L'Archiduché d'Anjou
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| Crise & Guerre Berry [été 1459] | |
| | Auteur | Message |
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Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Crise & Guerre Berry [été 1459] 12/08/11, 11:35 pm | |
| Crise & Guerre Berry [été 1459] ( Grand merci à Sophie de Terrides pour son carnet de guerre !!! ) le 27 mai 1459, Le prétexte : - La Reyne refuse sa grâce au Poilu:
Non reconnaissance d'un Duc du Berry - Citation :
- De nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France,
A tous qui la présente annonce entendront ou liront, A George le Poilu, Duc d'Aigurande,
Salut.
En date du 15 avril 1459, nous avions reçu le Duc d'Aigurande, alors désigné à la tête du Berry, & félon à la Couronne, & posé les conditions d'obtention par lui d'une grâce royale pour cette félonie ;
Eu égard aux circonstances l'ayant fait déclarer félon, à l'argumentaire qu'il nous fit parvenir de sa grande loyauté & de son respect de la Couronne, au moment d'en demander la grâce, & soucieuse de nous faire notre propre opinion & d'offrir à cet homme d'expérience l'occasion de prouver par ses actes son repentir, aux fins de couronner sa bonne conduite par la grâce tant méritée, en vertu du pardon aristotélicien que nous chérissons, nous l'avons autorisé à gérer le Berry au titre de régent, avec les restrictions que cela implique selon le droit royal, & lui avons ce faisant donné l'occasion de prouver par ses actes la loyauté & le respect qu'il avança dans sa demande de grâce ;
C'est avec grande affliction que nous avons, au cours des quelques semaines qui lui furent accordées comme régent du Berry, constaté le peu de cas que ledit Duc d'Aigurande faisait tant du statut de Régent, décrit par les lois royales qu'il eut été seyant de respecter, que des lois & institutions royales en général, en sus de la sécurité de la Couronne qu'il méprisa ouvertement alors même que toutes les provinces alentour s'unissaient pour mettre en déroute une armée de ressortissants étrangers au Royaume ;
C'est avec une affliction tout aussi grande que nous constatons l'échec du Duc d'Aigurande à nous prouver ses capacités à œuvrer de concert avec la Couronne qu'il jure de servir ; en un mot, son incapacité à remplir les serments qu'il prononce ;
Et pour ces raisons, en vertu du Codex Lévan ayant valeur dans tout le Royaume de France, stipulant :
La reconnaissance des membres d'un Conseil Ducal ou Comtal ne suffit pas à légitimer dans leurs fonctions les Ducs, Comtes, Gouverneurs ou Régents. Cette reconnaissance n'est que le reflet de la proposition des Conseils à Sa Majesté le Roy de France, quant à la personne qui dirigera leur Duché ou Comté.
Pour être reconnu par Notre Très Aristotélicien Souverain et pouvoir agir en tant que tels, les Ducs, Comtes, Gouverneurs ou Régents, doivent au préalable l'hommage au Roy. Libre à Sa Majesté le Roy de France, ou son représentant désigné, de les reconnaître ou pas dans ces fonctions Ducales ou Comtales.
Nous avons fait le choix de refuser la grâce royale audit Duc d'Aigurande pour sa félonie passé, n'ayant pas eu les preuves de bonne foi que nous attendions ; ainsi, nous lui nions toute prétention au trône ducal du Berry & incitons nos loyaux sujets du Berry à désigner pour les représenter une autre personne de leur choix, dont nous serions encline à accepter l'allégeance.
Fait à Paris, le 27 mai de l'an mil quatre cent cinquante neuf.
B.d.C.
Le 26 juin : L'invasion - Communication de George le Poilu à ses alliés du Ponant.:
- Georgepoilu a écrit:
- L'armée de namaycush a demandé à traverser le Berry (15 personnes)
Mais surprise, une armée tourangelle (33 personnes) est entrée en même temps sur les terres berrichonnes (burin khazad, elzebur et consort pour ceux qui les connaissent) et se trouvent entre Bourges (ma capitale) et Saint Aignan.
J'ignore s'ils ne font que traverser, mais j'ai un très sérieux doute... on risque donc d'être en guerre d'ici demain ou après demain (je ne déclarerai pas la guerre mais attendrai leur acte d'hostilité) et s'ils viennent nous ennuyer, j'ignore si la bourgogne sera dans le coup aussi
Si le Berry est attaqué, je demanderai assistance à mes amis ponantais ou à tout le moins à mes alliés bretons et angevins. alors si vous avez y répondre favorablement, je préfère vous prévenir déjà pour que votre mobilisation ne perde pas 48 h. Le 27 juin 1459 : - le Duc de Touraine, Llyr di Maggio s'exprime chez les Feudataires et signe une annonce officielle. :
- Citation :
-
A Sa Majesté Béatrice Ière, Reyne de France, Aux Grands Feudataires du Royaume, Au fier et brave peuple berrichon, A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Nous, LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, et de ce fait, digne vassal de la Couronne de France ;
Considérant que l’ultimatum donné par Sa Majesté au Régent du Berry Georges le Poilu pour se retirer du trône qu’il occupait illégalement est arrivé à son terme, Considérant qu’en refusant de se plier à l’ordonnance royale, le Duc d’Aigurande s’est rendu de facto traitre et félon à la Couronne de France,
Informons que la Touraine, première défenseuse de la Royauté, a donc pris sur elle de faire justice et de prendre en main l’outrage fait à la Couronne. Qu’en conséquence, plusieurs de ses armées ont traversé il y a plusieurs heures les frontières berrichonnes, en vue de renverser le Poilu dans les plus brefs délais. Dans la seule et unique optique d’y installer un nouveau gouvernement berrichon légitime, reconnu, accepté, composé uniquement de Berrichons fidèles à sa Majesté. Il est en effet grand temps que l’ordre, la justice et la morale règnent sur le Royaume de France. Et que les félons, et tout autre nuisibles soient jugés, comme il se doit.
Qu’il soit donc su de tous et de toutes que la guerre entreprise contre le Poilu n’est en aucun cas une guerre contre le Berry, mais une guerre contre la félonie. Avérée, déclarée et affirmée.
Ainsi, tout Berrichon portant les couleurs de la Royauté et souhaitant participer à la destitution du Félon Poilu sera considéré en ami par nos armées. En revanche, tout Berrichon qui prendrait parti pour ce Traitre sera considéré à son tour comme un ennemi de la royauté, et sera de facto châtié par nos troupes.
Pour la France ! Pour la Reyne ! Pour Dieu !
Faict à Tours, le vingt-septième jour du mois de juin de l’an de grâce 1459.
LLyr di Maggio et d'Astralgan Duc de Touraine
Ludwig von Frayner Chambellan de Touraine
La Première Secrétaire d'Etat, SG Alandrisse De Montbazon-Navailles se rend au Ponant pour y rencontrer le Chancelier Datan l'Epervier. Articles KAP : - 27-06-2011 Le Berry au coeur de la tourmente:
BOURGES (AAP) - Depuis quelques temps, le duché du Berry, gouverné par Georgepoilu depuis trois mois, est en proie à une vive agitation. Ce qui était jusqu'à peu du domaine obscur des services de sécurité apparaît depuis quelques jours aux yeux de tous.
Dimanche 26 juin, une armée venue de Touraine et menée par Burin_Khazad est entrée en Berry, allant camper le lendemain aux portes de la capitale du duché, Bourges. Dans le même temps, une seconde armée, de retour de la croisade à Genève et portant les couleurs de la reine, stationne aux portes de Châteauroux.
Le même jour, huit personnes furent inculpées pour haute trahison devant la cour de justice du Berry. Le procureur, Alleaume, reproche aux accusés de faire partie d'un complot visant à déstabiliser le Berry et d'être des espions à la solde de la Touraine et de la Bourgogne. Par ailleurs, il prédit que ces derniers ont pour but de «se révolter contre chacune des villes du Berry [...] pendant que [leur] grand ami, le capitaine Namaycush, fondrait sur [Bourges]». L'accusation se base sur un témoignage anonyme.
Si à l'heure actuelle les deux armées sus-citées n'ont entrepris aucune action belliqueuse contre les intérêts Berrichons, le fait que les deux capitaines soient connus pour divers coups d'éclat, en Gascogne, à Porto ou en Touraine notamment, et que Namaycush arbore le pavillon royal, mis en regard avec la non-reconnaissance du félon Georgepoilu comme régnant légitime du Berry, laisse présager des heurts armés.
Officiellement, les autorités du Berry n'ont pas pris position. La seule déclaration officielle concerne la fermeture de l'université, pour des raisons de sécurité et «par ordre exprès du prévôt», annoncée dimanche par la rectrice Ysabeau.
Kartouche, pour l'AAP
- 28-06-2011Avis de perturbation:
BOURGES (AAP) - Il est déconseillé aux voyageurs de passer par Bourges au cours des jours à venir.
Une affiche anonyme placardée en Berry avertit la population qu'en raison «d'un regroupement de forces armées [...] autour de la ville», la route de la capitale risque de devenir impraticable. Son auteur recommande d'éviter la zone et invite les voyageurs qui ne souhaiteraient pas repousser leur départ à contacter les responsables du blocus.
Leur identité n'étant pas dévoilée par l'affiche, l'AAP ne peut indiquer aux personnes ayant besoin d'informations détaillées que les noms de Burin_Khazad, commandant de l'armée venue de Touraine et stationnant aux portes de Bourges (cf. AAP du 27 juin) et de George_Aristote, capitaine du Berry.
Kartouche, pour l'AAP
Le 28 juin 1458- Communiqué officiel du Ponant.:
- Citation :
- A tous ceux qui, officiellement ou non, ont pénétré sur les terres berrichonnes,
Aux Femmes et aux hommes qui suivent leurs étendards en ayant confiance en leur capitaine, Au peuple du Berry,
Nous, membres unis du ponant, apprenons que des armées ont pénétré sur les terres Berrichonnes et menacent leur capitale, quand d'autres vont les rejoindre sous peu. Il semblerait que l'une d'entre elles arbore le pavillon royal, sans pour autant avoir reçu un ordre de la Reyne ou du Dauphin, pour faire acte d'ingérence dans les affaires Berrichonnes. Nous ne sommes pas sans savoir que des manœuvres se préparent et dont le seul perdant sera le peuple Berrichon et tous ceux qui tomberont pour satisfaire des égos démesurés.
Notre Reyne, n'ayant point reconnu le Duc du Berry, a engagé, selon ses propres dires, ses "loyaux sujets du Berry à désigner pour les représenter une autre personne de leur choix". Cela ne signifie aucunement qu'un blanc-seing fut accordé à une autre province ou à quiconque n'étant pas Berrichon pour prendre le pourvoir en lieu et place des Berrichons eux-mêmes.
Nous recommandons vivement aux chefs d'armées, ayant dénaturé la demande Royale dans l'unique but de faire main-basse sur le Berry, de quitter les terres Berrichonnes et de laisser ce peuple libre de choisir son futur régnant. Il est intolérable qu'une telle ingérence soit permise et ce, bien évidemment, sans l'approbation de la Reyne ou du Dauphin de France.
Nous souhaitons, enfin, émettre une mise en garde sur les conséquences que pourraient avoir un tel acte d'ingérence. En effet, les provinces amies du Berry, face à cette incursion illégitime, ont non seulement le droit mais même le devoir, de venir porter assistance au peuple Berrichons dans la défense de ses instances et de lui permettre de trouver un régnant dans les conditions édictée par la Reyne, et nulle autre personne.
Aussi, pour le premier homme qui tombera à terre en cas de guerre, pour que la paix demeure sur les terres du Royaume de France et pour le respect des volontés de la Reyne, que chaque ressortissant des provinces s'engageant dans ce conflit potentiel interpelle ses dirigeants afin de leur demander de raison garder et que chaque capitaine, chaque soldat, chaque mercenaire prenne conscience des conséquences de ses actes.
Fait le 28 juin 1548 à Cholet Pour le compte de l'assemblée du Ponant
Datan l'épervier Chancelier du Ponant
- TRAITE D’ENTENTE, D’AMITIE ET DE COOPÉRATION ENTRE L'ALLIANCE DU PONANT ET LE BERRY:
- Citation :
TRAITE D’ENTENTE, D’AMITIE ET DE COOPÉRATION ENTRE L'ALLIANCE DU PONANT ET LE BERRY
Dans leur grande sagesse, les Hautes Autorités de l’Alliance du Ponant (Grand Duché de Bretagne, Duché d'Anjou, de Guyenne, Comté d'Artois et du Poitou) et du Berry ont souhaité mettre par écrit l’amitié qui lie les peuples des Provinces membres de l’Alliance du Ponant et du Berry, afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.
Titre 1 : De l’amitié
1.1. Les Hautes Parties Contractantes, au nom de leurs peuples, provinces, héritiers, successeurs et vassaux, s’offrent mutuellement une paix et une amitié sincère et durable. Ils mettront tout en œuvre pour s’assurer que la-dite amitié soit maintenue et qu’aucun acte hostile, de part et d’autre, ne soit commis en quelque occasion ou pour quelque raison que ce soit.
1.2. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent l'amitié entre les provinces du Berry, de l’Anjou, de l’Artois, de la Guyenne, du Poitou et du Grand Duché de Bretagne. Ceci, aussi longtemps que les provinces concernées respecteront leurs engagements les uns envers les autres. Les Hautes Parties Contractantes conviennent que les dispositions statutaires de l'Alliance du Ponant prévalent sur le présent texte.
1.3. Les dites provinces, ci-dessus citées, s'apporteront mutuellement soutien technique et logistique, dans la mesure du possible, dans le domaine judiciaire, économique, diplomatique et militaire. Des réunions de partage d’expérience d’une province à l’autre peuvent éventuellement être envisagées.
Titre 2 : Des rapports diplomatiques
2.1. Le Duché du Berry s'engage à représenter ses intérêts et à honorer son amitié envers l’Alliance du Ponant en nommant à Cholet deux représentants en plus du Duc.
2.2. L’Alliance du Ponant s'engage à accueillir en son palais de Cholet l’ensemble des personnes, mandatées par le Duc et de part leurs fonction. Les personnes ainsi accueillies sont les représentants de l’économie, de la justice, de l’armée, de la diplomatie et de la marine Berrichonne.
2.3. Le Berry, même s’il n’est pas reconnu en tant que membre de l’Alliance du Ponant, est soumis et peut faire appliquer chaque point du traité fondateur de l’Alliance du Ponant.
Titre 3 : De l'entente économique et commerciale
3.1. Les parties contractantes s’engagent à mettre en oeuvre des actions de nature à favoriser toute entente commerciale entre elles selon l'étendue de leur pouvoir.
3.2. En partenaires civilisés, elles s'engagent à punir toute déstabilisation économique envers l'une ou l'autre, dont les auteurs comptent parmi leurs citoyens.
3.3. Les parties contractantes s'engagent à ne pas créer de troubles économiques, politiques ou sociaux sur les territoires signataires par quelque moyen que ce soit. (Ingérence, fomentation de révolte, déstabilisation du marché).
3.4. Les parties contractantes s'engagent à favoriser l'échange commercial entre leurs provinces, que ce soit par mer ou par terre.
Titre 4 : De la Coopération judiciaire.
4.1. Dispositions préalables :
4.1.1. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent le principe qu'une personne ne peut fuir la loi qu'elle enfreint et échapper à l'autorité de son Duc/Comte sur ses terres.
4.1.2. Si un citoyen peut être mis en accusation dans l'une des provinces signataires, il sera jugé en fonction des lois et coutumes du lieu de son crime ou délit. Le verdict devra cependant être conforme aux lois constitutionnelles du lieu du jugement.
4.1.3. Tout délit commis dans une province, déjà commis auparavant dans l'autre, pourra être poursuivi comme récidive.
4.1.4. Eu égard à la reconnaissance de la jurisprudence du Royaume de France et à la règle "non bis in idem", un individu condamné par l’une des Cours ne peut pas être condamné pour les mêmes faits par l’autre Cour.
4.1.5. Sont exclues de ce présent traité les procédures à l’encontre de citoyens pour raison politique, contestation ou opposition au pouvoir en place.
4.2. De la procédure judiciaire à adopter :
4.2.1. Les Conseils Comtaux/Ducaux sont habilités à lancer des poursuites à l'encontre d'une personne suspectée d'avoir enfreint la Loi et qui se réfugie sur le territoire des Provinces (Comtés/Duchés) liées par ce traité. Ils doivent pour cela adresser une demande de poursuites.
4.2.2. Cette demande prend la forme d’un acte motivé du Conseil Comtal/Ducal requérant ou de son émissaire, exposant l’identité ou la description de la personne en fonction de la législation de la Provinces, les faits reprochés et les éléments de preuve appuyant la plainte, adressé au Conseil Comtal/Ducal requis.
4.2.3. La mise en accusation effectuée, le Procureur de la Justice requérante fournira au procureur du Duché/Comté requis l'Acte d'Accusation.
4.2.4. Le procès sera mené par la Justice requérante, en étroite collaboration avec la Justice requise. Les Parties Contractantes conviennent que l'ensemble de cette procédure ne saurait excéder deux mois.
4.2.5. Au terme des délibérations, les deux Juges des Comtés/Duchés liés par ce traité se concerteront pour donner la sentence. Le Juge requérant proposera une peine, le Juge requis devant la valider, cela dans le but de veiller au respect des lois et coutumes des Parties liées par ce traité.
4.2.6. Une partie de l'amende versée au Comté/Duché sur lequel se déroule le procès pourra être reversée au comté sur lequel se sont déroulés les faits, sur la demande de ce dernier.
Titre 5 : Dispositions finales
Article 5.1. Dispositions générales
5.1.1. Le présent Traité entrera en vigueur au lendemain de l’échange des consentements, exprimés au terme d’un débat et d’un vote des Conseils respectifs de leur Duché/Comté.
5.1.2. Le présent Traité est bilatéral et n’est point, dans sa forme prime, ouvert à l’adhésion de Provinces tierces.
5.1.3. Des modifications totales ou partielles de ce présent Traité peuvent être décidées par consentement mutuel.
5.1.4. Le non-respect d'une clause de ce traité libère l'autre partie de toute obligation jusqu'à ce qu'une compensation ou un accord puisse être trouvé.
5.1.5. Le présent traité ne prévaut pas sur les Alliances contractés de part et d’autres mais implique dans ce cas, la priorité aux échanges diplomatiques en cas de litige.
Article 5.2. De la rupture du présent Traité :
5.2.1. Une annulation unilatérale de ce présent Traité en temps de paix doit respecter la procédure suivante:
- Une missive d'un des Contractants sera adressée à l'autre Contractant. - Une déclaration officielle et formelle sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades.
5.2.2. Toute affaire en cours entre les deux provinces lors de l'annulation ne pourra être stoppée et sera donc conduite jusqu'au terme de son instruction.
5.2.3. Cet accord ne prend pas acte en cas de guerre entre les Comté/Duché contractants.
Puisse le Très Haut inspirer aux Parties Contractantes le respect des présentes dispositions.
Faict à Cholet
Le 25ème jour de juin 1459
Evit Breizh, Elfyn de Montfort Grand-Duc de Bretagne
Sa grâce Leepo , duc de Guyenne
Sa Grandeur Oane de Surgères, comtesse de Poitou
Sa grandeur Crysline, Comtesse d'Artois
Sa Grâce Kilia de Mauléon Penthièvre, régente d'Anjou
Au nom du Berry, Whoopie de la Rose Noire, Dame de Puy-Vallée, Chancelière de Berry
Traité qui ne sera définitivement officialisé que lorsque de nouveaux Ducs en Anjou et au Berry confirmeront la signature qui n'est pour l'heure valable que le temps de la régence de Kilia en ce qui concerne l'Anjou. Le 29 juin : Assaut contre Bourges :Lors de ces premiers combats il y a eu deux blessés graves côté berrichon dont Astérie, la Secrétaire d'Etat et Georges le Poilu lui-même. En face, les rapports font état de deux blessés également, un certain Thael et le capitaine d'armée Joachim qui a du céder le commandement. Le Heraut du Berry, dépose une saisine en Pairie. et fait paraitre une réaction officielle. - Réaction du Héraut du Berry:
- Citation :
- A Sa Majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France,
Aux Grands Feudataires du Royaume, Au Fier et très Brave peuple Berrichon, A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Et Au petit envahisseur tourangeau,
Nous, Bubul d�Arundel des Olonnes dict Bubul27, Baron de Buzançais et Seigneur de la Beausse et Héraut du Berry, et de ce fait digne et magnanime vassal et officier de la Couronne de France
Reconnaissons la décision royale de notre Majesté Béatrice, laquelle incitait ses loyaux sujets du Berry à désigner pour les représenter une autre personne de leur choix, dont elle serait encline à accepter l'allégeance, en date du 27 mai de l'an mil quatre cent cinquante neuf.
Informons qu�à l�heure où est écrit ce texte, aucun membre élu au conseil n�a présenté sa dite candidature pour être nommé régent ducal de Berry, même les élus d�opposition, qui préfèrent jouer les malfaisants à l�extérieur pour que le berry soit envahi, plutôt que de la jouer interne.
Depuis trois mois, en tant que héraut, j�occupe les murs de la belle cité de Bourges ; et jamais aucune demande officielle de destitution du conseil nous est parvenu depuis la déclaration royale du 27 mai de l'an mil quatre cent cinquante neuf, qui aurait permis la destitution du duc élu et non reconnu par sa majesté.
Après lecture d�un parchemin ducal de Touraine, torchonné du duc en poste, et en tant qu�officier royal, nous ne pouvons prendre en compte ce chiffon pour acte officiel émanant de notre bonne Reyne, mais bien la volonté déclaré d�un fou illuminé se prenant pour sa Majesté elle-même.
Qu�il soit donc su de tous et de toutes Berrichons, Berrichonnes, Enfants de France, que la Touraine entreprend ce jour une guerre d�intérêts personnels, et non un acte loyal officiel.
L�incursion de ses armées agrémentées ducales en notre province, est donc une déclaration de guerre, pure et dure, � Et rien d��autres.
Avérée, déclarée et affirmée.
Le duc de Touraine ose se prendre pour le Très-Haut en intervenant sur des terres qui ne sont pas siennes ; et pire que tout, il envoie un félon à son propre duché mettre à feu et à sang un autre duché. En effet, le dénommé Burin_Khazad a, il y a peu, renversé la duchesse légitime de Touraine, Camille d'Anclair ; acte que sa majesté la Reyne a elle-même reconnu comme acte de félonie.
Considérant l�acte de félonie engagé par le duc Llyr de Touraine en attaquant un duché sans aucune déclaration de guerre au préalable, sommons : - Que les armées tourangelles soient immédiatement détruites et que les soldats s�en retournent chez eux en simple voyageurs et non en groupes ou corps d�armes sous peine de poursuites judiciaires, sous les 24 heures. - Que l�armée de Namaycush, le vil brigand, soir sur le champ détruite et armement remis aux autorités militaires ducales, sous les 24 heures. - Lançons en tant qu�officier royal, une mise en procès à l�encontre du duc de Touraine, pour attaque non officielle et félonie en usurpant l'autorité de la couronne et en déclarant la guerre en son nom.
Par conséquent, à la situation actuelle gravissime engagé par la Touraine et le brigand Namaycush envers le Berry et les berrichons, et en tant que bon vassal envers la Reyne et le Royaume de France et son représentant en Berry, j�appelle à la levée du ban de la noblesse et que chaque berrichon, berrichonne s�active à la formation de lances et armées, cela pour défendre le Berry et le libérer des envahisseurs, et pour protéger les intérêts de sa majesté en Berry.
Que ce crime soit puni et les châtiments exemplaires.
Faict à Chenonceau, ce vingt-huitième jour du mois de juin de l�An de grasce mil quatre cent cinquante neuf.
Les renforts arrivent à Bourges. - Réponse de Namaycush à Datan:
- Namaycush a écrit:
- A Vous, Chancelier du Ponant,
Ordure et Crevure ! De Nous, Capitaine de la Reine de France, ni soumis à la Curia comme à la Pairie, vous accusons d’ingérence dans les affaires du Royaume de France. Nous rappelons que l’allégeance du Berry ne fut point reconnue et constatons que tout prétexte vous semble bon, encore une fois, pour menacer la France. Ainsi de ce fait, qu’il vous soit su que noblesse militaire répondra et ripostera à toute tentative d’ingérence, ainsi prouvée par les faits. Qu’à votre clapet de canard, nous déclarons guerre ! Et profitons de cette missive afin de vous rappeler que vous n’êtes que menteurs et félons à la Reine. Ainsi rédigé devant Bourges, le XXIXéme de juin 1459. Carmin
- La Curia essaie de "diplomatiser" et demande la démission de George, garantissant le retrait de la Touraine :
- Citation :
- Nous, Grands Officiers de la Curia Regis,
A vous, Georges le Poilu, Régnant du Berry, A vous, LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, A tous qui la présente annonce entendront ou liront,
Salut.
Faisons savoir que les Berrichons n'ont donc pas respecté la volonté de Sa Majesté la Reyne, Béatrice de Castelmaure-Frayner, comme exprimée dans ladite annonce, à savoir de lui présenter un autre personne de leur choix pour qu'allégeance soit reconnue et non persévérer dans la fidélité au duc d'Aigurande, dont l'allégeance a été refusée par Sa Majesté,
Que l'initiative tourangelle ne doit nullement être une guerre ouverte contre le Berry, mais bien une action menée contre le Régnant du Berry, dépositaire illégal d'un pouvoir dont Sa Majesté l'a privé par son annonce du 27ème jour du cinquième mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf,
Que toute attaque dirigée contre la population berrichonne ne peut être défendue par nous, car contraire tant aux volontés de Sa Majesté qu'aux usages d'une guerre juste, seule une action dirigée contre le seul duc d'Aigurande, occupant illégitime du siège ducal, étant légitime,
Que nous pouvons, mettre à votre disposition un diplomate pour trouver au plus vite un accord pour mettre fin à tout ceci.
Puisse le Très Haut protéger la Couronne.
Faict à Paris, le 29ème jour du 6ème mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.
Le 30 juin 1459 : - Déclaration isolée du Vicomte de Digoine, Eusaias de Blanc-Combaz:
- Citation :
De nous Eusaias Blanc Combaz, Vicomte de digoine, Grand Lion de Bourgogne,
A la très noble assemblée des Pairs, Salutations et respects.
Qu’il nous ait plaisant de voir le Héraut Berrichon se démener dans sa mélasse. Vous pouvez trouver cela étrange comme entrée en matière et c’est donc à fin d’éviter que vous sourcils s’arquent ou se froncent que nous allons vous détailler nos propos.
En ce jour deux armées royalistes, loyalistes font siège devant la capitale berrichonne, que l’autre félon, couard (oui il a refusé un duel que je lui lançais alors même que mon gant lui avait rougi la joue), menteur, voleur, oui je ne site que les moindres de ses défauts, refuse de quitter malgré l’ORDRE de la Reine. J’entends déjà les vils dire : « Mais c’est qu’on ne trouve pas de personne qui souhaite être duc » et croyez moi je trouve cela normal !
Normal pourquoi ? Normal car lorsque nous traversions le Berry il y a quelques temps, nous avons vu de nos propres yeux, les proches du félon, Georgearistote, Alleaume ainsi que ce très cher héraut du Berry, battre à mort des berrichons qui refusaient de soutenir le couard George Poilu dans sa félonie.
Le siège devant la capitale Berrichonne n’est qu’une copie du siège de l’armée Fieriste devant la ville de Chateauroux afin de destituer un maire non membre du fier. Je trouve d’ailleurs cela fort risible de voir un héraut, qui doit être neutre de par son statut, participer à un siège devant une ville non partisane à son mouvement politique. Je trouve aussi risible le fait qu’aucun berrichon n’ait encore suspendu George Poilu par le cou, oui par les glorieuses c’est plus difficile vu qu’il en a pas, au premier arbre qui passe.
De même nous trouvons amusant qu’un soit disant héraut, soutenant la félonie d’un sot, ne voit pas en une armée portant l’oriflamme de la Reine menée par un proche de celle-ci, comme royaliste. Ce bon héraut aurait-il confondu le Félon et la Reine, inversant ainsi les rôles ? Ce bon héraut refuserait il la Royauté ?
Nous avons, je dois l’avouer, ri aux éclats lorsqu’on a su que le même héraut « sommait » les troupes royalistes, la pairie aussi visiblement, voir même sa Majesté la Reine, de je ne sais plus quoi, la chose importante était l’emploi du mot « sommer », « implorer » aurait été moins irrespectueux il me semble.
Nous profiterons de cette lettre à votre attention pour encourager, applaudir, acclamer la bravoure et la loyauté du Duc de Touraine.
Nous profiterons de cette lettre à votre attention pour montrer notre soutien franc et honnête aux berrichons victimes de leur dictateur.
Nous profiterons de cette lettre pour faire part, que déjà en Bourgogne, nobles et roturiers se préparent a soutenir la Touraine afin de délivrer le Berry de la mélasse dans laquelle George Poilu le maintient.
Espérons que le félon et ses soutiens décoreront les arbres et potences du Berry dans un très proche avenir et que le peuple Berrichons pourra enfin vivre libre et heureux en notre royaume de France.
Pour Dieu et la Couronne !
- Réponse de Llyr au Ponant et au Berry.:
- Citation :
-
A Sa Majesté Béatrice Ière, Reyne de France, Aux Grands Feudataires du Royaume, Au fier et brave peuple berrichon, A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Nous, LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, et de ce fait, digne vassal de la Couronne de France ;
Rappelons que Sa Majesté Béatrice Ière, Reyne de France, a laissé un ultimatum au Duc d‘Aigurande. Que cet ultimatum a été ignoré par le Régent Poilu, bafouant ainsi l‘Ordonnance Royale. La félonie de ce dernier est donc avérée et incontestable.
Rappelons que les troupes tourangelles battant pavillon royal sont entrées en réponse à plusieurs lettres de Berrichons, demandant explicitement un soutien armé pour que le Poilu soit détrôné. Nos soldats sont donc entrés au Berry dans le seul et unique intérêt du peuple berrichon, afin que sa lutte contre le Régent félon aboutisse.
Rappelons donc que la seule la destitution du Poilu nous intéresse. Ainsi, aucune hostilité n’a été et ne sera jamais envisagée contre les institutions générales du Berry.
Rappelons que le peuple berrichon n’est victime que d’une seule chose : l’entêtement stupide et meurtrier de son dirigeant, appelé explicitement à quitter le trône par la Reyne.
Ainsi, sommes nous forcés de constater que PONANT et Touraine poursuivent strictement le même objectif, à savoir : « Venir porter assistance au peuple Berrichons dans la défense de ses instances et de lui permettre de trouver un régnant dans les conditions édictée par la Reyne, et nulle autre personne. » Ainsi, sommes nous forcés de souligner que PONANT et Touraine cherchent une résolution pacifique à ce conflit. En effet, ayant pris en compte les plaintes et avertissements de nos voisins, la Touraine s’engage à se retirer promptement du sol berrichon, dès que le Poilu aura quitté le trône sur lequel il est illégalement assis. En d’autres termes, Nous enjoignons le Régent Poilu de faire preuve de sagesse, en s’inclinant devant la décision de sa Majesté, évitant ainsi que le sang ne soit inutilement versé.
En outre, afin que la transition soit correctement assurée, et que la Touraine demande au Berry :
- A ce que des élections soient engagées pour élire un nouveau Duc.
- A ce que les prochaines élections ducales ne voient pas Georges Poilu accéder au Conseil ducal.
- A ce que le félon Poilu soit mis à disposition de la Reyne, et conduit à la Bastille jusqu’à ce qu’avis royal soit émis sur son cas.
- A ce que des frais de guerre à la hauteur de 2000 écus soient puisés sur la fortune personnelle du Poilu, estimée - nous le rappelons - à plus de 40 000 écus
- A ce que le respect des blessés tourangeaux et alliés soit assuré selon les règles de la guerre. Récemment bafouée avec la mise en accusation de plusieurs soldats, en totale opposition avec les saints préceptes aristotéliciens.
Que nos soldats aient donc droit de subsistances pendant leur convalescence et que sauf conduit leur soient fournis pour sortir de Berry.
Pour la France ! Pour la Reyne ! Pour Dieu !
Faict à Tours, le trentième jour du mois de juin de l’an de grâce 1459.
LLyr di Maggio et d'Astralgan Duc de Touraine
Ludwig von Frayner Chambellan de Touraine
- le Berry coupe toute relation diplomatique avec la Touraine.:
- Citation :
De nous, Monseigneur Rapha Montecristo, Archidiacre de Vienne et secrétaire de la chancelerie berrichone, De nous, Whoopie de la Rose Noire, Dame de Puy-Vallée, Chancelière de Berry, Aux autorités de Touraine, Aux Grands Feudataires du Royaume, Au fier et brave peuple berrichon, A nos alliés du Ponant, A tous nos autres alliés, A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Considérans l'attaque de la nuit du 28 au 29 juin et du 29 au 30 juin 1459 par des armées tourangelles reconnu par les autorités de ces dernières. Considérans l'orgueil et la lâcheté absolu qui envahi de plus en plus la Touraine
Déclarons cessez toutes les relations diplomatiques avec la Touraine ainsi rappelons nos ambassadeurs berrichons et expulsons ceux de Touraine.
Déclarons qu'il n'est nullement du resort de la Touraine d'interpréter les annonces de Sa Majesté Béatrice 1ère, Reyne de France. Cela ne sert qu'a prouver que l'orgueil de la Touraine est incommensurable, ce duché peuplé de vils brigand se disant royaliste, cette noblesse sans foy ni loy qui a nottament pillé la belle ville de Porto, et enfin ces autorités qui se prennent pour le très haut.
Déclarons que le Berry est en état de guerre ainsi tous ressortissant tourangeaux s'aventurerai à des représailles de la part de la justice ducale.
Informons que nous demandons aide à nos alliés ainsi il prouverait qu'une alliance n'est pas qu'un papier mais bel et bien une alliance de chaques institutions de chaque duché allié.
Informons également que les autorités berrichonnes ont toujours fait preuves de patience envers ses homologues tourangeaux, que le Berry n'avais aucune intentions belliqueuse envers la Touraine et la Touraine à toujours fait preuve de mauvaises foy et d'agressivité envers leurs homologue berrichons.
C'est ainsi que nouc concluons en disant que le Berry est libre et il restera libre, c'est ainsi qu'il a choisit georgelepoilu comme duc regnant, c'est ainsi qu'il en sera et restera nul ne pourra changer celà.
Pour le Berry, Pour George Le Poilu
A vaillant cueur riems impossible
Fait en L'hôtel des Echevins le 29 du mois de juin de l'an de grâce 1459
Monseigneur Rapha Montecristo, Archidiacre de Vienne et secrétaire de la chancelerie berrichonne
Whoopie de la Rose Noire, Dame de Puy-Vallée, Chancelière de Berry
- Les grands Officiers de la Couronne prennent position:
- Citation :
- Nous, Grands Officiers de la Couronne, à tous ceux qui ces présentes verront et orront, salut et connaissance de vérité.
Que connute chose soit à vous que nous considérons que l'attaque des armées tourangelles juste car destinée à chasser du pouvoir un homme qui ne peut nullement prétendre exercer la charge de duc de Berry, et usurpe de ce fait une charge qui ne peut être sienne, ainsi que déclaré par Sa Majesté. Cette attaque ne peut donc être considérée comme élément d'une guerre contre le Berry.
Item que, nonobstant cela, les mesures de rétorsion appliquée au marché de la ville de Bourges entraînent notre plus sévère condamnation, car le peuple berrichon n'a pas à payer pour les abus de celui qui est toujours duc d'Aigurande. Il serait bienvenu que les marchandises ainsi saisies soient remises en vente au prix courant.
Item que, nonobstant cela, les mises en procès des blessés desdites armées tourangelles entraîne une égale condamnation de notre part, car les blessés n'ont pas à être poursuivi en justice, à moins que le Berry ne désire envoyer ses procureurs, juges et officiers de justice se saisir des blessés au sein même des campements tourangeaux.
Item que nous continuons à prier pour que le Berry se voit libéré de son actuel régnant, notre souci premier, et que nous nous réjouirons de le voir enfin dirigé par un duc ou une duchesse qui se montrera bienveillant à l'égard de la Couronne de France, ce qui ne pourra que passer par la prise du château de Bourges, ou sa reddition volontaire. Dans ces deux cas, nous espérons que se proposera pour diriger le Berry jusqu'aux prochaines élections une personne féale à la Couronne et désireuse du biên-être de sa province.
Item que nous rappelons que le vicomte Namaycush est bien capitaine de la Reine mais qu'il n'est pas pour autant mandaté par elle dans les affaires berrichonnes. Ses actes n'engagent donc que les membres de son armée avec les conséquences que cela implique au regard des textes de lois applicables.
Donné le dernier jour de juin del an de grasce MCDLVIIII
- Le MAO soutient le Berry:
- Citation :
- Aix, le 30 juin de l'an 1459,
Nous, Alagaranna de Luchance, Comtesse Illustre de Provence, et nous Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales, déclarons, être choquées par l'attitude de la Touraine, qui sous le prétexte d'une déclaration royale ne reconnaissant pas le Duc Georgepoilu, élu démocratiquement par une majorité des Berrichons, déclare la Guerre au Berry et donc à la démocratie elle même. Nous espérons que la raison saura revenir aux dirigeants à l'origine de ces attaques, et qu'une initiative de paix saura être trouvée. Il y a deux ans, déjà l'ancienne Alliance du Centre s'en était prise au Berry duché martyr du Royaume de France, et pourtant, encore une fois, les habitants de ce duché ont par le vote exprimé une confiance maintes fois renouvelée envers le Duc d'Aigurrande. Doit-on encore passer par les armes pour défendre un choix du peuple ?
Nous exprimons par cette déclaration notre soutien au peuple du Berry qui va vivre, si ces attaques sont maintenues, des heures difficiles. Qu'Aristote vous protège. Nous exprimons également notre peine pour les hommes envoyés loin de chez eux combattre les Berrichons pour un conflit qui ne concerne que les Hautes Sphères de la Politique, loin des attentes et problèmes qui touchent ces hommes en armées ou les Berrichons.
A vaillant cueur riems impossible ! Digo Li que Vengon No Pasaroun !
Marquise des Alpes occidentales
Comtesse Illustre de Provence
Dernière édition par Tiss le 13/08/11, 12:22 am, édité 1 fois | |
| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Crise & Guerre Berry [été 1459] 12/08/11, 11:36 pm | |
| Du 30 juin au 7 juillet L'armée Ad Honores (Touraine) reste sous les murs de Bourges tandis que l'armée Pacificatoria Legatio (Touraine) et la "Beatriz" vont s'emparer des mines berrichones lesquelles ont été fermées par le Duché du Berry. - communication privée concernant les mines prises par les armées tourangelles:
Des précisions à apporter quant à l'annexion provisoire des mines du Berry. Les mines du Berry ont été prises non pas par bellicisme, mais parce qu�elles ont été volontairement fermées par le Poilu à de l�arrivée de nos armées ; afin d�obliger bon gré mal gré la population à le défendre. Comme on obligerait un esclave à servir son maitre. Nous avons donc refusé que le sang des Berrichons soit versé inutilement dans cette bataille, et avons donc décidé de prendre les mines pour les rouvrir.
Si les mines et carrières berrichonnes sont donc bien passées sous notre contrôle, il n'y a nul pillage mais bien uniquement saine gestion de celles-ci : En effet, en premier lieu, cette réouverture des mines bénéficie à la population berrichonne qui - pour une partie d'entre elle et notamment les plus jeunes et fragiles - s'était retrouvée du jour au lendemain incapable de gagner ses écus quotidiens de par la fermeture arbitraire et autoritaire desdites mines par le régent félon en place. En second lieu, elle bénéficie à l'état desdites mines que nous entretenons quotidiennement. En outre, sachez que tous les coûts associés à cette saine gestion sont intégralement supportés par l'économie de notre Duché et elle-seule. Le peuple berrichon n�est donc nullement pénalisé. Au contraire, il bénéficie pleinement de cette annexion passagère. Lui assurant sa prospérité future.
Vous avez donc l�assurance que l�intégralité du territoire berrichon restera inchangé à la fin de ce conflit. Les mines étant entretenues et préservées pour le futur. La Touraine ne fait pas la guerre au Berry. Elle fait la guerre au Traitre, et au Traitre seulement. En faisant son possible pour que le peuple berrichon, innocent, soit épargné de l�entêtement de ses vils dirigeants. La Touraine n'a jamais lutté que pour la Royauté, contre la félonie.
Le 3 juillet 1459 : entrée en guerre du BA- Déclaration de guerre du Bourbonnais-Auvergne au Berry:
- Citation :
- Au peuple du Berry et à son dirigeant illégitime Georgepoilu d'Aiguerande,
A Sa Grasce Llyr di Maggio, duc de Touraine, Aux grands feudataires du Royaume de France, A tous ceux qui liront ou se feront lire la présente missive, Attendu l'amitié qui lie le Bourbonnais Auvergne et la Touraine depuis de très longues années, Attendu que l'actuel régnant du Berry a été déclaré félon par Sa Majesté la Reyne de France Béatrix de Castelmaure Attendu qu'il a démontré avoir amitié avec des gredins tels l'infâme Nilas, Attendu qu'il les accueille en ses terres sans qu'ils soient inquiétés, Attendu que le Berry est frontalier avec le Bourbonnais Auvergne et qu'ainsi ces marauds trouvent asile à nos frontières, Nous, Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc du Bourbonnais Auvergne, déclarons par la présente la guerre au duché du Berry. Enjoignons sa population à pareillement se révolter contre son dirigeant afin d'expier la folie qui les a si souvent conduit à le hisser à sa tête, Annonçons que le traité de paix nous liant au Berry prend fin avec notre scel posé sur la présente déclaration. Que la puissante COBA va dès ce jour faire route pour assister la Touraine dans son action en Berry. Etabli à Clermont le 03 juillet 1459 Pour le duc et son conseil T.-X. de L.
- Du conseil ducal bérrichon au peuple du Berry:
- Citation :
- Berrichons, Berrichonnes,
Ami(e)s du peuple du Berry. Aux envahisseurs,
En l'absence de notre Bon Duc toujours hospitalisé dans un état grave après les coups subits il y a quelques jours par les armées de Touraine, il m'a fait dire que, moi, Alleaume de Niraco, pouvais ainsi parler en son nom, et vous faire savoir que :
L'heure est grave, à ceux qui liront où se feront lire cette lettre, enrôlez vos amis, parents, préparez vos armes si vous n'en avez pas, nous vous en fournirons dans la mesure du possible, et faites vous par la suite connaitre à une des personnes suivantes en vue d'intégrer les forces Loyalistes au Duché de Berry > Gilgalaad, Bubul27, Claire_G, Alleaume.
En effet, les armées de Touraine alliés à des Perigourdins et à des troupes mercenaires de Namaycush ont violés la souveraineté du Berry en vue de destituer notre Conseil Ducal et son Duc, selon les écrits de la Curie Regis parue en ce jour, hors, étant les premiers au devant du théâtre qu'il se trame ici, il est clair que les coalisés vont bien au delà du mandat qui leur a était accordé par la Curia.
En effet, à ce jour nous pouvons dénombrer plusieurs massacres de Berrichons, de pillages de denrées sur notre marché de Bourges. Mais surtout, depuis ce matin, la mine de pierre et la mine de fer ne nous appartiennent plus. Elles ont été rattachées au Duché de Touraine en vue d'affaiblir notre économie.
Alors, partout dans le Royaume, on essaie de nous faire croire qu'il n'y a point guerre qui se passe ici, mais VOUS Berrichons, savez que c'est bien une guerre avec pillage en règle à la clé qui aura lieu si nous venions à la perdre. Nous ne pouvons cautionner que de tels actes soit perpétrés dans notre Duché en toute impunité. Nous sommons les armées étrangères de quitter le Duché du Berry des ce jour afin d'éviter tout bain de sang dont ils auraient à en payer les conséquences.
Le Conseil Ducal du Berry tient à rendre hommage à tout les Berrichons qui se sont battus pour le Berry, et qui sont déjà malheureusement tombés sur le Champs d'Honneur, votre sacrifice sera vengé.
Beaucoup de Berrichons et de Berrichonnes s'interrogent et se posent la question suivante : Le Duc doit il rester ou doit-il partir ?
Je répondrais seulement que c'est à lui seul d'en décider, le Berry à élu son dirigeant à une très large majorité, c'est un véritable plébiscite qui a fait émergé la liste de George Le Poilu à maintes reprises. La Majorité du Conseil Ducal continuera à suivre son Duc quoi qu'il advienne, nous avons le devoir d'obéissance à notre Duc.
Je tiens aussi à faire savoir que, toute personne appelant à la révolte, à la désobéissance civile, ou entrant dans les armées des ennemis sera considéré comme traitre envers le Duché de Berry. Il a été porté plusieurs cas à ma connaissance à Sancerre, un certains VaeVictis, que j'engage prestement à servir son Duché s'il ne veut pas se voir mettre au ban. De même que Châteauroux, il m'a été rapporté que le Curé de la ville prêchait pour la désobéissance civile envers le Duché, j'ose espérer que cela n'est point vrai, j'attends que les preuves me soit apportés afin d'en tirer les conclusions, de même que pour le Sieur de Sancerre, j'engage notre Curé à faire preuve d'un peu plus d'engagement envers son Duché, et il lui est demandé de ne prêcher qu'en faveur des actions de son Duché.
De même, j'apporte réponse à la demande du Maire de Châteauroux, toute personnes défendant sa ville ne sera pas considéré comme traitre, que si seulement il ne c'est pas rendu coupable de trahison en appelant à la révolte contre le Duc. Il ne saurait être tolérable qu'une grâce ai lieu envers des personnes qui ont conspiré durant la guerre pour faire tomber le Duché. De même, je vous fais savoir, que selon la jurisprudence Berrichonne :
« Selon la tradition et les usages en vigueur dans notre province, les mairies d’un village berrichon sont propriétés du Duché de Berry, et que le maire n’est que le dépositaire de l’autorité que le duc de Berry lui a confié pour la gestion du village. »
Il est inadmissible que vous refusiez l'envoie de troupe pour aider les Berrichons de Bourges, car se sont vos frères, vos sœurs qui se battent pour que vous puissiez exercer votre magistrature à qui vous refusez votre aide.
De même, nous rebondissons sur votre exemple de démission de la mairie de Châteauroux, vous comparez votre unique élection au 13 autres que dénombres le Duc George, autant vous dire que votre exemple n'est point concluant, et ne doit pas servir de référence car biaisé.
L'heure n'étant point à la querelle, le Conseil Ducal restera sourd aux bâtons dans les roux que certains essaient de mettre depuis le début de ce conflit.
Pour finir, nous tenons à vous informer des choses suivantes :
- Ne vous rendez pas dans les mines si vous en avez la possibilité, elles sont administrés par nos ennemis. - La maréchaussée du Duché paye 20 écus de salaire, engagez vous afin de défendre votre Duché avec honneur, et c'est tout à votre honneur ! - Si vous êtes engagé dans une armée des Loyalistes Berrichons, n'oubliez pas de toujours tuer votre adversaire ! ( HRP : configuration des options de combat : Dans mon groupe > Je n'hésite pas à tuer ... ! ) - La CAPITALE est toujours INTERDITE de séjour aux étrangers sous peine de mise en procès ! - Berrichons ne voyagez plus sans avoir contactez ( Alleaume, Gilgalaad, Bubul27 ou Claire_G ) afin d'avoir une info sur le trafic des routes !
Au nom du Conseil Ducal du Berry, Pour le peuple du Berry.
Alleaume de Niraco, Procureur du berry
- Réponse du Conseil ducal du Berry à la déclaration de guerre du BA:
- Citation :
- Aux Grands Feudataires du Royaume de France,
Au Duc du Bourbonnais Auvergne, Aux membres de l'Alliance du Ponant, A la Curia Regis, Enfants de France et d'ailleurs,
Le Conseil Ducal Loyal au Duc du Berry vous fait savoir :
Dans la matinée, nous avons eu connaissance de la déclaration de guerre " Contre le Duché du Berry " faites il y a peu par le Duc Tixlu, Régnant en titre de la Province du Bourbonnais.
Hors, la déclaration de la Curia Regis rédigée il y a quelques jours, stipulait que le conflit ne devait en rien être une guerre ouverte contre le Berry et son peuple, mais bien contre son Duc.
Une fois de plus, nous prenons les mêmes pour recommencer l'histoire. La Touraine allié depuis toujours au BA, au Périgord, et maintenant plusieurs personnes de Bourgogne nous menacent aussi.
Nous notons une fois de plus que les promesses n'engagent que ceux qui y croient.
Durant la dernière guerre qui avait opposé le Berry et l'ADC, le Bourbonnais, commandait par son Chef de guerre, Garcimore ont mit le Berry à feu et à sang, pillant les marchés, vidant les caisses de la mairie de Bourges pour plus de 5000 écus, et bien d'autres actes criminels encore. Nous avons donc toutes les plus grandes craintes du monde en vue de l'arrivé d'un tel homme sur nos terres.
Nous condamnons la lâcheté dont font preuves nos attaquants, se mettant à dix contre un en vue de nous écraser comme des miettes, étant donné qu'ils ont bien comprit que le peuple ne céderait pas avec seulement la Touraine. Ou est donc la fierté de faire la guerre de cette manière ?
C'est pourquoi, en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés par le Duc du Berry :
Nous demandons de toute urgence soutiens humanitaires pour les Berrichons et les Berrichonnes qui bientôt n'auront même plus de quoi se nourrir, et seront laissés à crever aux abords de leurs villes. Nous demandons soutiens militaire à nos Amis de l'Alliance du Ponant, ainsi que de toutes provinces du Royaume et d'Empire qui ne souhaitent pas fermer les yeux et laisser un peuple entier ce faire massacrer sous prétexte de lubie guerrière des voisins qui nous entourent, en nous faisant croire qu'ils viennent pour notre bonté..
En effet, les provinces vassales du Royaume de France, n'ont en aucun cas respecter l’ordonnance de la Curia, marchant dessus à la moindre occasion. Ce qui ne devait être qu'une guerre personnel en vue de destituer un homme, c'est transformé en guerre contre tout un peuple rassemblé pour défendre son Duc et leur Duché.
Notre Duc étant en convalescence, il n'est point disposé à prendre décision sur sa succession ou pas au trône du Berry, et nous n'avons aucun pouvoir pour décider cela à son absence.
C'est pourquoi :
- Nous appelons de tout notre cœur, et de toute notre force à l'arrêt de cette guerre qui une fois de plus laissera de grave séquelles dans le Berry.
- Nous appelons les armées coalisés à s'en retourner chez elle, en effet le processus électorale étant bientôt engagé, nous vous demandons de laisser les élections suivre naturellement le cours des choses et ainsi, un nouveau régnant montera sur le trône du Berry, comme la Reyne l'avait fait demander.
- Nous appelons la Curia Regis a revoir son jugement qui a été biaisé par les coalisés de Bourgogne et du Bourbonnais, qui profite de la destitution de notre Duc, pour une fois de plus nous déclarer une guerre non pas contre notre Duc, mais bien contre le Berry et son peuple comme le dit le Duc Tixlu ! C'est pourquoi nous vous demandons de tenir à l'écart le Bourbonnais qui a maintes fois fait preuves de barbaries à l'encontre de notre Duché.
Au nom du Conseil Ducal du Berry, Fait au Châteaux de Bourges, le 03 Juillet 1459.
Alleaume de Niraco, Procureur du Berry.
- Annonce décrétant la loi martiale dans tout le Berry:
- Citation :
- Berrichons, Berrichones,
Aux Étrangers et voyageurs venus, d'ailleurs,
Salut !
Le Conseil Ducal du Berry Loyal au Duc élu du Berry vous fait savoir que :
Il y a de cela quelques jours, devant l'urgence de la situation et en absence de notre bon Duc, j'ai pris la décision de faire vider la capitale, et de la fermer aux voyageurs et étrangers. Malheureusement cette mesure d'urgence n'aura pas permit l'arrêt de l'acheminement de troupes de secours à nos envahisseurs.
C'est pourquoi, en ce Troisième jour de Juillet, de l'an de Grace 1459, moi, Alleaume de Niraco, chargé par notre bon et vénérable Duc de parler et d'agir en son nom, déclare que :
La Loy Martiale et la fermeture des frontières est appliqué sur tout le territoire Berrichons à compté de ce jour sans délais pour qui que se soit. Les étrangers arrivant à Bourges seront mis en procès automatiquement. Conformément à la Loy Martiale, appliqué de manière suivante :
- Citation :
- Sur la circulation des étrangers sur le sol Berrichon
Sauf loi martiale, bannissement ou décision ducale, la circulation des étrangers est libre sur le sol berrichon et ce même en lances ou corps d'armes. Cependant, Toute personne créant une armée ou circulant dans une armée au Berry sans l'autorisation écrite du Duc sera poursuivie pour haute trahison. Le Duc peut également demander la dissolution immédiate d'une lance, d'une armée ou d'un corps armé. Le refus d'obéissance à cet ordre est un trouble à l'ordre public. Le prévôt et le capitaine peuvent parler au nom du Duc en cette matière en cas d'absence de celui ci. (loi faite sous George le Poilu, le 11 mai 1457
Les Tourangeaux et leurs alliés sont persona non-grata dans nos villes, il est donné autorisation aux Capitaines Sambre et Bubul27 de stopper l'arriver de tout étrangers quel qu'il soit s'il n'a pas fait décliner son identité la veille !
Toute les demandes de laissé passé doivent être adressé au Prévôt ou à ma personne, mais devant l'état de la situation, seul les laisser passer urgent seront accordés. Seul notre Capitaine George_Aristote est habilité avec notre Prévôt à donner autorisation à un groupes armés de rester constituer.
Au nom du Conseil Ducal du Berry,
Fait au Châteaux de Bourges, le 03 Juillet 1459.
Alleaume de Niraco, Procureur du Berry.
Le 4 juillet 1459 :
La Grand-Maître de France, Dotch de Cassel, SG Deedlit, Ambassadeur de France auprès de la Bretagne et la Grand Ambassadeur de France Keridil demandent à s'entretenir avec les plus hautes instance du Ponant pour trouver une issue diplomatique au conflit. - Déclaration de Namaycush:
- Citation :
De Nous,
Namaycush Salmo Salar, Capitaine de Sa Majesté Béatritz, Reine souveraine de la Grande France, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne. Tenons à porter à connaissance de tous, notre prise de position quant aux évènements marquants la province du Berry.
Au sujet de l’engagement de notre armée à oriflamme aux armes personnelles de la Régnante, à savoir du « B » brodé d’argent surmonté de couronne, remis personnellement de sa part à titre de preuve et reconnaissance de notre engagement envers la Couronne, il ne peut être que plus logique que l’officier commandant Son armée prenne parti et fait envers un régnant qu’Elle juge félon, malgré que, dans sa grande magnanimité Elle lui ait donné chance de rachat. Nous rendons ainsi attentif le Héraut de Berry, Bubul d’Arundel des Olonnes dict Bubul27, Baron de Buzançais et Seigneur de la Beausse, au fait que ses déclarations et sommations à l’encontre de « La Béatritz » se répercutent directement contre la Reine de France, le rendant ainsi indigne vassal comme officier de la Couronne. Nous ne saurions que lui recommander de changer de ton dans les plus brefs délais.
Au sujet de l’engagement de la Touraine, encore une fois il ne peut être que plus logique que sa Grâce Llyr di Maggio, ayant prouvé par le temps passé à la charge de Roy d’Armes et « Vrai » officier de la Couronne, lui, ne manque pas d’apporter sa collaboration à la défense de la parole de Sa Majesté, apportant ainsi aide et soutien à la Noblesse militaire de France, mue par honneur et féodalité.
Au sujet d’une guerre, dans le sens strict du sens, nous actons, preuve par l’exemple, qu’aucune ville berrichonne n’a subi assaut pour l’instant, uniquement le chef-lieu, dans le but évident, de renverser un pouvoir défaillant. Nous proposons ainsi, que le conseil existant, après démission de tous, reprenne le château sous l’égide d’Izidore de Castelléo, après éviction évidente du « Félon ». Preuve encore de notre bonne volonté à l’égard du peuple berrichon. Nous ne laissons qu’une durée d’un jour et une nuit à cette proposition. Nous ne nous faisons aucune illusion quant à la réponse qui nous sera donnée. Passé ce délai, nous ne pourrons qu’enjoindre les opposants à la politique poilue de nous rejoindre. Par la suite, à chacun de voir où se situent ses responsabilités et son devoir d’abnégation.
Au sujet de la déclaration de guerre de l’Auvergne, nous ne pouvons que saluer la décision de Sa Seigneurie Tixlu, Pair de France, levant ainsi au plus haut ses couleurs.
Au sujet de la Provence, province d’Empire dissidente, nous relevons que la démocratie n’est usitée qu’en Helvétie, et qu’en Terre de France, seule la monarchie fait force de loi.
Au sujet de l’Eglise, nous, Vassal du Primat de France comme Cardinal Cyril Kad d’Azayes et Imperator d’une autre Cardinalice, la Sérénissime Ingeburge, serions sensible au fait que le clergé incite la populace à ne point défendre Bourges afin que sang n’irrigue point terre du Très-Haut.
Qu’ainsi soit-il bien compris !
Rédigé devant les murs de Bourges, le IVème de juillet 1459.
Carmin
Le 5 juillet 1459- Les Feudataires du Domaine Royal s'expriment:
- Citation :
- A vous, Feudataires du Royaume de France,
De nous, Feudataires du Domaine Royal.
Par la présente, nous vous signifions notre position vis-à-vis de l'actuelle situation ébranlant notre Royaume ;
Qu'il soit su que le Conseil du Domaine Royal dénonce la félonie, et en tant que telle, dénonce la gouvernance du Duc d'Aigurande ; Qu'il soit su que le Conseil du Domaine Royal soutient ainsi la Touraine dans sa démarche de renversement du pouvoir en Berry ; Qu'il soit su que le Conseil du Domaine Royal ne soutient, en aucun cas, toute autre action, portant atteinte à l'intégrité physique des Berrichons ou de leurs diverses infrastructures, et qu'ainsi, la guerre doit être menée contre le Félon et non contre le peuple du Berry ; Qu'il soit su que le Conseil du Domaine Royal soutiendra tout allié se portant à l'aide de la Touraine pour faire choir le Félon, mais que cette aide sera soumise aux mêmes obligations que celles énumérées pour la Touraine ; Qu'il soit su que le Conseil du Domaine Royal prendra acte de tout débordement Tourangeau et demandera sanction si nécessité se fait sentir ; Qu'il soit su que le Conseil du Domaine Royal s'établit ce jour comme intermédiaire entre les différentes parties, l'objet étant une régularisation du conflit dans les plus brefs délais, et dans des conditions de bon sens ; Qu'il soit su que, bien conscient de la dangerosité de la situation, le Conseil du Domaine Royal et ses armées se tiennent prêtes. Qu'ainsi, chaque attaque sur son territoire recevra une réponse armée de l’entièreté d'icelui ;
Sachez, pour terminer, que le seul désir du Domaine Royal est d'établir une paix durable, qui semble s'étioler comme un lambeau de papier dans l'eau salée. Il ne tient qu'à vous, Feudataires de notre Royaume, membre du Ponant, anciens de l'Alliance du Centre, provinces Occitanes, d'établir cette paix en réfléchissant avec votre Tête et votre Cœur, et en déposant les armes.
La félonie n'a pas sa place en notre Royaume, seule la paix et le respect de nos institutions doivent être notre objectif.
Faict à Paris, le cinquième jour de juillet de l'an 1459,
Pour l'Alençon, son Duc :
Pour Orléans, son Duc,
Pour le Maine, son Comte;
Pour la Champagne, son Duc,
Kelso Declervaux,
Pour la Normandie, sa Duchesse,
Akane De Clairval
Le 6 juillet 1459 La COBA arrive devant les murs de Bourges. Dotch devient régente, Chlodwig n'est plus Dauphin, la Reine est guérie et sera au Louvre dimanche 10 juillet pour un grand banquet ; appel à la retenue & la diplomatie dans les conflits internes: - Citation :
- De nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France,
A tous qui la présente entendront ou liront, A Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Chlodwig von Frayner, Régent et Dauphin de France,
Salut.
Il est des raisons de se réjouir, lorsque la santé vous rappelle à elle. Aussi nous réjouissons-nous de n'avoir plus de raisons de craindre pour notre vie, & de notre prochain retour au Louvre. Il y sera célébré notre rétablissement, promesse à d'encore longues & bénéfiques années de règne.
Toutefois, l'éloignement où nous avons été des affaires du Royaume, & les troubles dans lesquels il se trouve, ont plus que jamais mis en évidence, outre le besoin de régler certains points de droit au plus vite, réglant notamment le fonctionnement du Royaume, hors & en vacance de sa Couronne, ou les modalités de la succession d'icelle, le peu de fiance que nous pouvions accorder à notre pourtant bien-aimé & estimé cousin & Dauphin Chlodwig von Frayner ; aussi faisons-nous annonce des choses suivantes :
Que Dotch de Cassel, jusqu'alors Grand Maître de France, obtient désormais en sus de cette charge celle de Régente, jusqu'à notre retour au Louvre dans les jours prochains, d'où nous pourrons reprendre notre plein gouvernement & résoudre les malheureuses tensions, tant en notre Royaume qu'en nos institutions ; ses prérogatives seront les mêmes & cantonnées de la même façon que l'étaient celles du Dauphin de France ;
Que la charge de Dauphin de France désignant avant tout celui qui régente faute de Roi, & Chlodwig von Frayner ayant démontré, par de fâcheux concours de circonstances, qu'il n'était pas possible de toujours compter sur lui, nous lui retirons cette charge - mais non notre affection & notre estime ;
Qu'ainsi il sera procédé, dans les jours prochains, à la nomination d'un nouveau Dauphin de France, selon l'idée de représentativité, disponibilité, loyauté & modération que nous associons à cette charge ;
Que nous remercions tous nos sujets ayant manifesté, par leurs paroles ou prières, des marques de soutien durant notre convalescence ; qu'ils sachent combien nous leur sommes reconnaissante de ces prières, & qu'ils se réjouissent de nous revoir au Louvre en ce dimanche 10 juillet, jour de notre retour du château où nous avions villégiature de convalescence ;
Qu'enfin, nous appelons nos loyaux sujets au dialogue, à la retenue & à la diplomatie, dans les agitations qui sèment la tourmente en notre Royaume ; car nous aimons tous à part égale nos sujets, & ne voulons de guerre qui ne soit absolument nécessaire, ni ne voulons que d'autres la proclament en notre nom, sauf à y avoir été explicitement autorisés par dérogation publique de pouvoir de notre part, ce dont à l'heure actuelle ne peut se targuer que la Régente de France, Dotch de Cassel ;
Que Saint Louis bénisse le Royaume de France.
Daté en Bourgogne, le 6ème jour de juillet de l'an d'Horace MCDLIX.
B.d.C.
- Appel aux armes en Bourgogne:
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire, Salut.
Le deuxième jour de juillet de cette année, le duché de Bourgogne, lançait un appel à l'union et à l'action contre la clique ponantesque et il était clair, dans notre esprit, que cette action se devait de revêtir plusieurs formes. Nous avons usé des des moyens diplomatiques, économiques et légaux que nous avions à notre disposition et en la matière, nous n'avons pas varié d'un pouce et n'entendons pas relâcher notre vigilance et nos efforts.
D'aucuns, en cette occasion, ont dit que la Bourgogne parle trop et a encore trop parlé et que ceux-là sachent que nous n'avons cure de leur jugement et que nous, nous avons lancé un appel vers l'union des provinces loyales et féales. D'autres encore ont cru bon de nous forcer la main, via des courriers, des annonces et autres moyens de communication pour que cette action que nous avons appelée de nos vœux se transforme en entreprise militaire.
Qu'il soit clairement entendu que la question d'une intervention de nos forces, notamment en Berry, s'est bien évidement posée et imposée à nous et que la gravité d'une telle démarche n'a pu qu'entraîner débats et discussions. Il s'agit après tout de pénétrer en une province voisine, souveraine par définition même si celui qui a osé en réclamer la couronne à Paris a sérieusement écorné les prétentions en la matière du conseil en place et qu'il ne peut être ignoré que face aux soldats, il y a des hommes, des femmes, des enfants.
Le Ponant dans sa propension à se draper dans une dignité qu'il n'a jamais possédée crie à l'interprétation biaisée des propos de Sa Majesté notre Reine; le Ponant, dans sa propension à jouer les pucelles effarouchées, se pose en parangon de vertus et assène autant d'affirmations touchantes qui en sa bouche ne peuvent qu'être dénaturées.
L'appel de Sa Majesté était clair, que le Berry se débarrasse du félon duc d'Aigurande et qu'il place à sa tête un sujet digne de confiance et, tant la perspicacité que le sens de l'honneur auraient dû commander au dit duc de se retirer et de penser à ses concitoyens avant que de songer à sa propre personne. Mais l'histoire, routinière, s'est répétée et l'usurpateur se trouve toujours aux commandes. N'y a-t-il donc rien, dans ce fait, qui choque le si respectueux et fidèle Ponant? Nul ne sera donc dupe, que le Poilu reste le postérieur vissé sur le trône berrichon arrange le Ponant qui durant ce temps a les coudées franches pour échafauder des menées dont nous avons tout à craindre. Alors, l'on pourrait rétorquer que c'est aux Berrichons de réagir et de prendre les armes et de se débarrasser du traître. Ce serait là faire agir sa langue bien aisément, comme certains nous l'ont reproché et ce serait surtout là faire preuve de lâcheté quand l'on sait – et cela est bien connu – comment sont traités ceux qui osent parler d'une voix différente de celle imposée par le Poilu. En ne changeant rien à ses habitudes et à sa composition, le gouvernement illégitime berrichon a choisi de se placer hors du groupe des provinces pouvant prétendre au respect de leur souveraineté et de leur territoire, le gouvernement illégitime berrichon n'a fait qu'ouvrir des frontières sur lesquelles il n'a aucun contrôle, ni aucun droit en ce domaine, le gouvernement illégal berrichon a provoqué l'escalade militaire là où les appels à la raison et des coups de semonce ont été d'abord adressés.
Il est donc évident que le duché de Bourgogne soutient celui de Touraine dans son entreprise de renversement du félon et que ce soutien ne se contentera pas d'être exprimé par écrit; nous ne pouvons que remercier le duc de Touraine d'avoir eu le courage et l'honorabilité de faire ce qui aurait dû être accompli de longue date, l'espèce des hommes valeurs et honorables n'a donc pas déserté le Royaume de France.
En outre, compte-tenu des considérations ci-avant énoncées, le duché de Bourgogne s'inscrit dans une démarche de main tendue vers les Berrichons n'osant pas prendre parti contre le duc d'Aigurande et ses séides. C'est aux Berrichons de construire l'après-félonie, c'est aux Berrichons de se projeter à moyen et long terme et parce qu'il appartient au peuple du Berry, à ce peuple des sans voix, des timides, des menacés, des oppressés, que la Bourgogne invite cette foule composée d'anonymes et de figures mises au ban du duché à prendre contact avec nous et se propose d'apporter un soutien militaire et politique à leur action de libération. La Bourgogne marchera avec les Berrichons et les Berrichonnes qui ont à cœur de protéger le Berry du Poilu et de ses affidés. Que ces Berrichons et Berrichonnes se fassent entendre, la Bourgogne saura les écouter et aussi, les accueillir si demeurer en Berry devait devenir trop dangereux pour eux.
Que le Très-Haut et Saint-Bynarr veillent sur les destinées des Bourguignons et des justes.
Le sixième jour de juillet de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire... Grand appel à la mobilisation générale!
Bourguignonnes et Bourguignons,
Il y a quelques semaines, dans une déclaration solennelle, le duché de Bourgogne faisait connaître sa position quant à l'alliance illégale du Ponant à laquelle prend part le Berry de Georgepoilu.
Aujourd'hui, il est temps d'agir afin que de jeter hors du trône ce félon illégitimement installé, ce traître renié par Sa Majesté la Reine de France elle-même. Mais, au-delà de ce renvoi qui s'avère capital, il convient en outre de venir en aide aux Berrichons menacés et opprimés par le pouvoir en place.
C'est pourquoi, avec sagesse mais aussi avec cœur, nous nous tournons vers vous afin d'aider les Berrichons et libérer le Berry. Pour ce faire, nous lançons un appel à la mobilisation générale pour que des troupes soient envoyées sur place.
Nous avons besoin :
- de volontaires armés pour partir
- de ravitaillement en de vivres, armes et liquidités
- d'érudits prêts à fournir gracieusement des points d'armée
- de défenseurs restant au pays pour protéger nos villes
- de nos nobles
- de nos militaires.
Toute personne intéressée est invitée à contacter Son Eminence Ingeburge.
Que le Très-Haut et Saint-Bynarr veillent sur les vaillants et solidaires Bourguignons!
Le sixième jour de juillet de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
Le 7 juilllet 1459 :- Déclaration du Lyonnais-Dauphiné:
- Citation :
De Nous, Sa Grasce Arwel Chanvigny, Duchesse du Lyonnais-Dauphiné, appuyée de son Conseil et de sa Chancellerie
A Vous, Sa Grasce LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine A Vous, Messire Georgepoilu A tous ceux qui liront ou ouïront.
Salut et Paix
C'est encore une fois avec inquiétude que les yeux du Lyonnais-Dauphiné sont tournés vers l'ouest du Royaume. Nous ne pouvons que constater avec désespoir que le Berry est aujourd'hui dirigé par une personnalité dont la légitimé a clairement été rejetée par Sa Majesté la Reyne Béatrice de Castelmaure-Frayner. Les évènements, propos et positions passés ont conduit Sa Majesté à prendre cette décision qui ne saurait souffrir aucune contestation. Dès lors, le maintien au pouvoir contre la volonté royale de Messire Georgepoilu est frappée de félonie. Devant le soutien historique d'une partie de la population berrichonne mais aussi, d'une partie des dirigeants politiques du Berry, il apparaissait bien impossible de voir le Duc élu se plier à la législation royale de son plein gré.
C'est pourquoi, le Lyonnais-Dauphiné reconnaît en l'action militaire entreprise par la Touraine, l'option la plus viable de faire appliquer la décision de Sa Majesté. Cette opération recevra notre soutien moral tant que l'objectif sera clairement le départ de Messire Georgepoilu et la mise en place d'un régent dont l'allégeance à la Couronne de France ne souffrira d'aucune contestation. Jusqu'à ce que le Berry soit pleinement, et de façon durable, de retour sous la bienveillance de la Couronne de France, le Lyonnais-Dauphiné suspend donc toutes relations diplomatiques ou commerciales envers lui et rappellera dans les plus brefs délais son ambassadrice.
Toutefois, le Lyonnais-Dauphiné met en garde contre tous débordements et toutes actions qui s’avéreraient contre-productives au regard du but recherché. En effet, dans sa déclaration du 27 juin 1459, le Duc de Touraine, Sa Grasce LLyr di Maggio et d'Astralgan, annonçait que « la guerre entreprise contre le Poilu n’est en aucun cas une guerre contre le Berry » expliquant donc qu'il n'avait aucune animosité envers les institutions du Duché. Nous appelons donc au plus strict respect de ces paroles pleines de sagesse et à ne rien faire qui puisse donner l'image d'un Martyr au dirigeant félon qu'ils viennent déloger.
Nous saluons enfin l'initiative entreprise par le Comté du Limousin et de la Marche d'envoyer Son Excellence Elisa de Lahaye Malemort, Chancelière ainsi que Son Excellence Aldraien Carsenac, Vice-Chancelière, afin de trouver une issue pacifique à cette crise.
Faict à Lyon, Castel de Pierre-Scize, le 7ème jour de juillet de l'an de grasce mil quatre cent cinquante neuf.
Sa Grasce Arwel Chanvigny, Duchesse du Lyonnais-Dauphiné
Son Excellence Tenshikuroi Deschenaux, Chancelier du Lyonnais-Dauphiné
- Ultimatum aux deux parties de la GMF et Régente, Dotch de Cassel:
- Citation :
- De Nous, Dotch de Cassel, Régente de France,
A tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire,
Salut,
Faisons savoir
Que si initialement nous soutenons l'initiative de la Touraine, ayant pour unique but de faire respecter la volonté de Sa Majesté la Reyne, Béatrice de Castelmaure-Frayner, à savoir qu'un autre Régnant soit nommé à la place du Duc d'Aigurande et dont l'allégeance pourrait être acceptée. Nous ne pouvons tolérer que cette initiative se convertisse en guerre ouverte envers le Berry.
Que nous demandons à tous les chefs des armées, à savoir Namycush capitaine de "La Béatritz", Burin_khazad capitaine d'Ad Honores, Garcimore capitaien de les Bûcherons Assoiffés, Zebracolor capitaine de Pacificatoria Legatio, de ne prendre aucunement les armes et demandons plus particulièrement aux armées de Touraine, du Bourbonnais-Auvergne et au capitaine de la Béatritz de ne point lancer d'assaut contre la Capitale de Bourges.
Que nous donnons un dernier ultimatum au Duc d'Aigurande de se retirer dans les 48 heures.
Que nous demandons à Sa Seigneurie Llyr, Duc de Touraine que dès lors que le Duc d'Aigurande ait quitté le trône Berrichon, que les les mines du Berry soient rendues au Berry,
Que nous rappelons, que Namaycush n'est nullement capitaine Royal, que toute initiative qu'il prendrait ne pourrait être vue comme étant ordre de la Couronne.
Que sous peu tous les chefs des armées, et Régnants recevront invitation de la part d'Alandrisse de Montbazon-Navailles de Lortz Premier Secrétaire d'Etat pour les convier à une réunion au sein des Ambassades Royales.
Faict à Paris, le 7ème jour du 7ème mois de l'an de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf,
Signé et scellé de notre main, Dotch de Cassel, Régente de France.
- levée de ban en Touraine:
- Citation :
Nous, Llyr di Maggio et d’Astralgan, duc de Touraine, sous le regard du Très Haut
Considérant que la Touraine est menacée de l’extérieur par deux armées ponantaises fourbissant leurs armes à ses frontières;
Considérant que, du fait de l’immobilisme du Domaine Royal dans son refus à asseoir la légitimité des ordonnances de Sa Majesté la Reyne, nous représentons le dernier rempart du Royalisme avec nos alliés déclarés.
Considérant que notre chute scellerait celle du Royalisme dans le Royaume de France, qui, de fait, ne pourrait plus s’appeler Royaume, mais Terres des Félons.
Considérant donc que, face à ce danger, la Touraine doit pouvoir se prémunir; Et répondre rapidement et efficacement à toute éventuelle attaque armée contre ses institutions;
Considérant que les nobles ont pour devoir d’aider et de protéger la Touraine et son peuple à travers leur devoir d’ « conseil, aide et fidélité » issu de leur serment, renouvelé tous les deux mois;
Considérant enfin que, dans le cas d’espèce, la menace est suffisamment sérieuse et justifiée,
Décrétons par ce présent édit,
Sommons tous les nobles de Touraine à se mettre, dans les plus brefs délais, à la disposition du Capitaine Fingolfin.
Sommons les nobles tourangeaux résidant à l’étranger de rentrer en terre tourangelle, dans les plus brefs délais.
Sommons les nobles tourangeaux dans l’incapacité prouvée de se déplacer, de se faire représenter, dans les plus brefs délais, par au moins deux de leurs vassaux ou de leurs hommes, leur fournissant vivres et subsistance nécessaires pour deux semaines entières, comptées à partir de leur adhésion physique à notre armée
Au nom de notre pouvoir et de notre juste retenue, Nous décidons que cette levée de Ban et ses effets dureront tant que l’intégrité de la Touraine sera en danger.
Semper Fi !
Afin que nul ne puisse contester ce document, nous y apposons notre scel et notre signature.
Fait à Tours en ce septième jour de juillet MCDLIX
Llyr di Maggio et d’Astralgan Duc de Touraine
Dernière édition par Tiss le 13/08/11, 12:24 am, édité 1 fois | |
| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Crise & Guerre Berry [été 1459] 12/08/11, 11:48 pm | |
| le 9 Juillet : - réponse du Duc de Bourbonnais-Auvergne à la régente Dotch de Cassel:
- Citation :
De nous, Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc du Bourbonnais Auvergne,
A vous, Dotch de Cassel, Grand Maitre de France, régente. A tous ceux qui la présente liront,
Faisons savoir que nous avons pris connaissance de l'annonce de la régente de France ce jour.
Rappelons que les provinces concernées sont provinces vassales, non domaine royal, et à ce titre que la régence ni même la couronne n'ont d'autorité pour dicter à icelles leurs actions, en l'occurence militaires.
Attirons l'attention de la régente sur le fait qu'en l'absence de souverain, elle est là pour gérer les affaires courantes en "bon père de famille" et que ses pouvoirs sont extrapolables des statuts des régents provinciaux, puisqu'il n'existe pas de texte définissant différemment le statut de régent de France.
Indiquons donc que si nous nous rendrons par politesse sur le lieu de l'invitation, nous ne recevons d'ordre de personne et mènerons campagne en Berry comme nous l'entendons pour parvenir aux objectifs que nous nous y sommes fixés.
Scellé à Clermont le 9 juillet 1459
T.X. de L. Duc du Bourbonnais Auvergne.
- Annonce officielle de SA Icie de Plantagenêt, Dauphine et Régente du Royaume de France (officialise la mort de la Reyne):
- Citation :
De nous, Icie de Plantagenêt, Dauphine & Régente de France De nous, Dotch de Cassel, Grand Maître de France
A Sa Grace Llyr, duc de Touraine A Sa Grace Tixlu, duc du Bourbonnais Auvergne A Sa Grace Georges le Poilu, duc félon du Berry Aux alliés du Ponant, vassaux de France A tous ceux qui écoutent
De nous, Icie de Plantagenêt, Dauphine & Régente de France De nous, Dotch de Cassel, Grand Maître de France
A cette heure dramatique où le Royaume de France pleure la disparition tragique de Sa Reine, demandons une trêve des combats pour que chacun puisse se recueillir et réfléchir à la vanité de ce monde.
Nous rappelons à la Touraine et à tous ceux engagés dans ce conflit que nul, si ce n’est sous la bannière fleurdelisée, ne devrait rendre justice armée au nom de Sa Majesté. Si nous comprenons l’exaspération de la Touraine face à la félonie, il n’en demeure pas moins que son autorité s’arrête à ses frontières.
Nous rappelons à messire Namaycush qu’il ne peut agir sans ordre de Sa Majesté quand celle-ci lui a accordé d’être son capitaine. Qu’il n’est d’armées qui n’obéissent à celui qui lui a accordé sa confiance sous peine de n’être qu’armée de va nu pieds sans foi ni loi. Les insultes proférées à l’égard du chancelier du Ponant, messire Datan, sont indignes d’une personne qui ose prétendre parler au nom de Sa Majesté. Sommons ce jour, le sieur Namaycusch, dont le comportement à maintes fois agit en dehors de toute autorité alors même qu’il était capitaine de la Reyne, de s’écarter de Bourges et de rejoindre ses terres pour réfléchir à la notion d’obéissance. Nous ne pouvons accepter qu’une armée qui ne sache obéir soit placée sous la bannière fleurdelisée.
Nous rappelons que, même si le Berry est terre de non droit par son choix de placer à sa tête un félon à la couronne, il n’est pas digne d’y semer famine et désolation. Cela ne fait qu’attiser les haines et éloigner un peu plus le peuple du droit chemin vers le choix d’un duc qui réponde devant nous de sa vassalité.
Nous demandons aux provinces du Ponant, vassales de France, de ne pas céder aux provocations ni à la vengeance. Nous rappelons que dans leurs rangs se trouvent également un félon à la couronne et qu’il ne serait pas tolérable qu’il prétende à donner des leçons à d’autres provinces par la force armée.
Par mesure d’équité et d’apaisement et parce que nous avons à cœur l’unité du Royaume, nous demandons à ce qu’une armée de Touraine, hors celle de Namaycuch qui est invitée à sortir de Touraine et une armée du Ponant se placent sous la bannière fleurdelisée pour préserver la paix en Berry et permettre ainsi au peuple berrichon de choisir un souverain digne de la vassalité à la couronne en toute sérénité. Nous y requérons également la présence de personnes issues du Domaine Royal.
Ajoutons que toute autre armée présente sur le sol berrichon est expressément invitée à sortir du Berry.
Nous demandons à Sa Grace Georges le Poilu, puisque en cette façon son peuple ne sera plus menacé, de se retirer pour y soigner ses blessures et laisser place à une personne de son conseil pour gérer les affaires courantes.
Les mines du Berry, devront être restituées dès que les armées fleurdelisées auront pris place en Berry.
Nous invitons sans tarder un représentant des provinces suivantes : Touraine, Berry, Bourbonnais Auvergne et un représentant du Ponant, vassal de la couronne, ainsi qu’un représentant du Domaine Royal, en la chancellerie royale pour discuter des modalités d’organisation.
Nous demanderons à la pairie dont les conseils sont avisés et de grandes expériences, de rédiger un texte afin que plus personne ne puisse prétendre agir au nom de la couronne hors d’une armée arborant la Fleur de Lys.
Le Souverain de France sanctionne par la félonie ceux qui ne respectent pas leur vassalité, il appartient à lui seul d’en gérer les conséquences s’il s’avère que ses décisions ne sont pas respectées.
Il en va de l’unité de notre Royaume et du souci que nous avons de nos peuples.
Faict à Paris, le 9ème jour du 7ème mois de l'an de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf,
Signé et scellé de nos mains,
Icie de Plantagenet Dauphine & Régente de France
Dotch de Cassel, Grand Maître de France.
- le Poitou ferme ses frontières au BA, Touraine et Bourgogne:
- Citation :
tous icelieu et à venir, qu'il plaise d'ouïr,
Suite à l'entrée d'armées ennemis violant la souveraineté territoriale du Berry et donnant lieu à des annexions de territoires mais aussi des actes barbares commis contre nos frêres et alliés berrichons, nous annonçons dès ce jour la décision de fermer nos frontières à tout tourangeau, bourguignons et auvergnats
Qu'il soit su qu'à compter d'aujourd'hui, 9 juillet 1459, Tout citoyen de la Touraine, de la Bourgogne et du Bourbonnais Auvergne a interdiction de fouler le sol du Poitou. Ceux actuellement présents disposent d'un délai de 48 heures pour quitter nos terres. A partir du 11 juillet 1459, le Poitou ne garantira plus leur sécurité ni leur intégrité physique, et ce jusqu'à ce que le dernier soldat ennemi ait quitté le territoire berrichon. Puisse Aristote avoir pitié de ceux qui seront encore là, une fois le délai passé.
Le Poitou se désole que les honnêtes citoyens et les braves gens de ces duchés, subissent les conséquences des actes belliqueux de leurs régnants. Nous encourageons les citoyens pacifistes à faire pression sur leurs élus afin que chacun puisse enfin circuler librement sur les routes de France.
De plus, au vue de la menace grandissante sur le Poitou, nous déclarons pour Tout étranger hors-ponant l'interdiction de circuler et de séjourner dans la ville de Poitiers afin de garantir la sécurité de notre comté et de sa population.
A ce titre, tout ressortissant étranger voulant mettre les pieds à Poitiers doit au préalable en demander l’autorisation à Brisson (IG: Brisson.), Prévôt des maréchaux. Les étrangers hors-Ponant présents dans la capitale disposent d'un délai de 24 heures pour quitter les lieux.
Toute installation sur les terres du Poitou (changement de résidence IG) sera soumise a l'accord écrit du Prévôt ou du Comte durant cette période d'interdictions.
Toute personne manquant au présent décret se verra poursuivre pour trouble à l’ordre public ou toute personne tentant de franchir les frontières sans y avoir été autorisée, risquerait de connaître la force de nos armées.
De plus, des manœuvres militaires vont se tenir sur notre territoire. Nous invitons les poitevins à éviter les déplacements sur les routes durant les prochains jours.
Poitevin devant, jamais ne se rend !
Fait à Poitiers, Le 9 juillet mille quatre cent cinquante-neuf,
Sa Grandeur Oane de Surgères, Comtesse du Poitou.
Le 10 Juillet 1459 :- Réponse du Duc Tixlu du BA:
- Citation :
- De Nous, Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc du Bourbonnais Auvergne,
A Icie de Plantagenêt, Dauphine et régente, A Dotch de Cassel, Grand Maitre de France, A tous ceux qui le présent écrit liront, Annonçons par la présente avoir appris le décès de Sa Majesté la Reine. Elle a rejoint le Soleil pour la plus grande tristesse de son peuple. Une nouvelle page de l'histoire du Royaume se tourne. Prenons acte de l'invitation de la régente et de la GMF à cesser les combats en signe de deuil et à ce que la COBA quitte le Berry. Déclinons ces invitations, et invitons en retours la régente et la GMF à ne pas outrepasser leurs pouvoirs. Le Bourbonnais Auvergne n'est pas domaine Royal et n'entend pas le devenir. Lui seul est apte à juger de l'action qu'il entreprend. Nous menons cette guerre pour notre sécurité, et n'aurions eu à le faire si la Couronne avait respecté son devoir de protection. Le Berry mené par le poilu, pourtant félon et illégitime, a pu faire venir et abriter en toute impunité une armée menée par le fourbe Nilas, agitateur notoire, breton ! La couronne n'a rien fait. Nilas est allé prendre villages limousins. Ils auraient pu être auvergnats. Aujourd'hui encore en Anjou, armée bretonne. Incurie de la couronne. Les travers du Ponant sont dénoncés depuis des lustres. Incurie de la Couronne. Curieusement, lorsque des provinces s'en prennent enfin aux agitateurs et traitres, au séides du ponant, la couronne se réveille. Cela en dit long. Quoi qu'il en soit, lorsque l'institution faillit, nous prenons nos responsabilités et accomplissons ce qui doit l'être. En l'occurence menons guerre en Berry pour mettre fin à ce qui représete une menace à nos frontières. Malgré la douleur qui nous affecte en raison du décès de la Reine, une trève nuirait aux objectifs de sécurité que nous sommes en droit de mener à bien pour notre peuple. Il n'y en aura donc pas. Nous prenons en revanche dès ce jour les dispositions nécessaires pour pouvoir nous rendre rapidement en délégation officielle nous recueillir à Nevers auprès la dépouille de feue Sa Majesté. Rappelons à toute fin utile que le Bourbonnais Auvergne mène cette guerre en son nom, non en celui de la Reine. En outre, quel plus grand signe de respect envers feue la Reine que d'appliquer ainsi à la lettre les précèptes de la féodalité auxquels elle tenait tant ? La veille de sa mort elle insistait encore sur la légitimité des guerres privées et sur l'importance de ce principe de féodalité. Nous lui dédierons donc notre victoire, gage du rôle qu'elle aura eu en réaffirmant notre légitimité à nous faire justice nous même. N'aurons donc de répit désormais que lorsque le poilu sera définitivement écarté du pouvoir, que le Berry sera confié à un conseil qui rompe avec la ligne politique du poilu, et que tous liens seront brisés entre Berry et Ponant. Insistons une fois encore pour qu'à l'avenir dans leur courrier, la GMF et la régente sachent rester à leur place et ne s'arrogent pas pouvoirs dont elles ne disposent pas en dehors du domaine Royale et s'en tiennent à l'expédition des affaires courrantes le temps qu'un nouveau souverain soit élu pour la France, sans quoi nous serions moins cordiaux à l'avenir. Ressentons en outre comme une insulte et une compromission inédite de la couronne le fait de proposer bannière fleurdelysée à une armée du Ponant. La couronne reconnaîtrait elle donc le Ponant en tant qu'entité (rappelons qu'il est en partie étranger) ? Efface-t-elle toutes les nombreuses infractions de ses membres aux droits du royaume et ses attaques envers tant de provinces pour lesquelles la couronne a su s'écraser ? Décrire le Ponant comme un vassal de la Couronne.... Première nouvelle. Ca n'a jamais été le cas et je doute que la Bretagne prête allégeance à la France, ni maintenant, ni jamais. A quoi pensaient-elles donc en écrivant pareilles absurdités ? Il serait temps que la griserie de titres si nouvellement acquis laisse place à la raison et au pragmatisme, pour le bien du Royaume. Un régent ni un GMF n'est souverain, et ils ne peuvent en aucun cas s'arroger pouvoirs que même un souverain légitime n'a pas. Etabli à Clermont le 10 juillet 1459 T.-X. de L. Duc du Bourbonnais Auvergne.
Le 11 juillet 1459- Le Rouergue soutient la Touraine et le BA, dénonçant l'attentisme des institutions Royales.:
- Citation :
- A vous, Icie de Plantagenêt, Dauphine & Régente de France
A Vous, Dotch de Cassel, Grand Maître de France A Sa Grace Georges le Poilu, duc félon du Berry A Tous ceux qui liront ou se feront lire ceci
D'Istar de Demessy, Comtesse du Rouergue
Nous apprenons avec tristesse la mort de notre souveraine et allons décréter un jour de deuil en rouergue.
Sa Majesté la Reyne Beatrice a déclaré félon le Duc du Berry Georges le Poilu. A ce jour, celui ci est toujours au pouvoir contre la volonté Royale.
Nous faisons appel à la clairvoyance de Sa Grâce Georges le Poilu dans l'intérêt du Berry et des Berrichons afin qu'il laisse place à un régnant reconnu par la couronne. Que s'il ne démissionnait pas, sa responsabilité serait pleinement engagée quant aux conséquences sur le Berry.
Devant l'attentisme des institutions Royales, nous ne pouvons que soutenir les provinces ayant envoyé leurs armées pour libérer le Berry en respect de leur devoir d'allégeance à la couronne de France. Que tout vassal du Royaume de France ne peut qu'approuver leur réaction face à la félonie.
Nous ne pouvons tolérer par vous les injonctions faites aux Régnants des provinces vassales, oubliant les bases fondamentales des loys Royales proclamées dernièrement par la feue notre Reyne.
Fait à Rodez, Le onzième jour du mois de Juillet 1459
Istar de Demessy, Comtesse du Rouergue
le 12 juillet 1459 : Dans la nuit du 11 au 12 juillet, les troupes du Ponant entament le siège de Chinon. Les combats se poursuivent sous Bourges bien que les deux armées tourangelles se déplacent à Saint-Aignan. - Intervention de SA Icie de Plantagenet, Dauphine et Régente:
- Citation :
- Nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France
Qu'en ces temps troublés certains points sont à préciser. Nous rappelons que le duc Georges d'Aigurande occupe son poste au mépris total des condamnations formulées à son égard et qu'il est félon. Il n'incarne nullement le duché du Berry.
De même, aucune attaque portée à son encontre ne peut être considérée comme dirigée contre le Duché du Berry mais comme la volonté de retirer le trône à un homme non reconnu comme régnant légitime. Cette guerre visant à détrôner un félon est une guerre privée.
De même nous rappelons que maintes fois, Sa Majesté Béatrice Iiere de France et les Régentes de France l'ont encouragé à nommer un remplaçant.
De même, Sa Majesté Béatrice Iière de France n'a pas donné ordre au Domaine Royal de prendre les armes pour ce faire. Qu'il appartient à Sa seule Majesté d'autoriser l'entrée en guerre de Son Domaine. La Régence n'en a pas le pouvoir.
Sa Majesté Béatrice Iière de France n'a pas interdit à qui que ce soit de destituer Georges d'Aigurande du trône ducal du Berry qu'il occupe illégalement, tant que le Berry et son peuple n'en souffre pas.
De même que si le duc d'Aigurande ne quitte pas son trône, ce qui eu été une preuve de bonne volonté, rien ne peut empêcher une guerre privée à un tiers.
De même, il en advient, à notre grande tristesse, que si des tiers devaient intervenir en Berry comme en Touraine ou en leurs proches frontières, se sont des guerres privées.
Nous, Régente de France, dont le pouvoir se limite à gérer en "bon père de famille", à assurer la protection de nos terres du Domaine Royal, ne pouvons que déplorer l'engagement et l'escalade dans un conflit qui au départ ne devait concerner que la destitution du Trône ducal du Berry du duc d'Aigurande comme précisé plus haut.
Nous appelons, en cette période de deuil les belligérants à la raison et prions pour tous ceux, modestes soldats, peuple de France, qui vont souffrir pour des intérêts qui les dépassent.
Faict au Louvre, ce jourd'hui douze juillet de cet an de Grâce
Le 14 juillet 1459- Réponse de SA Icie, Régente du Royaume de France au Duc de Touraine:
- Citation :
De nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A Sa Grace Llyr di Maggio, duc de Touraine Aux Grands Feudataires du Royaume A tous ceux qui entendrons
Annonçons
Que nous avons lu avec grand attention la dernière annonce de la Touraine. Qu’il est de notre devoir de remettre en place de nouveau, certaines données erronées.
Qu’en premier lieu, la Bretagne n’a pas attaqué la Touraine. Que les événements en Anjou et la présence d’armées bretonnes sont par nous suivi et que réponse sera donnée au Grand Duché de Bretagne dans la limite des pouvoirs qui nous sont conférés.
Que les actions de l’Anjou et du Poitou qui ont été menés à l’encontre de la Touraine sont définis comme « guerre privée » par nos annonces. De même le fut l’intervention de Touraine en Berry. De même l’intervention du Bourbonnais Auvergne qui a pris soin de nous rappeler les limites du pouvoir d’une Régence.
Qu’il ne peut en cela y avoir deux poids et deux mesures.
Que la trêve demandée ne comportait aucune durée ni aucune obligation si ce n’est celle d’un appel à la prière et à la réflexion sur la vanité des ambitions terrestres. Que Sa Grâce Tixlu, Duc du Bourbonnais Auvergne à annoncer, nous citons : - Citation :
- une trêve nuirait aux objectifs de sécurité que nous sommes en droit de mener à bien pour notre peuple. Il n'y en aura donc pas
Que le non respect de cette demande de notre part par les belligérants de part et d’autre, renvoie à leur conscience et à leur foi Aristotélicienne.
Que nous rappelons qu’un Régent de France, n’a pas les mêmes possibilités qu’un Roy/Reine de France. Que nous avons demandé les conseils avisés de la Chambre des Pairs pour la définition de nos actions et leurs possibilités afin que de ne pas outrepasser nos droits. Que nous espérons que Sa Seigneurie Llyr Di Magio, ainsi que tous Grands Feudataires n’en saurai contester le bien fondé et l’application.
- Citation :
- De l'assemblée des pairs de France
A tous présents et advenir,
Salut.
Considérant les demandes récurrentes de précision sur les pouvoirs d'un régent, et compte tenu de la coutume systématiquement rappelée par le Grand Chambellan lorsque le cas se présente,
Informons qu'un régent a mandat pour gérer sa province "en bon père de famille", autrement dit qu'il assure la gestion courante de la province et lui permet de conserver stabilité le temps nécessaire pour qu'un comte légitime soit élu. En revanche, il n'a pas autorité pour modifier les institutions de son comté, déclarer une guerre, signer des traités ni promulguer des lois engageant sa province au delà de son mandat.
Un régent n'étant pas élu, il ne peut orienter la politique de sa province, il est seulement là pour assurer la transition en attendant un comte élu. Tout document ou loi signé par un régent ne sera valable que durant son mandat et devra ensuite être confirmé par un comte légitime pour perdurer. Il peut instaurer un impot ponctuel si la situation économique le nécessite dans le cadre de sa gestion en bon père de famille, mais pas un impot régulier perdurant au delà de son mandat.
Les codex locaux ne sauraient attribuer à un régent d'avantage de légitimité que ne lui en confère la coutume royale (la primauté du droit roral impose qu'un codex local ne peut être que plus contraignant que les lois et coutumes royales, jamais moins).
Pour la bonne marche des institutions locales avant dire droit,
Faict à Paris le 06 mai 1457 Pour la pairie de France,
Sa Seigneurie Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc de Lapalisse, Baron d'Arfeuilles et d'Herment, Seigneur de Commières et de Saint-Saturnin, Pair de France Par interim du Primus inter pares - Citation :
- 5 - Du cas particulier du Régent/Intendant d’une Province
Au contraire du Régnant, une Régence n’est point une charge liés à des droits de noblesse. Dès lors, à l’exception des décisions prises à l’encontre du fief de retraite de son prédécesseur, un Régent n’a aucun des droits précisés pour un Régnant. Il ne peut donc anoblir ou destituer, et donc pas demander de destitution si une dérogeance est relevée. De même qu’il ne peut utiliser les armes de la Province ou son scel, entre autres choses. Ses obligations relèvent du serment de fidélité qu’il est tenu de présenter à Sa Majesté pour légitimer sa Régence. Il a cependant le droit à un fief de retraite s’il entre dans les conditions liées à celui-ci.
6 - Du cas particulier du Dauphin
Le Dauphin de France est nommé à la discrétion de Sa Majesté. Le Dauphin de France est l'héritier temporaire de la Couronne ; il gouverne durant la vacance du pouvoir, à la mort ou l'abdication de Sa Majesté. Tout autre devoir ou privilège du Dauphin de France est laissé à la discrétion de Sa Majesté, qui les définit à chaque nomination de Dauphin et les modifie à sa discrétion. Le Dauphin de France charge ses armes d'un chef d'azur à trois fleurs de lys d'or en fasce.
Qu’en cela, nous ne pouvons déclarer une personne félonne à la couronne, que nous ne pouvons déclarer de guerre, que nous ne pouvons ni anoblir ni retirer fief. Que notre véritable pouvoir est de croire aux vassaux qui ont prêté serment envers la couronne de France.
Qu’il serait sage que la fidèle Touraine mesure ses propos à Notre encontre. Qu’il ne nous appartient pas de juger ce qui fut fait ou non avant notre nomination et la funeste nouvelle qui nous prive de Notre Reyne. Que Sa Majesté fut et sera toujours souveraine dans ses décisions.
Que nous ne permettrons à quiconque de traiter de lâches le Domaine Royal. Que toute offense dirigée contre lui est de même dirigée contre Nous et par ce fait contre la Couronne.
Que cela soit su et entendu
Faict au Louvre le quatorze juillet de cet an de Grace. Icie de Plantagenêt, Régente de France
Le 15 juillet 1459- Déclaration du Ponant en réponse à la Touraine et au BA:
- Citation :
À Son Altesse Royale, Icie de Plantagenet, Dauphine et Régente de France, À Dotch de Cassel, Grand Maître de France, À Sa Grâce LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, À Sa Grâce Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc de Bourbonnais Auvergne, À Sa Grâce Lenada de Valmont, Duchesse de Bourgogne, Aux membres de l'Alliance du Ponant, À tous ceux qui liront ou se feront lire cette déclaration,
Nous, membres unis du Ponant, constatant :
- la non-reconnaissance de la guerre menée en Berry par la Touraine, le Bourbonnais Auvergne et la Bourgogne par la défunte Reine, feue Son Altesse Béatrice de Castelmaure-Frayner, - la dénonciation de cette même guerre par la nouvelle Régente de France, Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, et par le Grand Maître de France, Dotch de Cassel, - que les déclarations du Duc du Bourbonnais-Auvergne, confirment qu'il ne s'agit pas là d'une intervention destinée à faire respecter la parole de la Reine, - que les raisons de cette intervention n'étaient qu'un moyen de justifier une guerre privée,
Déclarons, conformément au traité d'alliance signé entre l'Alliance du Ponant et le Berry, nous porter au secours du Berry et de son peuple en entrant ce jour sur les terres de Touraine.
Qu'il soit su que les armées libératrices unies du Ponant frapperont tout ceux qui ont porté, portent et porteront encore attaques sur les terres berrichonnes. Les conflits armés ne cesseront que lorsque toutes les armées étrangères présentes en Berry auront reculé jusque dans leurs provinces respectives, et qu'elles se seront ainsi conformées à la demande de la Régente et du Grand Maître de France.
Nous en profitons pour dénoncer l'acharnement du Duc du Bourbonnais-Auvergne à vouloir continuer d'interpréter les propos et les désirs de feue Sa Majesté la Reyne et le prions de la laisser reposer en paix.
Nous dénonçons, également, la grande capacité du Pair de France, LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, à se servir comme bon lui semble des propos tenus par les uns et les autres. Qu'il est simple de dénigrer les propos de Feue la Reyne de France, de prétendre faire respecter ce qu'elle n'aurait pas été capable de gérer, de chercher à faire valoir les paroles de la Régente et de la GMF tout en dénonçant en parallèle la légitimité de leurs propos. Un peu de cohérence et de courage ! Qu'il assume ses actes et ses propos jusqu'au bout.
Il n'existe nulle félonie à aider un allié qui se fait dépouiller par un ennemi sans scrupule, sous une fausse raison. Il fallait une excuse pour faire éclater la guerre et envahir un voisin trop gênant. Trop souvent le lien de vassalité est brandi comme la plus belle des armes avant d'être rangé au fourreau quand il devient encombrant. Ainsi le Duc de Touraine a, le premier, porté attaque en terre étrangère, affirmant le faire de son propre chef. Tout comme il a annoncé qu'il en assumerait les conséquences.
Et bien, les conséquences sont là : qui sème le vent, récolte la tempête. Le duc de Touraine se rend coupable de plonger le Royaume dans la guerre alors que feue la Reyne de France et les membres de l'Alliance du Ponant ont toujours cherché à préserver la paix, et ce malgré la grande capacité de certains à vouloir faire du Ponant la source de tous leurs maux et à voir dans chaque acte, où qu'il se passe, une tentative de déstabilisation du Royaume diligentée par notre Alliance. Croire encore à la sincérité de la Touraine dans ses justifications est faire soit preuve de bêtise, soit de complicité dans une volonté belliqueuse. Même le Duc de Bourbonnais-Auvergne a cessé de brandir cette excuse comme étendard et a, lui au moins, le courage d'assumer ses actes. Tout comme le Ponant, plus uni que jamais, se prépare à assumer les siens, devant Dieu et devant les Hommes.
Afin que plus jamais à l'avenir, une province n'interprète les paroles royales dans un intérêt belliciste personnel,
Fait à Cholet le 15 juillet 1459 Pour les membres de l'Alliance du Ponant
Vice-Chancelière de l'Alliance du Ponant
Le 16 juillet 1459 : Les troupes du Ponant se sont repliées sur Saumur alors que les armées de Touraine ont fait demi-tour et reviennent défendre leur provinces. - Lettre du Poilu adressée aux habitants de Touraine et affiché en place publique (gargote):
- Citation :
- Tourangeaux,
Vous qui êtes victime de la folie de vos dirigeants, Vous qui voulez vivre en paix avec vos voisins alors que vos dirigeants vous conduisent à la guerre Le parisien Llyr se sert de vos épées pour assoir ses ambitions personnelles, il ne s'intéresse pas à vos vies, à vos besoins, à vos désirs. Ces français se font élire uniquement pour conduire votre peuple vers la guerre. Guerre qui dure depuis un mois déjà, qui va couter cher à votre pays, qui ne vous rapportera rien, qui va ruiner votre économie. Qui paiera l'addition demain quand les armes se rangeront ? Vous évidement par les nouveaux impôts qu'ils vous imposera. Où est il ce Duc pendant que vous verser votre sang ? A l'abri de son chateau évidement. Aucune goutte de son sang ne coulera contrairement à vous simple tourangeau mobilisé pour défendre votre pays. Savez-vous que ce Duc sans honneur va jusqu'à défendre Tours contre salaire en se faisant embaucher par la maréchaussée.... pendant ce temps, combien d'entre vous sont rémunérés pour donner leur vie à Chinon, devant Bourges ou ailleurs où les combats se porteront ? Finallement, à part atiser la haine de vos voisins, à quoi aura servi cette guerre ? Posez vous la question la prochaine fois que vous devrez élire votre Duc ! La Touraine est un beau pays qui n'a qu'une seule tare, son élite au pouvoir, ces parasites dont Llyr est le plus bel exemple. Avec mes amitiés George le poilu Duc de Berry
- 17-07-2011 Entretien avec George le Poilu:
Bourges (AAP) – Quelques jours après la libération du Berry par les soldats berrichons, le duc d’Aigurande, s’exprime sur les évènements passés.
AAP : Bonjour Votre Grâce et merci d'avoir accepté de répondre aux questions de l'AAP. Une présentation pour les lecteurs ?
George Le Poilu : Je me nomme George Le Poilu, duc D’Aigurande, duc régnant du Berry, et je suis un berrichon depuis toujours. Je suis actuellement à mon treizième mandat à la tête du Berry mais, le chiffre treize porte malheur en ce moment. Je suis aussi un félon illégitime pour les parisiens, duc de Berry pour les berrichons et pour les provinces amies. Coté carrière je suis avocat du dragon depuis 5 ans.
AAP : Avant de commencer, pouvez-vous revenir sur l'objet de ce conflit ?
GLP : L’objet du conflit ? C’est malheureusement l'appétit guerrier de ces Pairs de France ainsi que les élections royales.
AAP : Pourriez-vous développer un peu plus ?
GLP : J’ai été déclaré félon à la couronne depuis deux ans mais, c'est à quelques jours des élections royales, que trois Pairs de France, devenus ducs de leur province, se décident à renverser le pouvoir ducal du petit Berry. Un Pair de France sur un trône ducal, c'est déjà rare mais alors en voir trois en même temps cela devient suspect. Et bien évidemment, la guerre éclate à quelques jours des élections royales pour renverser une petit province où les élus dérangent. Serait-ce une idée pour obtenir des voix ? A mon avis, c’est la véritable raison de cette guerre. Cependant, en face, ils vous diront agir pour renverser un félon de la couronne de France mais pourquoi maintenant ?
AAP : Le duché du Berry étant libéré des armées tourangelles, comment réagiriez-vous à des nouvelles attaques comme la bourgogne qui se prépare à vous rendre visite ?
GLP : Par les armes bien sûr !
AAP : Vous me dites "par les armes!" mais qui cela concerne t-il ? Les armes seront portées par l'alliance du Ponant, les berrichons ou les provinces voisines ?
GLP : Les armées du Berry aidées de toute personne souhaitant arrêter l'agression d'Armoria.
AAP : Sans être indiscret, qu'avez vous contre son Altesse Armoria ?
GLP : Une vieille amitié datant de l’an 1454, en effet, Berry et Bourgogne étaient alliés. J’étais duc de Berry, elle m'a contacté pour faire tomber le GMF Juliani et prendre sa place. Ensuite, après quelques jours, elle a fait rompre le traité d'amitié entre le Berry et la Bourgogne et n'a cessé de comploter pour isoler le Berry et nous détacher de nos amis bourguignons.
AAP : Une fois encore le château de Bourges a été pris d’assaut sans réussite, qu’elle est la réaction du Berry ?
GLP : Les berrichons se disputent souvent entre eux mais quand le Berry est attaqué, ils s'unissent pour défendre leur pays. Je n’ai pas que des amis dans le Berry mais mes ennemis veulent pouvoir choisir eux mêmes mon départ, ils ne veulent pas qu'on leur impose des choses. Cela fait partie de la fierté berrichonne. En effet, aujourd'hui, les berrichons se réjouissent de l'amitié ponantaise qui a fait partir nos ennemis mais ils se préparent à accueillir les troupes d'Armoria.
AAP : Un dernier mot pour la fin, un message à faire passer ?
GLP : Oui, j’aimerais passer un message aux bourguignons. En effet, n’écoutez pas Armoria, depuis des années elle ment pour que nos relations de voisinage se passent mal alors que nous n'avons jamais causé aucun trouble en Bourgogne (ni révolte, ni pillage, ni attaque armée) et ne souhaitons que de bonnes relations de voisinage. Nous ne voulons pas combattre la Bourgogne, ne la laissez pas vous entraîner dans un conflit qui n'apportera que des larmes et de la souffrance. Le Berry vous tend la main pour avoir à nouveau d’excellentes relations que nous avions lorsque Coluche ou encore Toultourim étaient ducs de Bourgogne et que nous étions unis par un traité d'alliance et d’amitié.
AAP : A bientôt, merci encore.
Propos recueillis par M. pour l’AAP. Le 21 juillet 1459 : - Lettre de SA Icie au Duc de Touraine:
- Citation :
De nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A Sa Grâce Llyr di Maggio, Duc de Touraine
Suite à votre annonce du dix neuf juillet de l'an de grâce 1459, Apprécions que la mission que vous vous êtes arrogée, de rendre justice au nom de Sa Majesté, soit dorénavant achevée. Rappelons que nul, hormis le Souverain de France, n’a autorité pour déclarer félon qui que ce soit. Qu’il appartient à lui seul, conformément aux lois fondamentales du Royaume de France, de sanctionner le non respect des serments vassaliques. Qu’il peut, pour ce faire, demander à ses vassaux de l’aider à les appliquer. Qu’il nous parait indispensable, sous peine que tout un chacun s’arroge des droits qu’il ne possède pas, que cela soit sous une forme clairement définie. Qu’il a été demandé par notre annonce du neuf juillet à la Pairie de statuer à ce sujet : - Citation :
- Nous demanderons à la pairie dont les conseils sont avisés et de grandes expériences, de rédiger un texte afin que plus personne ne puisse prétendre agir au nom de la couronne hors d’une armée arborant la Fleur de Lys.
Nous vous mettons en garde sur l’escalade qu’entraîne les propos venimeux et les provocations.
Qu’en toute chose il soit raison garder et que le sang des peuples du nord au sud, de l’est à ouest, souillent à jamais les terres où ils sont versés. Qu’il n’y a nul bénéfice à semer souffrances et désolations dans des guerres privées.
Vainqueurs ou vaincus devront tous répondre de leurs actes lorsque viendra leur temps de se présenter devant le Très Haut.
Faict au Louvre le vingt et un juillet de cet an de grasce Icie de Plantagenêt, Régente de France
- Lettre de SA Icie, Régente au Duc du BA:
- Citation :
De nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France
A Sa Grâce Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc du Bourbonnais Auvergne,
En réponse à vos propos tenus au conseil des Grands Feudataires le dix neuf de l'an de grâce 1459, tenons à rappeler qu'il n'est pas du ressort d'un feudataire de décider de la légitimité ou de la validité d'un Conseil ducal. Rappelons la définition de l’autonomie politique constitutive des provinces hors domaine royal.
- Citation :
- 3-2 : De la définition de l’autonomie politique constitutive des provinces hors domaine royal.
Les provinces hors du Domaine royal sont liées par le serment inaliénable d’allégeance avec la Couronne de France. En échange de fidélité, conseil & aide (sous toutes les formes qu'elle peut prendre), la Couronne leur confère protection, justice & subsistance. Cette unité de corps par le serment mutuel, confère le principe supérieur d’unité dans la diversité du royaume de France. Chaque province hors du Domaine royal se voit donc par son allégeance à la Couronne garantir une autonomie politique provinciale. Cette autonomie d’action se veut être une conséquence du respect du Royaume envers les latitudes In Gratibus de ses provinces. Ainsi, qu’il soit lu & su, que chaque province a le droit de conduire la politique - sur les plans économique, judiciaire, diplomatique etc. - qu’elle souhaite, dans la limite des frontières du royaume de France, dès lors que cette politique ne contrevient en rien aux directives, engagements & décisions politiques que la Couronne prend à l'échelle du Royaume, notamment au travers des différents textes de droit royal. Dans le cas contraire, les provinces doivent corriger les leurs, pour caducité de fait, & donc pour décision nulle & non avenue. De même que la régence ne peut obliger un feudataire à se soumettre à un ordre, un feudataire ne peut décider la mise en place d'un Conseil concernant une autre province que la sienne. De même qu’il appartient au Souverain d’en appliquer les sanctions si ce contrat mutuel n’était pas respecté.
Le félon a quitté la tête du Berry, le félon constituant le motif de l'intervention en ce Duché. Le Duc de Touraine, Sa Grâce Llyr di Maggio, a fait publier une annonce, le dix-neuvième jour du mois de juillet de l'an de Grâce 1459, stipulant que son devoir avait été rempli.
En conséquence, Nous vous saurions gré de suivre l'exemple de la Touraine, dans la sagesse qu'elle a montré ainsi.
Vous rappelons également que nous ne saurions accepter qu’il soit proférer envers Nous ou envers Nos Grands Officiers, menaces ou insultes. Qu’en ceci, lisez un avertissement.
Nous prions pour qu’Aristote vous inspire plus de mesure.
Faict au Louvre le vingt et un juillet de cet an de grasce Icie de Plantagenêt, Régente de France
- Réponse du Duc du BA, scellée de rouge mais affiché chez les Feudataires:
- Citation :
- De nous, Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc du Bourbonnais Auvergne,
A Icie de Plantagenêt, Régente de France, A tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire,
salut.
En réponse au dernier courrier en date de la régente, affirmons que nous n'avons aucunement déclaré que le conseil berrichon actuel soit illégitime en tant que tel. Nous n'avons à ce titre ni porté plainte, ni demandé que la couronne le déclare tel. Dès lors, l'entame du courrier de la régente n'est en rien ignorée de nous mais n'a rien à voir avec le conflit nous liant au Berry, qui est et demeure guerre privée, avec motivations et conditions qui nous sont propres et n'ont pas de rapport direct avec la couronne. De par le fait, les clauses que nous imposons comme résolutoire du conflit armée sont en notre pleine autorité.
Si l'assistance à la Touraine, duché féal et ami du Bourbonnais Auvergne, est de mise en ces temps où le ponant, dévoilant une nouvelle fois ses liens avec la pire engence du royaume et de Bretagne, s'en prend à elle, ce n'était jamais qu'un des éléments qui nous ont conduit en Berry, et loin d'être le principal. La félonie de Georgepoilu n'est pas notre grief principal à son encontre en ceci que si la Couronne la veut punir, elle en a le loisir, mais que sa félonie ne nous impacte pas de façon directe, au contraire de sa politique. Or seul, il ne serait jamais qu'un homme. C'est son système et les liens avec le Ponant, agresseur de la Touraine entre autres, et ses brigands qui représentent un danger à nos frontières. C'est donc la résolution de la situation non un simple changement d'homme que nous exigeons. Nous engageons les moyens nécessaire pour ce faire.
Que n'avons que faire d'avertissements. Que chacun accomplisse sa tâche comme elle se doit, car nous avoir fait perdre notre temps est insultant en soi, et car le respect se gagne, ne se décrète pas.
Qu'enfin serons tout de même magnanime et usons de notre consilium à rappeler à la régente, que, quelle que soit son origine géographique, elle se trompe lourdement sur les moyens de gérer la présente situation, et que si réellement elle tient à l'unité de ce royaume, elle ne devrait pas se tromper d'ennemi.
T.-X. de L. Duc du Bourbonnais Auvergne.
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Crise & Guerre Berry [été 1459] 12/08/11, 11:49 pm | |
| Le 23 juillet 1459 :
- courrier de TX de Ludgarès, duc du BA à la Régente, "c'est notre guerre"... :
[quote="Tixlu"] - Citation :
- De Thibaut-Xavier de Ludgarès, duc du Bourbonnais Auvergne,
A la Régente de France,
Avons bien reçu votre proposition de trêve. Celle ci ne donne malheureusement aucune des garanties que le Bourbonnais Auvergne exige du Berry pour toute armistice.
Il n'est donc aucunement question de se retirer du Berry et de jeter aux orties toute une campagne pour du vent. Le nouveau duc de Berry est issu du même parti que le Poilu et n'a fait preuve d'aucune volonté d'apporter réponse aux causes du conflit.
Nous en profitons pour enjoindre la régence de cesser de nous harceler au sujet de ce conflit, qui est entre le Berry et le Bourbonnais Auvergne, et qui ne se solutionnera qu'entre ces deux provinces. Toute tentative de pression supplémentaire extérieure ne saurait qu'agraver une situation déjà suffisamment tendue. Nous interrompons d'ailleurs avec ce courrier le balais des pigeons qui commence à nous lasser sérieusement et ne négocierons avec quiconque hormis le Berry, quand il sera prêt à donner suite à nos attentes.
T.X. de L. Duc du Bourbonnais Auvergne.
- Alleaume, nouveau Duc du Berry, ratifie les Traités avec le Ponant et le Limousin:
- Citation :
-
Berrichonnes, Berrichons, A tout ceux qui se feront lire la présente,
Le Bourbonnais vient de déclarer officiellement qu'elle continuerait à porter la guerre sur notre sol, cela même alors qu'un nouveau Conseil et Duc ont été reconnue par les instances Royales. Le Duc Auvergnat est clair, il souhaite choisir lui même qui vous gouvernera dans votre avenir. Il souhaite donc vous retirer votre droit de votes.
C'est pourquoi, afin que nul ne puisse contester le présent traité, apposons en ce jour notre sceau.
- Citation :
TRAITE D’ENTENTE, D’AMITIE ET DE COOPÉRATION ENTRE L'ALLIANCE DU PONANT ET LE BERRY
Dans leur grande sagesse, les Hautes Autorités de l’Alliance du Ponant (Grand Duché de Bretagne, Duché d'Anjou, de Guyenne, Comté d'Artois et du Poitou) et du Berry ont souhaité mettre par écrit l’amitié qui lie les peuples des Provinces membres de l’Alliance du Ponant et du Berry, afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.
Titre 1 : De l’amitié
1.1. Les Hautes Parties Contractantes, au nom de leurs peuples, provinces, héritiers, successeurs et vassaux, s’offrent mutuellement une paix et une amitié sincère et durable. Ils mettront tout en œuvre pour s’assurer que la-dite amitié soit maintenue et qu’aucun acte hostile, de part et d’autre, ne soit commis en quelque occasion ou pour quelque raison que ce soit.
1.2. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent l'amitié entre les provinces du Berry, de l’Anjou, de l’Artois, de la Guyenne, du Poitou et du Grand Duché de Bretagne. Ceci, aussi longtemps que les provinces concernées respecteront leurs engagements les uns envers les autres. Les Hautes Parties Contractantes conviennent que les dispositions statutaires de l'Alliance du Ponant prévalent sur le présent texte.
1.3. Les dites provinces, ci-dessus citées, s'apporteront mutuellement soutien technique et logistique, dans la mesure du possible, dans le domaine judiciaire, économique, diplomatique et militaire. Des réunions de partage d’expérience d’une province à l’autre peuvent éventuellement être envisagées.
Titre 2 : Des rapports diplomatiques
2.1. Le Duché du Berry s'engage à représenter ses intérêts et à honorer son amitié envers l’Alliance du Ponant en nommant à Cholet deux représentants en plus du Duc.
2.2. L’Alliance du Ponant s'engage à accueillir en son palais de Cholet l’ensemble des personnes, mandatées par le Duc et de part leurs fonction. Les personnes ainsi accueillies sont les représentants de l’économie, de la justice, de l’armée, de la diplomatie et de la marine Berrichonne.
2.3. Le Berry, même s’il n’est pas reconnu en tant que membre de l’Alliance du Ponant, est soumis et peut faire appliquer chaque point du traité fondateur de l’Alliance du Ponant.
Titre 3 : De l'entente économique et commerciale
3.1. Les parties contractantes s’engagent à mettre en oeuvre des actions de nature à favoriser toute entente commerciale entre elles selon l'étendue de leur pouvoir.
3.2. En partenaires civilisés, elles s'engagent à punir toute déstabilisation économique envers l'une ou l'autre, dont les auteurs comptent parmi leurs citoyens.
3.3. Les parties contractantes s'engagent à ne pas créer de troubles économiques, politiques ou sociaux sur les territoires signataires par quelque moyen que ce soit. (Ingérence, fomentation de révolte, déstabilisation du marché).
3.4. Les parties contractantes s'engagent à favoriser l'échange commercial entre leurs provinces, que ce soit par mer ou par terre.
Titre 4 : De la Coopération judiciaire.
4.1. Dispositions préalables :
4.1.1. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent le principe qu'une personne ne peut fuir la loi qu'elle enfreint et échapper à l'autorité de son Duc/Comte sur ses terres.
4.1.2. Si un citoyen peut être mis en accusation dans l'une des provinces signataires, il sera jugé en fonction des lois et coutumes du lieu de son crime ou délit. Le verdict devra cependant être conforme aux lois constitutionnelles du lieu du jugement.
4.1.3. Tout délit commis dans une province, déjà commis auparavant dans l'autre, pourra être poursuivi comme récidive.
4.1.4. Eu égard à la reconnaissance de la jurisprudence du Royaume de France et à la règle "non bis in idem", un individu condamné par l’une des Cours ne peut pas être condamné pour les mêmes faits par l’autre Cour.
4.1.5. Sont exclues de ce présent traité les procédures à l’encontre de citoyens pour raison politique, contestation ou opposition au pouvoir en place.
4.2. De la procédure judiciaire à adopter :
4.2.1. Les Conseils Comtaux/Ducaux sont habilités à lancer des poursuites à l'encontre d'une personne suspectée d'avoir enfreint la Loi et qui se réfugie sur le territoire des Provinces (Comtés/Duchés) liées par ce traité. Ils doivent pour cela adresser une demande de poursuites.
4.2.2. Cette demande prend la forme d’un acte motivé du Conseil Comtal/Ducal requérant ou de son émissaire, exposant l’identité ou la description de la personne en fonction de la législation de la Provinces, les faits reprochés et les éléments de preuve appuyant la plainte, adressé au Conseil Comtal/Ducal requis.
4.2.3. La mise en accusation effectuée, le Procureur de la Justice requérante fournira au procureur du Duché/Comté requis l'Acte d'Accusation.
4.2.4. Le procès sera mené par la Justice requérante, en étroite collaboration avec la Justice requise. Les Parties Contractantes conviennent que l'ensemble de cette procédure ne saurait excéder deux mois.
4.2.5. Au terme des délibérations, les deux Juges des Comtés/Duchés liés par ce traité se concerteront pour donner la sentence. Le Juge requérant proposera une peine, le Juge requis devant la valider, cela dans le but de veiller au respect des lois et coutumes des Parties liées par ce traité.
4.2.6. Une partie de l'amende versée au Comté/Duché sur lequel se déroule le procès pourra être reversée au comté sur lequel se sont déroulés les faits, sur la demande de ce dernier.
Titre 5 : Dispositions finales
Article 5.1. Dispositions générales
5.1.1. Le présent Traité entrera en vigueur au lendemain de l’échange des consentements, exprimés au terme d’un débat et d’un vote des Conseils respectifs de leur Duché/Comté.
5.1.2. Le présent Traité est bilatéral et n’est point, dans sa forme prime, ouvert à l’adhésion de Provinces tierces.
5.1.3. Des modifications totales ou partielles de ce présent Traité peuvent être décidées par consentement mutuel.
5.1.4. Le non-respect d'une clause de ce traité libère l'autre partie de toute obligation jusqu'à ce qu'une compensation ou un accord puisse être trouvé.
5.1.5. Le présent traité ne prévaut pas sur les Alliances contractés de part et d’autres mais implique dans ce cas, la priorité aux échanges diplomatiques en cas de litige.
Article 5.2. De la rupture du présent Traité :
5.2.1. Une annulation unilatérale de ce présent Traité en temps de paix doit respecter la procédure suivante:
- Une missive d'un des Contractants sera adressée à l'autre Contractant. - Une déclaration officielle et formelle sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades.
5.2.2. Toute affaire en cours entre les deux provinces lors de l'annulation ne pourra être stoppée et sera donc conduite jusqu'au terme de son instruction.
5.2.3. Cet accord ne prend pas acte en cas de guerre entre les Comté/Duché contractants.
Puisse le Très Haut inspirer aux Parties Contractantes le respect des présentes dispositions.
Faict à Cholet
Le 25ème jour de juin 1459
Evit Breizh, Elfyn de Montfort Grand-Duc de Bretagne
Sa grâce Leepo , duc de Guyenne
Sa Grandeur Oane de Surgères, comtesse de Poitou
Sa grandeur Crysline, Comtesse d'Artois
Sa Grâce Kilia de Mauléon Penthièvre, régente d'Anjou
Au nom du Berry, Whoopie de la Rose Noire, Dame de Puy-Vallée, Chancelière de Berry
De même, afin que nul ne puisse contester le présent traité, apposons notre sceau sur celui-ci :
- Citation :
Traité d'amitié/alliance Berry-Limousin
L’amitié sincère relie les hommes, comme elle relie nos provinces – liées autant par l’amour réciproque de nos peuples que par la reconnaissance de nos valeurs justes et morales.
C'est ainsi que ce jour, nos régnants respectifs ont décidé d'officialiser ce lien indéfectible qui fait de nos contrées des amis. Notre histoire commune, la géographie qui nous place au centre du Royaume du France sont autant d'arguments qui s'ajoutent pour rendre cet événement inoubliable. Celui là même qui conclu à la signature d'une Alliance entre deux régions qui aspirent à ne faire qu'une.
En les articles suivants, nous échafaudons les bases de nos relations. De ces articles nous faisons notre pacte devant les hommes et devant le Dieu Créateur.
Premier chapitre - De l'aspect militaire et de défense
Article un - De l'alliance militaire
Les provinces signataires jurent de se défendre mutuellement contre toute menace, que ce soit l’attaque d’une province tierce ou l’arrivée de brigands ou de mercenaires mettant en péril la sécurité du Limousin & de la Marche et du Berry.
Pour cela, les provinces signataires s’engagent à mettre en commun tous les moyens à leur disposition : diplomatiques, financiers, commerciaux, militaires, etc. Et à organiser la collaboration commune de leurs états-majors, amirautés, services de sécurité, etc.
Article deux - De la non agression
Les provinces signataires s'engagent réciproquement à ne mener aucune action militaire, ou agression l'une envers l'autre. Elles garantissent mutuellement l'inviolabilité de leurs frontières existantes. Les provinces signataires s'engagent à considérer leurs armées comme amies et à ne pas pénétrer sur leur territoire réciproque sans accord préalable.
Article trois - Du partage des informations
Parce qu'il est plus simple et moins couteux, en écus sonnants et en sang humain, de prévenir que de guérir, les provinces signataires s'engagent à faire de toutes les données qui sont leurs, celles de son allié. A cet effet, les services de protection respectifs se devront de communiquer entre eux afin d'éviter les nuisibles : Arrivée de brigands, rumeurs d'assauts sous les remparts ou d'attaque en rase campagne, etc.
Article quatre - De la libre circulation
Les provinces signataires accordent un droit de libre circulation à leurs ressortissants sous réserve que la libre circulation soit pacifique et respectueuse des lois. Les lances et groupes armés sont libres de circuler sur les territoires des deux duchés. Le port d'armes est libre pour tous les ressortissants des territoires des duchés alliés. La loi martiale n'est pas applicable aux ressortissants des provinces signataires sauf décision dûment motivée.
Second chapitre - De la bonne justice
Le Comte du Limousin & de la Marche et le Duc du Berry, sous serment pris en toute bonne foi, se prêteront l'un à l'autre appui et assistance contre celui et contre tous ceux qui, par n'importe quel acte hostile, contraire aux coutumes ou aux lois, attenteraient à leurs sujets ou à leurs biens, ou à un seul d'entre eux, les attaqueraient ou leur causeraient quelque dommage. Chacun promet à l'autre d'imposer réparation du tort commis. Tout garnement pris les doigts dans le miel chez l'un, et qui tenterait d'échapper à la fessée en se réfugiant dans les jupes de l'autre se verra sommé par l'un de se présenter immédiatement devant le juge de l'autre, pour y être jugé selon les bonnes lois de là-bas. Si le vilain n'obtempère point, il sera mis aux fers séance tenante, puis renvoyé par la force devant celui qui l'a fait rechercher. Si besoin est, il sera infligé au garnement sourd aux bonnes et sages paroles si lourde peine qu'il ne sera pas prêt à renouveler sa sotte insolence.
Tierce chapitre - Du sain et prospère commerce
Article un - De la route commerciale Limougeo-Berruyère
Depuis mille ans, une route existe entre nos deux Capitales. Initialement destinée à un usage militaire, cette route est devenue au fil des ans et des besoins un axe commercial. Regulièrement, une caravane prendra le départ, sur ce tracé millénaire afin que le commerce entre les provinces signataires soit fructueux. Le contenu de cette caravane sera établi par les deux commissaires au commerce selon leurs intérêts respectifs.
Article deux - De la légitime préférence
Dans le cadre des échanges commerciaux à venir, les provinces signataires s'engagent à à s’offrir mutuellement une préférence commerciale sur tous les produits, qu'ils soient issus directement du sol ou déjà transformés. Si l'une des province recevait un contrat qu'elle n'était pas en mesure de satisfaire pleinement, un partenariat serait créé afin que les deux profitent de cet échange.
Quatrième chapitre - De la forte et respectée diplomatie Article un - Du partage des informations
Comme pour la défense, les provinces signataires s'engagent à se tenir informées de leur politique diplomatique respective, à faire en sorte que celle-ci ne porte pas atteinte aux intérêts de son ami et allié. Les chancelleries s’efforceront d’aider les deux provinces à aller vers une vision géopolitique et des intérêts communs profitables au deux provinces.
De même, les nouvelles provenant des quatre coins du Royaume seront échangées, anotées, pour que celles-ci soient bénéfiques et compréhensibles pour chacun.
Cinquième chapitre - Des dispositions annexes Article un - De l'exercice et du partage de la culture
Il n'est meilleur liant entre deux hommes que l'histoire qui les lie. Savoir qui libéra avec témérité les Comtés du Limousin et de la Marché de l'envahisseur, qui réunifia avec sagesse quelques terres prospères pour former le Duché de Berry ; Connaitre la langue usitée par les troubadours pour vanter les mérites de nos soldats ; etc, voilà tout autant de chose qui constitue le ferment à déposer sur la terre pour espérer que la récolte sera meilleure. Pour partager culture et histoire, pour vivre des moments de joie et d'amitié entre les peuples, sont jumelées nos villes afin que des événements de caractère divertissant soient organisés.
Article deux - De l'entrée en vigueur du dit traité
Dès l'aube suivant la signature du traité, ce dernier est déclaré en vigueur, conforme et légitime.
Article trois - De la dénonciation du dit traité
La province signataire souhaitant mettre fin au présent traité devra faire parvenir une lettre officielle à son homologue signataire. Ce dernier dispose d'une semaine pour en prendre acte. Sans réponse officielle le mentionnant, le présent traité est réputé nul passé ce délai. Les provinces signataires s’engagent à publier de façon officielle une lettre spécifiant la rupture du contrat.
Article quatre - Des fins et faims
Puisque ce serait un cuisant échec que d'en arriver là, que l'amertume parviendrait aux lèvres de ceux qui ont dans le passé contribuaient à l'élaboration de cette amitié, seront offerts à chaque province signataire un vin issu du terroir étranger. Qu'ainsi, cette bouteille ne sera ouverte qu'au jour de la rupture de ce traité afin que l'impudent est tout le loisirs de gouter ce délicieux breuvage qui sans conteste aurait été bien meilleur dans les années à venir. Que le produit de la terre qui a vu tomber ses soldats, que ces vignes qui se sont abreuvées du sang coulés lors de folles campagnes ; Que cette histoire et ce qui fit jadis notre si beau et unique lien, reste à jamais en celui qui, par une folle entreprise décidera de rompre cette harmonie, afin de le ronger et que les remords ne le quittent plus.
Arnaut de Malemort Comte du Limousin & de la Marche Scellé à Limoges le 21ieme jour du mois d'avril pour faire valoir ce que de droit,
Pour le Berry, Whoopie60 Chancelière de Berry George le poilu, Duc-régent de Berry Fait à Bourges le 25 avril de l'an de Pâques 1458
Pour le Berry et son peuple,
Fait à Bourges, le vingt-troisième de juillet, de l'an de pacques 1459.
Alleaume de Niraco, Duc de Berry.
Le 25 juillet 1459- Déclaration de SM Elfyn à son peuple:
- Citation :
Peuple de Bretagne,
Bretons de tous horizons, et aux différentes visions.
Je vous écris ce jour depuis Angers, depuis les casernes d'Anjou, ou le fer est battu, ou les hommes s'arment et d'où on entend l'artillerie de Saumur tonné au loin depuis la campagne. Mon peuple, je vous écris ces lignes depuis les dernières lignes de défenses qui nous séparent d'avec les bellicistes, les imposteurs.
Hier en face du Château du Berry, Aujourd'hui annexant l'Anjou et bravant la volonté d'une Reyne de France éteinte en s'appropriant tout droit envers leurs voisins. Et demain? Demain nous retrouverons les mêmes de nouveau devant nos portes, nos marches de Bretagne, les bottes encore humides du sang de nos alliés, l'épée encore chaude des tripes des innocents, et cette lueur de pourceau dédaigneux dans le regard. A croire que la fange donnent des ambitions dont on ne peut prétendre, comme ce petit Duché de Touraine. Bravant et embrasant la France qui commençait à espérer une paix qu'ils n'auront jamais tant que ceux là vivent.
Pauvre hère, pauvre France qui ne fait que subir la volonté des va-t-en guerre, alors qu'on mets à peine en bière Feu la Reyne de France ils enterrent avec elle cette fragile paix qu'elle avait consentie à construire. Fragile car non voulus par un nombre certains de nobliots à la langue bien pendue et aux braies en feu, des pauvres jouvenceaux précoce et de vieux aigri, ne voyant que la destruction pour se sentir vivre. Je vous écris pour vous parler de l'anxiété que nous vivons ici, de la crainte que ce conflit s'étendent, mais aussi la confiance qui se lit dans les visages lorsque le plain d'hermine flotte à Angers.
La Bretagne ici est vu non pas comme un envahisseur mais comme ce à quoi elle espère, être un allié de soutien, un allié dans la construction et présent dans les pires moments comme dans les bons. Nos Chevaliers sont prêt, et encore c'est un doux euphémisme, si nous ne tenions pas à la paix comme je la chéris de loin aux effusions de sang, nous serions déjà à trancher dans les armées agressant l'Anjou à l'heure actuelle. Mais que fait la Bretagne en France et que fais son souverain l'épée à la main en terre angevine?
Nous protégeons l'Anjou des brigands qui sévissent comme des envahisseurs, comme ceux ayant trahit la confiance qui leur avait été accordé par les pouvoirs angevins. Situation difficile dans lequel nous avons du reprendre le château pour le rendre aux angevins, la parole a été plus forte que l'épée, et des négociations ont suffit. A l'instar des négociations royales entre Paris, les vassaux français du ponant et la Bretagne afin de mettre un fin à ce conflit. Longtemps nous avons discuté a Cholet, siège du ponant, mais rien n'a fait, Paris à dénoncé les envahisseurs tourangeaux et auvergnats mais a de même avoués son impuissance dans cette affaire et n'a pu que limiter les dégâts par son manque de souverain. Tandis que les forces bellicistes attaquaient encore et toujours le château de Bourges, capitale du Berry, notre allié. Ils attaquaient tout un peuple, annexant leurs mines et mettant à mal toute l'économie du duché berrichon et ce pour soi disant bouter un homme qu'ils avaient blessé dans les combats? Un Félon pour la couronne française mais aimé de son peuple, un félon qui acceptait de ne plus être à la tête du duché, laissant au peuple le choix de son successeur. Mais non, cela ne suffisait pas, la Touraine loin de vouloir s’arrêter là demander à choisir elle même le régnant de ce duché libre.
C'est dans ces conditions, d’échec diplomatique pour Paris et de surenchères de la violence et d'injustice envers le peuple berrichon que les armées ponantaises se sont mis en branle. Mordant les frontières de la Touraine et ses armées afin de les déloger du Berry. But atteint au bout de deux nuits de combats. Après cela, menaçant de nos armées a plusieurs reprises nous avons tenté, vainement, de relancer la diplomatie. Cherchant la trêve des combats envers le Berry et la fin du conflit général dans un statu quo général. Car comment faire régner la paix lorsqu'elle fut faite injustement en humiliant des vaincus... Non, en nourrissant la vengeance, c'est le meilleur moyen d'entretenir les braises de la guerre. Et si pour cela il faut annihiler toute forme de bellicisme chez les tourangeaux, alors les armées ponantaises le feront avec le tranchant de leur bâtarde.
Désormais la Touraine abandonne le Berry qu'elle a saigné a blanc et sur laquelle elle s'est enrichi en détournant les revenus des mines pour se tourner vers le Ponant, était-ce là le but final lorsqu'on sait qu'elle se fait aidé par le Bourbonnais, le Périgord, l'Orléans, et d'autres plus isolé. Il n'est pas moins vrai cependant que leurs armées sont désormais dans la campagne angevine et qu'elles ont déclaré le territoire comme étant Tourangeaux. En réaction les armées de nos alliés du ponant ont lancé une offensive et c'est pas moins d'un tiers de leurs hommes qui sont tombés au combat, sous la volonté de nos soldats.
Alors que la Touraine sent sa perdition proche elle essaye encore de nous faire plier par des menaces à peine voilé sous l'apparence d'un compromis qui est inacceptable au vu des dégâts qu'elle a causé. Seuls les prochains jours nous donneront les résultats de ce conflit au niveau militaire. Ma seule espérance est de voir enfin cette zone de France gagné en stabilité et que cesse cette agressivité que nous avons pu palper chez ceux qui se définissent comme anti-ponantais et anti-breton...
A l'heure où la France choisit son souverain, certains espèrent pouvoir continuer le "jeu" de la guerre et jetteront certainement leurs dévolus sur la Bretagne. Espérons que la raison l'emporte et qu'ils élisent une personne de raison. En attendant la Bretagne évite de tomber dans le piège de la provocation et ne prend pas part à ce conflit, aidant l'effort de nos alliés en les assistant dans leur système de défense.
Peuple de Bretagne, priez pour vos enfants, vos frères et vos soeurs qui se battent pour que la justice triomphe et que la paix perdurent, et priez pour l'âme de ceux qui tombent sous la lame des oppresseurs du Royaume de France.
Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne.
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Crise & Guerre Berry [été 1459] 12/08/11, 11:50 pm | |
| le 4 aout 1459 : - Annexion de la ville de Bourbon par le Berry depuis cette nuit. - 04-08 Guerre dans l'Ouest de la France Paris (AAP):
Alors que les élections royales battent leur plein dans la capitale Française, les armes s'entrechoquent aux frontières du Berry et de la Touraine.
Ce qui a commencé comme une campagne militaire contre une province dont le régnant, George le Poilu, est considéré comme un félon à la couronne de France, vire à la guerre civile à mesure que les semaines passent.
En effet, ce conflit voit s'affronter d'un côté les forces de l'alliance du Ponant, dans lesquelles figurent l'Anjou, l'Artois, le Berry, la Bretagne, la Guyenne et le Poitou, tandis que de l'autre, dans ce que, faute de mieux, on peut appeler les forces royalistes, puisqu'ils se revendiquent de la défense d'une condamnation royale, se trouvent le Bourbonnais Auvergne, la Bourgogne et la Touraine, ainsi que quelques ressortissants du Domaine Royal.
Il est à l'heure actuelle très difficile d'évaluer précisément la situation, car avec une dizaine d'armées impliquées et des milliers de soldats (rp parlant) sur plusieurs fronts, la victoire parait changer de champ chaque jour selon qu'une bataille a été perdue ou remportée par l'un ou l'autre camp.
Vu la tournure des choses et le peu d'empressement des protagonistes à envisager de remplacer la voie des armes par la voie des diplomates, il est probable que les opérations militaires continueront jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul camp capable d'aligner des combattants, de sorte qu'il sera alors plus aisé de déterminer le vainqueur.
Nicolas Eymerich, pour l'AAP
5 aout 1459 : - le Limousin dénonce son traité avec le Berry. | |
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