[RP]Arrivée d'un jeune page de MontLouis

Mck courait, encore et encore, le chatelet de la diplomatie pour un papier, et on la convoquait pour une réunion au conseil... Mais il était déjà tard et il fallait aussi passer à la caserne pour transmettre les ordres, sans compter angers qui devait être surveillée de près...

Sortant tout juste de son bureau au conseil, elle avança dans le grand couloir menant vers l'entrée nord du château et parlant à Otissette tout en marchant de dos ... Vlan ... Elle cogna contre un page qui avançait vers la salle du conseil.

Rhaaa mais que... Elle se retourna aussitôt, manquant de s'étaler de tout son long par terre, ce qui n'aurait été point délicat pour une dame.

Jeune homme ou alliez vous comme ça, j'aurais pu me casser quelque chose ! Dans une bonne fois absolue comme à son habitude, elle lui lança un regard noir

Alors dites moi, vous alliez ou comme cela?


Le jeune garde un peu penaud, ne sachant trop que faire et rougissant de toutes ses joues bafouilla quelques excuses.

Pardon, euh, je ne vous avais pas vu m'dame, euh madame... Je, j'allais ... enfin j'ai un homme qui demande après la duchesse.

Un homme, crois tu que la duchesse ait le temps pour compter fleurette au château... Enfin, et cet homme il est où? Je vais aller voir ce qu'il veut moi.

Il est dans la salle d'attente madame.

Mck remis sa robe correctement en place, Bien ne reste pas donc là retourne à l'entrée, je vais aller m'occuper de ce jeune homme.

Voilà Mck transformée en réceptionniste du château, ce rôle était une habitude à la diplomatie et elle ne serait point perdue. Mais fatiguée, elle se dit bien qu'il faudrait qu'elle voit la duchesse pour lui dire que ses rendez-vous galants elle pourrait les faire ailleurs qu'au château, comme si on y bossait pas déjà assez... Heureusement qu'elle l'aimait bien la p'tit vende ...

Elle arriva devant la grande porte de la salle d'attente et l'ouvrir dans un grand mouvement, se retrouvant fasse à un jeune homme qui regardait la servante avec des yeux de merlan frit. Elle ne put s'empècher d'esquisser un sourire, mais espérant tout de même qu'il ne s'agissait pas là d'un prétendant à la duchesse, bien qu'il en semblait pas en avoir la carure. C'est que pour y prétendre à la Duchesse, il fallait avoir un sacré style.

Son esprit divaguait, la fatigue sans doute, elle resta là quelques seconde sans rien dire, ce qui ne pût qu'interloquer le jeune homme. Elle se reprit et s'approcha de l'homme.

Messire, bonjour, je me présente Mckagan, Baronne de Chalonnes et Chambellan d'Anjou. Vous avez demandé à voir la duchesse, je vous puis vous comprendre, elle est très courtisée d'ailleurs, mais vous savez ici elle est très peu disponible, elle a du travail à ne pouvoir sortir de son bureau. Puis-je savoir ce que vous lui voulez à notre duchesse?

Le jeune page vit arriver une personne, le bruit de la porte le fit redescendre sur terre, v'la qu'il avait plongé dans les yeux de la servantes, et s'y voyait déjà très bien nager.

Heu.. b'jour m'dame, je suis Pitimanard, mon maitre le grand Vicomte de MontLouis, m'envoie icelieu Oui Pitimanard était très cultivé pour un page. Pour que je remette en main propre une lettre a sa grasce Vendettal.
Vous....vous croyez que je pourrais la voir?
Si je ne remet pas cette lettre en main propre, mon maitre sera furieux et serait capable de me faire coucher dans le bousin des vaches, vous savez...il est très gentil, mais il faut pas trop le contrarier en ce moment, surtout si ça concerne votre duchesse, l'autre soir il s'est pris de bec avec son frère, et je crois bien que c'est a cause de cette lettre...bah vous savez je crois que son frère reparlera plus jamais comme ça, enfin il reparlera surement pas tout court....il a pris une de ces rafale de phalanges dans le museau que ces dents ont claquées sur la mâchoire, la langue y était malencontreusement, et je crois bien que c'est Bouffetout le chien qui en a profité...
Enfin je vous raconte ça, vous en avez surement rien a ficher.
M'enfin tout ça pour vous dire que si votre Duchesse pouvait venir ça m'arrangerait sérieusement....

Pitimanard pense déjà aux nuit douce qu'il passera dans l'étable avec Mignogne la vache qui souffre d'aérophagie aigüe...

Mck écoutait attentivement le jeune homme, et son histoire la fit sourire, chose dont elle avait peu l'occasion ces derniers temps. Le vicomte de MontLouis, ce nom elle le connaissait, elle l'avait vu à une table de négociations dont elle se souvenait encore. Mais elle savait que la duchesse lui portait amitié, et ne voudrait elle même en aucun cas fâcher sa duchesse. On sait jamais quelle idée elle pourrait trouver pour se venger... Elle esquisça de nouveau un sourire, pensant à ce que vende pourrait lui faire endurer de n'avoir pas permis à ce jeune homme de lui remettre missive.

Jeune homme, ne paniquez pas ainsi, je ne voudrais pas être responsable de vos malheurs. Je connais votre maître et je pense que la duchesse pourra se déplacer quelques instants pour venir chercher votre missive. Je ne puis vous mener à elle, vous comprennez bien que son bureau est l'endroit le mieux gardé du duché.

Elle pris soin de demander à la servante de servir à boire et à manger au jeune homme et pris congé.

Ne bougez pas, bien que vu votre intérêt flagrant pour les jeunes angevines, je n'ai pas à m'en inquiéter. Je vais aller moi même chercher la duchesse.

Elle repartit dans le couloir, vers le bureau de la duchesse.

Pitimanard vit entrer la Duchesse d'Anjou, sa grasce Vendettal, il était émerveillé par temps de charisme, de grandeur, de beauté.

Heu, bah heu, enfin, je ..., je suis Pitimanard, mon mitre le Vicomte de MontLouis m'envoie vous porter une lettre, il m'a bien dit de vous le remettre en main propre.

Il sortit une lettre scellée de sa besace. Il l'a tendit a la jeune Duchesse.

Voila, votre grandeur, ceci est la lettre que je devais vous remettre.
Puis tout gêné. Dites moi, vous connaissez bien mon maitre, non?
Vous pourriez pas, me faire un petit truc genre accusé de réception, j'ai peur de passer quelques nuit dans l'étable, il est assez, comment dire, susceptible en ce moment.