L'Archiduché d'Anjou
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| Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE | |
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Auteur | Message |
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Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 12/08/11, 11:52 pm | |
| Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE
( Grand merci à Sophie de Terrides pour son carnet de guerre !!! ) le 27 mai 1459, Le prétexte : - la Reyne refuse sa grâce au Poilu. Le 26 juin : L'invasion :- L'armée de Namaycush a demandé à traverser le Berry (15 personnes). Mais surprise, une armée tourangelle (33 personnes) est entrée en même temps sur les terres berrichonnes (burin khazad, elzebur et consort pour ceux qui les connaissent) et se trouvent entre Bourges (ma capitale) et Saint Aignan. Le 27 juin 1459 :- le Duc de Touraine, Llyr di Maggio s'exprime chez les Feudataires et signe une annonce officielle. "Informons que la Touraine, première défenseuse de la Royauté, a donc pris sur elle de faire justice et de prendre en main l’outrage fait à la Couronne." - La Première Secrétaire d'Etat, SG Alandrisse De Montbazon-Navailles se rend au Ponant pour y rencontrer le Chancelier Datan l'Epervier Le 28 juin 1458 : Le Ponant soutient le Berry.- Dans un communiqué officiel, le Ponant annonce son soutien au Berry au nom du Traité qui fut rédigé de longue date en attente de signature légale et légitime. Le Traité est temporairement ratifié par les Régnants du Ponant - Kilia signant en tant que régente et la Chancelière du Berry pour son Duché-. - Communiqué officiel du Ponant.:
- Citation :
- A tous ceux qui, officiellement ou non, ont pénétré sur les terres berrichonnes,
Aux Femmes et aux hommes qui suivent leurs étendards en ayant confiance en leur capitaine, Au peuple du Berry,
Nous, membres unis du ponant, apprenons que des armées ont pénétré sur les terres Berrichonnes et menacent leur capitale, quand d'autres vont les rejoindre sous peu. Il semblerait que l'une d'entre elles arbore le pavillon royal, sans pour autant avoir reçu un ordre de la Reyne ou du Dauphin, pour faire acte d'ingérence dans les affaires Berrichonnes. Nous ne sommes pas sans savoir que des manœuvres se préparent et dont le seul perdant sera le peuple Berrichon et tous ceux qui tomberont pour satisfaire des égos démesurés.
Notre Reyne, n'ayant point reconnu le Duc du Berry, a engagé, selon ses propres dires, ses "loyaux sujets du Berry à désigner pour les représenter une autre personne de leur choix". Cela ne signifie aucunement qu'un blanc-seing fut accordé à une autre province ou à quiconque n'étant pas Berrichon pour prendre le pourvoir en lieu et place des Berrichons eux-mêmes.
Nous recommandons vivement aux chefs d'armées, ayant dénaturé la demande Royale dans l'unique but de faire main-basse sur le Berry, de quitter les terres Berrichonnes et de laisser ce peuple libre de choisir son futur régnant. Il est intolérable qu'une telle ingérence soit permise et ce, bien évidemment, sans l'approbation de la Reyne ou du Dauphin de France.
Nous souhaitons, enfin, émettre une mise en garde sur les conséquences que pourraient avoir un tel acte d'ingérence. En effet, les provinces amies du Berry, face à cette incursion illégitime, ont non seulement le droit mais même le devoir, de venir porter assistance au peuple Berrichons dans la défense de ses instances et de lui permettre de trouver un régnant dans les conditions édictée par la Reyne, et nulle autre personne.
Aussi, pour le premier homme qui tombera à terre en cas de guerre, pour que la paix demeure sur les terres du Royaume de France et pour le respect des volontés de la Reyne, que chaque ressortissant des provinces s'engageant dans ce conflit potentiel interpelle ses dirigeants afin de leur demander de raison garder et que chaque capitaine, chaque soldat, chaque mercenaire prenne conscience des conséquences de ses actes.
Fait le 28 juin 1548 à Cholet Pour le compte de l'assemblée du Ponant
Datan l'épervier Chancelier du Ponant
- TRAITE D’ENTENTE, D’AMITIE ET DE COOPÉRATION ENTRE L'ALLIANCE DU PONANT ET LE BERRY:
- Citation :
TRAITE D’ENTENTE, D’AMITIE ET DE COOPÉRATION ENTRE L'ALLIANCE DU PONANT ET LE BERRY
Dans leur grande sagesse, les Hautes Autorités de l’Alliance du Ponant (Grand Duché de Bretagne, Duché d'Anjou, de Guyenne, Comté d'Artois et du Poitou) et du Berry ont souhaité mettre par écrit l’amitié qui lie les peuples des Provinces membres de l’Alliance du Ponant et du Berry, afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.
Titre 1 : De l’amitié
1.1. Les Hautes Parties Contractantes, au nom de leurs peuples, provinces, héritiers, successeurs et vassaux, s’offrent mutuellement une paix et une amitié sincère et durable. Ils mettront tout en œuvre pour s’assurer que la-dite amitié soit maintenue et qu’aucun acte hostile, de part et d’autre, ne soit commis en quelque occasion ou pour quelque raison que ce soit.
1.2. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent l'amitié entre les provinces du Berry, de l’Anjou, de l’Artois, de la Guyenne, du Poitou et du Grand Duché de Bretagne. Ceci, aussi longtemps que les provinces concernées respecteront leurs engagements les uns envers les autres. Les Hautes Parties Contractantes conviennent que les dispositions statutaires de l'Alliance du Ponant prévalent sur le présent texte.
1.3. Les dites provinces, ci-dessus citées, s'apporteront mutuellement soutien technique et logistique, dans la mesure du possible, dans le domaine judiciaire, économique, diplomatique et militaire. Des réunions de partage d’expérience d’une province à l’autre peuvent éventuellement être envisagées.
Titre 2 : Des rapports diplomatiques
2.1. Le Duché du Berry s'engage à représenter ses intérêts et à honorer son amitié envers l’Alliance du Ponant en nommant à Cholet deux représentants en plus du Duc.
2.2. L’Alliance du Ponant s'engage à accueillir en son palais de Cholet l’ensemble des personnes, mandatées par le Duc et de part leurs fonction. Les personnes ainsi accueillies sont les représentants de l’économie, de la justice, de l’armée, de la diplomatie et de la marine Berrichonne.
2.3. Le Berry, même s’il n’est pas reconnu en tant que membre de l’Alliance du Ponant, est soumis et peut faire appliquer chaque point du traité fondateur de l’Alliance du Ponant.
Titre 3 : De l'entente économique et commerciale
3.1. Les parties contractantes s’engagent à mettre en oeuvre des actions de nature à favoriser toute entente commerciale entre elles selon l'étendue de leur pouvoir.
3.2. En partenaires civilisés, elles s'engagent à punir toute déstabilisation économique envers l'une ou l'autre, dont les auteurs comptent parmi leurs citoyens.
3.3. Les parties contractantes s'engagent à ne pas créer de troubles économiques, politiques ou sociaux sur les territoires signataires par quelque moyen que ce soit. (Ingérence, fomentation de révolte, déstabilisation du marché).
3.4. Les parties contractantes s'engagent à favoriser l'échange commercial entre leurs provinces, que ce soit par mer ou par terre.
Titre 4 : De la Coopération judiciaire.
4.1. Dispositions préalables :
4.1.1. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent le principe qu'une personne ne peut fuir la loi qu'elle enfreint et échapper à l'autorité de son Duc/Comte sur ses terres.
4.1.2. Si un citoyen peut être mis en accusation dans l'une des provinces signataires, il sera jugé en fonction des lois et coutumes du lieu de son crime ou délit. Le verdict devra cependant être conforme aux lois constitutionnelles du lieu du jugement.
4.1.3. Tout délit commis dans une province, déjà commis auparavant dans l'autre, pourra être poursuivi comme récidive.
4.1.4. Eu égard à la reconnaissance de la jurisprudence du Royaume de France et à la règle "non bis in idem", un individu condamné par l’une des Cours ne peut pas être condamné pour les mêmes faits par l’autre Cour.
4.1.5. Sont exclues de ce présent traité les procédures à l’encontre de citoyens pour raison politique, contestation ou opposition au pouvoir en place.
4.2. De la procédure judiciaire à adopter :
4.2.1. Les Conseils Comtaux/Ducaux sont habilités à lancer des poursuites à l'encontre d'une personne suspectée d'avoir enfreint la Loi et qui se réfugie sur le territoire des Provinces (Comtés/Duchés) liées par ce traité. Ils doivent pour cela adresser une demande de poursuites.
4.2.2. Cette demande prend la forme d’un acte motivé du Conseil Comtal/Ducal requérant ou de son émissaire, exposant l’identité ou la description de la personne en fonction de la législation de la Provinces, les faits reprochés et les éléments de preuve appuyant la plainte, adressé au Conseil Comtal/Ducal requis.
4.2.3. La mise en accusation effectuée, le Procureur de la Justice requérante fournira au procureur du Duché/Comté requis l'Acte d'Accusation.
4.2.4. Le procès sera mené par la Justice requérante, en étroite collaboration avec la Justice requise. Les Parties Contractantes conviennent que l'ensemble de cette procédure ne saurait excéder deux mois.
4.2.5. Au terme des délibérations, les deux Juges des Comtés/Duchés liés par ce traité se concerteront pour donner la sentence. Le Juge requérant proposera une peine, le Juge requis devant la valider, cela dans le but de veiller au respect des lois et coutumes des Parties liées par ce traité.
4.2.6. Une partie de l'amende versée au Comté/Duché sur lequel se déroule le procès pourra être reversée au comté sur lequel se sont déroulés les faits, sur la demande de ce dernier.
Titre 5 : Dispositions finales
Article 5.1. Dispositions générales
5.1.1. Le présent Traité entrera en vigueur au lendemain de l’échange des consentements, exprimés au terme d’un débat et d’un vote des Conseils respectifs de leur Duché/Comté.
5.1.2. Le présent Traité est bilatéral et n’est point, dans sa forme prime, ouvert à l’adhésion de Provinces tierces.
5.1.3. Des modifications totales ou partielles de ce présent Traité peuvent être décidées par consentement mutuel.
5.1.4. Le non-respect d'une clause de ce traité libère l'autre partie de toute obligation jusqu'à ce qu'une compensation ou un accord puisse être trouvé.
5.1.5. Le présent traité ne prévaut pas sur les Alliances contractés de part et d’autres mais implique dans ce cas, la priorité aux échanges diplomatiques en cas de litige.
Article 5.2. De la rupture du présent Traité :
5.2.1. Une annulation unilatérale de ce présent Traité en temps de paix doit respecter la procédure suivante:
- Une missive d'un des Contractants sera adressée à l'autre Contractant. - Une déclaration officielle et formelle sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades.
5.2.2. Toute affaire en cours entre les deux provinces lors de l'annulation ne pourra être stoppée et sera donc conduite jusqu'au terme de son instruction.
5.2.3. Cet accord ne prend pas acte en cas de guerre entre les Comté/Duché contractants.
Puisse le Très Haut inspirer aux Parties Contractantes le respect des présentes dispositions.
Faict à Cholet
Le 25ème jour de juin 1459
Evit Breizh, Elfyn de Montfort Grand-Duc de Bretagne
Sa grâce Leepo , duc de Guyenne
Sa Grandeur Oane de Surgères, comtesse de Poitou
Sa grandeur Crysline, Comtesse d'Artois
Sa Grâce Kilia de Mauléon Penthièvre, régente d'Anjou
Au nom du Berry, Whoopie de la Rose Noire, Dame de Puy-Vallée, Chancelière de Berry
Le 29 juin : Assaut contre Bourges :- Lors de ces premiers combats il y a eu deux blessés graves côté berrichon dont Astérie, la Secrétaire d'Etat et Georges le Poilu lui-même. En face, les rapports font état de deux blessés également, un certain Thael et le capitaine d'armée Joachim qui a du céder le commandement. - Le Héraut du Berry, dépose une saisine en Pairie. et fait paraitre une réaction officielle. - alors que des renforts se mobilisent pour défendre la capitale berrichonne, la Curia essaie une voie diplomatique assez molle tandis que le mégalomane Namaycush, ennemi de la Guyenne, hurle ses insultes au Chancelier du Ponant. Le 30 juin 1459 : les excuses en tous genres.- La Touraine persiste a affirmer que son action est légitime, conforme aux voeux de la Reyne qui ne l'a jamais demandé et appuyé en cela par la Curia qui, bien que tiède, reconnait que la Touraine agit pour chasser un félon de son trône tout en condamnant les actions de guerre contre le peuple du Berry et réaffirme que Namaycush agit sans ordre ni bénédiction de la couronne. - Le Berry dans une déclaration officielle coupe toute relation diplomatique avec la Touraine tandis que le MAO (Marquisat des Alpes Occidentales) soutient le Berry. Du 30 juin au 7 juillet : prises de mines en BerryL'armée Ad Honores (Touraine) reste sous les murs de Bourges tandis que l'armée Pacificatoria Legatio (Touraine) et la "Beatriz" vont s'emparer des mines berrichonnes lesquelles ont été fermées par le Duché du Berry. Le 3 juillet 1459 : entrée en guerre du BA.- Le Bourbonnais-Auvergne déclare officiellement la guerre au Berry allant en cela à l'encontre des recommandations de la Curia Regis qui en appelait à ne pas mener la guerre contre le Berry et son peuple mais bien seulement contre le félon. - Le Berry décrète la Loi martiale. Le 4 juillet 1459 : les dernières tentatives diplomatiques. - La Grand-Maître de France, Dotch de Cassel, SG Deedlit, Ambassadeur de France auprès de la Bretagne et la Grand Ambassadeur de France Keridil demandent à s'entretenir avec les plus hautes instance du Ponant pour trouver une issue diplomatique au conflit. La Couronne demande à l'Alliance de faire pression politique sur le Poilu pour qu'il abandonne le trône. Le Ponant demande en échange que les mines soient rendues et que les armées de Touraine cessent leurs attaques. Le 5 juillet 1459. Le DR entre mensonge et médiation.- Les Feudataires du Domaine Royal s'expriment, condamnent la Félonie de George le Poilu, condamnent la guerre contre le Berry menée par la Touraine et le BA, se proposent comme intermédiaire. - Dans le même temps, les armées orléanaises s'avancent vers la Touraine qui leur donne agrément. Le 6 juillet 1459. Révolution de palais. - Dotch de Cassel devient régente, Chlodwig Von Frayner n'est plus Dauphin, la Reine est guérie et sera au Louvre dimanche 10 juillet pour un grand banquet ; appel à la retenue & la diplomatie dans les conflits internes. - La COBA (ost du Bourbonnais-Auvergne) arrive devant les murs de Bourges. - Appel aux armes en Bourgogne rencontrant un succès assez maigre. Le 7 juillet 1459 : Escalade en Touraine. - La Touraine lève le ban - Le Lyonnais-Dauphinais soutient la Touraine - Ultimatum aux deux parties de la GMF et Régente, Dotch de Cassel. Le 9 juillet 1459 : Décès de la Reyne... - le Duc Thibaud-Xavier de Ludgarès du BA répond à la Régente Dotch "Rappelons que les provinces concernées sont provinces vassales, non domaine royal, et à ce titre que la régence ni même la couronne n'ont d'autorité pour dicter à icelles leurs actions, en l'occurence militaires.". - la Dauphine Icie devenant régente annonce la mort de la Reyne et appelle à une table ronde en ne donnant raison à personne mais remets les choses en place... Sans effet. - le Poitou ferme ses frontières au BA, Touraine et Bourgogne. Le 10 juillet : une guerre privée- Le Duc Tixlu persiste et signe : "Déclinons ces invitations, et invitons en retours la régente et la GMF à ne pas outrepasser leurs pouvoirs." Le 11 juillet 1459- Soutien des MAO au Berry et à la Régente.:
- Citation :
- Avignon, le 11 juillet de l'an 1459
Nous, Constance de Champlecy, Régente du MArquisat des Alpes Occidentales et Chancelière du Marquisat des Alpes Occidentales et nous Algaranna de Ludchance, Comtesse de Provence, suite à la récente déclaration de la Régente Sa Majesté Icie de Plantagenêt, et du Grand Maistre de France Dotch de Cassel, suite aux réponses de la Tourraine et du Bourbonnais Auvergne, et à la déclaration de la Bourgogne ; la Provence et le Marquisat des Alpes Occidentales, ne peuvent que s'indigner du peu de cas qui est fait de la parole des représentants de la Couronne de Françoise dont elle partage le soucis avec le peuple berrichon. La Provence réitère son encouragement à toute initiative diplomatique pouvant apaiser le conflit, et en particulier, apporte tout son soutien à Sa Majesté Icie de Plantagenêt, dont elle salue l'arrivée dans d'aussi pénibles circonstances.
Constance de Champlecy, régente du Marquisat des Alpes Occidentales
Algaranna de Ludchance, Comtesse Illustre de Provence
le 12 juillet 1459 : Le Ponant fait parler les armes. - Dans la nuit du 11 au 12 juillet, les troupes du Ponant mènent un assaut sur Chinon. - Les combats se poursuivent sous Bourges bien que les deux armées tourangelles se déplacent à Saint-Aignan. - Intervention de SA Icie de Plantagenet, Dauphine et Régente:
- Citation :
- Nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France
Qu'en ces temps troublés certains points sont à préciser. Nous rappelons que le duc Georges d'Aigurande occupe son poste au mépris total des condamnations formulées à son égard et qu'il est félon. Il n'incarne nullement le duché du Berry.
De même, aucune attaque portée à son encontre ne peut être considérée comme dirigée contre le Duché du Berry mais comme la volonté de retirer le trône à un homme non reconnu comme régnant légitime. Cette guerre visant à détrôner un félon est une guerre privée.
De même nous rappelons que maintes fois, Sa Majesté Béatrice Iiere de France et les Régentes de France l'ont encouragé à nommer un remplaçant.
De même, Sa Majesté Béatrice Iière de France n'a pas donné ordre au Domaine Royal de prendre les armes pour ce faire. Qu'il appartient à Sa seule Majesté d'autoriser l'entrée en guerre de Son Domaine. La Régence n'en a pas le pouvoir.
Sa Majesté Béatrice Iière de France n'a pas interdit à qui que ce soit de destituer Georges d'Aigurande du trône ducal du Berry qu'il occupe illégalement, tant que le Berry et son peuple n'en souffre pas.
De même que si le duc d'Aigurande ne quitte pas son trône, ce qui eu été une preuve de bonne volonté, rien ne peut empêcher une guerre privée à un tiers.
De même, il en advient, à notre grande tristesse, que si des tiers devaient intervenir en Berry comme en Touraine ou en leurs proches frontières, se sont des guerres privées.
Nous, Régente de France, dont le pouvoir se limite à gérer en "bon père de famille", à assurer la protection de nos terres du Domaine Royal, ne pouvons que déplorer l'engagement et l'escalade dans un conflit qui au départ ne devait concerner que la destitution du Trône ducal du Berry du duc d'Aigurande comme précisé plus haut.
Nous appelons, en cette période de deuil les belligérants à la raison et prions pour tous ceux, modestes soldats, peuple de France, qui vont souffrir pour des intérêts qui les dépassent.
Faict au Louvre, ce jourd'hui douze juillet de cet an de Grâce
Le 14 juillet 1459 : - Le Duc de Touraine condamne l'offensive du Ponant, en appelle à la Régente, dénonce tous ses traités avec le Ponant:
- Citation :
- A Son Altesse Icie de Plantagenet, Régente de France,
Aux Grands Officiers de la Couronne de France, Aux Ducs et Comtes du Domaine Royal, Aux autres Grands Feudataires du Royaume.
Après avoir eu l’immense plaisir et fierté de voir nos braves et fidèles sujets repousser trois armées** battant pavillon Ponantais - toutes trois ayant reçu agrément du Poitou - qui marchaient sur Chinon, dans la nuit du 11 au 12, et du 12 au 13 juillet,
Nous, LLyr di Maggio, Duc de Touraine, fidèle et éternel vassal de sa défunte Majesté, à travers les mots de notre Chambellan,
Condamnons l’offensive menée conjointement par les forces d’Anjou, de Poitou et de Bretagne sur le territoire tourangeau, alors que trêve de quarante huit heures avait été proclamée par la Régente de France.
Accusons donc l’ensemble des régnants du Ponant de se rendre officiellement complices de la félonie du Poilu, en bafouant une nouvelle Ordonnance royale, et en ayant attaqué, dans le seul but de l’annexer, un territoire vassal de sa Majesté ; qui rendait jusqu‘alors légalement justice, sur le sol berrichon.
Décidons donc en conséquence de dénoncer l’ensemble des Traités qui liaient jusqu’ici Touraine aux provinces membres du Ponant, et de retirer tous nos ambassadeurs de leurs Chancelleries.
Appelons donc en conséquence, la Régente de France qui a pour rôle de veiller à la paix, et à la sécurité des provinces vassales et alliées à la Couronne, à prendre ses responsabilités, en condamnant héraldiquement tous les nobles ponantais ayant lâchement perpétré cette attaque. La destitution étant à notre sens la solution la plus juste et la plus radicale pour calmer les ardeurs vengeresses et puériles de barbares malfamés ; qui risquent, si on les laisse s‘égosiller, de se propager au Royaume tout entier. Nous regrettons particulièrement l'attitude du Poitou, avec qui nous discutions il y a encore trois semaines, d'un possible Traité d'amitié. Aujourd'hui, Poitou attaque vassal de la Reyne et se rend de facto félon. Quel gâchis.
Appelons enfin, nos alliés à se joindre à notre démarche, qui vise à dénoncer l’hypocrisie ponantaise, et à rappeler à l’ensemble des régnants qui composent cette alliance économique, qu’ils demeurent soumis aux mêmes lois et traitements que les autres. Qu’ils demeurent des vassaux, et non des Rois. A ce même titre, le Grand Duché de Bretagne ne peut et ne doit se permettre de s'ingérer dans des affaires qui ne la regardent nullement.
Pour la Reyne ! Pour la France ! Pour Dieu ! Semper fidelis !
LLyr di Maggio, Duc de Touraine
Ludwig von Frayner, Chambellan de Touraine
** 12-07-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Cyclope, l'armée "Phenix de Saintes" dirigée par Theodebert, et l'armée "Zoko ad Eternam" dirigée par Finam. ** 13-07-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Phenix de Saintes" dirigée par Theodebert, l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Animos, et l'armée "Zoko ad Eternam" dirigée par Finam.
- Réponse de SA Icie, Régente du Royaume de France au Duc de Touraine:
- Citation :
De nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A Sa Grace Llyr di Maggio, duc de Touraine Aux Grands Feudataires du Royaume A tous ceux qui entendrons
Annonçons
Que nous avons lu avec grand attention la dernière annonce de la Touraine. Qu’il est de notre devoir de remettre en place de nouveau, certaines données erronées.
Qu’en premier lieu, la Bretagne n’a pas attaqué la Touraine. Que les événements en Anjou et la présence d’armées bretonnes sont par nous suivi et que réponse sera donnée au Grand Duché de Bretagne dans la limite des pouvoirs qui nous sont conférés.
Que les actions de l’Anjou et du Poitou qui ont été menés à l’encontre de la Touraine sont définis comme « guerre privée » par nos annonces. De même le fut l’intervention de Touraine en Berry. De même l’intervention du Bourbonnais Auvergne qui a pris soin de nous rappeler les limites du pouvoir d’une Régence.
Qu’il ne peut en cela y avoir deux poids et deux mesures.
Que la trêve demandée ne comportait aucune durée ni aucune obligation si ce n’est celle d’un appel à la prière et à la réflexion sur la vanité des ambitions terrestres. Que Sa Grâce Tixlu, Duc du Bourbonnais Auvergne à annoncer, nous citons : - Citation :
- une trêve nuirait aux objectifs de sécurité que nous sommes en droit de mener à bien pour notre peuple. Il n'y en aura donc pas
Que le non respect de cette demande de notre part par les belligérants de part et d’autre, renvoie à leur conscience et à leur foi Aristotélicienne.
Que nous rappelons qu’un Régent de France, n’a pas les mêmes possibilités qu’un Roy/Reine de France. Que nous avons demandé les conseils avisés de la Chambre des Pairs pour la définition de nos actions et leurs possibilités afin que de ne pas outrepasser nos droits. Que nous espérons que Sa Seigneurie Llyr Di Magio, ainsi que tous Grands Feudataires n’en saurai contester le bien fondé et l’application. - Citation :
- De l'assemblée des pairs de France
A tous présents et advenir,
Salut.
Considérant les demandes récurrentes de précision sur les pouvoirs d'un régent, et compte tenu de la coutume systématiquement rappelée par le Grand Chambellan lorsque le cas se présente,
Informons qu'un régent a mandat pour gérer sa province "en bon père de famille", autrement dit qu'il assure la gestion courante de la province et lui permet de conserver stabilité le temps nécessaire pour qu'un comte légitime soit élu. En revanche, il n'a pas autorité pour modifier les institutions de son comté, déclarer une guerre, signer des traités ni promulguer des lois engageant sa province au delà de son mandat.
Un régent n'étant pas élu, il ne peut orienter la politique de sa province, il est seulement là pour assurer la transition en attendant un comte élu. Tout document ou loi signé par un régent ne sera valable que durant son mandat et devra ensuite être confirmé par un comte légitime pour perdurer. Il peut instaurer un impot ponctuel si la situation économique le nécessite dans le cadre de sa gestion en bon père de famille, mais pas un impot régulier perdurant au delà de son mandat.
Les codex locaux ne sauraient attribuer à un régent d'avantage de légitimité que ne lui en confère la coutume royale (la primauté du droit roral impose qu'un codex local ne peut être que plus contraignant que les lois et coutumes royales, jamais moins).
Pour la bonne marche des institutions locales avant dire droit,
Faict à Paris le 06 mai 1457 Pour la pairie de France,
Sa Seigneurie Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc de Lapalisse, Baron d'Arfeuilles et d'Herment, Seigneur de Commières et de Saint-Saturnin, Pair de France Par interim du Primus inter pares - Citation :
- 5 - Du cas particulier du Régent/Intendant d’une Province
Au contraire du Régnant, une Régence n’est point une charge liés à des droits de noblesse. Dès lors, à l’exception des décisions prises à l’encontre du fief de retraite de son prédécesseur, un Régent n’a aucun des droits précisés pour un Régnant. Il ne peut donc anoblir ou destituer, et donc pas demander de destitution si une dérogeance est relevée. De même qu’il ne peut utiliser les armes de la Province ou son scel, entre autres choses. Ses obligations relèvent du serment de fidélité qu’il est tenu de présenter à Sa Majesté pour légitimer sa Régence. Il a cependant le droit à un fief de retraite s’il entre dans les conditions liées à celui-ci.
6 - Du cas particulier du Dauphin
Le Dauphin de France est nommé à la discrétion de Sa Majesté. Le Dauphin de France est l'héritier temporaire de la Couronne ; il gouverne durant la vacance du pouvoir, à la mort ou l'abdication de Sa Majesté. Tout autre devoir ou privilège du Dauphin de France est laissé à la discrétion de Sa Majesté, qui les définit à chaque nomination de Dauphin et les modifie à sa discrétion. Le Dauphin de France charge ses armes d'un chef d'azur à trois fleurs de lys d'or en fasce.
Qu’en cela, nous ne pouvons déclarer une personne félonne à la couronne, que nous ne pouvons déclarer de guerre, que nous ne pouvons ni anoblir ni retirer fief. Que notre véritable pouvoir est de croire aux vassaux qui ont prêté serment envers la couronne de France.
Qu’il serait sage que la fidèle Touraine mesure ses propos à Notre encontre. Qu’il ne nous appartient pas de juger ce qui fut fait ou non avant notre nomination et la funeste nouvelle qui nous prive de Notre Reyne. Que Sa Majesté fut et sera toujours souveraine dans ses décisions.
Que nous ne permettrons à quiconque de traiter de lâches le Domaine Royal. Que toute offense dirigée contre lui est de même dirigée contre Nous et par ce fait contre la Couronne.
Que cela soit su et entendu
Faict au Louvre le quatorze juillet de cet an de Grace. Icie de Plantagenêt, Régente de France
Le 15 juillet 1459 : - Déclaration du Ponant suite à son offensive sur Chinon pour presser la Touraine à se retirer du Berry.:
- Citation :
À Son Altesse Royale, Icie de Plantagenet, Dauphine et Régente de France, À Dotch de Cassel, Grand Maître de France, À Sa Grâce LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, À Sa Grâce Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc de Bourbonnais Auvergne, À Sa Grâce Lenada de Valmont, Duchesse de Bourgogne, Aux membres de l'Alliance du Ponant, À tous ceux qui liront ou se feront lire cette déclaration,
Nous, membres unis du Ponant, constatant :
- la non-reconnaissance de la guerre menée en Berry par la Touraine, le Bourbonnais Auvergne et la Bourgogne par la défunte Reine, feue Son Altesse Béatrice de Castelmaure-Frayner, - la dénonciation de cette même guerre par la nouvelle Régente de France, Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, et par le Grand Maître de France, Dotch de Cassel, - que les déclarations du Duc du Bourbonnais-Auvergne, confirment qu'il ne s'agit pas là d'une intervention destinée à faire respecter la parole de la Reine, - que les raisons de cette intervention n'étaient qu'un moyen de justifier une guerre privée,
Déclarons, conformément au traité d'alliance signé entre l'Alliance du Ponant et le Berry, nous porter au secours du Berry et de son peuple en entrant ce jour sur les terres de Touraine.
Qu'il soit su que les armées libératrices unies du Ponant frapperont tout ceux qui ont porté, portent et porteront encore attaques sur les terres berrichonnes. Les conflits armés ne cesseront que lorsque toutes les armées étrangères présentes en Berry auront reculé jusque dans leurs provinces respectives, et qu'elles se seront ainsi conformées à la demande de la Régente et du Grand Maître de France.
Nous en profitons pour dénoncer l'acharnement du Duc du Bourbonnais-Auvergne à vouloir continuer d'interpréter les propos et les désirs de feue Sa Majesté la Reyne et le prions de la laisser reposer en paix.
Nous dénonçons, également, la grande capacité du Pair de France, LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, à se servir comme bon lui semble des propos tenus par les uns et les autres. Qu'il est simple de dénigrer les propos de Feue la Reyne de France, de prétendre faire respecter ce qu'elle n'aurait pas été capable de gérer, de chercher à faire valoir les paroles de la Régente et de la GMF tout en dénonçant en parallèle la légitimité de leurs propos. Un peu de cohérence et de courage ! Qu'il assume ses actes et ses propos jusqu'au bout.
Il n'existe nulle félonie à aider un allié qui se fait dépouiller par un ennemi sans scrupule, sous une fausse raison. Il fallait une excuse pour faire éclater la guerre et envahir un voisin trop gênant. Trop souvent le lien de vassalité est brandi comme la plus belle des armes avant d'être rangé au fourreau quand il devient encombrant. Ainsi le Duc de Touraine a, le premier, porté attaque en terre étrangère, affirmant le faire de son propre chef. Tout comme il a annoncé qu'il en assumerait les conséquences.
Et bien, les conséquences sont là : qui sème le vent, récolte la tempête. Le duc de Touraine se rend coupable de plonger le Royaume dans la guerre alors que feue la Reyne de France et les membres de l'Alliance du Ponant ont toujours cherché à préserver la paix, et ce malgré la grande capacité de certains à vouloir faire du Ponant la source de tous leurs maux et à voir dans chaque acte, où qu'il se passe, une tentative de déstabilisation du Royaume diligentée par notre Alliance. Croire encore à la sincérité de la Touraine dans ses justifications est faire soit preuve de bêtise, soit de complicité dans une volonté belliqueuse. Même le Duc de Bourbonnais-Auvergne a cessé de brandir cette excuse comme étendard et a, lui au moins, le courage d'assumer ses actes. Tout comme le Ponant, plus uni que jamais, se prépare à assumer les siens, devant Dieu et devant les Hommes.
Afin que plus jamais à l'avenir, une province n'interprète les paroles royales dans un intérêt belliciste personnel,
Fait à Cholet le 15 juillet 1459 Pour les membres de l'Alliance du Ponant
Vice-Chancelière de l'Alliance du Ponant Le 16 juillet 1459 : Bouleversement du Conflit.- Les troupes du Ponant se sont repliées sur Saumur alors que les armées de Touraine ont fait demi-tour et reviennent défendre leur provinces. Le 19 juillet 1459 - Le Duc de Touraine appelle à combattre les "armées félonnes du Ponant à la solde de la Bretagne":
- Citation :
-
Aux Grands Feudataires du Royaume, Aux Grands Officiers du Domaine Royal, Aux Félons et Traitres du PONANT, Au fier peuple berrichon, A notre brave peuple tourangeau Et à tous ceux qui liront ou se feront lire,
Ayant constaté avec grand plaisir que les Berrichons avaient suivi l'Ordonnance royale de feue sa Majesté Béatrice Ière de France, et que le Duc d’Aigurande avait bel et bien quitté le trône du Berry qu'il occupait illégalement depuis bien trop longtemps,
La Touraine estime que sa mission qui visait à rendre justice, pour sa Majesté, et à rétablir ainsi l’ordre dans le fier duché du Berry, est dorénavant achevée.
Aussi, Nous Llyr di Maggio, Duc de Touraine, en accord avec nos principes et précédentes déclarations, engageons nos armées et troupes revenues en Touraine à combattre les armées félonnes du Ponant à la solde de la Bretagne, qui nous ont lâchement attaqué, rompant leur serments vassaliques envers la couronne par le simple fait de défendre un félon.
Ainsi donc, les armées tourangelles resteront mobilisées, jusqu’à ce que les meneurs des pillards et gredins de l’Ouest soient châtiés et exécutés comme il se doit ; mais aussi jusqu’à ce que le Berry soit à nouveau reconnu par la Couronne de France comme duché loyal, et dénonce à son tour les raids du Ponant et de la Bretagne sur notre territoire, prouvant ainsi la sagesse et la probité de son peuple.
Nous tenons par ailleurs à remercier nos alliés, issus pour la grande majorité du Bourbonnais Auvergne, d’Orléans, du Périgord et des Ordres Royaux, mais aussi d’autres mirifiques provinces, pour leur soutien franc et admirable dans cette lutte menée conjointement contre la félonie. Qu’hommage soit rendu à tous ces braves et à leurs dirigeants éclairés. Nous poursuivrons la lutte, ensemble.
Et qu’enfin hommage soit rendu à tous les Tourangeaux et à toutes les Tourangelles qui défendent chaque jour, avec exemplarité, leur terre et leur foyer, contre la barbarie et la bêtise ponantaise. Vous faites notre fierté.
Pour la France ! Pour la Touraine ! Pour Dieu ! Semper fi !
Faict à Tours, le dix-neuvième jour du mois de juillet de l’an de grâce 1459.
LLyr di Maggio et d'Astralgan Duc de Touraine
Ludwig von Frayner Chambellan de Touraine
Le 21 juillet 1459 : - Lettre de SA Icie au Duc de Touraine en réponse aux accusation de félonie des Régnants du Ponant:
- Citation :
De nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A Sa Grâce Llyr di Maggio, Duc de Touraine
Suite à votre annonce du dix neuf juillet de l'an de grâce 1459, Apprécions que la mission que vous vous êtes arrogée, de rendre justice au nom de Sa Majesté, soit dorénavant achevée. Rappelons que nul, hormis le Souverain de France, n’a autorité pour déclarer félon qui que ce soit. Qu’il appartient à lui seul, conformément aux lois fondamentales du Royaume de France, de sanctionner le non respect des serments vassaliques. Qu’il peut, pour ce faire, demander à ses vassaux de l’aider à les appliquer. Qu’il nous parait indispensable, sous peine que tout un chacun s’arroge des droits qu’il ne possède pas, que cela soit sous une forme clairement définie. Qu’il a été demandé par notre annonce du neuf juillet à la Pairie de statuer à ce sujet : - Citation :
- Nous demanderons à la pairie dont les conseils sont avisés et de grandes expériences, de rédiger un texte afin que plus personne ne puisse prétendre agir au nom de la couronne hors d’une armée arborant la Fleur de Lys.
Nous vous mettons en garde sur l’escalade qu’entraîne les propos venimeux et les provocations.
Qu’en toute chose il soit raison garder et que le sang des peuples du nord au sud, de l’est à ouest, souillent à jamais les terres où ils sont versés. Qu’il n’y a nul bénéfice à semer souffrances et désolations dans des guerres privées.
Vainqueurs ou vaincus devront tous répondre de leurs actes lorsque viendra leur temps de se présenter devant le Très Haut.
Faict au Louvre le vingt et un juillet de cet an de grasce Icie de Plantagenêt, Régente de France
- Lettre de SA Icie, Régente au Duc du BA, réponse au propos tenus chez les Feudataires (?) et avertissement.:
- Citation :
De nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France
A Sa Grâce Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc du Bourbonnais Auvergne,
En réponse à vos propos tenus au conseil des Grands Feudataires le dix neuf de l'an de grâce 1459, tenons à rappeler qu'il n'est pas du ressort d'un feudataire de décider de la légitimité ou de la validité d'un Conseil ducal. Rappelons la définition de l’autonomie politique constitutive des provinces hors domaine royal.
- Citation :
- 3-2 : De la définition de l’autonomie politique constitutive des provinces hors domaine royal.
Les provinces hors du Domaine royal sont liées par le serment inaliénable d’allégeance avec la Couronne de France. En échange de fidélité, conseil & aide (sous toutes les formes qu'elle peut prendre), la Couronne leur confère protection, justice & subsistance. Cette unité de corps par le serment mutuel, confère le principe supérieur d’unité dans la diversité du royaume de France. Chaque province hors du Domaine royal se voit donc par son allégeance à la Couronne garantir une autonomie politique provinciale. Cette autonomie d’action se veut être une conséquence du respect du Royaume envers les latitudes In Gratibus de ses provinces. Ainsi, qu’il soit lu & su, que chaque province a le droit de conduire la politique - sur les plans économique, judiciaire, diplomatique etc. - qu’elle souhaite, dans la limite des frontières du royaume de France, dès lors que cette politique ne contrevient en rien aux directives, engagements & décisions politiques que la Couronne prend à l'échelle du Royaume, notamment au travers des différents textes de droit royal. Dans le cas contraire, les provinces doivent corriger les leurs, pour caducité de fait, & donc pour décision nulle & non avenue. De même que la régence ne peut obliger un feudataire à se soumettre à un ordre, un feudataire ne peut décider la mise en place d'un Conseil concernant une autre province que la sienne. De même qu’il appartient au Souverain d’en appliquer les sanctions si ce contrat mutuel n’était pas respecté.
Le félon a quitté la tête du Berry, le félon constituant le motif de l'intervention en ce Duché. Le Duc de Touraine, Sa Grâce Llyr di Maggio, a fait publier une annonce, le dix-neuvième jour du mois de juillet de l'an de Grâce 1459, stipulant que son devoir avait été rempli.
En conséquence, Nous vous saurions gré de suivre l'exemple de la Touraine, dans la sagesse qu'elle a montré ainsi.
Vous rappelons également que nous ne saurions accepter qu’il soit proférer envers Nous ou envers Nos Grands Officiers, menaces ou insultes. Qu’en ceci, lisez un avertissement.
Nous prions pour qu’Aristote vous inspire plus de mesure.
Faict au Louvre le vingt et un juillet de cet an de grasce Icie de Plantagenêt, Régente de France
- Réponse du Duc du BA à la Régente, scellée de rouge mais affiché chez les Feudataires, "... n'avons que faire d'avertissements.":
- Citation :
- De nous, Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc du Bourbonnais Auvergne,
A Icie de Plantagenêt, Régente de France, A tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire,
salut.
En réponse au dernier courrier en date de la régente, affirmons que nous n'avons aucunement déclaré que le conseil berrichon actuel soit illégitime en tant que tel. Nous n'avons à ce titre ni porté plainte, ni demandé que la couronne le déclare tel. Dès lors, l'entame du courrier de la régente n'est en rien ignorée de nous mais n'a rien à voir avec le conflit nous liant au Berry, qui est et demeure guerre privée, avec motivations et conditions qui nous sont propres et n'ont pas de rapport direct avec la couronne. De par le fait, les clauses que nous imposons comme résolutoire du conflit armée sont en notre pleine autorité.
Si l'assistance à la Touraine, duché féal et ami du Bourbonnais Auvergne, est de mise en ces temps où le ponant, dévoilant une nouvelle fois ses liens avec la pire engence du royaume et de Bretagne, s'en prend à elle, ce n'était jamais qu'un des éléments qui nous ont conduit en Berry, et loin d'être le principal. La félonie de Georgepoilu n'est pas notre grief principal à son encontre en ceci que si la Couronne la veut punir, elle en a le loisir, mais que sa félonie ne nous impacte pas de façon directe, au contraire de sa politique. Or seul, il ne serait jamais qu'un homme. C'est son système et les liens avec le Ponant, agresseur de la Touraine entre autres, et ses brigands qui représentent un danger à nos frontières. C'est donc la résolution de la situation non un simple changement d'homme que nous exigeons. Nous engageons les moyens nécessaire pour ce faire.
Que n'avons que faire d'avertissements. Que chacun accomplisse sa tâche comme elle se doit, car nous avoir fait perdre notre temps est insultant en soi, et car le respect se gagne, ne se décrète pas.
Qu'enfin serons tout de même magnanime et usons de notre consilium à rappeler à la régente, que, quelle que soit son origine géographique, elle se trompe lourdement sur les moyens de gérer la présente situation, et que si réellement elle tient à l'unité de ce royaume, elle ne devrait pas se tromper d'ennemi.
T.-X. de L. Duc du Bourbonnais Auvergne.
Le 22 juillet 1459 : - Les armées tourangelles, agrémentées de quelques auvergnats sont entrés en Anjou, sur le nœud entre Saumur et Chinon... Action laissant la plupart des stratèges perplexes. Néanmoins, le sol angevin est foulé par la Touraine. - Le Ponant invite à la paix et propose des conditions.:
- Citation :
A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état, Après maintes discussions que nous avons eues ensemble au sujet de la guerre menée par le Duc de Touraine et ses alliés tout aussi avides de ruiner le Berry, Après que notre pression militaire ait fait en sorte que les armées belliqueuses s'attaquant aux berrichons et à leurs ressources se retirent du Berry, Après échanges au sein du Ponant avec le Duc rendu félon et après que ce dernier ait accepté de ne point se présenter aux élections ducales sur ses terres, Après que les élections se soient déroulées conformément aux lois Royales, et persuadés qu'enfin un Duc légitime règnera sur le trône Berrichon, Nous, membres alliés du Ponant, sommes heureux de voir que le Berry, suivant les demandes de la Reyne, va pouvoir retrouver une stabilité et une prospérité tant méritées par son peuple. Après avoir subit les assauts injustifiés, après avoir tenu son château envers et contre l'adversité, le peuple Berrichon va enfin pouvoir reprendre une vie normale. Cependant, nous constatons que la dernière déclaration de la Touraine à propos des nouvelles élections démontre si ce n'est encore pas clair dans les esprits sains, que sa volonté n'était point uniquement de faire en sorte que le félon se retire... Ainsi, ne souhaitant pas que le sang coule davantage et que soit trouvé un accord qui permettra à chaque soldat de rentrer chez lui, nous nous déclarons prêts à co-signer une trêve avec les envahisseurs qui, par leurs actes allant bien au delà des demandes royales, nous ont forcé à dépasser le cadre diplomatique pour employer la force. Nous demandons à la Dauphine de France de garantir une telle trêve, qui permettrait de ne pas plonger le Royaume dans un conflit généralisé. Nous sommes prêts à retirer nos armées de la frontière avec la Touraine, à condition que les envahisseurs du Berry fassent de même. Nous demandons que le Berry puisse enfin retrouver la paix et que ses élus puissent remettre sur pied sereinement le Duché. Nous demandons que la Touraine rembourse à ses frais les ressources qu'elle a honteusement volées en s'octroyant les mines berrichonnes.
D'autre part, moi, Datan l'Epervier, conduirai dès ce soir une mission humanitaire vers le Berry, via la Touraine, afin que le peuple Berrichon puisse être alimenté ; ses ressources ayant été pillées par les envahisseurs, je ne puis accepter que d'autres morts surviennent en ces temps troublés. Le Ponant, régulièrement la cible de provocations et d'insultes, a su démontrer qu'il était prêt militairement à défendre l'un de ses membres lorsqu'il était honteusement attaqué et rappelle une nouvelle fois son souhait le plus cher de vivre dans la paix aristotélicienne avec l'ensemble des provinces de France et des autres nations. Nous dénonçons les attaques qui sont faites à notre encontre et par ce courrier, montrons une nouvelle fois notre volonté d'apaisement. Si par malheur cependant, la Touraine s'obstinait dans son envie de plonger le Royaume dans une guerre contre le Ponant, ce qui était son but initial comme nous l'avions dénoncé, elle se heurterait à nos forces, ainsi que celles de nos alliés et serait la seule responsable d'un nouveau bain de sang. Faict à Cholet, pour l'Alliance du Ponant, le vingt-deuxième jour de juillet 1459, Datan l'Epervier, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, Chancelier du Ponant,
Dernière édition par Tiss le 14/08/11, 09:54 pm, édité 3 fois | |
| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 12/08/11, 11:55 pm | |
| Le 23 juillet 1459 : - La Touraine revendique l'annexion d'un territoire (noeud 154 entre Saumur et Chinon). - SE Datan, Chancelier du Ponant qui se rendait vers le Berry en mission humanitaire, comme il l'avait annoncé dans sa déclaration, se fait faucher par les armées ennemies. - courrier de TX de Ludgarès, duc du BA à la Régente, "c'est notre guerre"... :
- Tixlu a écrit:
-
- Citation :
- De Thibaut-Xavier de Ludgarès, duc du Bourbonnais Auvergne,
A la Régente de France,
Avons bien reçu votre proposition de trêve. Celle ci ne donne malheureusement aucune des garanties que le Bourbonnais Auvergne exige du Berry pour toute armistice.
Il n'est donc aucunement question de se retirer du Berry et de jeter aux orties toute une campagne pour du vent. Le nouveau duc de Berry est issu du même parti que le Poilu et n'a fait preuve d'aucune volonté d'apporter réponse aux causes du conflit.
Nous en profitons pour enjoindre la régence de cesser de nous harceler au sujet de ce conflit, qui est entre le Berry et le Bourbonnais Auvergne, et qui ne se solutionnera qu'entre ces deux provinces. Toute tentative de pression supplémentaire extérieure ne saurait qu'agraver une situation déjà suffisamment tendue. Nous interrompons d'ailleurs avec ce courrier le balais des pigeons qui commence à nous lasser sérieusement et ne négocierons avec quiconque hormis le Berry, quand il sera prêt à donner suite à nos attentes.
T.X. de L. Duc du Bourbonnais Auvergne.
- Alleaume, nouveau Duc du Berry, ratifie les Traités avec le Ponant et le Limousin:
- Citation :
-
Berrichonnes, Berrichons, A tout ceux qui se feront lire la présente,
Le Bourbonnais vient de déclarer officiellement qu'elle continuerait à porter la guerre sur notre sol, cela même alors qu'un nouveau Conseil et Duc ont été reconnue par les instances Royales. Le Duc Auvergnat est clair, il souhaite choisir lui même qui vous gouvernera dans votre avenir. Il souhaite donc vous retirer votre droit de votes.
C'est pourquoi, afin que nul ne puisse contester le présent traité, apposons en ce jour notre sceau.
- Citation :
TRAITE D’ENTENTE, D’AMITIE ET DE COOPÉRATION ENTRE L'ALLIANCE DU PONANT ET LE BERRY
Dans leur grande sagesse, les Hautes Autorités de l’Alliance du Ponant (Grand Duché de Bretagne, Duché d'Anjou, de Guyenne, Comté d'Artois et du Poitou) et du Berry ont souhaité mettre par écrit l’amitié qui lie les peuples des Provinces membres de l’Alliance du Ponant et du Berry, afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.
Titre 1 : De l’amitié
1.1. Les Hautes Parties Contractantes, au nom de leurs peuples, provinces, héritiers, successeurs et vassaux, s’offrent mutuellement une paix et une amitié sincère et durable. Ils mettront tout en œuvre pour s’assurer que la-dite amitié soit maintenue et qu’aucun acte hostile, de part et d’autre, ne soit commis en quelque occasion ou pour quelque raison que ce soit.
1.2. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent l'amitié entre les provinces du Berry, de l’Anjou, de l’Artois, de la Guyenne, du Poitou et du Grand Duché de Bretagne. Ceci, aussi longtemps que les provinces concernées respecteront leurs engagements les uns envers les autres. Les Hautes Parties Contractantes conviennent que les dispositions statutaires de l'Alliance du Ponant prévalent sur le présent texte.
1.3. Les dites provinces, ci-dessus citées, s'apporteront mutuellement soutien technique et logistique, dans la mesure du possible, dans le domaine judiciaire, économique, diplomatique et militaire. Des réunions de partage d’expérience d’une province à l’autre peuvent éventuellement être envisagées.
Titre 2 : Des rapports diplomatiques
2.1. Le Duché du Berry s'engage à représenter ses intérêts et à honorer son amitié envers l’Alliance du Ponant en nommant à Cholet deux représentants en plus du Duc.
2.2. L’Alliance du Ponant s'engage à accueillir en son palais de Cholet l’ensemble des personnes, mandatées par le Duc et de part leurs fonction. Les personnes ainsi accueillies sont les représentants de l’économie, de la justice, de l’armée, de la diplomatie et de la marine Berrichonne.
2.3. Le Berry, même s’il n’est pas reconnu en tant que membre de l’Alliance du Ponant, est soumis et peut faire appliquer chaque point du traité fondateur de l’Alliance du Ponant.
Titre 3 : De l'entente économique et commerciale
3.1. Les parties contractantes s’engagent à mettre en oeuvre des actions de nature à favoriser toute entente commerciale entre elles selon l'étendue de leur pouvoir.
3.2. En partenaires civilisés, elles s'engagent à punir toute déstabilisation économique envers l'une ou l'autre, dont les auteurs comptent parmi leurs citoyens.
3.3. Les parties contractantes s'engagent à ne pas créer de troubles économiques, politiques ou sociaux sur les territoires signataires par quelque moyen que ce soit. (Ingérence, fomentation de révolte, déstabilisation du marché).
3.4. Les parties contractantes s'engagent à favoriser l'échange commercial entre leurs provinces, que ce soit par mer ou par terre.
Titre 4 : De la Coopération judiciaire.
4.1. Dispositions préalables :
4.1.1. Les Hautes Parties Contractantes reconnaissent le principe qu'une personne ne peut fuir la loi qu'elle enfreint et échapper à l'autorité de son Duc/Comte sur ses terres.
4.1.2. Si un citoyen peut être mis en accusation dans l'une des provinces signataires, il sera jugé en fonction des lois et coutumes du lieu de son crime ou délit. Le verdict devra cependant être conforme aux lois constitutionnelles du lieu du jugement.
4.1.3. Tout délit commis dans une province, déjà commis auparavant dans l'autre, pourra être poursuivi comme récidive.
4.1.4. Eu égard à la reconnaissance de la jurisprudence du Royaume de France et à la règle "non bis in idem", un individu condamné par l’une des Cours ne peut pas être condamné pour les mêmes faits par l’autre Cour.
4.1.5. Sont exclues de ce présent traité les procédures à l’encontre de citoyens pour raison politique, contestation ou opposition au pouvoir en place.
4.2. De la procédure judiciaire à adopter :
4.2.1. Les Conseils Comtaux/Ducaux sont habilités à lancer des poursuites à l'encontre d'une personne suspectée d'avoir enfreint la Loi et qui se réfugie sur le territoire des Provinces (Comtés/Duchés) liées par ce traité. Ils doivent pour cela adresser une demande de poursuites.
4.2.2. Cette demande prend la forme d’un acte motivé du Conseil Comtal/Ducal requérant ou de son émissaire, exposant l’identité ou la description de la personne en fonction de la législation de la Provinces, les faits reprochés et les éléments de preuve appuyant la plainte, adressé au Conseil Comtal/Ducal requis.
4.2.3. La mise en accusation effectuée, le Procureur de la Justice requérante fournira au procureur du Duché/Comté requis l'Acte d'Accusation.
4.2.4. Le procès sera mené par la Justice requérante, en étroite collaboration avec la Justice requise. Les Parties Contractantes conviennent que l'ensemble de cette procédure ne saurait excéder deux mois.
4.2.5. Au terme des délibérations, les deux Juges des Comtés/Duchés liés par ce traité se concerteront pour donner la sentence. Le Juge requérant proposera une peine, le Juge requis devant la valider, cela dans le but de veiller au respect des lois et coutumes des Parties liées par ce traité.
4.2.6. Une partie de l'amende versée au Comté/Duché sur lequel se déroule le procès pourra être reversée au comté sur lequel se sont déroulés les faits, sur la demande de ce dernier.
Titre 5 : Dispositions finales
Article 5.1. Dispositions générales
5.1.1. Le présent Traité entrera en vigueur au lendemain de l’échange des consentements, exprimés au terme d’un débat et d’un vote des Conseils respectifs de leur Duché/Comté.
5.1.2. Le présent Traité est bilatéral et n’est point, dans sa forme prime, ouvert à l’adhésion de Provinces tierces.
5.1.3. Des modifications totales ou partielles de ce présent Traité peuvent être décidées par consentement mutuel.
5.1.4. Le non-respect d'une clause de ce traité libère l'autre partie de toute obligation jusqu'à ce qu'une compensation ou un accord puisse être trouvé.
5.1.5. Le présent traité ne prévaut pas sur les Alliances contractés de part et d’autres mais implique dans ce cas, la priorité aux échanges diplomatiques en cas de litige.
Article 5.2. De la rupture du présent Traité :
5.2.1. Une annulation unilatérale de ce présent Traité en temps de paix doit respecter la procédure suivante:
- Une missive d'un des Contractants sera adressée à l'autre Contractant. - Une déclaration officielle et formelle sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades.
5.2.2. Toute affaire en cours entre les deux provinces lors de l'annulation ne pourra être stoppée et sera donc conduite jusqu'au terme de son instruction.
5.2.3. Cet accord ne prend pas acte en cas de guerre entre les Comté/Duché contractants.
Puisse le Très Haut inspirer aux Parties Contractantes le respect des présentes dispositions.
Faict à Cholet
Le 25ème jour de juin 1459
Evit Breizh, Elfyn de Montfort Grand-Duc de Bretagne
Sa grâce Leepo , duc de Guyenne
Sa Grandeur Oane de Surgères, comtesse de Poitou
Sa grandeur Crysline, Comtesse d'Artois
Sa Grâce Kilia de Mauléon Penthièvre, régente d'Anjou
Au nom du Berry, Whoopie de la Rose Noire, Dame de Puy-Vallée, Chancelière de Berry
De même, afin que nul ne puisse contester le présent traité, apposons notre sceau sur celui-ci :
- Citation :
Traité d'amitié/alliance Berry-Limousin ...
Pour le Berry et son peuple,
Fait à Bourges, le vingt-troisième de juillet, de l'an de pacques 1459.
Alleaume de Niraco, Duc de Berry.
Le 24 juillet 1459- Les 4 armées du Ponant s'avance vers Chinon et en délogent les armées de Touraine et ses alliés d'Orléans ou BA, leur infligeant de lourdes pertes. Combats contre : ""La Béatritz"" dirigée par Namaycush, "Les Lames d'Amahir" dirigée par Garlaban "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Khristof17, "Ad Honores" dirigée par Obelix1er, "Semper Vivum" dirigée par Phyladelphia, "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor. dernier bilan : environ 20 HS Ponant/ 40 Touraine & co - Le Ponant s'indigne, dénonce et déclare la guerre à la Touraine:
- Citation :
- A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France,
A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état, Aux régnants Français qui plongent délibérément le royaume dans la Guerre
Nous, membres unis du Ponant tenions à faire connaître notre colère face à l'attentat odieux dont fut victime notre Chancelier, parti comme annoncé clairement porter mission humanitaire en Berry. En effet, cette nuit, alors qu'il quittait seule et pacifiquement la ville de Saumur, Son Excellence Datan l'Epervier, Chancelier de l’Alliance du Ponant, a été honteusement et délibérément attaqué, et laissé pour mort par une armée entière qui s'est acharné sur lui.
De plus, nous prenons acte de l'annexion d’un territoire angevin à l'est de Saumur par les forces de Touraine qui ont reçu l’appui des forces Orléanaises.
Face à de telles exactions et de tels crimes, nous, membres du Ponant vassaux de la Couronne de France, nous voyons contraints et ce, malgré nos tentatives de conciliation, de déclarer la guerre à la Touraine. Nous tenons à préciser, pour éviter que les vicieux n'en profitent, que la Bretagne ne prendra pas part à cette guerre si ce n'est en aidant ses alliés à défendre ses villes. Que ces fourbes sachent que quelques soient nos frontières, ils sont attendus et de pied ferme.
Que le Très-Haut ait pitié de ces régnants qui foulent au pied leur loyauté proclamée quand elle ne les arrange pas pour assouvir leurs ambitions personnelles au détriment du respect de la vie humaine et de la paix déjà si fragile. Trahison, insulte, attentat sont leurs credo. Le Ponant n’est pour eux qu’une excuse à l’assouvissement de leur jeu inique caché derrière un masque de moralité biaisée et une bien-pensance de façade.
Hélas, la vérité est bien crue : le corps de notre bien aimée Reyne n'est pas encore refroidi que ses œuvres et vœux de paix, eux, sont déjà dans une tombe piétinée par un groupe de têtes mal couronnées aux manteaux d'hermine ensanglantés.
"Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi: miserere nobis."
Faict à Cholet le 23 juillet 1459 Pour le compte des membres de l'Alliance du Ponant
Vice Chancelière de l'Alliance du Ponant
- Llyr refuse la paix, dénonce la mission du Chancelier du Ponant et propose de nouvelles conditions de "reddition".:
- Citation :
- A Son Altesse Icie de Plantagenet, Régente de France,
Aux Grands Officiers de la Couronne de France, Aux Ducs et Comtes du Domaine Royal, Aux autres Grands Feudataires du Royaume.
Nous, LLyr di Maggio, Duc de Touraine, fidèle et éternel vassal de sa défunte Majesté, à travers la plume de notre Chambellan,
Au sujet de la demande faite par le Ponant d’indemniser le Berry.
Estimons, qu’eu égard à la fermeture des mines berrichonnes durant le conflit dans l’unique optique de favoriser la défense du félon, les pertes financières berrichonne à la somme de 0 écu. Considérant l'affluence berrichonne en nos mines, nous n'en gardons traces en nos archives et nous ne saurions nous baser sur des informations invérifiables. Celle-ci révèle un soutien tacite des berrichons et nous proposons donc au Berry de demander remboursement des salaires versées à sa propre population.
Rappelons en outre, qu’eu égard aux pertes dues à la défense du félon sur les deniers du coffre berrichon, nous ne saurions être considérés comme responsable. Nous proposons donc au Berry de se rembourser sur le trésor conséquent du Poilu et de ses sbires. Demandons enfin, eu égard aux condamnations illégales provenant de jugements rendus au nom d'un félon, la somme de 2000 écus que nous reverserons ensuite aux condamnés pour les préjudices subis.
Au sujet de la soit disant mission humanitaire ponantaise,
Informons, que le Chancelier du PONANT ayant ordonné orgueilleusement à notre Duché de le laisser passer, et ayant traversé tête baissée la frontière tourangelle avant même d’avoir reçu une quelconque autorisation ; ayant par ailleurs méprisé nos nombreuses lettres de mises en garde, correction a donc été sévèrement infligée à ce freluquet de bas étage et à ses gens, et ce dans le pur respect des lois tourangelles. Nul n’est censé ignorer la loi. Et Dieu sait qu’il avait été prévenu. En outre, nous nous devons de préciser que notre Procureur était prêt à payer à ses frais, des Marchands ambulants indépendants, afin d’acheminer les ressources transportées. Nous dénonçons en outre, l’hypocrisie totale de cette mission, qui à travers son tracé, n’était faite que pour envenimer une situation déjà bien compliquée.
Refusons la paix humiliante qui nous est imposée de manière barbare et délurée, et restons stupéfaits d’apprendre que des négociations ont pu être organisées en haut lieu, sans en avoir été informé. Alors même que le PONANT avait précédemment refusé de se présenter à la table des négociations organisée par la Régente ces dernières semaines, dans les bureaux des Ambassades Royales, alors que Touraine, Bourbonnais Auvergne et le Capitaine Namaycush avaient répondu présent ; prouvant ainsi le bellicisme des provinces qui la composent. Des provinces qui, comme le prouve l’attitude bornée de leur Chancelier, se croient au dessus des lois. Au dessus des Rois. Que la correction infligée à ce dernier leur serve d’exemple. Il est temps d’arrêter de se leurrer. Le PONANT ne veut pas la paix. Il ne l’a jamais souhaité. Que l’ensemble du Royaume soit donc rassuré. Advienne que pourra, jamais Touraine ne faiblira. Néanmoins, dans un ultime effort, la Touraine s’engage à rappeler ses troupes, sous réserve de quatre conditions cumulatives : * Le départ des Bretons des terres françaises et angevines, * Le retrait de l’agrément poitevin à toutes les armées, * Le départ des armées poitevines et la dissolution des armées angevines * Un dédommagement berrichon à la hauteur de 2000 écus pour nos soldats injustement condamnés. Nous enjoignons donc le PONANT à se ranger enfin du côté de la raison, et du dialogue, avant qu'il ne soit trop tard.
Pour la France ! Pour la Touraine ! Pour Dieu ! Semper fi !
Faict à Tours, le vingt troisième jour du mois de Juillet 1459.
LLyr di Maggio, Duc de Touraine
Ludwig von Frayner, Chambellan de Touraine
Le 25 juillet 1459- Déclaration de SM Elfyn à son peuple:
- Citation :
Peuple de Bretagne,
Bretons de tous horizons, et aux différentes visions.
Je vous écris ce jour depuis Angers, depuis les casernes d'Anjou, ou le fer est battu, ou les hommes s'arment et d'où on entend l'artillerie de Saumur tonné au loin depuis la campagne. Mon peuple, je vous écris ces lignes depuis les dernières lignes de défenses qui nous séparent d'avec les bellicistes, les imposteurs.
Hier en face du Château du Berry, Aujourd'hui annexant l'Anjou et bravant la volonté d'une Reyne de France éteinte en s'appropriant tout droit envers leurs voisins. Et demain? Demain nous retrouverons les mêmes de nouveau devant nos portes, nos marches de Bretagne, les bottes encore humides du sang de nos alliés, l'épée encore chaude des tripes des innocents, et cette lueur de pourceau dédaigneux dans le regard. A croire que la fange donnent des ambitions dont on ne peut prétendre, comme ce petit Duché de Touraine. Bravant et embrasant la France qui commençait à espérer une paix qu'ils n'auront jamais tant que ceux là vivent.
Pauvre hère, pauvre France qui ne fait que subir la volonté des va-t-en guerre, alors qu'on mets à peine en bière Feu la Reyne de France ils enterrent avec elle cette fragile paix qu'elle avait consentie à construire. Fragile car non voulus par un nombre certains de nobliots à la langue bien pendue et aux braies en feu, des pauvres jouvenceaux précoce et de vieux aigri, ne voyant que la destruction pour se sentir vivre. Je vous écris pour vous parler de l'anxiété que nous vivons ici, de la crainte que ce conflit s'étendent, mais aussi la confiance qui se lit dans les visages lorsque le plain d'hermine flotte à Angers.
La Bretagne ici est vu non pas comme un envahisseur mais comme ce à quoi elle espère, être un allié de soutien, un allié dans la construction et présent dans les pires moments comme dans les bons. Nos Chevaliers sont prêt, et encore c'est un doux euphémisme, si nous ne tenions pas à la paix comme je la chéris de loin aux effusions de sang, nous serions déjà à trancher dans les armées agressant l'Anjou à l'heure actuelle. Mais que fait la Bretagne en France et que fais son souverain l'épée à la main en terre angevine?
Nous protégeons l'Anjou des brigands qui sévissent comme des envahisseurs, comme ceux ayant trahit la confiance qui leur avait été accordé par les pouvoirs angevins. Situation difficile dans lequel nous avons du reprendre le château pour le rendre aux angevins, la parole a été plus forte que l'épée, et des négociations ont suffit. A l'instar des négociations royales entre Paris, les vassaux français du ponant et la Bretagne afin de mettre un fin à ce conflit. Longtemps nous avons discuté a Cholet, siège du ponant, mais rien n'a fait, Paris à dénoncé les envahisseurs tourangeaux et auvergnats mais a de même avoués son impuissance dans cette affaire et n'a pu que limiter les dégâts par son manque de souverain. Tandis que les forces bellicistes attaquaient encore et toujours le château de Bourges, capitale du Berry, notre allié. Ils attaquaient tout un peuple, annexant leurs mines et mettant à mal toute l'économie du duché berrichon et ce pour soi disant bouter un homme qu'ils avaient blessé dans les combats? Un Félon pour la couronne française mais aimé de son peuple, un félon qui acceptait de ne plus être à la tête du duché, laissant au peuple le choix de son successeur. Mais non, cela ne suffisait pas, la Touraine loin de vouloir s’arrêter là demander à choisir elle même le régnant de ce duché libre.
C'est dans ces conditions, d’échec diplomatique pour Paris et de surenchères de la violence et d'injustice envers le peuple berrichon que les armées ponantaises se sont mis en branle. Mordant les frontières de la Touraine et ses armées afin de les déloger du Berry. But atteint au bout de deux nuits de combats. Après cela, menaçant de nos armées a plusieurs reprises nous avons tenté, vainement, de relancer la diplomatie. Cherchant la trêve des combats envers le Berry et la fin du conflit général dans un statu quo général. Car comment faire régner la paix lorsqu'elle fut faite injustement en humiliant des vaincus... Non, en nourrissant la vengeance, c'est le meilleur moyen d'entretenir les braises de la guerre. Et si pour cela il faut annihiler toute forme de bellicisme chez les tourangeaux, alors les armées ponantaises le feront avec le tranchant de leur bâtarde.
Désormais la Touraine abandonne le Berry qu'elle a saigné a blanc et sur laquelle elle s'est enrichi en détournant les revenus des mines pour se tourner vers le Ponant, était-ce là le but final lorsqu'on sait qu'elle se fait aidé par le Bourbonnais, le Périgord, l'Orléans, et d'autres plus isolé. Il n'est pas moins vrai cependant que leurs armées sont désormais dans la campagne angevine et qu'elles ont déclaré le territoire comme étant Tourangeaux. En réaction les armées de nos alliés du ponant ont lancé une offensive et c'est pas moins d'un tiers de leurs hommes qui sont tombés au combat, sous la volonté de nos soldats.
Alors que la Touraine sent sa perdition proche elle essaye encore de nous faire plier par des menaces à peine voilé sous l'apparence d'un compromis qui est inacceptable au vu des dégâts qu'elle a causé. Seuls les prochains jours nous donneront les résultats de ce conflit au niveau militaire. Ma seule espérance est de voir enfin cette zone de France gagné en stabilité et que cesse cette agressivité que nous avons pu palper chez ceux qui se définissent comme anti-ponantais et anti-breton...
A l'heure où la France choisit son souverain, certains espèrent pouvoir continuer le "jeu" de la guerre et jetteront certainement leurs dévolus sur la Bretagne. Espérons que la raison l'emporte et qu'ils élisent une personne de raison. En attendant la Bretagne évite de tomber dans le piège de la provocation et ne prend pas part à ce conflit, aidant l'effort de nos alliés en les assistant dans leur système de défense.
Peuple de Bretagne, priez pour vos enfants, vos frères et vos soeurs qui se battent pour que la justice triomphe et que la paix perdurent, et priez pour l'âme de ceux qui tombent sous la lame des oppresseurs du Royaume de France.
Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne.
Le 26 juillet 1459 :- Cette nuit, les troupes du Ponant se sont avancées vers Chinon mais ont du faire face à un regroupement d'armées adverses bien trop conséquent et se sont vus contraints de se replier sur Saumur. l'armée "Semper Vivum" dirigée par Phyladelphia, l'armée "Les Lames d'Amahir" dirigée par Garlaban, l'armée ""La Béatritz"" dirigée par Namaycush, l'armée "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Khristof17, l'armée "OR ô desespoir" dirigée par Shiska, l'armée "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor, l'armée "Ad Honores" dirigée par Obelix1er. Pertes : Ponant 23 / Touraine &co : 13. - Il est à noter qu'alors que les Capitaines du Ponant ont donné l'ordre à leurs soldats de ne pas attaquer l'armée "OR ô desespoir" composée de membres de différents Ordre Royaux, lesquels avaient été prévenus de ce fait. Néanmoins, nos armées ont du essuyer les coups de cette armée... - Réaction du Ponant face à l'attaque des armées par les Ordres Royaux.:
- Citation :
A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état, Aux chefs d'armées des Ordres Royaux,
Nous membres unis du Ponant, déplorons l'entrée en guerre d'une armée des Ordres Royaux dans un conflit privé opposant la Touraine et ses alliés à l'Alliance du Ponant. En plus de l'intervention du Duché d'Orléans, pourtant province du Domaine Royal. Depuis le départ de la déclaration de guerre de la Touraine, nous dénonçons la volonté d'escalade et tentons par tous les moyens de limiter les pertes. Si d'aventure le Royaume de France venait cautionner plus avant les attitudes belliqueuses et insultantes de ceux qui ne souhaitent que s'en prendre au Ponant, il ne pourrait y avoir d'autre issue qu'un bain de sang généralisé. Nos forces ont été assaillies par cette armée royale bien que nous ayons tenté de les contacter à de multiples reprise, et ce, dans le but les informer de notre volonté de ne pas les affronter. Nos chefs d'armées n'ont reçu aucune réponse de leur part, si ce n'est celui de vouloir en découdre.
Les Provinces vassales de la couronne de France, membres du Ponant, ont toujours mis en avant leurs engagements aux côtés du pouvoir royal François et, de tout temps, ont montré leur volonté d'apaisement. Dans ces derniers jours, la Touraine et ses alliés sont entrés sur les terres angevines en armée, ont attaqué un convoi humanitaire, ont appelé à la guerre contre la Bretagne en dénonçant sans aucune légitimité les accords entre les deux couronnes. Pire encore, le Chambellan de Touraine a proféré des insultes à l'égard du Grand Duc de Bretagne et a menacé celle-ci ouvertement, dévoilant ainsi la position de la Touraine vis à vis du Traité de paix du Mont Saint-Michel. Le Duc Llyr s'est octroyé la couronne de France, pour la poser sur la coquille vide qui lui sert de tête, inconscient du chemin qu'il fait prendre aux misérables qui le suivent aveuglément, sans voir la duperie pourtant si évidente.
Nous appelons donc le pouvoir Royal de France à se prononcer sur ses intentions et à justifier l'intervention des Ordres Royaux et d'une province du DR dans ce conflit privé. Une nouvelle fois nous demandons qu'un espace de dialogue soit ouvert afin qu'une issue soit trouvée. Nous enjoignons tous les peuples libres à prendre conscience que les paroles et la mémoire de nostre Reyne sont bafouées chaque jour qui dévoile les intentions d'un Duc assoiffé de sang et de pouvoir.
Pour les membres de l'Alliance du Ponant,
Datan l'Epervier Chancelier du Ponant
- Entrée en guerre de la Bourgogne.:
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire...
Il est un temps pour discuter, il en est un autre pour agir. Il est également un temps pour tendre une main charitable, il en est un autre pour présenter le poing enserrant une épée.
Conformément à la position qui est la sienne depuis de longs mois, position réitérée avec force et conviction au cours des dernières semaines, le duché de Bourgogne entre officiellement dans le conflit armé opposant les provinces féales à la Couronne de France à celles, félonnes réunies au sein de l'alliance illégale du Ponant.
Ce durcissement de notre engagement est motivé par nombre d'évènements tendant à démontrer s'il en était encore besoin que le Ponant, alliance uniquement contractée dans le but de saper les fondations d'un Royaume quasi millénaire, d'enrichir la clique dévoyée se trouvant à sa tête et d'étendre les possessions bretonnes, n'a brandi l'argument berrichon uniquement que dans le but de justifier un envahissement des provinces fidèles prévu de longue date, là où les principes qu'il présente comme siens auraient dû lui commander de tout mettre en œuvre pour chasser le Poilu du trône de Bourges :
- l'absence de réaction sincère et officielle face aux menées de Nilas en Limousin;
- les attaques illégitimes du Ponant contre Chinon constituant une invasion d'une puissance étrangère sur le sol français;
- la reprise de la capitale angevine par un ressortissant breton réputé pour son attachement à la Couronne de France;
- les menaces du ci-avant cité Nilas à l'encontre de cette Bourgogne qu'il regrette d'avoir quittée il y a des années;
- les mises en procès des opposants politiques au Poilu et des pressions étant exercées sur eux;
- les accusations angevines selon lesquelles la Bourgogne serait entrée en Berry;
- les pathétiques et risibles déclarations ponantaises exigeant le retrait des troupes " étrangères " du Berry là où des troupes bretonnes sillonnent depuis des semaines Anjou, Berry, Poitou au mépris des liens de vassalité de ces trois provinces envers la Couronne de France;
- les mêmes déclarations osant indiquer que le Ponant ira châtier le duc de Touraine, fidèle vassal de la Couronne de France là où d'autres régnants ponantais ont bradé leur serment aux Bretons;
- la coupable absence de réaction ponantaise suite au soutien affiché par les hérétiques helvètes;
- la signature d'un traité liant Berry et Ponant, aggravant l'illégalité de l'alliance;
- les insultes et mensonges réitérés du Berry à l'encontre de la Bourgogne;
- l'arrivée sur le trône berrichon d'un pantin du Poilu;
- la levée de ban en Berry alors que le duché est vide d'armées non-berrichonnes laissant présager des représailles contre les intérêts bourguignons fondées sur des fantasmes;
Notre mobilisation est dès lors totale, comme l'est notre détermination à agir. Ainsi, en sus d'apporter assistance aux provinces engagées, nous rappelons, par pure charité aristotélicienne, que la guerre se trouve aussi chez nous.
Ainsi :
- toutes les dispositions prévues par la déclaration ducale datée du deuxième jour de juin de cette année en matière de relations avec les provinces du Ponant sont maintenues et réitérées;
- tout ressortissant du Ponant – soit les Angevins, Artésiens, Berrichons, Bretons, Guyennais et Poitevins – ne pourra pénétrer le territoire bourguignon si et seulement s'il aura renié le Ponant publiquement, auquel cas il sera conduit devant la cour de justice bourguignonne ou tâtera de l'épée de notre ost, la présente déclaration faisant office d'unique et ultime sommation;
- toute action illégale commise en Bourgogne par un ressortissant du Ponant sera considérée comme constituant un casus belli.
La Bourgogne ne se laissera pas souillée par la vermine du Ponant et ne corrompra pas ses idéaux et ses valeurs au nom d'une diplomatie de la langue de bois qui a prouvé ses limites.
Que le Très-Haut et Saint-Bynarr veillent sur les vaillants et solidaires Bourguignons!
Le vingt-sixième jour de juillet de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
Armoria de Mortain
- Position neutre de l'EA. Appel à la cessation du Conflit. Rappel de la trêve dominicale:
- Citation :
A l'université des Fidèles de la Très Sainte-Église, À tout ceux qui liront où se feront lire, Salutations,
Nous, membres de la Nonciature Apostolique, prenons aujourd'hui la plume le cœur empli de tristesse et d'inquiétude alors que le Royaume de France semble s'embraser à nouveau et que le fer tend à se dresser entre frères et sœurs. Menaçant d'innombrables vies et la stabilité des Fidèles de nos Royaumes.
Qu'il soit su que la Très Sainte Église Aristotélicienne Romaine désapprouve l'escalade de ce conflit et enjoint les diverses parties à se remémorer leurs obligations envers le Très-Haut et leurs frères et sœurs dans la foy, tous unis par le baptême et leur appartenance à la religion Aristotélicienne. Nous prions instamment toutes les parties impliqués de prendre conscience de l’enjeu que cela pourrait avoir et de se rendre à l’évidence qu’une telle guerre serait assurément funeste pour la bonne population du Royaume de France. La raison de ce conflit mérite-t-il de créer d'innombrables orphelins et d'apporter la mort en nos cités ? Mérite-t-elle de noircir vos âmes en semant la mort et la désolation autour de vous ? Seul le Très-Haut peut décider de la date et de l'heure où chacun de nous Le rejoindra. La Noblesse de ces contrées ne ferait-elle pas meilleur usage de son énergie à réaliser les desseins que le Très-Haut a pour Son peuple ?
Nous invitons par le fait même les diverses parties impliquées dans ce conflit à entreprendre des pourparlers de paix, leur rappelant que la guerre ne sert point à régler des doléances et des inimités mais seulement à en créer de nouvelles. Nous offrons pour cela la bienveillante médiation de notre Sainte Mère Église à toutes les parties. Nous avons la vive espérance de pouvoir régler ce conflit par la diplomatie, afin qu’aucune goutte de sang ne soit, encore une fois, versée inutilement.
Nous rappelons à titre informatif que le Dimanche est jour consacré au Très-Haut, et enjoignons les diverses parties en ce conflit à observer avec piété cette journée de paix. (La trêve dominicale couvre les actions entamées le dimanche et résolues le lundi matin). Toute violation de la trêve dominicale constitue un lourd péché qui ne saurait demeurer impuni et serait porté devant la Sainte-Inquisition sans détour.
Rappelons finalement que le Très-Haut est témoin de toute chose et mettons en garde les fils et filles du Très-Haut contre la mise en danger de leur âme et contre le péché.
Soyez bénis par la grâce du Créateur.
Le 27 juillet 1459 :- Réponse des OR.:
- Citation :
A son Excellence Datan l'Epervier, Chancelier du Ponant A tous les chefs des armées du Ponant en guerre contre la Touraine, Au chef d'armée breton qui a tenté de pénétrer plus avant en territoire français,
Nous, membres unis de l'Ordre royal de la Licorne, de l'Ordre royal du Saint-Sépulcre et de l'Ordre royal de l'Ecu vert, présents au sein de l'armée "OR ô désespoir" sise à l'entrée de Chinon, déplorons la tentative de manipulation faite par la diplomatie du Ponant.
Rappelons, à ceux qui l'ignorent, notre objectif et notre devoir de préserver l'intégrité du territoire de France. Que si le conflit initial entre la Touraine et le Berry était resté privé, n'aurions pas eu à répondre de manière totalement défensive aux attaques des armées du Ponant contre la ville de Chinon.
Rappelons, à ceux qui veulent délibérément l'ignorer, que nous sommes installés en et n'avons pas bougé des murailles de Chinon, cherchant par là à protéger le territoire français d'une éventuelle ingérence étrangère. Que des combats avaient eu lieu le 24 juillet à quelques lieues de notre position, et que nous n'y avions pris aucune part. Que l'attaque des armées du Ponant et de leurs alliés mercenaires, dans la nuit du 25 juillet, a pleinement justifié notre position, tant politique que militaire.
En effet, parmi les divers étendards avançant à la frontière tourangelle, flottait un drapeau breton. Nous ne vous ferons pas l'insulte de vous rappeler les accords du Mont Saint-Michel. Toute présence militaire bretonne en terre française, non validée par un décret de la Reine ou du pouvoir royal, ne saurait être acceptée par les défenseurs de la France que nous sommes.
Terminons en disant que tant qu'une armée officielle bretonne, ou des mercenaires cautionnés par la Bretagne, se trouvent dans les rangs des membres du Ponant, nous ferons rempart de notre corps, non pour protéger la Touraine en elle-même, mais pour défendre le Royaume de France à travers elle.
Fait en le campement des Ordres royaux à Chinon, le 27ème jour du mois de juillet 1459.
L'Ordre royal de la Licorne
L'Ordre royal du Saint-Sépulcre
L'Ordre royal de l'Ecu vert
Dandolo, grand maitre du Saint Sépulcre est seigneur de mérite ayant prêté allégeance à la Guyenne. La Guyenne a déclaré la guerre à la Touraine. Je vais soulever ce point en assemblée nobiliaire mais je réclame qu'il soit mis en procès pour HT et déchu de tous ses titres.
- La Curia "couvre" les OR et engage les bretons à quitter le Royaume:
- Citation :
- Nous, Grands Officiers de la Couronne, à tous ceux qui ces présentes verront et orront, salut et connaissance de vérité.
Que connute chose soit à vous que dans la guerre privée qui se déroule au sud du Domaine royal, il n'est interdit à personne de faire appel à des alliés français. Item que dès lors la participation à ces troubles de ressortissants étrangers est des plus malvenues. Item que cette même participation et donc l'attaque d'une province de France par des étrangers au royaume entrainera la Couronne à défendre ses vassaux, défense qui peut prendre bien des aspects, de cette agression indue. Item qu'afin de préserver de bonnes relations avec les terres voisines et afin de défendre une paix que nous savons si chère à leur cœur, nous ne pouvons que les encourager à rappeler leurs nobles et bourgeois plutôt que de les laisser causer en France des dommages que nous les savons ne pas désirer.
Donné à Paris, le XXVIIe jour de juillet del an de grasce MCDLVIIII
du 28 au 30 juillet 1459 : - Réponse du Ponant aux OR. dénonciation de l'hypocrisie :
- Citation :
- Aux membres unis de l'Ordre royal de la Licorne, de l'Ordre royal du Saint-Sépulcre et de l'Ordre royal de l'Ecu vert, présents au sein de l'armée "OR ô désespoir",
Aux chefs d'armées des Ordres Royaux qui ont lâchement tendu un guet-apens aux forces ponantaises des provinces vassales de France, Aux fiers soldats royaux qui servent un idéal, bien loin des affaires politiques, et qui ont presté serment de défendre les terres de France, A tous ceux qui n'ont point voulu entendre la demande de son Altesse la Régente de France de ne point se mêler de cette guerre privée, Enfin, à tous ceux qui s'amusent de voir le conflit se généraliser,
Nous, membres unis de l'Alliance du Ponant, présents au sein des armées Ponantaises sises à l'entrée de Saumur, déplorons la tentative de manipulation faite par les dirigeants des ordres Royaux.
Rappelons, à ceux qui l'ignorent, que si les objectifs et le devoir de préserver l'intégrité du territoire de France sont bien ceux assignés aux troupes des Ordres Royaux, ils se doivent pourtant de rester vigilants dans les offensives qu'ils mènent. Si véritablement leur seul objectif était de stopper les armées Bretonnes, leur discernement aurait simplement pu être de s'attaquer à la seule et unique armée en partie composée de bénévoles bretons, battant pourtant pavillon Poitevin. Non content de ne point répondre aux chefs des autres armées issues des provinces vassales de France qui préféraient les prévenir de leur volonté de ne point s'attaquer à eux, les Ordres Royaux présents à Chinon ont délibérément engagé le combat contre elles, semant ainsi la discorde et la mort.
Nous ne pouvons que déplorer une nouvelle fois, que tous les prétextes sont bons pour s'en prendre au Ponant, pourtant engagé dans cette guerre privée, au nom de la liberté de ses peuples à vivre en paix. Même si nous ne pouvons croire que l'ensemble des ordres Royaux puissent ainsi bafouer leurs engagements de ne prendre la vie à leur corps défendant, nous ne pouvons que déplorer cette nouvelle escalade.
De félon il n'y a plus, pourtant la guerre continue, D'insultes et de menaces nous avons reçu, de réponses dignes et mesurées nous avons apporté, D'entrée en Anjou par les forces Tourangelles il y a eu, de réponse nous avons donné,
Je prie à chaque instant pour qu'une issue diplomatique soit trouvée, non que je craigne pour l'issue de cette guerre, car je sais que la ferveur est de mise quand il s'agit de laver son honneur, mais que, quelles que soient les victimes qui tomberont, leur sang n'aura été versé que pour rassasier des envies guerrières.
Datan l'Epervier Vicomte d'Aulnay de Saintonge, Chancelier du Ponant
- Réponse de Llyr au Ponant à propos des OR. "Pour la Touraine, dernière marche de la Royauté avant la déferlante ponantaise":
- Citation :
- De nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc de Touraine, Loyal vassal de la Couronne de France
A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première Secrétaire d'état, A ceux qui liront ou entendront
En réponse à son Excellence Datan l'Epervier, Chancelier du Ponant,
Salutations sincères,
Rappelons que, suite à la tentative de suicide du Chancelier du Ponant, son Excellence Datan l'Epervier, certaines provinces du Ponant nous ont déclaré officiellement la guerre, alors que notre action de Justice finie et enterinée par l'élection d'un nouveau Duc du Berry reconnu par la couronne de France nous ont conduit, tenant ainsi nos promesses, a retiré nos troupes du Berry et a laisser sans coup férir les mines ouvertes et dûment entretenues.
Rappelons enfin que nous n'avons jamais usurpé un quelconque trône ou couronne, contrairement à certain membre du Ponant, félon déclaré par la Couronne de France et que nous avons toujours servi la couronne avec zèle et entrain, compétence et justice.
Rappelons que des solutions pacifiques avaient été proposées par la Touraine, laquelle, offrait, à ce moment, une paix blanche aux provinces du Ponant.
Précisons qu'aucune offre de paix n'a été discutée avec la Touraine depuis la déclaration de guerre, qu'aucune négociation n'a jamais été menée entre les protagonistes avant ou après la déclaration de guerre du fait d'une absence des plénipotentiaires du Ponant à la table des négociations.
La présente guerre ne peut donc être considérée que comme une guerre d'annexion engageant la survie même de la Touraine en tant qu'entité politique.
Dans ce cadre, une large partie du contingent du Ponant est composée de mercenaires bretons appartenant à des organisations de brigands connues ou à des forces régulières bretonnes. Les Ordres Royaux ont donc fait savoir qu'ils se retireraient de la défense de la Touraine si et seulement si le contingent breton abandonnait l'offensive et quittait le territoire français en respect du Traité du Mont Saint-Michel.
Rappelons aussi que si les bretons se targuent de n'être point présents dans le conflit car ils ont l'agrément poitevin, l'armée privée de notre excellent ami le Duc Lexhor provenant de l'Orléanais et les Ordres Royaux ont l'agrément de la Touraine. De ce fait et de la propre logique bretonne, ni le Dr, ni les OR ne sont impliqués dans ce conflit, pas plus que les bretons pour les mêmes raisons. On ne peut prêcher tout et son contraire et ainsi avoir le beurre, l'argent du beurre et le céans de la crémière tourangelle par dessus le marché.
Ayant rappelé ces faits indéniables, nous ne pouvons que nous inquiéter de la santé de son Excellence Datan l'Epervier lequel interprète le comportement des Ordres Royaux comme une agression alors que les forces Ponantaises les ont chargé sous les murs de Chinon.
Rappelons à cet égard que Les armées du Ponant ont attaqué une première fois Chinon pendant que la Touraine était en Berry pour son action de Justice légale et légalisé, et encore eux qui ont chargé cette fois-ci, alors qu'il leur suffisait d'accepter notre offre de paix blanche s'ils voulaient simplement la Paix. Cette seconde Attaque visait bel et bien les intérêts de la Touraine en tant que vassal de la Couronne de France.
Un précédent existait déjà lorsque son Excellence a décidé de charger nos forces, prévenant au moment de passer, sans concertation une fois de plus, à la tête d'un prétendu convoi humanitaire entraînant évidemment de graves blessures sur sa personne malgré les multiples mises en garde lui ayant été produites par nos armées de ne point s'y aventurer avant d'en avoir l'autorisation au préalable.
En conséquence, nous comprenons et appuyons la décision prise par les Ordres Royaux. Eu égard à leur mission, il est de leur devoir de laisser au prochain Roy un territoire sur lequel régner.
Pour la Touraine, dernière marche de la Royauté avant la déferlante ponantaise,
LLyr di Maggio et d'Astralgan Duc de Touraine
Renversement de la tendance. Alors que les armées de Touraine font face à celles du Ponant entre Saumur et Chinon, une armée menée par le Duc Thomas de Clerel s'est avancée dans les terres du Bourbonnais-Auvergne, s'emparant de deux mines. le 30 juillet 1459 : Les forces berrichonnes sont entrées dans Bourbon ce jour avec une armée intacte et l'autre quasi intacte. Par contre, sur les 21 défenseurs, 20 sont morts. en parallèle, une armée auvergnate -plus très bourbonnaise pour le coup, dirons les esprits taquins- menée par Theraf est arrivée à Tours. Ils ne vont sans doute pas y rester et, une fois de plus, la question fut posée au premier secrétaire d'État : comment l'armée est-elle arrivée jusque là?... - Réponse de la Régente de France:
- Citation :
Nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A tous ceux qui entendront, liront ou se feront lire
Le domaine royal appartient de plein droit, comme déclaré dans l’article 2 du chapitre premier du présent droit fondamental, à la Couronne de France, & par extension au porteur de la dite Couronne, le temps de son règne.
Nous rappelons que son intégrité ne peut être violé par qui que se soit, notamment par des armées hors du Domaine Royal.
Nous rappelons que les conflits qui opposent des vassaux de France sont guerres privées et que la traversée des terres du Domaine Royal par un ou plusieurs des belligérants n’est pas autorisée.
Qu’adonc, ceux qui se permettent d’en enfreindre le territoire encourront notre courroux.
A bon entendeur
Faict au Louvre le trente juillet de cet an de Grace. Icie de Plantagenêt, Régente de France .
- Courrier officiel de la Régente, SA Icie à SM Elfyn :
- Citation :
Nous, Icie de Plantagenêt, Régente de France A Sa Majesté Elfyn de Montfort, Souverain du Grand Duché de Bretagne A tous ceux qui entendront, liront ou se feront lire. Rappelons que par notre missive du quatorze juillet, nous avons demandé, en respect du Traité du Mont Saint Michel, le retrait de vos armées des campagnes angevines.
Nous, Regente de France, ne pouvons permettre que séjourne plus longtemps sur nos terres sans notre accord, les armées d’une puissance étrangère.
Le Grand Duché de Bretagne, comme vous le rappelez, n’a pas pour vocation à s’immiscer dans les affaires internes du Royaume de France. Les tensions sont suffisamment importantes pour que ne s’y ajoute celle de votre présence maintenant que l’Anjou a repris la maitrise de son conseil, ce pour lequel nous éprouvons grande satisfaction.
Les Ordres Royaux présents en défense à Chinon, ne le sont que par l’inquiétude de présences étrangères au conflit privé qui oppose des vassaux de France. Ce que nous ne saurions leur reprocher, d’autant qu’ils sont sur les terres de France où ils ont domicile et sont libres d’y circuler conformément aux lois fondamentales de Notre Royaume.
De même que vous ne faites reproche à l’armée mercenaire battant pavillon poitevin que vous assurez de votre soutien. Nous vous citons :
- Citation :
- Qu'il soit sut de tous qu'aucun membres des troupes de la Compagnie Che Guevarrec ne sera châtié pour son engagement dans ce conflit. Souhaitons leur bon courage et prions le Très Haut pour que la chance soit avec eux.
Nous voyons en cela une escalade dommageable pour la paix où chacun trouve argument qui au lieu d’écarter les bellicistes de leurs néfastes projets ne fait qu’alimenter un conflit que nous regrettons tous.
Nous voulons croire que la paix est encore possible, nos peuples n’ont déjà que trop soufferts.
Nul doute que votre désengagement permettra que la pression retombe et qu’ainsi les Ordres Royaux ne craindront plus de menaces et se retireront. Nous savons cette attente conforme à vos souhaits car tout comme nous vous êtes soucieux du sang versé et de la sécurité à vos frontières.
Nous pourrons ainsi apprécier ensemble les volontés qui ont conduit à mettre fin à une guerre interminable par la signature du Traité du Mont Saint Michel. Volonté qui fut celle de feue Sa Majesté Levan III de Normandie, scellé aussi par des provinces vassales de France comme l’Anjou, le Poitou et la Guyenne.
Que le Tres Haut guide nos pas
Faict au Louvre le trente juillet de cet an de Grace. Icie de Plantagenêt, Régente de France .
Il se rapporte de chez le Feudataires que le Duc du BA menace de quitter le Royaume de France si la Couronne n'intervient pas immédiatement dans le conflit. - Réponse de SM Elfyn de Montfort à SA Icie de Plantagenêt. Les Trente en vacances:
- Elfyn de Montfort a écrit:
De nous Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne A Son Altesse Icie de Plantagenêt, Dauphine et Comtesse de Salbart,
Votre Altesse, je prends bonne note de vos espérances concernant les Ordres Royaux ou concernant l'Ordre Grand Ducal.
La Bretagne est terre d'honneur, et celui-ci nous pousse à plusieurs choix qui ne sont pas des plus faciles.
D'abord, nous nous devons de respecter le Traité du Mont St Michel, car bien que beaucoup croient que nous voulons la guerre, nous fumes les premiers à demander la cessations du conflit touchant des duchés amis et alliés. Et ce sans condition aucune. La paix donc et non la guerre, ce pourquoi jusqu'à ce jour aucune armée bretonne n'a fait partie des combats.
Ensuite, nous nous sommes engagés par le Traité d'Alliance avec les vassaux de la couronne concernant le Ponant. Notre devoir est simple, celui de protection comme l'honneur nous engage. Ma volonté ne me pousse pas a lancer deux Etats en guerre totale, mais indirectement le respect de mon honneur et de celui de tous les bretons nous poussent de plus en plus à nous investir pour la défense de nos alliés et donc à encourir des conséquences graves.
Par conséquence, sachez que faire respecter vos lois et vos devoirs de juste manière ou à défaut de pousser à tout respecter ne pourrait qu'engendrer le simple fait de dégonfler ce conflit. En effet quand nous ne verrons plus des armées ennemies au Ponant être aidé par le Domaine Royal alors que celui-ci respect le voeux pieux de Paris. Et, quand nous ne verrons plus les Ordres Royaux attaquer nos alliés sur de faux prétextes.
Bref, j’espérerais aussi que l'Ordre des Trente se désengagera du territoire angevin, car je vous l'annonce, comme vos Ordres Royaux les miens n'ont plus de mission. J'espère juste qu'ils profiteront de leur permission autrement que les vôtres.
Beaucoup d’espérances voyez vous, tout comme vous envers vos vassaux qui vous crachent au visage, tout comme vous envers des Ordres qui sont normalement a vos ordres et pas a ceux rabaissant Paris.
Malgré tout, ne prenez pas cette lettre pour une menace déguisée, c'est juste un fait que je vous relate, car dès ce jour ma personne et ma garde personnelle quittons Angers, comme toute force bretonne sous mes ordres et actuellement missionné. Mais j'espère bien que vous comprenez le désarroi que nos alliés peuvent avoir en se laissant entendre sortir pareil ineptie concernant vos Ordres Royaux.
Par contre je vous promets une chose, dès que vous le souhaitez, je peux donner pour mission à mes Chevaliers de rentrer dans le Domaine Grand-Ducal. Mais cette mission ne se basera pas sur de simples espérances mais bel et bien sur un engagement réciproque.
Dans l'attente de vous lire.
Elfyn de Montfort Grand Duc de Bretagne.
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 12/08/11, 11:56 pm | |
| le 01 aout 1459 : - deux armées ont quitté Chinon et se dirigent visiblement vers le Berry (Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor et "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Khristof17) - Dans la nuit, les forces du Ponant décident de passer à l'attaque alors même que des discussions de paix sont entamées, les deux parties conscientes qu'il e s'agit que de leurre. Hélas, les conditions sont plutôt défavorables au Ponant qui souffre de pertes plus lourdes : les bilans actuels sont de 25 pour 15, environ... Pour le Ponant : l'armée "Compagnie Che Guevarrec" dirigée par Monsieurpatate, l'armée "La légion des Ombres" dirigée par Smurf, l'armée "La Naindomptable" dirigée par Pink69, l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Lafarmaciene, l'armée "Phenix de Saintes" dirigée par Bbnem. l'armée "An Alarc'h" dirigée par Coldtracker Pour la Touraine : l'armée "Ad Honores" dirigée par Obelix1er, l'armée "Les Lames d'Amahir" dirigée par Garlaban, l'armée "OR ô desespoir" dirigée par Shiska, l'armée "Semper Vivum" dirigée par Phyladelphia, l'armée ""La Béatritz"" dirigée par Namaycush.le 4 aout 1459 : - Annexion de la ville de Bourbon par le Berry depuis cette nuit. - Nouvelle propagande déllyrante:
- Citation :
-
A la Régente de France, Aux Grands Feudataires du Royaume, Aux Grands Officiers du Domaine Royal, A notre brave peuple tourangeau, Et à tous ceux qui liront ou se feront lire,
Depuis le début de ce conflit, la Régente estime qu’il s’agit d’une guerre privée, préférant ainsi s’enfermer dans une neutralité criminelle qui chaque jour, cause la mort d’innocents, fidèles au Trône de France. Pourtant, force est de constater que le nombre de bretons tant mercenaires que soldats, souillant les terres françaises, n’a jamais été aussi important. Ces derniers allant même jusqu’à attaquer un vassal de la couronne de la France, dans la plus grande indifférence de la Régence. Aujourd’hui, il est clair que les Ordres Royaux, qui ont le mérite et le courage de défendre le Royaume de France malgré les critiques, constituent le dernier rempart de notre Duché, face à l’invasion soigneusement orchestrée par le Duc Elfyn et ses sbires.
La question est donc de savoir pourquoi la Régence, alors que le combat fait rage, alors que nos soldats tombent, alors que notre Duché est assiégé, ne nous a pas averti de son conciliabule avec les Bretons ? Pourquoi la Régente, nous laisse-t-elle une nouvelle fois dans l’ignorance ? Quand pensait-elle nous informer, de la tenue de ces négociations ? Une fois trop tard ? Une fois le fait accompli, sans concertation, ni politesse ? Au détriment des serments vassaliques que sont la protection et la justice dû aux vassaux de la couronne de France ? Nous espèrons que des réponses soient rapidement apportées à toutes ces questions.
En outre, force est de constater que la guerre se propage au Limousin. Ce Duché qui avait pourtant affirmé sa neutralité, voit sa souveraineté bafouée par la récente prise de la mairie de Rochechouart. Et par qui ? Par les molosses du Duc Elfyn et du Ponant, et dont le chef de meute n’est autre que Thoros. Naïfs sont ceux qui croiraient que cette attaque n’était en rien préméditée par les hautes instances du Ponant. Stupides, sont ceux qui penseraient que la prise de Rochechouart n’était qu’un coup de folie. Indépendant de tout conflit.
Nous enjoignons donc le Limousin à ne pas baisser l’échine devant cette pitoyable incursion, et à rejoindre le camp de ceux qui luttent contre la barbarie ponantaise. Battons nous ensemble. Contre ce fléau qui s’étend.
En effet, par tous les moyens possibles, le Ponant cherche à affaiblir et à annexer, ceux qui ont pourtant maintes et maintes fois prouvés leur loyauté, à la Royauté. La Touraine. Le Bourbonnais Auvergne. Et aujourd’hui, le Limousin. Qui sait, demain, le Domaine Royal ? La guerre est totale. Et dans cette guerre, la Bretagne est loin d’être indifférente. Contrairement à ses déclarations, elle fait bien fi de ses belles paroles en attaquant sans vergogne le Royaume de France. Une de ses armées aux portes de Chinon. L’autre, derrière les remparts de Rochechouart qui vient de tomber.
Ainsi, condamnons nous aujourd’hui toutes les offensives ponantaises sur le sol français, dans ses formes les plus diverses. De la vile attaque de Bourbon, par les forces félonnes du Berry, à la botte du Poilu. Attaque qui sera très prochainement réprimée par nos armées… Jusqu‘à l’attaque de Rochechouart, par les chiens fous du Ponant. Thoros et ses amis. Qui font régner la terreur sur des Duchés pourtant innocents et extérieurs. Que Dieu préserve nos alliés de la folie Ponantaise. Que Dieu préserve les innocents limousins.
Il y a un temps pour tout. Et celui de la naïveté est révolu.
Pour la France ! Pour la Touraine ! Pour Dieu ! Semper fidelis !
Faict à Tours, le deuxième jour du mois d’aout de l’an de grâce 1459.
LLyr di Maggio et d'Astralgan Duc de Touraine
Ludwig von Frayner Chambellan de Touraine
- 04-08 Guerre dans l'Ouest de la France Paris (AAP):
Alors que les élections royales battent leur plein dans la capitale Française, les armes s'entrechoquent aux frontières du Berry et de la Touraine.
Ce qui a commencé comme une campagne militaire contre une province dont le régnant, George le Poilu, est considéré comme un félon à la couronne de France, vire à la guerre civile à mesure que les semaines passent.
En effet, ce conflit voit s'affronter d'un côté les forces de l'alliance du Ponant, dans lesquelles figurent l'Anjou, l'Artois, le Berry, la Bretagne, la Guyenne et le Poitou, tandis que de l'autre, dans ce que, faute de mieux, on peut appeler les forces royalistes, puisqu'ils se revendiquent de la défense d'une condamnation royale, se trouvent le Bourbonnais Auvergne, la Bourgogne et la Touraine, ainsi que quelques ressortissants du Domaine Royal.
Il est à l'heure actuelle très difficile d'évaluer précisément la situation, car avec une dizaine d'armées impliquées et des milliers de soldats (rp parlant) sur plusieurs fronts, la victoire parait changer de champ chaque jour selon qu'une bataille a été perdue ou remportée par l'un ou l'autre camp.
Vu la tournure des choses et le peu d'empressement des protagonistes à envisager de remplacer la voie des armes par la voie des diplomates, il est probable que les opérations militaires continueront jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul camp capable d'aligner des combattants, de sorte qu'il sera alors plus aisé de déterminer le vainqueur.
Nicolas Eymerich, pour l'AAP
- La Bourgogne peine à mobiliser mais insiste:
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire...
Suites de la mobilisation générale
Bourguignonnes et Bourguignons,
Il y a une vingtaine de jours, dans un appel solennel, le duché de Bourgogne décrétait la mobilisation générale de toutes ses forces vives dans le cadre de la lutte contre l'alliance illégale et contre-nature du Ponant. Nombre de réponses spontanées parvinrent et pour cela, nous vous adressons nos plus vifs et nos plus sincères remerciements.
Aujourd'hui, le temps est à l'action, cet appel se concrétisant en un départ, sous peu, de tous les volontaires.
Pour autant, nous avons toujours besoin de vous et ce besoin est multiple. Sont toujours attendus :
- des volontaires armés pour partir en découdre
- des dons en écus et en vivres pour nos valeureux combattants
- des défenseurs civils restant au pays pour assurer la protection des villes
Pour faciliter la mise en œuvre de la mobilisation, des référents sont présents pour vous accueillir. Ainsi :
- les soldats sont invités à se rendre dans leurs casernes;
- les nobles sont priés de se rendre au collège nobiliaire;
- les volontaires au départ doivent se présenter au château de Savigny où ils seront pris en charge;
- les défenseurs civils sont conviés à écrire à leur maire;
- les membres de l'Ordre de la Toison d'Or s'orienteront vers la baronne Della
- les personnes désireuses de donner argent et nourriture se rendront en salle des doléances
Cette lutte est l'affaire de tous et dépassent les simples intérêts bourguignons. Il en va de la quiétude de notre terre, oui, mais au-delà, de celle du Royaume de France tout entier.
Mobilisons-nous!
Que le Très-Haut et Saint-Bynarr veillent sur les vaillants et solidaires Bourguignons!
Le troisième jour d'août de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
Armoria de Mortain
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire...
Lutte contre le Ponant : dons et parrainage
Bourguignons, Bourguignons,
L'heure est à la guerre et nos soldats, accompagnés de plusieurs volontaires civils, s'apprêtent à rejoindre les champs de bataille.
Mais un conflit armé n'a rien d'une partie de plaisir, c'est long, âpre et exténuant. Pour nos combattants, il faut donc du soutien mais tous les mots d'encouragement ne remplaceront jamais les armes nécessaires au combat ou la nourriture bourguignonne (non parce que la mangeaille ponantaise... il y a mieux). Alors, pour supporter concrètement une de ses femmes ou l'un de ses hommes envoyé pour défendre nos idéaux de loyauté et de justice, faites un geste, parrainez un combattant!
Pour ce faire, rien de plus simple :
- vous choisissez ce que vous voulez donner (argent, épée, bouclier, maïs, pain)
- vous adressez cette liste à la salle des doléances
- Les Conseillers via la salle se chargeront de prendre contact avec le Commissaire au Commerce pour l'acheminement des dons
Peu importe le montant, peu importe la quantité, tout don est le bienvenu. Parrainez un combattant!
Que le Très-Haut et Saint-Bynarr fédèrent et inspirent Leurs enfants de Bourgogne!
Le troisième jour d'août de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
Armoria de Mortain
Le 5 aout 1459 :- le Limousin dénonce son traité avec le Berry. - Quand une duchesse de Bourgogne donne des leçons à la Régente:
- Citation :
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire, Salut.
C'est avec stupeur mais sans étonnement que nous avons appris que la Régente de France, Icie de Plantagenêt, née Montfort, a entrepris de discuter avec les Bretons à propos de la guerre qui secoue actuellement le Royaume de France, guerre dite privée par ladite Régente qui avait d'abord tenté de rappeler à l'ordre les vassaux tourangeau et auvergnat de la Couronne de France au mépris de ses prérogatives et de la Loi Fondamentale du Royaume dont elle est censée être la première garante, guerre finalement admise comme étant privée car il a fallu lui démontrer l'inanité de sa position et l'inconséquence de ses arguments.
Stupeur car au final, puisque la Régente l'a elle-même reconnu, cela ne la concerne en rien. Stupeur car là où elle prend le temps de discuter avec les Bretons, elle oublie d'en informer les Français y étant intéressés.
Mais pas d'étonnement au final tant la Régente de France a démontré, depuis qu'elle détient les rênes, sa méconnaissance des lois et sa propension à régler des intérêts qui ne sont pas ceux de la Couronne qu'elle a été chargée de garder. Non, nul étonnement devant cette dissimulation, nul étonnement devant ce silence coupable. Nous dénonçons donc ces négociations de la honte car menées sans concertation et avec dissimulation et nous invitons les provinces vassales encore non engagées à prendre conscience de ce qui se joue à la tête du Royaume. Un félon en Berry? Nulle action pour le démettre. Des Bretons traversant notre sol au mépris du traité du Mont-Saint-Michel? Des rappels timorés. Des Bretons attaquant les provinces vassales? Des négociations avec eux. Chaque jour, le dessein s'en fait davantage plus clair.
Enfin, pas plus d'étonnement maintenant que nous apprenons aussi que la Régente de France est malade. Si nous souhaitons évidemment que celle-ci se rétablisse au plus tôt, nous ne saurions trop lui conseiller de tirer les conclusions qui s'imposent : traiter avec l'envahisseur n'est manifestement pas bénéfique pour la santé... comme cela ne l'est pas pour le Royaume de France.
Que le Très-Haut éclaire le chemin des justes!
Le cinquième jour d'août de l'an de grâce MCDLIX : La duchesse d'Auxerre, porte-parole, a rédigé; La duchesse de Bourgogne, souveraine en ses terres, de sa signature et de son sceau a ratifié.
Armoria de Mortain
Le 8 aout 1459- Communication de la Régente de France à propos des armées bretonnes:
- Citation :
- De Nous, Dotch de Cassel, Grand Maître de France,
Aux feudataires du Royaume de France, A Sa Majesté, Elfynn de Monfort, Grand Duc de Bretagne, A tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire,
Salut.
Afin d’éclaircir des points d’ombre sur les agissements de Paris, il a été décidé d’y répondre une bonne fois.
Ainsi, comme feue notre Reine l’avait décidé, la diplomatie doit être le fer de lance pour résoudre les conflits. Comme nul ne peut aller à l’encontre des choix royaux, comme Paris est avant tout fidèle à son monarque, la Régence a poursuivi le chemin tracé par feue sa Majesté. Le désir de sa Majesté était la paix et la diplomatie, jusqu’à obtenir une nouvelle directive royale. Paris restera engagé sur cet axe.
Tenons à préciser, que les relations diplomatiques avec des terres étrangères ne sont pas ressort du niveau provincial. Que les discussions avec le Grand Duché de Bretagne se sont déroulées directement avec le Royaume de France et nullement de façon secrète.
Force est de constater, que les discussions ayant eu lieu entre le Grand Duché de Bretagne et le Royaume de France, ne peuvent se poursuivre en raison de l'attaque de Chinon par les armées étrangères de Bretagne.
Nous condamnons fermement cette attaque ayant eu lieu dans la nuit du 1 au 2 août et ne pouvons laisser de tels agissements se produire sur le Royaume de France.
Dans notre grande magnanimité, en dépit de la violation du Traité du Mont Saint-Michel, nous laissons aux troupes Bretonnes jusqu'à mercredi soir pour se retirer du Royaume de France.
L'armée "In Zya memoriam" menée par le nouveau Connétable de France, Julien Giffard, se rendra à Chinon. La dite armée n'a nullement pour mission d'interférer dans le conflit opposant les provinces de la Couronne de France, ne pouvant prendre parti pour l'une ou l'autre des vassaux de la couronne. Elle sera présente à Chinon pour défendre la Touraine contre la présence de troupes étrangères Bretonnes.
Nous proposons d'entamer énièmes discussions entre les différentes provinces de France pour trouver un accord de cesser le feu.
Ajoutons aussi, qu’il est grand temps que les paupières se lèvent et que chacun voit les agissements qu’il commet avant de juger les autres. Que l’armée des Lames d’Amahir est une armée totalement indépendante du Domaine Royal. Que les Ordres Royaux se trouvant en terre tourangelle, y sont de leur propre volonté afin de protéger une terre Françoise d’étrangers. Qu’il n’y a ni préférence, ni même d’ordres officieux, seulement une application des chartes des Ordres Royaux, qui peuvent agir selon leur conviction lorsqu’ils ne sont pas en mission pour la couronne.
Faict à Uzès, le septième jour du huitième mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.
Signé et scellé de notre main,
Dotch de Cassel, Grand Maître de France.
- Le Lyonnais-Dauphiné se joint à la guerre:
De Nous, Sa Grasce Arwel Chanvigny, Duchesse de Lyonnais-Dauphiné, à la lumière de son Conseil et de son Chancelier, A l'attention du Duc de Bourbonnais-Auvergne, A l'attention du peuple Bourbonnais et Auvergnat, A l'attention de tous ceux qui liront ou ouïront, et des provinces en guerre contre le Berry,
Qu'il soit su par la présente que le Lyonnais-Dauphiné s'indigne des agissements de l'alliance du Ponant, et particulièrement du Berry sur les terres des Provinces avoisinantes; le Comté du Limousin et de la Marche, le Duché de Touraine, et particulièrement sur celle de nos fidèles alliés du Duché de Bourbonnais-Auvergne ! De tels agissements ne sauraient rester impunis, et nous ne saurions rester sans agir tandis que nos alliés souffrent sur leurs terres.
Le Lyonnais-Dauphiné joint donc ses forces armées à celles de son allié le Bourbonnais-Auvergne, en vertu de leur alliance, afin de libérer ses terres du joug Berrichon en déclarant la guerre à ces pilleurs! Notre soutien et nos pensées vont aux ressortissants et soldats du Bourbonnais-Auvergne, de Bourgogne, du Limousin et de la Marche, de la Touraine, et du Domaine royal impliqués dans ce conflit et/ou qui souffrent de l'occupation ennemie.
Sa Grâce Arwel Chanvigny, Duchesse de Lyonnais-Dauphiné, et son conseil
Le 9 aout 1459 :5 armées (deux tourangelles, deux auvergnates, et une orléanaises) se trouvent réunies autour d'un lieu-dit (nœud) à quelques lieues de Châteauroux.[/b] - Proposition de cesser le feu de la part du Ponant:
- Citation :
A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état,
A la Comtesse de Bourgogne, Au Duc de Touraine, Au Duc du Bourbonnais-Auvergne,
Il ne saurait être de diplomatie sans action diplomatique. C'est ainsi que je viens ce jour pour proposer une issue à ce conflit qui n'a que trop duré. Nos peuples souhaitent retrouver leur famille, reprendre le chemin de leur champ et de leur échoppe et vivre en paix. Nous devons tenter la conciliation après tous ces échanges qui ne nous font pas avancer. Le Ponant propose donc que soit ouvert un lieu dans les instances parisiennes, en présence des tous les régnants concernés, ainsi que les représentants des instances parisiennes. En attendant que cet espoir de paix se concrétise, nous proposons une trêve à tous les intervenants.
Certains riront certainement en pensant que le Ponant a peur, mais si cette main tendue est refusée, j'ai peur qu'il n'aille jusqu'au bout et que le Royaume de France ne s'enflamme entièrement. Que ceux qui croient et espèrent la paix, acceptent une sortie honorable pour tous.
Que le très nous guide pour le salut de nos peuples
Faict à Cholet, au nom de l'Alliance du Ponant, le septième jour du mois d'août 1459,
Datan l'Epervier, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, Chancelier du Ponant
- Réponse du Duc du BA au courrier du Chancelier du Ponant:
- Citation :
- De Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc du Bourbonnais Auvergne,
A Datan l'Epervier, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, Chancelier du Ponant, A Son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A Dame Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A Dame Alandrisse, Première secrétaire d'état, A la Comtesse de Bourgogne, Au Duc de Touraine, A tous qui le présent liront ou se feront lire,
Accusons réception du courrier de messire Datan invitant à se réunir pour mettre fin à la guerre,
Rappelons qu'une table des négociations avait été ouverte dès le début du conflit en l'ambassade de France, Que le représentant de touraine, le capitaine Namaycush et moi même nous y sommes rendus en présence des représentants de la couronne et y sommes restés une dizaine de jours. Que les représentant de Berry ni du Ponant n'ont daigné se présenter, ce qui conduisit nos forces à quitter la table des négociations. Qu'il est donc exclus que nous réitérions cet affront.
Rappelons également qu'un conflit ne saurait être privé que tant qu'il est exclusivement entre provinces vassales du roy de France, et que le Ponant a transgressé celà en y mêlant la Bretagne, et que ce n'est pas un écusson poitevin qui fera ressembler un breton à un français. Que donc nous demandons le retrait de l'intégralité des soldats, armées et mercenaires bretons, ainsi d'ailleurs que le retrait des forces brigandes, comme gage de bonne foi en préalable à toute négociation.
Rappelons enfin qu'il serait facile pour le ponant de mettre fin à la guerre : Que la Bretagne cesse d'ingérer et rompe la partie militaire de l'alliance du ponant, voire en sorte. Qu'elle commerce, lie des amitié, etc, mais qu'elle ne se mèle pas de politique française. Que le ponant cesse d'abriter et protéger des brigands parmi ses nobles. Que cela règlera en grande partie le différend avec le Berry, qui s'il cesse de fricoter avec tous les brigands du royaume n'aura plus rien à craindre de nous.
Qu'enfin il ne saurait être question de trève tant que l'intégrité de notre territoire ne sera pas recouvrée.
Déclinons donc tant la demande de trève que la proposition de négociations, qui de toutes façons nous concernant devront en priorité avoir lieu avec le Berry, seule province avec laquelle il y ait eu déclaration de guerre.
Faict à Clermont le 10 aout 1459
T.-X. de L.
Le 10 aout 1459 :- Combat à Châteauroux cette nuit, (85 assaillants, 2 tués, 7 blessés selon un 1er rapport). L'armée berrichonne tient encore la ville - Le Ponant demande au Comte du Limousin et Marche l'autorisation de traverser pour trois armées. Autorisation refusée. Une armée limousine se met en travers de leur chemin... - Le Limousin&Marche déclare la guerre au Ponant:
- Citation :
- De nous Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche,
A vous son Altesse Royale Icie de Plantagenet, Régente de France, A vous Dotch de Cassel, Grand Maître de France, A vous Alandrisse, Première secrétaire d'état, A vous Pairs de France, A vous Feudataires du Royaume de France, A vous, habitant du Royaume de France,
Alors que l'aube se lève à l'Est laissant la pâle lueur orangé du soleil envelopper les hauteurs de Limoges, le Comté du Limousin et de la Marche voit sa terre gorgé de sang. L'heure est aux boucliers fracassés, aux étendards déchiquetés et à la colère. Dans la nuit du 9 au 10 Août 1459, trois armées Ponantaises ont attaqué sans raison une armée du Limousin et de la Marche posté devant les remparts de Limoges. Vils scélérats, fourbes, enfants de chiens qui osent venir violer les frontières d' une Province neutre au conflit qui agite le Royaume.
Depuis plusieurs mois, le Comté du Limousin et de la Marche se voit secouer par toute sorte d'attaque du Ponant avec notamment l'épisode Nilas sans que rien ne soit venu interférer son action. C'est dans cette optique que nous avons décidé lors de l'éclatement de la guerre entre le Berry et la Touraine de fermer nos frontières à ressortissants du Ponant tout en nous déclarant neutre au conflit afin de nous protéger devant une nouvelle fourberie du Ponant. Annonce faite et scellé le 21 Juillet de l'an 1459.
C'est ainsi que les armées "Compagnie Che Guevarrec", "Venetario vel Nex!" et "Les Aigles de Thouars" ont porté le fer contre le Limousin et la Marche en attaquant une de ses armées. En quoi ce Comté déclaré neutre et n'ayant participé en aucune manière au conflit actuel se voit attaquer ? Le Ponant vient de part cette action déclarer la guerre au Comté du Limousin et de la Marche. Laisserons une nouvelle fois le Ponant s'en tirer de bonne grâce ? Pourront ils continuer à agir selon leur bon vouloir en riant au nez de la Couronne et de ses fidèles vassaux ? Cet acte illustre parfaitement la fourberie du Ponant. Que comptent ils faire après ? Prendre des mairies d'autre territoires, des châteaux ? Leur frustration et leur échec en Touraine les a conduits à frapper de manière honteuse et déloyale. Honte aux Ponantais qui agissent de la sorte en montrant à nouveau leur caractère sournois, hypocrite, insidieux et perfide.
Que vont être les raisons pour évoquer cette attaque ? Que le Comte du Limousin et de la Marche a dénoncé le traité qui le liait au Berry. Traité qui avait été conclut sous le règne de Georges le Poilu alors qu'il n'était que régent puis félon faisant de ce traité un traité caduc? Le Duc du Berry va t'il encore se plaindre que les mairies du Limousin et de la Marche ne commerçaient pas avec les siennes ? Oh mon dieu, nous sommes des vilains ! Nous ne voulons pas jouer avec lui alors il pique une colère, hurle et agit comme un enfant capricieux. Quoi d'autre ? Quel justification pour attaquer une Province neutre au conflit ? Rien, rien et rien d'autre que le caractère malveillant et belliqueux de cette alliance.
Doit on ajouter que le Chancelier du Ponant, le fameux et non moins connu Datan jurait faire ses valises si le Ponant attaquait notre Comté. J'espère qu'il n'a pas trop de mobilier et qu'il a un nouveau point de chute. A moins que sa parole et son honneur ne soit que du vent et qu'au final il représente au mieux l'alliance du Ponant qui continue d'user de nombreuses infamies.
Votre Altesse, nous vous avons porté allégeances et vous nous avez promis justice, protection et subsistances. Honorez le serment qui nous lie et répondez. Car oui nous condamnons cet acte infâme et lâche. Oui le Ponant ne cherche que la guerre et la destruction en attaquant ainsi vos plus fidèles vassaux. Il est grand temps de cesser de fermer les yeux sur les actions de ces pleutres. Par toutes les actions entreprises il est évident que la parole n'a aucun effet et que seul les armes puissent les châtier. Depuis trop longtemps la couronne et ses vassaux se font insulter. Ne laissez pas vos plus fidèles sujets perdu à leur triste sort et montrez leur votre attachement.
Nous souhaitons apporter à la Touraine et à tous ses alliés notre plus grand soutient contre ces vauriens qui font fi de la neutralité du Limousin et de la Marche. Appelons aussi tous les fidèles de France, avide de justice et qui condamnent cet acte à venir le réprimer. Car qui sait qui sera la prochaine victime.
Rédigé et scellé dans l'enceinte de Limoges le 10 Août de l'an 1459
- réaction de Tixlu à l'attaque sur le L&M:
- Citation :
De nous, Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc du Bourbonnais Auvergne, pair de France,
A vous Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche, Au peuple de Limousin et de la Marche,
A tous présents et advenir,
Prenons acte par la présente de la déclaration du comte du Limousin quant à l'attaque inqualifiable du ponant sur ses terres, qui ne fait que confirmer encore une fois si nécessaire ce que nous condamnons et combattons depuis déjà plusieurs semaines, et de quoi nous avertissons la couronne depuis des temps immémoriaux.
Condamnons officiellement cette attaque du Ponant sur le Limousin Marche sans déclaration de guerre préalable, fait de sans honneur.
Assurons le peuple du Limousin La Marche et son comte de notre soutien et de notre amitié en ces temps difficiles. Que si aide nous pouvons apporter à la mesure de nos moyens, nous n'hésiterons pas.
Puisse la couronne, conformément à ce que laisse entrevoir ses dernières déclarations, prendre la mesure de l'infâmie du Ponant, coupable de toutes les bassesses, et assurer à ses vassaux la protection qu'elle leur doit, les armées bretonnes étant, comme la déclaration du Limousin La Marche l'indique, fort loin d'être en marche de retrait.
Etabli à Clermont le 10 aout 1459
T.-X. de L. duc du Bourbonnais Auvergne Pair de France
- réponse de la Curia Regis à la proposition de Datan au nom du Ponant:
- Citation :
- Nous, Grands Officiers de la Couronne, à Datan l'Epervier, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, salut et connaissance de vérité.
Que connute chose soi à vous que devant les nouvelles insultes posées par des bretons contre les terres françaises du Limousin, nous sommes au regret de devoir décliner votre proposition.
Item que si, sachant et appréciant votre volonté de paix, vous parveniez à obtenir le retrait des Bretons présents en France en vue de commettre des actions contre la Couronne royale ou agissant déjà en ce sens, nous vous ouvririons aussitôt les portes d'une salle de discussion du Louvre.
Item que vous comprendrez que sans cela nous prenons et devrons prendre les armes contre les insultes bretonnes.
Donné à Paris le Xe jour du mois d'aoust del an de grasce MCDLVIIII
- réaction toulousaine à l'attaque contre le Limousin:
- Citation :
- De Nous, Marievictoire de Lasteyrie-Kamps, Comtessa de Toulouse
A Vous Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche Ainsi qu'aux autorités royales, aux autorités ponantaises et aux peuples occitans
Castel Narbonnais, Toulouse, le 11ième d'Août, l'An 1459
Apprenons avec stupeur l'attaque aussi lâche qu'inqualifiable des armées ponantaises à l'encontre du Comté de Limousin et de la Marche, sans même aucune déclaration de guerre au préalable.
Tenons à assurer le peuple du Limousin et de la Marche de notre soutien et de notre amitié la plus sincère et dévouée. Que si Nous pouvons agir nous le ferons dans la mesure de nos moyens et, qu'en attendant, Nous demandons le retrait immédiat de ces armées ennemies et leur retour en leur pays d'origines, prouvant ainsi qu'il ne s'agit que des actes isolés d'écorcheurs oisifs.
Nous nous permettons également de proposer une table de négociation entre les différentes autorités sus nommées et que, les provinces jusque-là non alignées puissent également répondre d'une même voix face aux différentes menaces qui peuvent les accabler et à l'orage qui gronde dans le ciel azur du Royaume de France.
- Datan démissionne de sa fonction de Chancelier. | |
| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 26/08/11, 01:48 am | |
| Le 12 aout 1459 : - 12-08- Offensive du Ponant en Limousin(AAP):
Les armées du Ponant viennent d'ouvrir un nouveau front en attaquant le Limousin-Marche. Dans la nuit du 9 au 10 août, trois armées portant étendard du Ponant auraient attaqué une armée du Limousin et de la Marche qui tentait de les empêcher de passer, alors qu'elles s'approchaient de Limoges, la capitale.
Le Limousin-Marche, dont l'armée a été détruite à l'issue de la bataille, a réagi en adressant une lettre à la régente, Icie de Plantagenêt, ainsi qu'aux pairs et feudataires de France, afin que l'attaque du Ponant sur son territoire ne reste pas impunie. En effet, la province, qui était restée neutre dans le conflit qui oppose le Ponant à d'autres provinces, considère cette offensive comme "une fourberie du Ponant".
D'après le Ponant, les trois armées ne faisaient que traverser le Limousin pour rallier le Berry, afin d'aider à la défense du duché, d'autant qu'elles n'ont même pas tenté de s'emparer de la capitale de la province. Cette bataille ne serait qu'un malheureux incident, le Ponant n'ayant jamais voulu s'en prendre à leur voisin Limousin.
Par ailleurs, parmi les victimes de la bataille, on recense Nebisa de Malemort, qui vient d'être reconnue Reyne de France, mais aussi Nilas, ancien duc de Bretagne. A l'heure actuelle, leurs jours ne sont pas en danger.
Nicolas Eymerich, pour l'AAP
- Réaction du Duc d'Orléans aux incidents du Limousin:
- Citation :
- De nous, Aurae, Duc d'Orléans,
A vous Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche, Au peuple de Limousin et de la Marche, A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Salut,
Nous avons bien reçu l'information au sujet de l'attaque sur le Limousin Marche. Cette attaque est un pas de plus dans la félonie du Ponant et, s'il en fallait une, une preuve supplémentaire que "guerre privée" n'est qu'une mascarade pour permettre aux félons de se croire tout permis au sein du Royaume de France.
Nous condamnons évidemment, et de manière officielle l'attaque du Ponant à l'encontre du Limousin Marche.
Si le Limousin Marche en fait la demande, nous répondrons présent à la hauteur de nos moyens. Et nous espérons que, contrairement à la Régence, Notre nouvelle Reyne prendra les choses en main comme elle l'avait annoncé en venant en aide à ses provinces vassales et saura répondre comme il se doit aux traitrises qui ont lieu depuis plusieurs semaines.
Faict et scellé à Blois le douzième jour de l'an de grasce mille quatre cent cinquante neuf.
Aurae, Duc d'Orléans
[/hide] [spoiler=La nouvelle Reyne ordonne... ] - Citation :
- De nous, Nebisa de Malemort, Reine de France.
A nos sujets à travers le Royaume,
Ainsi que nul ne peut ignorer, le centre du Royaume de France est victime d'une plaie infâme, d'un mal qui le ronge et d'une bien étrange contagion.
Alors que notre province du Berry se trouvait entre les mains d'un Duc illégitime et que la précédente occupante du Trône, lors de ses périodes d'activité, avait fait savoir son avis là dessus, une poignée de fidèles sujets ont décidé de mettre à bas le tyran illégitime et de cette intention, la meilleure qu'il soit au monde, naquit le péril qui menace d'engloutir sur l'autel de l'infamie une population innocente.
A présent que le Berry a reçu un Duc légitime, nous nous interrogeons sur les raisons pouvant pousser un Duché qui se dit intègre et loyal à envahir son voisin, à détruire sciemment ses infrastructures minières, à prendre en otage une population entière pour violer les droits sacrés de la souveraineté d'un Duché en tâchant par la force et la contrainte de rattacher une bonne ville voisine à sa propre terre.
Nous nous interrogeons sur la concentration d'armées à la frontière angevino-tourangelle et sur les causes des escarmouches nous ayant été rapportées. Nous nous interrogeons sur l'origine de ces armées aux bastions étonnants.
Nous ne comprenons pas non plus par quel miracle et de quel droit des armées venues du Poitou, d'Artois, de Guyenne ou d'Anjou se retrouvent à venir d'un conflit qui ne les concernent point et, qui, pour prix de leur grande compassion, vont jusqu'à violer les lois d'un Comté innocent, ayant commis la faute de leur refuser le passage.
Nous ne reviendrons pas sur les fautes et les torts de chacun mais ce désordre doit cesser et il cessera de bon ou de mauvais gré. Notre règne marque un point de rupture avec le passé, avec la coutume née de la fatalité d'une France qui baisse la tête et d'une Royauté qui laisse faire de peur de se trouver éclaboussée...
Notre premier devoir est d'assurer à nos peuples le droit à la sécurité, à la prospérité et à la Paix. Tout ceux qui, par arrivisme ou pas folie, s'opposeront à Nous et à notre démarche ne seront autre chose que des traitres et traités comme tels.
Nous ordonnons ce jour les mesures suivantes : que la population de la bonne ville de Bourbon retrouve la place qui est la sienne au sein de son Duché légitime. Que l'actuel administrateur berrichon quitte sa place avant le crépuscule et qu'un sujet du Bourbonais Auvergne prenne sa place le temps qu'une armée auvergnate vienne récupérer les droits naturels du Bourbonais-Auvergne que le Berry a bafoué et que cela se fasse sans violence.
Nous ordonnons également que toutes les armées impliquées dans ce conflit se stoppent sur le champ, le temps que les régnants du Poitou, d'Anjou, du Berry, d'Auvergne et de Touraine se présentent à Nous pour connaitre notre volonté.
Nous rappelons à tous de se montrer prudents, en effet, Notre Royaume est, actuellement visité par deux armées étrangères. La première, venue de Bretagne a déjà tenté de s'en prendre à Notre bonne ville de Chinon en Touraine et fut, héroïquement, repoussée par les défenses tourangelles et leurs courageux soutiens, d'après Nos informations, elle stationnerait actuellement dans les environs de Saumur, Nous demandons à nos sujets angevins de faire preuve de prudence. Une autre armée de Bretagne a franchit nos frontières sans que le Poitou n'ait pu le signaler à son voisin Limousin, évitant ainsi un atroce carnage, et marche à présent sur le sol Berrichon.
Ainsi que tous le savent... la présence d'une armée issue d'un Royaume étranger, en toute illégalité sur notre sol représente au pire une déclaration de guerre, au mieux une injure et nous allons devoir contacter prestement les autorités Bretonnes pour leur signaler cet état, puis, une fois que Nous serons assurée qu'il s'agit bien de gredins, les traiter comme tels... par chance le Berry ayant un nombre impressionnant d'armées sur son sol pourra se charger de cette mission de première importance pour la défense de Nos sujets et l'honneur de Notre Royaume.
Nous demandons, par conséquent, aux troupes du Domaine Royal de se tenir prêtes à venir en aide à Nos sujets menacés par cette armée... si jamais les régnants convoqués devaient manquer d'énergie ou de volonté pour trouver le chemin de la Paix.
En outre, nous ordonnons au Duc et Pair Thomas de Clérel de se présenter au Louvre avant ce lundi pour venir y défendre sa personne et tâcher d'influer par ses arguments la condamnation morale que ses actes, pour le moins incompatibles avec la dignité de Pair de France, envers la population de Bourbon l'opprimée nous ont fait ressentir. Nous sommes décidée à lui laisser une chance de s'expliquer... il n'y en aura pas deux.
Faict en l'enceinte du Palais Royal du Louvre ce treizième jour du mois d'Aoust 1459, second jour de notre règne.
Nebisa de Malemort Reine de France
Le 13 aout 1459 : - la Touraine aurait attaqué et laissé pour mort les cardinaux Verty et Clodweck. - Afin d'obéir à la demande de la Reyne, Bourbon est laissée par les troupes du Berry et redevient ville franche, en attendant que les troupes auvergnates ne la récupère. - Le Ponant remet les évènements en perspective:
- Citation :
A Sa Majesté Nebisa, Reyne de France. a Sa Grandeur Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche, A Sa Grandeur Dotch Cassel, Grand-Maitre de France et aux membres de la Curia Regis, A la Comtesse de Toulouse et à tous ceux qui, brusquement, vont se manifester dans les jours à venir
De nous, Membres Unis de l'Alliance du Ponant,
Tenions à dénoncer l'hypocrisie tenace du Régnant du Limousin dans ce conflit depuis son commencement, se prétendant "neutre" en interdisant le passage des armées du Ponant mais en autorisant le déplacement de celles de Touraine, de Bourgogne ou de l'Auvergne. En allant demander à son voisin auvergnat de lui offrir agrément pour son armée. En trouvant tous les prétextes du monde pour dénoncer un traité de défense militaire dès que le Berry, son allié, fut en danger plutôt que de répondre à ce que commandait son devoir. Ainsi, le Comte du Limousin manqua à sa parole en se lavant les mains du sort de son allié et voisin, faisant preuve d'une lâcheté digne des pires traitres de notre histoire. A ce jour, il est le seul responsable de la tragédie qui se déroula devant les murs de Limoges. Nous prions Dieu de veiller sur les âmes de ceux qui sont morts cette nuit là alors qu'ils auraient pu, ce jour, être avec leurs familles bien à l'abri des murs.
Tenions à faire savoir que le Comte du Limousin était parfaitement au courant de l'avancée de nos armées en son territoire et qu'il avait a priori accepté, pour la sauvegarde même de ses soldats et pour éviter toute violence inutile, de faire rentrer son armée en les murs de sa ville. Que cela ne fut pas le cas. Qu'au lieu de cela, il fit intégrer autant de soldats que de civiles en criant à l'invasion les amenant de lui même au massacre aveugle dont il était, lui, totalement conscient. Pour preuve de la position non-belliqueuse du Ponant à l'égard du "neutre" Comté du Limousin&Marche, les armées sont passées par deux villes Limousines non défendues sans porter atteinte à quiconque car il n'est pas dans notre but de nous attaquer à cette province.
Condamnons une fois de plus, en l'écrivant noir sur blanc, les actions de Thoros qui est un brigand notoire, sans patrie ni foi, ni loi et qui, nous le rappelons une fois de plus, prit Angers avant de tenter de s'emparer de Niort et a pillé deux fois Rieux : trois villes du Ponant pour ceux qui auraient des problèmes avec la géographie du Royaume ; Angers étant même la capitale de l'Anjou ce qui reversa le Duc en place à quelques jours de l'attaque de la Touraine contre ce Duché. Y avons-nous vu un complot de la part de nos adversaires? Avons-nous accusé la Touraine de l'avoir payé pour déstabiliser le Ponant en faisant choir de son trône le Duc Kirke à quelques jours de leur attaque sur le territoire d'Anjou? Non. Car nous ne sommes pas de ces charognards prêts à accuser nos ennemis des pires avanies dont ils ne semblent pas coupables : ils en commettent suffisamment chaque jour. En espérant que ce message sera compris de toutes et de tous, nous le répétons une fois encore en langage très basique pour les plus simples de nos lecteurs : "Thoros y en être méchant avec tout le monde. Thoros pas ami de nous.".
Constatons avec une certaine ironie que, soudainement, les plumes se délient pour exprimer indignation ou consternation autour d'un conflit qui dure depuis des mois dans le plus grand silence, au cœur d'une indifférence hypocrite qui jusque là voyait pourtant s'afficher tant de mensonges, de trahisons et de bassesse de la part de nos opposants sans qu'ils aient jamais droit à des récriminations, même timorées, de la part de qui que soit. Nous saluons le grand courage et la clairvoyance de la Comtesse de Toulouse qui, d'un seul coup, découvre qu'il y a une guerre et que la guerre, c'est sale tandis que tant de nos soldats baignent dans leur sang après des coups d'épées qui leur furent, pour beaucoup, plantés dans le dos. Nous ne doutons pas que, dans les jours à venir, grand nombre de courageux du même genre sortiront de leur silence coupable pour protester, bêlant comme des moutons en croyant hurler avec les loups.
Faict à Cholet le 13 aout 1459 Pour l'Alliance du Ponant
Vice Chancelière de l'Alliance du Ponant Le 14 aout 1459 : -ouverture du "sommet de la Concorde" où sont conviés les régnants du Poitou, d'Anjou, du Berry, d'Auvergne et de Touraine. - Réponse de Sa Majesté la Reyne à la déclaration du Ponant.:
- Nebisa a écrit:
A Dame Iseliah Rovel, Vice Chancelière de l'Alliance du Ponant charge à elle de transmettre aux Ducs et Comtes, nos chers vassaux, membres de cette alliance.
Nous ne pouvons que nous étonner de votre missive, chère Dame, et de justifications qui s'offrent à nos yeux. A vous croire, à partir du moment ou vos armées, talonnée par une armée étrangère je tiens à le rappeler, avaient signalé leur passage, il n’appartenait plus au Limousin d'être maitre chez lui. Sachez qu'il est de notoriété publique qu'un Régnant, un vassal de la Couronne a, entre autre chose, le droit de décider qui peut ou non circuler sur ses routes et que le fait de ne pas tenir compte du refus, poli et courtois, du Comte Geulnard, notre très estimé vassal, ne fait qu'aggraver les offenses infligée à la France.
De même, nous ne considérons pas que le Traité d'amitié signé entre le Berry et le Limousin entrainait pour ce dernier la perte de son libre arbitre et une quelconque soumission aux vœux de son voisin. Le Comte du Limousin pouvait tout à fait estimer ne pas avoir les moyens d'accorder le moindre crédit à une tripotée d'armée dont la volonté manifeste était de semer un peu plus l'anarchie dans notre Royaume, encore qu'il eusse refusé simplement parce qu'il n'aimait pas la couleur des oriflammes, sa décision n'en restait pas moins valide et souveraine, étant maitre chez lui comme indiqué plus haut.
Pour ce qui est de la regrettable prise de la bonne ville de Rochechouart et du tourment infligé à ses habitants, en aucun cas et dans aucune de nos déclarations nous n'avons pu déclarer la moindre responsabilité de nos provinces vassales du Ponant, nous avons seulement souligné que lorsqu'un vassal voit débarquer chez lui une armée étrangère, il serait tout à fait raisonnable, digne et loyal de le signaler. Nous tenons à rappeler que nous sommes en paix avec notre voisin, le Grand Duché de Bretagne mais que ce Royaume Souverain n'est en rien un allié de Notre Couronne et que, par conséquent, notre peuple est appelé à la prudence vis à vis de ces ressortissants.
Dans tous les cas, nous nous réjouissons à l'idée de voir autant de nos vassaux prêts à se battre contre cet infâme bandit et dés que le soucis avec le conflit au centre de Notre Royaume sera achevé, nous pourrons envisagé de rendre justice à chacun de nos sujets par lui outragé.
Soyez assuré que le temps de l'hypocrisie est passé et que tous devrons assumer les choix qu'ils feront car, à présent, la Reine exige qu'il en soit ainsi.
Au Palais Royal du Louvre, le quatorzième jours d'Aoust 1459 Troisième jour de notre Régne
Nebisa de Malemort Reine de France
- Réponse de SG Jake de Valombre, comte du Poitou à la Reyne, faisant son devoir de conseil:
- Citation :
- De nous, Jake de Valombre, Comte du Poitou
A vous, Sa Majesté Nebisa de Malemort, Reine de France.
Salutations respectueuses,
Avons pris connaissance de votre annonce concernant « l’instabilité au centre du Royaume ». Nous avons été quelque peu surpris par certains de vos propos tenus dans cette annonce.
En tant que vassal de la Couronne, représentant du Poitou, nous souhaitons vous donner aide et conseil par cette missive.
Ainsi, nous demandons à Sa Majesté de ne pas prendre parti dans ce conflit pour l’un ou l’autre camp. Que pour nous une Reyne doit fédérer les peuples et non créer une division du Royaume entre ses sujets.
Nous rappelons également que le Ponant n’a jamais voulu cette guerre mais que celui-ci y a été forcé pour défendre son allié le Berry contre l’ingérence de la Touraine faisant justice elle-même sans en recevoir l’ordre ni de la Reyne Béatrix, ni de la Régente Icie.
Vos volontés ont été entendues et nous attendons à présent un pas pour la paix de la part des Règnants de la Touraine, du Bourbonnais-Auvergne, de la Bourgogne et du Limousin. Nous souhaitons que sa Majesté puisse être médiatrice entre tous et ne prenne pas parti car nous sommes tous vassaux de la Couronne de France envers qui vous avez un devoir de protection, de justice et de subsistance.
Nous attendons donc votre invitation au lieu où se déroulera la Rencontre au Sommet avec tous les dirigeants impliqués dans ce conflit afin de pouvoir négocier cette paix dans le respect de chacun. Nous espérons que sa Majesté conduira ces négociations avec équité et justesse pour tous.
En vous souhaitons un prompt rétablissement,
Jake de Valombre Comte du Poitou
- Courrier de SG Alleaume à Sa Majesté en réponse à ses exigences.:
- Citation :
- De nous, Alleaume de Niraco, Duc de Berry.
A Nebisa de Malemort, Reyne de France,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Avons conscience des responsabilités de la Couronne qui doit protection à chacun de ses sujets du Royaume.
Rappelons que nous avons été nommé par tout un peuple afin de représenter ses intérêts, d'assurer sa protection et son rayonnement à travers le Royaume de France.
Rappelons qu'à ce titre, chaque citoyen du Berry est notre sujet, et nous sommes le Seigneur de chacun d'eux, impliquant à notre charge un certain nombre d'obligations que nous nous devons de respecter.
Insistons sur ce fait concernant Thomas de Clerel étant vassal du Duc de Berry et dont les actions en Auvergne, Pair ou non, sont directement sous la responsabilité de son suzerain, à savoir moi-même.
Rappelons que le dit-voisin, ainsi nommé Thibaut-Xavier de Ludgarès , Duc du Bourbonnais-Auvergne a insulté mon peuple de par sa verve à réclamer du fer et du sang, malgré notre accession au trône de Berry à la place du félon de la royauté, le « tyran illégitime », et de par son refus de quitter notre terre et d'entrevoir une trêve.
Rappelons que toute tentative de raisonnement de la précédente Régente de France, Icie de Plantagenêt, à l'intention de ce Duc s'est vouée à l'échec.
Rappelons notre serment à la Couronne de France: « Moi, Alleaume de Niraco, je renouvelle l'allégeance du Berry à la Couronne de France, et à son trône. Le Berry s'engage par ma voix à vous devoir fidélité, conseil et soutien. » Nous souhaitons faire preuve d'humilité devant ce serment et le renouveler publiquement afin d'assurer la Reyne de France que nous respecterons les obligations que nous avons envers la Couronne. A savoir la Loyauté, le Concilium et l'Auxilium.
Renouvelons donc l'allégeance du Berry à la Couronne de France et à son trône. Le Berry s'engage à nouveau par notre voix à vous devoir fidélité, conseil et soutien. En effet, le Berry sera toujours présent si votre Majesté nécessite une aide contre les ennemis du Royaume, son Duc sera toujours présent pour vous porter conseil en cas de nécessité, et les armées berrichonnes seront toujours sur le pied de guerre pour battre le fer contre les ennemis de la Couronne.
Affirmons de ce fait que le conflit qui nous lie à notre voisin, le Bourbonnais-Auvergne, est et demeure guerre privée, avec motivations et conditions qui sont propres à nos obligations de Seigneur du Duché de Berry et n'ont pas de rapport direct avec la Couronne.
Assurons malgré tout à la Reyne et à l'ensemble du Royaume de France que nous n'abusons pas de notre droit seigneurial de guerre privée et que le peuple de Bourbon n'était en rien notre otage et pouvait quitter la cité librement si telle était sa volonté. Le fait est que leur Duc les ayant abandonné au moment où ils en avaient le plus besoin, les citoyens de la ville de Bourbon étaient en droit de songer à l'orientation de leurs intérêts.
Invitons votre Majesté à réussir là où la Régente de France a échoué.
Assurons la Couronne et toutes les parties à ce conflit que le Berry et son Duc resteront ouvert au dialogue et prêts à Vous soumettre le détail des actions de chacun depuis l'invasion des Auvergnats sur notre terre afin de vous prouver que la guerre a été déclaré avant mon accession au trône de Berry par l'Auvergne et que ce dernier n'a jamais souhaité une quelconque paix, ainsi qu'à vous gager de notre bonne volonté et de notre bonne foi.
Assurons la Couronne et chacun des sujets de la Reyne que si une armée battant pavillon étranger devait franchir notre frontière, nous nous engageons à faire application de votre souhait au nom du devoir d'Auxilium.
Faict à Saint-Aignan ce treizième jour du mois d'Août 1459, second jour de votre règne.
Alleaume de Niraco Duc de Berry
Le 15 aout 1459 : - Bourbon retrouve le giron du B.-A. Le 16 aout 1459 : - La Bourgogne et la Touraine continuent de déplacer leurs armées notamment, une nouvelle armée montée à Chinon tandis que le Ponant tâche de respecter les consignes et demandes royales. - Sofio, la duchesse du B-A, aurait été grièvement blessée par une armée bourguignonne. Le 17 aout 1459-crise en Bretagne le roy dépose sa couronne en place public et interpelle le peuple et la duchesse, leur rappelant leurs responsabilités. 18 aout 1459 :- la Reyne rend son "verdict" après la réunion de la Concorde. le Ponant sans la Bretagne?:
- Citation :
De Nous, Nebisa de Malemort, Reyne de France, Suzeraine des Ducs et Comtes de Berry, du Bourbonais Auvergne, de Bourgogne, du Poitou, d'Artois et de Guyenne présentement réunis devers Nous,
Nous avons entendu et écouté avec attention les exigences de chacun.
Dans un soucis d'arbitrage honnête et équitable, nous faisons savoir ce jour notre verdict.
L'actuel conflit n'a plus de raison d'être et ordonnons sur le champ sa conclusion pacifique . Nous reconnaissons comme légitime, tant l'intervention de provinces féales dans le but de chasser un Félon du Trône que la Couronne lui refusait le droit d'occuper, que le juste courroux de celui qui l'y remplaça. Nous admettons le désir d'assistance de ceux venus se greffer sur le conflit afin d'aider leurs amis respectifs .
Malgré ceci, à présent, plus aucune caution ne prêtée à l'égard de ceux et celles qui tendraient en maintenir un climat d'hostilité au Centre de Notre Royaume et Nous n'aurons plus la moindre tolérance envers ceux qui décideraient d'offenser Notre autorité en s'élevant contre Notre œuvre pacificatrice.
- Concernant les souhaits du Poitou et de l'Anjou :
Le nœud angevin entre Saumur et Chinon revient à son légitime possesseur, le Duché d'Anjou.
- Concernant les souhaits du Berry :
La reconnaissance, par la Couronne, établit sa légitimité sans que nul ne s'y puisse opposer. A ce sujet, la voix d'un Régnant, quel qu'il soit n'a pas voix au chapitre. Le Duc Alleaume est notre vassal, nous le reconnaissons comme tel et nous louons de cela.
Le renforcement des armées cesse puisque nous ordonnons à chacun d'agir en conséquence de nos ordres exprimés si après.
Nous ne pouvons ordonner à des provinces vassales de laisser passer sur ses terres qui elle souhaite refuser.
La neutralité de la Couronne s'arrête là ou commence son devoir et quand Ses vassaux s’avèrent incapables d'agir avoir sagesse.
- Concernant le souhait de la Bourgogne :
Nous nous exprimons sur le point soulevé plus bas.
- Concernant les souhaits de la Touraine :
La Couronne n'a jamais donné aux sujets du Grand Duché de Bretagne la permission de circuler sur le sol de France, en armée, comme s'ils étaient en terres conquises. Il sera fait rappel aux autorités bretonnes de ce point.
Les troupes engagées rentreront chez elle, et pour cela il faudra bien bouger mais... nous précisons nos volontés çi après.
Concernant les brigands, nulle impunité existant, qu'une liste de noms et de faits soit établi et la justice royale supervisera les mesures à prendre avec le concour de provinces les ayant, hélas, sur leurs terres.
- Concernant les souhaits du Bourbonais Auvergne :
Il n'y a pas, en France, de droit d'asile pour les bandits. Toute province s'opposant à châtier ou voir châtier des auteurs de pillages notoires ne pourra invoquer son bon droit face aux sanctions que la Couronne est en droit de prendre envers cette dernière et des moyens qu'elle estimera juste pour rendre Sa Justice.
En sus de cela, nous demandons à tous de reconnaitre les points suivants :
- Renverser un félon d'un Trône que la Couronne lui refuse le droit d'occuper est un acte de loyauté louable.
- Il n'est pas permis à des sujets d'un Royaume souverain de circuler en armée sur le sol de France sans en demander, au préalable, la permission à la Couronne de France.
- Il n'est pas permit à des provinces vassales de la Couronne de France de conclure une Alliance avec un Royaume Souverain.
- Une guerre privée ne saurait concerner la moitié du Royaume et des étrangers sans perdre sa définition de "privée".
- Le Surintendant aux Finances étudiera les dommages subis par les mines dans chacune des provinces impliquées par le conflit et établiera le cout que chaque province recevra en guise de réparation.
Nous rappelons également pour qui l'ignore que :
Les peuples de France sont encouragés à se regrouper et s'allier entre eux afin de favoriser leur économie ou défendre leurs sujets. C'est pour quoi nous reconnaissons l'existence du Ponant, Alliance regroupant les provinces vassales du Poitou, de l'Anjou, de l'Artois et de la Guyenne. En revanche, il n'est pas permit aux provinces de France de conclure une alliance avec un État souverain ou d'agir comme un État dans l’État. Nous signifions donc que toutes les Alliances existant sur le sol de France sont soumis aux restrictions suivantes : regrouper des provinces du Royaume de France, agir dans le respect des Lois Royales et de la Couronne, ne pas signer de traités au nom de leur Alliance, ne pas se doter d'Institutions visant à se substituer à celles de la Couronne.
Et pour conclure nous ordonnons :
- Que les armées engagées dans ce conflit soient dissoutes sur le champ ou se placent sous l'autorité de la Couronne afin de partir châtier Thoros et L'Eldorado quitte à les prendre en chasse..
Ceci représente, ne vous y trompez pas, un ultimatum. Quiconque s'opposerait à la volonté royale se rangerait sur le champ dans le camp des perturbateurs, avides de guerre et de chaos et signifierait par la même que la Couronne devrait se résoudre à prendre les mesures qui s'imposent.
Faict en l'enceinte du Palais des Offices ce dix huitième jours d'Aoust 1459.
20 aout 1459- minuit : fin de l'ultimatum. Le Ponant accepte le retrait des troupes mais pas de rompre son alliance avec la Bretagne. La Touraine n'a pas signé non plus. - réponse du Ponant à l'Ultimatum.:
- Citation :
- A Nebisa, Reyne de France,
A tous ceux qui liront cette missive
Nous, provinces vassales de France et unies au sein de l'Alliance du Ponant, déclarons accepter d'organiser un retrait progressif de nos troupes situées en Berry et en Anjou sous arbitrage royal afin qu'aucun des deux camps ne se sente floué. Nous ne pouvons que saluer la volonté d'apaisement de la Reyne et espérons à l'avenir que le dialogue sera préféré aux conflits armés. Nous espérons que les autres parties prenantes de cette affaire sauront se ranger aux bons conseils de notre souveraine.
Cependant, nous tenons à préciser que nous ne pouvons, pour l'heure mettre fin immédiatement au partenariat qui nous lie au Grand Duché de Bretagne. Nous ne pouvons balayer d'un revers de la main une collaboration avec le Grand-Duché de Bretagne qui dure depuis maintenant près de 2 ans car l'Alliance du Ponant est bel et bien une alliance économique et diplomatique avant d'être une Alliance militaire. Nous tenons d'ailleurs à préciser que notre Alliance a pris cette direction eut égard aux attaques qu'ont subi l'ensemble de nos partenaires. Ni plus, ni moins. C'est pourquoi, nous demandons la tenue d'une réunion regroupant des représentants de la couronne de France, de la couronne de Bretagne, ainsi que des représentants des provinces de l'Alliance du Ponant, afin de trouver un compromis pour que le Grand Duché de Bretagne puisse garder sa place au sein de l'Alliance du Ponant tout en révisant le volet militaire. Le but étant bien de mettre les échanges ayant court entre les membres de l'Alliance en conformité avec le traité du Mont-Saint-Michel et que chacune des parties puissent repartir sur des bases saines d'échanges cordiaux et respectueux.
Espérons que dans sa volonté d'apaisement, la Reyne continue de préférer la voie de la discussion plutôt que celle de la guerre contre son propre peuple.
Fait à Cholet le 20 Aout 1459 Au nom des membres du Ponant
Vice chancelière de l'Alliance
Le 21 aout 1459 : -Après un discours ferme, et suite à diverses interventions de la noblesse, le Grand-Duc a fait cesser les vocifération populistes et a repris sa couronne. Le 22 aout 1459 : - Insatisfaite de la réponse du Ponant, la Reyne déclare la guerre à l'Artois, à l'Anjou et au Berry.:
- Citation :
Nous, Nebisa de Malemort Armantia, Reyne de France,
Dans le soucis de donner une dernière chance à la Paix, Nous avons reçu personnellement, les Régnants d'Anjou, d'Artois, de Berry, du Bourbonais et de l'Auvergne, de Bourgogne, du Poitou et de Touraine impliqués dans un conflit qui n'avait que trop duré.
Nous avons écouté et fait entendre Nos volontés.
Nous avons laissé jusqu'à minuit samedi pour que les Régnants concernés se soumettent à notre décision et volonté, que nous avons attendu toute la journée de Dimanche et jusqu'à ce Lundi afin de laisser un peu plus de chance à la Paix de venir d'elle même.
Seules les Duchesses de Bourgogne et du Bourbonais-Auvergne ont fait acte dans les temps. Le Duc de Touraine ayant attendu le verdict des urnes pour confirmé son acceptation et le Comte du Poitou s'étant rendu à la raison et ayant fait le choix de l'honneur ce jour. En revanche les autres provinces, Anjou, Artois et Berry, sont demeurées opposées à l'idée d'agir concrètement pour la Paix.
Nous considérons comme une offense le refus du Duc du Berry, du Régent Angevin et de la Comtesse d'Artois et comme une injure l'éventualité de pérenniser un flou n'ayant que trop duré en vue de lointaines et vagues discutions.
Nous ne saurions Nous résoudre à compter les points dans une partie qui ne sert qu'à nuire à la France mais la preuve de la forfaiture de Nos vassaux nous a été apportée.
Il y a deux jours, l'armée Bretonne, étrangère, présente sur Notre sol sans Notre autorisation, s'est portée sur le sol du Limousin et de la Marche, toujours sans Notre aval et sans celui du Comte Gueldnard, sous les murs de la bonne ville de Guéret, actuellement rançonnée par les troupes du bandit Thoros. Tout nous porte à croire que des échanges ont eut lieux, malgré les dénégations farouches du Ponant quant à l'indépendance de ces bandits là.
Pour ces raisons, Nous sommes déchirée de devoir admettre que Nos vassaux nous ont menti et que, malgré leurs paroles, ils n'ont jamais cherché la Paix, qu'ils se considèrent dans les faits comme un État au sein du Royaume et n'entendent pas rompre leurs liens contre nature avec le Grand Duché de Bretagne.
C'est pourquoi Nous nous résignons, déçue mais déterminée, à demander à Nos vassaux de prendre les armes afin de défendre la Souveraineté de Notre Royaume et de faire entendre à l'Alliance, dicte du "Ponant", que l'on ne peut se défier des Lois et Coutumes du Royaume de France sans encourir le juste courroux d'un peuple honorable qui a, trop longtemps, retenu sa colère face aux insultes et aux agressions qui lui étaient faites.
Nos exigences demeurent les mêmes.
Que les provinces françaises du Ponant rompent leurs liens contre nature avec le Grand Duché de Bretagne, qu'ils se plient à l'Autorité Royale et donnent les gages de leur loyauté.
Que le Grand Duché de Bretagne retire ses troupes armées du sol du Royaume de France et se borne à respecter le Traité du Mont Saint Michel, qui couta trop de vies et de sang à nos deux Royaumes pour être ainsi désavoué.
En retour, et dés que la félonie cédera le pas à la raison, Nous garantissons Notre clémence envers ceux qui auraient, par le passé, agi contrairement aux mœurs ou à l'honneur. Nous assurons, en outre, prohiber les actes de pillages ou de saccages, au sein des bonnes villes de France ou des infrastructures minières et maintenir vis à vis de Nos sujets, une attitude conforme à Nos devoirs de Souveraine et de Suzeraine.
Dés que raison sera rendue et que Nos provinces vassales rentreront dans une conduite digne de celle que Nous attendons, dés que Nos sujets cesseront d'être des pions manipulés et élevés pour tourner le dos à leur Souveraine, Nous aurons le soulagement et le bonheur de signer la Paix... d'ici là et puisqu'ils l'auront voulu, Nous n'aurons pas peur de faire la guerre.
En outre, devant l'acte de loyauté et de sagesse du Poitou, Nous assurons à Notre vassal la paix sur ses terres et lui faisons savoir que Nous lui demandons de Nous signaler la présence de toute armée étrangère qu'il apercevrait sur son sol et, en gage de bonne volonté et de Notre compréhension lui assurons que les troupes qu'il nous enverra ne seront affectées qu'à l'unique mission de mettre à bas l'armée du bandit et ennemi de la France, Thoros ainsi que de ses soudards et âmes damnées.
La France n'est pas en guerre contre son voisin du Grand Duché de Bretagne mais considérera comme une agression toute armée supplémentaire passant les frontières de France, tout mouvement offensif de ses armées et troupes présentes à ce jour, sans Notre autorisation dans Notre Royaume.
Fait de nostre blanche main ce funeste jour du 22 Aoust 1459 au Palais du Louvre.
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De Nous, Nebisa de Malemort, Reyne de France, Suzeraine des Ducs et Comtes de Berry, d'Anjou, du Bourbonnais Auvergne, de Bourgogne, du Poitou, d'Artois et de Guyenne présentement réunis devers Nous,
Nous avons entendu et écouté avec attention les exigences de chacun.
Dans un soucis d'arbitrage honnête et équitable, nous faisons savoir ce jour notre verdict.
L'actuel conflit n'a plus de raison d'être et ordonnons sur le champ sa conclusion pacifique . Nous reconnaissons comme légitime, tant l'intervention de provinces féales dans le but de chasser un Félon du Trône que la Couronne lui refusait le droit d'occuper, que le juste courroux de celui qui l'y remplaça. Nous admettons le désir d'assistance de ceux venus se greffer sur le conflit afin d'aider leurs amis respectifs .
Malgré ceci, à présent, plus aucune caution ne prêtée à l'égard de ceux et celles qui tendraient en maintenir un climat d'hostilité au Centre de Notre Royaume et Nous n'aurons plus la moindre tolérance envers ceux qui décideraient d'offenser Notre autorité en s'élevant contre Notre œuvre pacificatrice.
- Concernant les souhaits du Poitou et de l'Anjou :
Le nœud angevin entre Saumur et Chinon revient à son légitime possesseur, le Duché d'Anjou.
- Concernant les souhaits du Berry :
La reconnaissance, par la Couronne, établit sa légitimité sans que nul ne s'y puisse opposer. A ce sujet, la voix d'un Régnant, quel qu'il soit n'a pas voix au chapitre. Le Duc Alleaume est notre vassal, nous le reconnaissons comme tel et nous louons de cela.
Le renforcement des armées cesse puisque nous ordonnons à chacun d'agir en conséquence de nos ordres exprimés si après.
Nous ne pouvons ordonner à des provinces vassales de laisser passer sur ses terres qui elle souhaite refuser.
La neutralité de la Couronne s'arrête là ou commence son devoir et quand Ses vassaux s’avèrent incapables d'agir avoir sagesse.
- Concernant le souhait de la Bourgogne :
Nous nous exprimons sur le point soulevé plus bas.
- Concernant les souhaits de la Touraine :
La Couronne n'a jamais donné aux sujets du Grand Duché de Bretagne la permission de circuler sur le sol de France, en armée, comme s'ils étaient en terres conquises. Il sera fait rappel aux autorités bretonnes de ce point.
Les troupes engagées rentreront chez elle, et pour cela il faudra bien bouger mais... nous précisons nos volontés çi après.
Concernant les brigands, nulle impunité existant, qu'une liste de noms et de faits soit établi et la justice royale supervisera les mesures à prendre avec le concours de provinces les ayant, hélas, sur leurs terres.
- Concernant les souhaits du Bourbonais Auvergne :
Il n'y a pas, en France, de droit d'asile pour les bandits. Toute province s'opposant à châtier ou voir châtier des auteurs de pillages notoires ne pourra invoquer son bon droit face aux sanctions que la Couronne est en droit de prendre envers cette dernière et des moyens qu'elle estimera juste pour rendre Sa Justice.
En sus de cela, nous demandons à tous de reconnaitre les points suivants :
- Renverser un félon d'un Trône que la Couronne lui refuse le droit d'occuper est un acte de loyauté louable. Charge, à l'avenir, à la Couronne de préciser dans Ses annonce si elle souhaite ou non l'intervention extérieure de ses vassaux pour faire accomplir Sa volonté.
- Il n'est pas permis à des sujets d'un Royaume souverain de circuler en armée sur le sol de France sans en demander, au préalable, la permission à la Couronne de France.
- Il n'est pas permit à des provinces vassales de la Couronne de France de conclure une Alliance avec un Royaume Souverain.
- Une guerre privée ne saurait concerner la moitié du Royaume et des étrangers sans perdre sa définition de "privée".
- Le Surintendant aux Finances étudiera les dommages subis par les mines dans chacune des provinces impliquées par le conflit et établira le cout que chaque province recevra en guise de réparation.
Nous rappelons également pour qui l'ignore que :
Les peuples de France sont encouragés à se regrouper et s'allier entre eux afin de favoriser leur économie ou défendre leurs sujets. C'est pour quoi nous reconnaissons l'existence du Ponant, Alliance regroupant les provinces vassales du Poitou, de l'Anjou, de l'Artois et de la Guyenne. En revanche, il n'est pas permit aux provinces de France de conclure une alliance avec un État souverain ou d'agir comme un État dans l’État. Nous signifions donc que toutes les Alliances existant sur le sol de France sont soumis aux restrictions suivantes : regrouper des provinces du Royaume de France, agir dans le respect des Lois Royales et de la Couronne, ne pas signer de traités au nom de leur Alliance, ne pas se doter d'Institutions visant à se substituer à celles de la Couronne.
Et pour conclure nous ordonnons :
- Que les armées engagées dans ce conflit soient dissoutes ou démobilisées sur le champ ou se placent sous l'autorité de la Couronne afin de partir châtier Thoros et L'Eldorado quitte à les prendre en chasse. Les armées "démobilisées" par leur province devant rentrer dans leur province d'origine sans la moindre halte et par le plus court chemin via des provinces leur ayant accordé le droit de passage.
Et nous assurons :
- sa Majesté accepte une rencontre entre les différents dirigeants des provinces vassales du Ponant et de la Bretagne afin de mettre le traité de l’alliance du Ponant en conformité avec le Traité du Mont St Michel.
Ceci représente, ne vous y trompez pas, un ultimatum. Quiconque s'opposerait à la volonté royale se rangerait sur le champ dans le camp des perturbateurs, avides de guerre et de chaos et signifierait par la même que la Couronne devrait se résoudre à prendre les mesures qui s'imposent.
Faict en l'enceinte du Palais des Offices ce dix huitième jours d'Aoust 1459.
Avec les assentiments reçus entre le 18 et le 22 d'Aoust 1459 :
Pour la Bourgogne:
Pour le Bourbonnais-Auvergne:
Pour la Touraine:
Pour le Poitou:
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 26/08/11, 11:31 pm | |
| le 24 aout 1459 :- le Comte du Poitou réaffirme sa place dans l'Alliance:
- Citation :
- A tous les Régnants alliés du Ponant,
A Sa Majesté Elfyn, Grand Duc de Bretagne A tous les peuples qui composent le Ponant,
Nous, Jake de Valombre, Comte du Poitou, prenons notre plume alors que des jours sombres arrivent. La Reyne a pensé bon me faire d’elle son pantin mais elle a oublié que je ne suis pas homme à me laisser manipuler.
Entendu que toutes les parties n’ont pas apporté leur sceau sur le parchemin, j’annonce qu’aux yeux du Poitou, la déclaration de paix est caduque. Nous ne pouvons accepter qu’une Reyne puisse embraser tout son Royaume, Reyne qui ne sèmera que le mal et la mort, tel est son nom. Une Reyne qui cherche la gloire en soumettant son peuple, en divisant pour mieux régner. Nous ne laisserons pas faire cela ! Foi de poitevin ! Nous nous opposerons à la dictature et la volonté d’une Reyne qui sous son sourire mielleux cache un sourire machiavélique.
Nous prenons notre plume ce jour du 24 août de l’an de grâce 1459 pour venir affirmer notre position au sein de notre alliance. Fidèle et fraternel, Un pour tous, tous pour un. Nous ferons corps ensemble contre notre ennemi commun. Que chacun sache que le Poitou apportera son soutien à nos voisins injustement déclaré félon par une Reyne assoiffée de pouvoir.
Ad victoriam !
Jake de Valombre Comte du Poitou
- le chambellan de Bretagne soutient ses alliés:
- Citation :
- De Thrandhuil, Chambellan de Breizh,
A nos alliés du Ponant, A quiconque lira ou se fera lire la présente déclaration,
En tant que Représentant de la Diplomatie du Grand Duché de Bretagne, porteur de la Voix du Peuple et du Roy de Breizh auprès des Peuples, Provinces et Etats estrangers, nous tenons à ré-affirmer notre Grande Amitié et notre soutien total à nos Alliés du Ponant, dans l'Epreuve qui leur est imposée par la Reyne de France.
Fait à Cholet, ce 24ième jour d'Août de l'an 1459 après Christos.
- le Berry, l'Anjou et l'Artois dénoncent leurs allégeance au Royaume de France:
- Citation :
- De Nous, Sa Grâce Alleaume de Niraco, Duc de Berry
De Nous, Sa Grâce Kirke de Penthièvre, Duc d'Anjou, De Nous, Sa Grandeur Zazaroyaume, Comtesse d'Artois,
A Sa Majesté, Nebisa de Malemort, Reyne de France, A tout ceux qui la présente se feront lire,
Déclarons être resté sans voix par la déclaration de Sa Majesté, incriminant directement le Duché de Berry, le Duché d'Anjou, ainsi que le Comté d'Artois.
L'accord signé par le Comte du Poitou était en discussion à l'assemblée du Ponant, et alors même que votre Première Secrétaire d'état, la Comtesse Alandrisse, nous assuraient qu'une sortie de crise était envisageable, que nous avions encore le temps d'en discuter - selon vos propres mots -, nous constatons qu'une fois de plus, les promesses sont bafouées.
Le Berry, l'Artois et l'Anjou ne se sont jamais opposés à signer la paix, nous avions demandé la continuité de nouvelles discutions, que Sa Majesté avait approuvé selon la déclaration signé du Poitou. Déclaration pour laquelle il ne nous a été octroyé que deux heures pour en discuter, puisque deux heures après la guerre été déclaré contre le Berry, l'Anjou et l'Artois.
Demandons preuve de la forfaiture de vos vassaux.
Demandons preuve que des échanges aient eu lieu entre l'armée de Monsieur Patate et celle de Thoros.
Sa Majesté est contradictoire dans ses propos, le Poitou ne voulant pas non plus "rompre ses liens contre nature avec la Bretagne", ne comprenons donc pas pourquoi, celui-ci fut écarté de toute guerre. Tout comme elle se contre-dit, en disant que la guerre n'est pas menée contre la Bretagne, alors que dans sa première déclaration sur cette guerre elle dit que " les armées étrangères présentent sur le sol de France est au pire une déclaration de guerre, au mieux une injure ".
Dénonçons le fait qu'à plusieurs reprises, Sa Majesté a fermé les yeux sur les agissements de la Touraine, de la Bourgogne et du Bourbonnais, qui a plusieurs reprises durant la trêve ont déplacé leurs armées jusqu'à nos frontières, preuves en est le poutrage de la Duchesse du Bourbonnais par une armée de Bourgogne, sans aucun reproche, une seule fois de Sa Majesté.
Dénonçons le fait qu'une armée Normande, portant la bannière d'une armée Royale se poste depuis deux jours devant les murs de Loches, à un jour du Berry, sous le faux prétexte de vouloir attaquer l'armée du brigands Thoros. Ayant reçu autorisation de passer en Berry depuis une dizaine de jours, si son intention avait été de soumettre Thoros, elle serait déjà en route.
Dénonçons le fait que deux Hérauts se trouvent dans cette armée, allant à l'encontre même des fondamentaux du codex héraldique qui interdit l'utilisation d'épée par "impératif de neutralité". Ce qui avait valu la destitution du Héraut Bubul27 lorsqu'il avait prit les armes pour défendre son Duché contre l'attaque de la Touraine et du Bourbonnais-Auvergne.
Demandons à Sa Majesté, où à un de ses émissaires, de venir s'enquérir de la situation en Berry, vous nous aviez dit aimer le Berry, vous nous aviez dit aimer vos sujets du Berry, si vous les connaissez aussi bien que vous nous l'avez fait savoir, vous devriez savoir que les Berrichons, pas plus que les Angevins ou les Artésiens, ne soutiendront vos accusations de félonie à notre encontre, accusations totalement infondées.
Pas plus qu'ils ne cautionneront de porter le fer contre leurs frères, même pour assouvir vos désirs de voir délogé un soit-disant félon du trône d'une province."
Déplorons la forfanterie de Sa Majesté qui a laissé le temps aux armées présentes à Loches de s'organiser et d'intégrer des soldats avant de déclarer la guerre. Démontrant ainsi que de son désir de "paix" n'était que mensonge et dissimulation.
Dénonçons l'hypocrisie de ces négociations factices signées par ceux qui se revendiquent "Loyaliste", mais qui n'ont eu de cesse de profiter de la trêve induite par l'acceptation de ces négociations pour augmenter le nombre de leurs troupes, faisant fi de la demande imposée de la Reyne de cesser leurs mouvements armés. Et pour cause.
Dénonçons l'attaque de la nuit du 23 au 24 août contre la bonne ville de Saint Aignan en Berry, moins de dix heures après la déclaration de guerre de la Reyne. Dix heures durant lesquelles les armées, qui devaient quelques jours auparavant sur votre ordre se voir démantelées, sont arrivée en Berry. Preuve encore une fois que Nous avons été floués et que la parole de sa Majesté n'est que mensonge et tromperie.
Sa Majesté ne remplissant plus la part attendue du suzerain dans le contrat vassalique qui la lie à ses provinces vassales, La Couronne n'offrant visiblement plus protection et bonne justice aux représentants des peuples de ses provinces vassales, Ne se sentant soumise d'honorer ce même contrat que vis-à-vis de la Touraine, de l'Auvergne et de la Bourgogne, à qui elle offre en ce jour en sacrifice sur l'autel de sa félonie ses trois vassaux, Anjou, Artois et Berry,
Aux vues des dégâts économiques sans précédent occasionnés par la folie meutrière de la Touraine et du Bourbonnais-Auvergne contre l'Anjou et le Berry
Actons la rupture du lien vassalique décrétée par la Reyne en ce funeste jour, Reyne qui nest toujours pas sacrée à ce jour, et de ce fait nullement reconnue par les Grâces du Seigneur comme Reyne du Royaume de France,
En conséquence,
Nous, Régnant d'Anjou, d'Artois et de Berry,
Déclarons ne plus reconnaître Sa Majesté, Nebisa de Malemort, comme suzeraine des peuples d'Anjou, d'Artois et du Berry.
Accusons en ce jour, Nebisa de Melemort, de folie qui la mène à vouloir voir éradiqués dans le sang des sujets qu'elle dit chérir.
Déclarons que Nebisa de Malemort s'est faite parjure et a menti au Royaume de France sur la rédemption du Poitou, la dernière annonce du Comte Jake prouvant largement qu'elle a usé de faux pour assouvir ses velléités guerrières.
Fait à Cholet, le vingt-quatrième d'août de l'an de Pâques 1459
Alleaume de Niraco, Duc de Berry.
Kirke de Penthièvre, Duc d'Anjou.
Zazaroyaume, Comtesse d'Artois.
- Anjou, Artois et Poitou, félons. Berry en sursis.:
- Citation :
De Nous, Nebisa de Malemort Armantia,
Suite à l'insoumission de Nos vassaux d'Anjou, d'Artois et du Poitou, et parce qu'il ne convient pas d'excuser la déloyauté, c'est avec tristesse mais sans étonnement que Nous Nous résignons à frapper de félonie Kirke de Penthièvre, ancien Régent d'Anjou, Isabelle de Courbon Précieux dicte Zazaroyaume, ancienne Comtesse d'Artois, Jake de Valombre, ancien Comte du Poitou.
Nous précisons qu'un Félon ne peut destituer un noble et que ceux et celles qui se trouveraient sous la menace plus ou moins voilés en sont, dés cet instant libérés.
De plus, Nous assurons aux Nobles du Royaumeque sont impossibles toutes mesures de rétorsion et toutes pressions iniques visant à destituer ces loyaux sujets de la Couronne de France de leurs titres de noblesses.
Du fait d'un geste en direction de la Couronne visant à revenir à une attitude digne d'un Vassal de la Couronne, Nous exemptons le Duc Alleaume de Niraco de cette mesure, le temps de voir se concrétiser la prise de contact par les actes attendus.
Fait de Notre main agile dans l'enceinte du Palais Royal du Louvre ce jour du 24 Aoust 1459
- La Bretagne s'oppose à la France:
- Citation :
Pobl Breizh,
Aujourd’hui, l’hermine prend fermement position contre le lys. Elle s’oppose, et fait front face à la tyrannie.
Nous appelons les paysans. Nous appelons les bourgeois. Nous appelons les nobles. Nous appelons la force de la Bretagne à se rassembler et à lutter pour la défense des libertés. Nous appelons le Conseil Ducal à faire corps avec nous dans son action et à s’aligner sur la stratégie établie par les experts militaires du Ponant.
Donnez un sens à la devise qui est la nôtre, faites face à ce chasseur qui cherche à nous acculer. Faites face, et étendez votre fureur protectrice à ces alliés qui déjà par le passé se sont mobilisés à nos côtés.
Rassemblez-vous, comme un seul homme. Rassemblez-vous aujourd’hui dans cette unité sacrée que nous passons tant de temps à chercher dans un lointain passé et qui pourtant est là juste sous notre nez. Rassemblez-vous, et que le Royaume de France voie. Qu’il voie que le Ponant n’est pas un amalgame de duchés joints par des liens de papier. Qu’il voie que le Ponant est un colosse, et que la Guyenne, le Poitou, l’Artois, l’Anjou et la Bretagne en sont les membres. Ce colosse a tout fait pour éviter le conflit dans lequel la Couronne de France impatiente et capricieuse semble déterminée à l’entraîner malgré lui en aiguillonnant et pressant l’Alliance qui nous unit tous et en poussant le géant à lever la main.
La Bretagne comptera des hommes et des femmes qui souhaiteront défendre leur terre et celles de leurs voisins, leur ville et celles de leurs voisins. La Bretagne comptera des hommes et des femmes qui souhaiteront se mettre en marche et aller faire front avec l’Ordre des Trente pour empêcher la tyrannie de mettre un pied dans notre pays. Aucun des ces choix n’est moins digne que l’autre, mais l’un des deux doit-être fait, car il n’est plus question de ne penser qu’à son bien-être propre.
Penser à Breizh, aujourd’hui, c’est penser à soi. Défendre Breizh, c’est se défendre soi-même.
La main levée si promptement refusée peut se muer de nouveau en la main tendue qu’elle était. Elle le restera, pour la paix et le bien-être de tous. Si elle doit être de nouveau ignorée, cependant, alors l'hermine sera prête.
E Naoned, d'ar Mec'hrer 24 a viz Eost 1459
Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne
le 25 aout 1459- Alleaume déclaré félon:
De Nous, Nebisa de Malemort Armantia,
en complément de l'annonce précédente et devant le trahison de ce dernier, qui nous assurait hier au soir de sa soumission par les mots et agissait en traitre au matin, Alleaume de Niraco, ancien duc du Berry se voit également déclaré Félon au Royaume de France.
La noblesse loyale du Berry passe sous Notre protection et Nos sujets berrichons également.
De même, Nous prenons acte de la déclaration de guerre du Grand Duché de Bretagne qui laisse éclater au grand jour la volonté de ces traitres, faire de leur Ponant un Royaume gouverné par les Bretons, un destin tragique que ne sera pas celui de Nos sujets.
Fait de Notre main agile dans l'enceinte du Palais Royal du Louvre ce jour du 25 Aoust 1459
- Mobilisation générale au Berry:
[quote="zephir"] - Citation :
- Berrichons, Berrichonnes,
Ami(e)s du Ponant, A tout les étrangers présents sur nos terres servant avec conviction nos armées, A tout ceux qui la présente se feront lire,
Salut !
Hier, vous l'avez appris, la Reyne de France à déclaré la guerre contre le Berry, je ne reviendrai pas sur cela pour le moment. Une déclaration en réponse viendra.
Dix heures après la déclaration de guerre, cinq armées battant pavillons Tourangeaux et Auvergnats se sont introduits en Berry. Leurs localisation actuel n'étant pas déterminées, nous demandons aux Maires de Châteauroux et de Saint-Aignan d'acter la mobilisation général de nos villes afin de repousser l'envahisseur.
Sa Majesté déclare la guerre contre ce qu'elle considère être ses provinces vassales, en soutenant clairement les ennemis du Berry, qui sont présents à nos portes depuis déjà deux mois, la Touraine et l'Auvergne.
Pour l'honneur et la liberté, le Berry ne laissera pas une nouvelle fois des armées hostiles, dictées par la haine et le sang, fouler notre sol et répandre le malheur dans nos foyers.
Nous demandons en ce jour à tout les Capitaines d'armées présent en Berry de prendre en chasse les armées des envahisseurs jusqu'à ce qu'ils quittent nos terres, ou jusqu'à ce que les têtes de ses hommes sans foy, ni loy trône au bout de vos épées.
Pour le Berry et son peuple,
Fait à Châteauroux, le vingt-trois d'août de l'an de Pacques 1459.
Alleaume de Niraco, Duc de Berry.
- Le Duc Alleaume rappelle des règles fondamentales à la Reyne de France:
- Citation :
- De Nous, Sa Grâce Alleaume de Niraco, Duc de Berry
A Nebisa de Malemort, Ancienne Suzeraine des peuples du Berry, et NON Suzeraine des Nobles du Berry. A tout ceux qui par la présente voudront savoir la vérité.
Salut !
Prenons la plume en ce jour, afin de dénoncer une nouvelle fois la Reyne du Royaume de France.
Celle-ci ayant encore abusé de fourberie et de mensonges, faisant croire que le Berry Libre se rendrait à sa volonté, allant jusqu'à même produire un faux scelé soit disant de notre main. Rappelons que Sa Majesté n'en est pas à sa première, en ayant voulu faire croire que le Poitou signait la reddition, simplement afin de faire éclater le Ponant.
Rappelons à Sa Majesté, que la déclaration de rupture vassalique du Berry, ayant intervenue, bien avant vos déclarations de félonie, il vous est impossible de déclarer félon une personne qui ne vous sert plus. Nous sommes, et restons Duc de Berry, là où vous avez trahie votre contrat vassalique à notre encontre.
De même, il ne saurait être reconnu comme Reyne de France, une personne n'ayant toujours pas été sacré, ni couronné.
De même, rappelons à Sa Majesté, la fondamentale loy héraldique qui dit que : " Le vassal de mon vassal, n'est pas mon vassal ".
De ce fait, la Noblesse Berrichonne ne saurait se placer sous l'autorité d'une personne qui n'est pas sa Suzeraine, ni recevoir menaces, ni chantages de destitution. De ce fait, la Noblesse Berrichonne n'a plus à recevoir d'injonction de l'Hérauderie, et se voit placer sous l'aile de leur Suzerain direct, à savoir le Duc de Berry.
Rappelons, que les sujets du Berry, ne sont pas sujets de la Reyne de France, les Berrichons, ne sont seulement sujet du Duc de Berry, qui est lui, leur Seigneur, et leur apporte protection et assure les intérêts de son peuple.
Là, où la Reyne à faillit à maintes reprises, en attaquant le Berry sans avoir reconnu le Duc félon.
Malheureusement, sa déclaration venant bien après notre mise à l'index de la Couronne, nous ne pouvons que réfuter et considérer comme caduque tout ce qui a été dit à notre encontre.
Appelons la Noblesse Berrichonne a continuer à prendre les armes pour servir leur Duché, devant la folie de la Reyne.
Donnons dernier conseil à Sa Majesté, de se rendre au plus vite à la Hérauderie, afin se s'enquérir des Loys qu'elle ne semble pas connaître.
Fait à Châteauroux, le vingt-quatrième d'août de l'an de Pâques 1459.
Alleaume de Niraco, Duc de Berry.
- Soutien du Chancelier des MAO:
- Citation :
- De François de Brotel, chancelier de Provence à l'Alliance du Ponant.
Ayant appris la tragique situation dans laquelle vous vous trouviez suite aux agissements de la Reyne de France, nous vous écrivons pour vous assurer de notre soutien. Nous sommes bien conscient que c'est la liberté même des peuples qui est en cause dans cette guerre, et que si rien n'est fait le rouleau compresseur des grandes puissances écrasera ceux qui ne veulent que vivre en paix avec leurs propres lois et sous leur propre gouverne. Cela nous ne pouvons l'accepter.
Nous voudrions faire beaucoup mais nous craignions de ne pouvoir accomplir que peu, mais nous vous assurons que dès que nous en aurons le loisir nous étudierons tous les moyens de vous soutenir.
François de Brotel, Chancelier de Provence.
- AAP (25-08) Débat sur l'indépendance de l'Artois:
Arras (AAP) - L'Artois songe à prendre son indépendance.
Historiquement, l'Artois est une province un peu à part parmi les autres provinces françaises. Depuis le règne de Levan III, avec deux conflits contre le domaine royal et de fortes tensions diplomatiques latentes - sans compter les quelques escarmouches de ses deux provinces voisines, la Champagne et la Normandie - le comté d'Artois a montré son attachement à son autonomie.
Or, avec l'élection de la Reyne Nebisa et ses menaces envers le Ponant - dont l'Artois est membre - la comtesse d'Artois Zazaroyaume a lancé un débat au sein de la population artésienne à propos de l'avenir du comté dans le royaume de France. Elle précise que ce n'est qu'une réflexion au cas où la reyne continuerait à ingérer dans la gestion des provinces hors Domaine Royal, et ce que cette mesure ne serait appliquée - le cas échéant - qu'en dernier recours.
Ainsi, actuellement, avec la majorité des suffrages exprimés, l'Artois serait prêt à prendre son indépendance si la situation se dégradait au point que qu'il n'y ait le choix qu'entre la fronde ou l'indépendance.
Nicolas Eymerich, pour l'AAP
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 26/09/11, 06:11 pm | |
| Le 19 septembre 1459 : -Deux armées bretonnes débarquent sur les plages de Fécamps avec des alliés artésiens, ainsi que des combattants irlandais et flamands. - (AAP) 21-09 : Débarquement en Normandie:
Fécamp (AAP) : La date du 19 septembre 1458 marque une nouvelle étape dans le conflit qui oppose la couronne de France aux provinces du Ponant.
En effet, hier, après plusieurs batailles navales au large des côtes de Normandie qui auront vu sombrer cinq bâtiments normands, deux armées bretonnes ont débarqué à Fécamp : l'armée Kastell Paol dirigée par le sieur Blotus1er, et l'armée Pennher Ar Lug dirigée par la Dame Anastriana de Walsh-Monfort.
Elles ont été rejointes ce jour par une armée artésienne, Les Scorpions du Chaos dirigée par le sieur WilldeChampagne, ainsi qu'une armée irlandaise alliée a la Bretagne, la Legio X Equestris dirigée par la dame Criandre.
De plus, au cours de la journée du 19 septembre, un violent affrontement a eu lieu entre Kastell Paol et le 1er corps de la Bande de Normandie dirigée par la dame Angelike, qui stationnait hors des murs de la ville. Des combats qui auraient fait un mort du côté breton, et qui ont vu la destruction de l'armée normande, en large infériorité numérique.
Pendant ce temps, Penner Ar Lug s'assurait que les deux armées alliées débarquaient sans problème.
Actuellement, la ville de Fécamp se mobilise en vue de soutenir un siège, et attend de voir les prochains mouvements des troupes ponantaises.
Balmo, pour l'AAP
Le 20 septembre 1459 : - 20-09-2011 Elections au conseil du Duché du Berry : F.I.E.R recueille la majorité absolue des sièges:
PARIS (AAP) - La liste Force Ideal Ensemble Respect est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché du Berry, et obtient la majorité absolue des sièges. Elle pourra donc gouverner seule.
Répartition des suffrages exprimés :
1. "Force Ideal Ensemble Respect" (F.I.E.R) : 58.1% 2. "Union Sociale du Berry" (U.S.B.) : 41.9%
La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :
1 : Alleaume (F.I.E.R) 2 : M1ne (F.I.E.R) 3 : Nathan (F.I.E.R) 4 : Bubul27 (F.I.E.R) 5 : Kateline (F.I.E.R) 6 : Poumona (F.I.E.R) 7 : Claire_g (U.S.B.) 8 : Pandorha (U.S.B.) 9 : Samael.b (U.S.B.) 10 : Taf (U.S.B.) 11 : Napolitain (U.S.B.) 12 : Asterie (F.I.E.R)
Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.
- La France déclare la guerre à l'Irlande:
- Citation :
- Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, Grand Ambassadeur Royal de France, Baron de Montpipeau & de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly,
Faisons savoir à tous, présents, et à venir, qu'en ce Dix-Neuvième Jour du Neuvième Mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf, sous le règne de Nebisa de Malemort, le Royaume d'Irlande s'est rendu ennemi de la France, envahissant de façon armée le port de Fécamp, dans un navire nommé Vénus, et soutenant ainsi une attaque bretonne.
Qu'en conséquence, Nous, et au nom de Sa Majesté la Reine de France, déclarons closes les Ambassades de France à tout Irlandais, et enjoignons les provinces du Royaume de France à faire de même. Qu'il est désormais interdit à toute Province Française de traiter diplomatiquement ou commercialement avec l'ennemi Irlandais. Que les seuls contacts autorisés avec l'Irlande seront ceux, armés, ayant pour but de les bouter hors de la France.
Que les foudres du Très Haut s'abattent sur cette nation sans honneur, attaquant sans déclaration de guerre, un Royaume qui jamais ne lui porta préjudice.
Pour la France et sa Victoire !
La Grand Ambassadeur a proposé, La Reine a validé.
Le 21 septembre 1459- (AAP) 21-09 : Elections au conseil du Duché de Guyenne : GPS recueille plus de 50% des voix:
PARIS (AAP) - La liste Guyenne Puissante et Salvatrice est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché de Guyenne, en obtenant plus de la moitié des suffrages exprimés. Cependant, les spécificités du mode de scrutin retenu ne lui permettent pas d'obtenir la majorité absolue des sièges. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition avec une liste rivale.
Répartition des suffrages exprimés :
1. "Guyenne Puissante et Salvatrice" (GPS) : 52.7% 2. "[R$P] Vers la Restauration d'une Souveraineté Populaire." (R$P) : 25.3% 3. "Libra" (lbr) : 13% 4. "Guyenne, Lève Toi !" (GLT #3) : 9%
La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :
1 : Archybald (GPS) 2 : Koyote (GPS) 3 : Armenos (GPS) 4 : Evanescence (GPS) 5 : Kronembourg (GPS) 6 : Eruntalon (GPS) 7 : Sancte (R$P) 8 : Asophie (R$P) 9 : Xanthipremier (R$P) 10 : Dragonet (lbr) 11 : Gnia (GLT #3) 12 : Leandredecastelcerf (lbr)
Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.
- (AAP) 21-09 : La royauté à l'assaut de l'Artois:
Arras (AAP) - Le royaume de France part à la reconquête de l'Artois.
Une armée portant l'agrément royal aurait pénétré en Artois dans la nuit du 14 au 15 septembre et se serait emparé de la mine entre Péronne et Compiègne. D'après les dires des artésiens chassés des lieux par l'envahisseur, cette armée serait commandée Oksana, ancien grand officier royal, et serait composée d'environ vingt-cinq centaines (25 soldats ingame) de soldats.
Cependant, au vu de l'étendard arboré par cette armée, cette attaque n'est pas le fait de la Champagne - qui tenterait depuis quelques mois de maintenir un statu quo avec son voisin artésien - mais celui de sa majesté Nebisa de Malemort, et ferait suite à la récente déclaration d'indépendance du Comté d'Artois, par ailleurs engagées dans les opérations militaires du Ponant dans l'ouest de la France.
Aussitôt, après avoir déclaré la mobilisation générale, l'Artois a dans une annonce manifesté son intention de non seulement reprendre le contrôle de sa mine et de repousser l'armée royale, mais aussi de libérer le duché de Champagne de la "gangrène qu'est le DR"[/i) et de ces "dangereux parasites".
De son côté, la Royauté n'a ni commenté ni tenté de justifier l'attaque de l'une ses armées contre le comté d'Artois.
Nicolas Eymerich, pour l'AAP
- Le Grand Duc Elfyn propose une entrevue au Duc de Normandie pour une paix des braves:
- Citation :
- De nous Sa Majesté Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne,
Et de nous Excellence Tadeus de Montfort-Vendôme, Vice Chambellan de Bretagne,
A sa Grâce Pittbull de Brécey, Duc de Normandie, A tous ceux qui nous liront,
Noz vat Votre Grâce,
Comme vous pouvez le constater les armées du ponant sont au pied de vos remparts car nous nous opposons à la Reyne d'une partie des français.
Si nous vous écrivons c'est clairement pour vous faire comprendre que cette guerre n'est pas la guerre de la Normandie. Normandie qui n'est ciblé que par sa présence dans le Domaine Royal, et non par sa participation à cette guerre faite pour avantager les pilleurs que sont la Touraine, le Bourbonnais Auvergne, la Bourgogne et comparses
Nous avons noté que la Normandie avait par le passé tendu la main pour une paix avec la Bretagne pour la continuité de la paix.
Nous avons noté l'appel du peuple normand à repousser cette guerre pour que demain il y'ait encore une paix
C'est parce que nous vous avons entendu que nous souhaiterions vous rencontrer. L'acceptation de cette discussion mettrait en place une trêve des armes pour vous expliquer ce que nous vous voulons vous proposer.
Pour que le peuple de Normandie puisse choisir si il veut continuer à être le bouc émissaire ou être épargné et souverain dans le choix de son avenir.
Pour que le Duché de Normandie soit épargné par cette guerre.
Fait à Rennes, d'ar Mec'hrer 21 a viz Gwengolo 1459
Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne
Le 22 septembre 1459 : - nuit de combat à Saumur ; parmi les victimes, Marie-Alice d'Alterac, Dandolo de Polà, grand-maître du Saint-Sépulcre, Leandre de Reikrigen. "OR ô desespoir" dirigée par Ethan l'armée "In Zya Memoriam" dirigée par Jglth.
- Propagande nébisienne par la GMF:
- Citation :
- De Nous, Dotch de Cassel, Grand Maître de France,
A tous ceux qui le présent écrit, liront ou se feront lire,
Salut.
Nous prenons la plume ce jour pour vous tenir informé de la situation Française, et des différents fronts ouverts.
La guerre n'est pas le désir de Sa Majesté, n'est pas la volonté de quelques hommes. Cette guerre est née pour lutter contre la félonie, pour lutter contre la folie de certains régnants, pensant être au dessus des lois. La Couronne de France a tenu à plusieurs reprises à ouvrir le dialogue, des mains ont été tendues, mais aucune n'a été saisies.
Le point de départ de cette guerre fut le Berry, où de longs affrontements ont eu liehttp://escarboucle.forumgratuit.org/post?p=42&mode=editpostu. Grâce au courage et l'aide précieuse des fidèles vassaux de la Couronne, Bourges est tombée le 04 septembre 1459. Le lendemain, Sa Grandeur, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Saint-Fargeau et Baron d'Auxonne, renverse le pouvoir est devient régent du Berry.
La Bretagne, bien que déjà présente dans le conflit, entra officiellement en guerre contre la France, le 1er septembre 1459 rompant le Traité du Mont Saint Michel qui unissait le Grand Duché à la Couronne de France.
Pendant ce temps là sur le front Limousin, on s'attelait à repousser vaillement l'ennemi. A Bourganeuf, dans la nuit du 11 au 12 septembre, les troupes françaises ont détruit l'armée de Thoros.
Non loin de ne faire que des ripostes, les troupes Champenoises menées par Sa Seigneurie Oksana de Floret, Vicomtesse de Romilly et de Bourmont, s'emparait de la mine de Péronne.
Sur les côtes Normandes, 11 navires ont été coulés, 4 armées ennemies ont débarqué et l'une d'entre elle a détruit l'armée de Fécamp Bande de Normandie No1 de Frizthecat. Nous avons foi en les Normands et ne pouvons que saluer leur courage à défendre leurs villes, leurs terres.
Retour en Berry, avec les élections Ducales, le 20 septembre les résultats étaient publiés à l'AAP, le FIER remportait les élections. Dans la continuité de ce qui avait été entrepris, en toute logique, l'armée enece morticinus menée par P3r3v3rt, Duc de MontLouis repris le château dans la nuit du 20 au 21 septembre. Il sera prochainement reconnu par Sa Majesté Régent du Berry.
Sur le front Angevin, dans la nuit du 21 au 22 septembre, offensive a été lancée. Nous avons été repoussé avec des pertes chez nous et quelques dommages chez eux.
Ne laissons pas croire aux ennemis, que la France n'a pas de ressource. Ne les laissons pas croire que notre peuple, n'est pas animé par une volonté de défendre les valeurs de la Couronne.
Nous remercions l'ensemble des personnes fidèles à la Couronne qui se batent chaque jour pour défendre les valeurs qui sont notres, qui chaque jour apportent leur aident en matière de logistique.
Faict à Montmirail, le vingt-deuxième jour du neuvième mois de l'An de Grâce mil quatre cent cinquante neuf.
Dotch de Cassel, Grand Maître de France. Le 23 septembre 1459 : - nouvelle nuit de combat à Saumur ; Smurf, légendaire vicomte d'Ardres laissé pour mort Armée "Phenix de Saintes" commandée par Bbnem Armée "An Alarc'h" commandée par Coldtracker Armée "La légion des Ombres" commandée par Tiss_- Malgré la réélection légitime d'Alleaume, prise de contrôle du Conseil Ducal du Berry par "P3r3v3rt" au nom de la Sanguinaire. - 23-09 : Elections au conseil du Comté du Poitou : REMPART en tête, mais sans majorité:
PARIS (AAP) - La liste Pour un Poitou uni contre une Reine tyrannique est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Comté du Poitou, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.
Répartition des suffrages exprimés :
1. "Pour un Poitou uni contre une Reine tyrannique" (REMPART) : 39.8% 2. "Poitevins Réunis contre l'Oppression et la Corruption" (PROC) : 32.4% 3. "Alliance du Poitou Royaliste, Enthousiaste et Solidaire " (APRES) : 27.8%
La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :
1 : Ventreachoux (REMPART) 2 : Xavix (REMPART) 3 : Datan (REMPART) 4 : Baillant (REMPART) 5 : Theudrik (PROC) 6 : Brisson. (PROC) 7 : Kiriell (PROC) 8 : Sarmite (APRES) 9 : Pano (APRES) 10 : Merveille.du.mounet (APRES) 11 : Cyclope (PROC) 12 : Crisolde (REMPART)
Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.
- Communication du Ponant "à ceux qui luttent pour défendre leur liberté":
- Citation :
- A ceux qui luttent sur les terres de France pour défendre leur liberté,
A Nebisa, qui vide ses propres terres pour en conquérir d'autres qui lui appartenait déjà, Aux alliés de Nebisa qui dépensent des hommes et des sommes folles pour qu'elle puisse assouvir ses désirs de pouvoir,
Nous, membres unis du Ponant, souhaitons faire un point sur la situation actuelle.
Du Berry libéré : Les résultats des élections du Berry viennent de tomber et le Duc Alleaume est plébiscite par son peuple, une nouvelle fois. Malgré les morts, les blessés ayant défendu leurs terres et ceux qui ont fuit le joug de Nebisa, saignés à blancs par des impôts démesurés, ou partis défendre leurs alliés après avoir été contraint de quitter leurs terres, de nombreux Berrichons n'ont pu voter. Le résultat n'en est que plus fort en la faveur du Duc Alleaume. Bien sûr, nous attendons les représailles Nebisiennes, qui ne saura laisser en place quelqu'un qui ne lui obéit pas au doigt et à l'oeil. Le Berry serait un Duché ensanglanté ayant perdu son âme où la guerre scelle par le sang son avenir, certains voudraient nous le faire croire. Mais le peuple qui à fait de ce duché une contrée FIERe de son passé a balayé d’un revers de main ces affirmations mensongères. Le Duc Aleaume faisant fi de son ignoble procès injustifié, a mené une liste Berrichonne et remporté une victoire éclatante face à la gabegie Parisienne, malgré le nombre de berrichons ayant fuit ou soutenant leurs alliés sur leurs terres. Ce plébiscite, porté par un vent de révolte, fait trembler les murs Parisiens. Les forces du Berry sont sur tous les fronts et pour certains loin de chez, qu’importe, les habitants reprennent le flambeau et affirment du haut de leurs fourches que le Berry est aux Berrichons et à personne d’autre.
De l'Artois : L’Artois malgré les tensions au niveau du Ponant tentait avec succès de renouer des relations avec ses voisins et tout particulièrement avec la Champagne. La forfaiture décidée par la Reine en faisant avancer une armée sur la mine d’Or Artésienne a fait voler en éclat des mois de fructueuses négociations. Outre le fait que la date choisie n’est que le reflet du peu de cas qu’elle fait des textes fondateurs du Royaume de France, elle a poussé l’Artois à prendre des décisions courageuses sur son avenir. Le Comte Fidos prends acte des actions unilatérales de la Reine et ne peut que se désolidariser en réaffirmant qu’il est in-envisageable de suivre une folle dans ses envies meurtrières. Il réaffirme l’attachement historique de l’Artois avec la Champagne et à décidé d’aider son peuple à se libérer du Joug Parisien qui ruine a petit feu la région. Les élections champenoises peu reluisantes pour le Roi, le conforte dans sa vision d’une Champagne libre de son avenir et libéré des Parisiens qui ne provoquent que les pleurs des orphelins d’une guerre qui n’est pas la leur.
Du Poitou : Après avoir tenté des négociations sans issues, le Poitou est maintenant visé par les armées amassées au sud. Une attaque a été repoussée sur Saintes dernièrement, et des mouvements suspects ne nous ont guère échappé. Le Poitou est prêt à défendre sa liberté et ne souhaite pas être la troisième province a tomber face à la tyrannie.
De la Bretagne : Après une tentative avortée -encore- de manipulation nebisienne, la Bretagne a retrouvé sa sérénité et - merci pour elle - semble plus que jamais derrière le Grand Duc pour répondre aux viles attaques que ses alliés ont subi. Les Bretons sont présents à maints endroits afin de participer à la protection des terres alliées, et distribuer leur merveilleuse boisson revigorante...
De la Guyenne en surci : Les Guyennois non engagés dans des conflits extérieurs, ainsi que ceux qui ont fuit l'ingérence royale, ont élu un nouveau Duc. Nous sommes heureux de savoir que nos alliés et frères de Guyenne sortent enfin du joug Nebisien. Nos alliés de toujours aidant et aidés dans les moments difficiles, peuvent maintenant reprendre en main leur destinée, en toute autonomie.
Du Périgord et de la Normandie : Puisque les terres périgourdines sont un passage courant des armées pro-nebisiennes, nous ne nous priverons pas d'user du même chemin à loisir avec les nôtres. Désolé pour la population, mais certaines provinces, elles, ont eu l'intelligence de rester neutres dans ce conflit. D'ailleurs, cette nuit la Normandie a payé le prix de son engagement armé en Touraine par l'arrivée de bretons sur Fecamp. La population appréciera de voir que dégarnir sa province au profit d'une guerre que Nebisa fait à titre personnel, sur le dos du DR, entre autre, est une belle bêtise... Quelle abnégation ! Abandonner ses terres pour en envahir d'autres... Nous envoyons notre amitié sincère à ces peuples qui payent le pris de la folie de leur régnant, mais malheureusement, nous avons subi tellement d'infamie depuis des mois que nous ne pouvons plus nous contenter de défendre...
De la propagande et de la tentative de corruption : Nous notons avec désarrois les tentatives de recrutement par la Reine des brigands qu’elle pourchassait il y a peine quelques semaines en leur promettant le bucher au mieux, ou encore n'hésitant pas à souiller l'honneur provençal en lui proposant une reconnaissance d'indépendance contre une défection de ses alliances. Puis dernièrement, comme ses proches et elle le font souvent, une déclaration de guerre vers l'Irlande sous prétexte de voir des volontaires aider les bretons... Cette compromission n’est que le reflet d’une femme aux aboies qui est prêtes à tout pour satisfaire son désir de puissance, alors que dans ses rangs même certains comprennent enfin qu'ils servent sa personne et non la France.
Habitants du Royaume de France, l’élection des petits arrangements parisiens à porté à la tête du Royaume une femme qui ne provoque que la mort de vos frères et sœurs. Ne vous laissez pas duper et criez haut et fort votre opposition, la négociation est toujours possible à partir du moment où vos représentants la veulent mais à ce jour ils ne veulent que satisfaire leurs égaux et leur soif de pouvoir.
Pour le Ponant, le vingt-deuxième jour de septembre 1459, Datan l'Epervier, Chancelier
- réponse de SGPitt.Bull de Normandie à SM Elfyn de Montfort :"Non à la paix ou mieux vaut la souillure que la liberté":
- Pitt.bull a écrit:
De nous conseil de Normandie De nous pitt.bull de Brécey Duc de Normandie
à
Sa ""Majesté"" Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne, Et son ""Excellence"" Tadeus de Montfort-Vendôme, Vice Chambellan de Bretagne,
Vous m'avez contacté le 21 septembre me faisant proposition afin de vous rejoindre de façons et d'autres dans la mission que vous vous êtes donné. Vous m'avez laissé verbalement trois jours de réflexion, de ce que vous avez qualifié de trève.
Un Normand sait d'où il vient, où il va et qui il est, il n'oublie jamais chaque jour les valeurs qui sont les siennes, celle pour les quelles il est prêt à mourir. Il n'a aucunement besoin de trois jours pour décider de vivre dans l'honneur.
Ainsi vostre "majesté", vostre excellence, je vous informe que dévoué à nostre reyne nous le sommes et le resterons. En aucun cas nous ne renierons les enseignements, le savoir, l'héritage de nos pères Normands.
Vous êtes entrés de force, vous avez détruits 6 navires de commerce Normands, touchant ainsi une population que vous dites vouloir préserver, vous avez de suite tenter opération de force à fécamp effrayant enfants femmes et villageois. Vos hommes sont venus nous insulter en taverne. Ensuite et seulement ainsi, vous êtes venus faire proposition sur le ton cordial, et droit qui ne vous ai que propre. Durant cette paix, vous avez regroupés vos forces à fougères, 4 hommes par ville demandés, pour la paix certainement....
Je vous donnerais donc sur ce même ton de bonne séance, le délai de 2 jours pour quitter le sol de nostre Normandie sur deux jambes, au delà nous nous chargerons nous même de vous raccompagner sur vos plages de bretagne
Rien n'empêche ""vostre majesté" de penser à régler les frais de reconstruction des navires
Me doutant bien de vos réactions sachez "majesté", qu'aucun normand ne baissera ses braies devant l'un de vos hommes alors à ce soir ou demain sur les champs de batailles
bien à vous
pour le peuple Normand pitt.bull de Brécey, duc de Normandie
Le 24 septembre 1459 : - Bataille de la Trémouille : l'affrontement le plus sanglant depuis le début de la guerre qui a abattu un cinquantaine de ponantais -dont 18 laissés pour morts-, contre 75 blessés chez les nébisiens -dont 18 morts. 125 soldats ont été mis hors d'état de combattre en un seul assaut, soit à peu près 20% des effectifs totaux engagés dans cette guerre. Obelix 1er, chef d'armée de l'"Ad Honores", le Mal de France Thibali, et Davor d'Estissac parmi les victimes. "Les Aigles de Thouars" dirigée par Nebuleuse l'armée "La Trérmouilloise" dirigée par Tornade, l'armée "Berrichonnae Libertalia" dirigée par Kateline l'armée "Compagnie Che Guevarrec" Patate *Memento Mori*" dirigée par Gorborenne, l'armée "Les Lames d'Amahir" dirigée par Florianne., l'armée "Celle-là-tu-l'auras-pas-vu-venir" dirigée par Ragondindam, l'armée "Sourire BA , poutrage Auvergnat" dirigée par Theraph, l'armée "Le Lion Ruthénois" dirigée par Alexandre*, l'armée "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Amaelle, l'armée "Ad Honores" dirigée par Lekaiser.Le 25 septembre 1459 : -bataille de La Trémouille-Chauvigny : la Tremouilloise a lutté pied à pied contre les 6 armées royalistes, et a fini à son tour par être repoussée à Chauvigny, là-même où s'étaient regroupée les autres armées du Ponant, poursuivie par Memento Mori qui vint s'empaler sur les 4 armées ponantaises réunies et fut quasi décimée. - bataille de Normandie : une armée normande s'attaque aux troupes ponantaises et leurs allies et sont repoussées jusqu'à Fécamp après avoir subi de lourdes pertes (18 pertes dont 11 morts contre 3). Legio X Equestris Pennher Ar Lug Les Scorpions du Chaos Kastell Paol Deuxième corps de la bande de Normandie | |
| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 05/10/11, 02:09 pm | |
| Le 26 septembre 1459 : - l'héroïque armée Veneratio Vel Nex! obligée de combattre pour rentrer en Guyenne balaye l'étendard "Libertad", monté par le noble Fradou en Gascogne pour permettre l'usurpation royaliste par Koyote deux mois plus tôt. - Montauban placée à sa demande sous protectorat toulousain. - la Teste-de-Buch : débarquement d'une armée bénéficiant d'apports tactiques bretons "Pennmarc'hed" dirigée par le Baron Bioul - 26-09 : Le Ponant repousse un assaut sur Saumur:
Saumur (AAP) - Dans la nuit du 21 au 22 septembre, une bataille rangée de grande ampleur a opposé les armées fidèles à la couronne de France aux armées ponantaises, devant les murs de Saumur en Anjou.
Les armées de la Reine Nebisa OR ô desespoir dirigée par Ethan, de l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne, et In Zya Memoriam dirigée par Jglth, duc de Lillebonne et Pair de France, ont lancé l’assaut sur la citadelle, défendues par les armées Phenix de Saintes commandée par Bbnem pour le Poitou, La légion des Ombres commandée par Smurf pour l’Artois et enfin Boullets Rouge commandée par Kilia de Penthièvre pour l’Anjou.
Durant la bataille, l'armée bretonne "d'élite", dite des "Trente", menée par le Maréchal de Bretagne Mael de Morrigan, duc de Rhuys, renforcée de nombreux volontaires angevins et autres soldats du Ponant, a pris le camp royaliste à revers, chargeant depuis la campagne environnante les installations des troupes qui étaient affairées à franchir les murailles de la ville.
Après plusieurs heures de combat, les forces ponantaises, bien qu'inférieures en nombre, ont pris l'avantage sur leurs adversaires qui, après avoir brisé l'encerclement, battirent en retraite, non sans avoir essuyé des pertes que les défenseurs de Saumur prétendent importantes.
On compterait ainsi comme laissés pour mort et blessés graves des figures importantes telles que Marie Alice, Pair de France, Dandolo, Grand Maitre de l'Ordre Royal du Saint Sépulcre, Raphael83, ancien Ambassadeur Royal et Lanfeust86, ancien Duc du Bourbonnais-Auvergne.
Selon les informations officielles bretonnes, les fidèles de la Reine Nebisa diffuseraient dans Saumur des menaces de pillages, taxations et massacres.
Cette bataille revêt une importance particulière dans le contexte des grandes manœuvres militaires qui ont cours actuellement. Alors que le Domaine Royal attaque l'Artois, que les forces ponantaises et leurs alliés irlandais envahissent la Normandie, que les ruines du Berry sont encore chaudes et que le sud du Royaume de France voit circuler de nombreuses armées, cette défaite donne un aperçu du rapport de force à l'aune des prochains affrontements.
Il est ainsi possible de constater que les deux camps ont les moyens de mener plusieurs fronts à la fois et que chacun mène ses initiatives de part et d'autre, avec plus ou moins de succès. La question est désormais de savoir qui d'une province du Domaine Royal ou d'une province du Ponant tombera la première.
Le Kozh pour l'AAP.
- 26-09 : Victoire des armées du Ponant en Normandie:
Rouen (AAP) - C'est une nouvelle bataille historique qui vient d'être livrée entre les forces normandes protégeant leur capitale de Rouen et la coalition ponantaise conduisant le siège de la ville. Une bataille qui décidera certainement du sort de la Normandie.
Quelques jours après un débarquement massif réussi à Fécamp, les armées ponantaises, constituées essentiellement de Bretons et d'Artésiens, soutenues par des renforts irlandais, s'étaient positionnées devant le centre du pouvoir normand.Une trêve de 4 jours avait alors été déclarée, afin de laisser le temps à la Normandie soit de s'affranchir de la Reine Nebisa, soit de se rendre sans effusion de sang.
Les assiégés normands rejetèrent le 23 septembre les propositions émises par le Ponant. Les forces normandes laissèrent deux jours aux envahisseurs pour quitter le territoire, pour finalement lancer un assaut sans attendre le terme du délai qu'elles avaient elles-mêmes fixé.
C'est l'armée réputée la plus forte de Normandie : le 4e corps d'armée, qui défia, courageusement selon les uns, bêtement selon les autres, les armées ponantaises pourtant supérieures en nombre, dans la nuit du 24 septembre.
Le résultat de la bataille fut sans surprise tant le rapport de force était déséquilibré. On dénombrerait ainsi 18 morts et 10 blessés dans les rangs normands et 3 morts pour les forces ponantaises, le nombre de blessé n'ayant pas été communiqué.
Parmi les pertes normandes figurent de grandes figures telles que Dunhyll, Vicomtesse du Pont Audemer, Polissonne, le Capitaine Royal de cette armée, et Aegidius, Duc de Tancarville.
Désormais privée de l'une de ses armées les plus conséquentes, la Normandie voit ses chances de résister à la conquête ponantaise sérieusement diminuer. La population de Rouen devra faire face à 4 armées, qui ont déjà prouvé leur réussite au combat. La probabilité que la province la plus riche et la plus forte du Domaine Royal tombe très prochainement est donc importante.
Le Kozh pour l'AAP.
Le 27 septembre 1459 : - Saumur : Les armées du Ponant sont violemment repoussées. De nombeurx morts rapatriés à Saumur dont le Maréchal de Bretagne Mael de Morrigan-Montfort aka Coldtracker, la duchesse Joffrey de Dénéré et le chef d'armée Ledugc. (20 à 10 environs.) "La Petite Ours" dirigée par Brunehautdartois, "OR ô desespoir" dirigée par Bess.scte.merveille, "In Zya Memoriam" dirigée par Patsy. "An Alarc'h" dirigée par Coldtracker, "Les Phenix de Saintes" dirigée par Bbnem, "La légion des Ombres" dirigée par Tiss_ "Boullets Rouge" dirigée par Kilia- la Touraine annexe Chateauroux - Alexandre* Demessy s'empare de la Trémouille. Comme tous les nébisiens, il a reçu la consigne de pillage et destruction : "ruiner le Poitou, ruiner le Ponant". Si la Malemort était érudite, sans doute aurait elle crié : " Delenda Ponere". - Artois : attaque sur Peronne, repoussée. Le 29 septembre 1459 : - La Trémouille, ville franche. - (AAP) 29-09 : Conflit entre le Ponant et la Royauté, point de situation au 27 septembre:
Paris (AAP) – Les fronts étant encore mouvants, l'AAP vous propose un point de situation.
Au NORD: - La Normandie est toujours confrontée à plusieurs armées ponantaises qui encerclent la Capitale, Rouen. Elles sont soutenues par une armée portant agrément du comté de Munster en Irlande (voir article AAP, "Victoire des armées du Ponant en Normandie"). Cependant les effectifs réduits de ces armées les empêchent vraisemblablement de donner l'assaut, permettant au camp royaliste de renforcer ses défenses.
- La Mine entre Péronne et Compiègne (mine artésienne) a été prise par une armée champenoise. Les artésiens ont renforcé leurs positions à Péronne.
- Les Flandres se trouvent actuellement dégarnies, puisque leur bras armé, le groupe nommé Forces Spéciales Flamandes aide la Bretagne en Normandie. Le comté a élu un régent pro-ponant. Les relations sont en plus tendues après la participation d'un navire de guerre des Forces Spéciales Flamandes, lors de la première phase d'offensive sur la Normandie (sabordage de navires marchands normands par des navires de guerre breton et des FSF): la Reyne de France réclame la tête des FSF, que le pouvoir comtal ne semble pas pressé de lui livrer.
AU SUD du Domaine Royal : - Les Armées en Touraine, basées à Chinon et commandées par les services du Connétable, affrontent le reste des forces de l'Anjou, repliées sur les contreforts de la forteresse de Saumur. Un premier assaut a été donné, mais n'a pas permis aux forces loyalistes de prendre l'avantage, malgré des pertes importantes dans les rangs des défenseurs du Ponant (voir article AAP "Le Ponant repousse un assaut sur Saumur").
- Le Berry reste sous contrôle, mis sous tutelle par deux armées commandées par des capitaines loyaux à la Couronne : Didier de Sars et P3.
EN LIMOUSIN : - La situation est revenue sous contrôle royal, malgré une profonde divergence entre l'état major royal et le régnant du Limousin. A la mairie de la bonne ville de Guéret, franchisée par le brigand Thoros, flotte à nouveau l'étendard du Limousin et de la Marche. La mine, à l'ouest de Limoges, a elle aussi été rattachée au Comté. Le Limousin, grâce à l'action combinée des armées royales, a enfin retrouvé son intégrité.
EN POITOU : - C'est une bataille particulièrement sanglante qui s'est livrée à la Trémouille. L'assaut fut donné, dans la soirée du 23 septembre, par les forces de la Reine Nebisa contre les forces poitevines et ponantaises (Bretagne et Berry). L'offensive conjointe de 7 armées royalistes a fortement enfoncé le front poitevin, repoussé 2 armées et fait moult blessés. La Trémouille est passée sous contrôle royal et "le meilleur reste encore à venir" selon les sources loyalistes.
EN GUYENNE/GASCOGNE: - Une armée menée par Hull19, puis par Kal, a porté l'estocade aux forces légitimes de Guyenne. - L'hérétique réformé Sancte s'est replié sur ses bases montalbanaises, et a demandé le rattachement de Montauban à Toulouse, chose que ce comté s'est empressé d'accepter. - Un navire listé comme dangereux par l'amirauté a accosté à la Teste de Buch et a permis à une armée bretonne de débarquer aux portes de la ville. - les ports de Gascogne sont en alerte, suite à la présence de navires de guerre en provenance d’Écosse et à l'affiliation encore incertaine.
Dauphin, pour l'AAP
Le 01 octobre 1459- Bataille de Chauvigny : les troupes ponantaises ont l'audace d'une percée hors les murs de Poitiers et repoussent largement les troupes nébisiennes, leur infligeant de très lourdes pertes. Armoria, Burin Kazhad laissés pour morts, les chefs d'armée Florianne et Ragondindam rapatriés avec près de 60 hommes à la Trémouille. (chiffres provisoires 45 blessés dont 18 morts pour les nébisiens contre 25 dont 13 morts chez les ponantais) - Bataille de Peronne : les deux armées champenoises qui menaçaient la ville artésiennes quasiment décimées et mises en déroute. (18 morts sur 30) "Le Grizzly Sauvage" (Oksana) "Toujours bleu " (Maltea). vs "La Chimay Bleue" (Zazaroyaume), "Les Dragonniers" (Atlante67), - devant Bordeaux, les ponantais se replient. - Nebisa à propos de Montauban et de Chateauroux:
Peuple de France, Loyaux sujets de la Couronne,
Ce jour, Nous nous adressons à vous afin de rappeler que, gardienne de l'intégrité de Notre Royaume et soucieuse du bien de Nos sujets, Nous ne pouvons demeurrer silencieuse quand Nous voyons deux bonnes villes séparées de leur terre natale, sous divers prétextes et raisons.
Au Régent de Toulouse, pour avoir de manière pernicieuse et dans la plus parfaite ignominie attaqué le Duché de Guyenne, Nous adressons une dernière fois un appel à la raison. Nous laissons trois jours à Toulouse pour se retirer d'un conflit qu'il a déclenché, pour présenter ses excuses au Duc Archybald et au peuple de Guyenne et pour retirer ses troupes de la ville de Montauban. Nous signalons que ces manœuvres ne sont que le jeu du Ponant qui cherche à renverser un conseil légitime, élu par un peuple désirant la paix et la stabilité sous l'égide la Couronne de France et que ce désir là ne sera pas étouffé par quelques compromissions indignes.
Au Duc de Touraine, Nous signalons que si la situation en Berry, du fait de la guerre et de la trahison de ceux, nobles ou simples endoctrinés, s'étant vendu à la solde des Ennemis de la France, est complexe, Nous ne doutons pas que vous ayez agit en pensant suivre ce qui était le mieux... mais cela ne se peut. Nous n'admettrons pas de voir Notre province du Berry amputée d'une seule de ses bonnes villes, car Nous Nous battons contre les traitres, certes, mais pour la France, pour toute la France, donc pour le Berry. Nous entendons voir au plus vite le peuple Berrichon connaitre la même délivrance que la Guyenne, que le peuple ouvre les yeux, chassent ses tyrans et ouvre ses bras et son cœur à la Couronne qui n'a jamais cessé de les chérir et de vouloir les aimer. Le Berry est Notre province et demeurera comme telle, avec tous ses bonnes villes historiques et sans que la moindre annexion ne soit permise, autorisée ou reconnue par la Couronne de France. Nous déplorons ce qui a conduit à Nous imposer un état que les ennemis de la France peuvent revendiquer comme souhaité par Nous et vous faisons part de Notre désir de savoir Châteauroux, libre, fière et Berrichonne, retrouver sa place au sein de Notre Royaume.
Aux habitants de Châteauroux, à son maire, Nous assurons Notre soucis et Notre vœux de vous savoir prospères et en paix, Nous comprenons votre désir de vivre autrement que dans l'oppression, Nous savons le traitement réservé aux Loyalistes en Berry par les Ennemis de la France et Nous ne pouvons que déplorer ces attaques incessantes au fil des mois... Mais vous ne devez pas renoncer et quitter la place. Vous êtes l'avenir du Berry, vous avez le devoir et la mission de vous battre pour offrir au Berry la perspective d'une vraie place au sein de la France, une place loyale et honorable, le contraire de ce que le Parti officiel des traitres incarne et instaure dans les esprits. Je vous en prie, ce jour, de toute la force de mon âme, beaucoup se battent pour la France, pour leur avenir, les armes à la main, vous avez la mission de vous battre aussi, pour la France mais pour votre avenir, pour le Berry qui est, demeure et restera votre terre... Ne vous dérobez pas à ce devoir, mes chers sujets, ne tournez pas le dos à une province qui a besoin de vous...
A chaque homme, chaque femme sur le sol de France, tenez bon, notre France tient bon, notre France renait, elle est unie, forte, dressée dans un même but... et ensemble, Nous voyons renaitre les fleurs de lys, bientôt, avec l'aide du Très Haut, ceux qui pensaient que cette guerre Nous conduirait à Notre perte admettrons que Nos victoires sont le signe de Notre juste cause, bientôt, la Raison prendra le pas sur les ordres aveugles donnés par les quelques personnes qui pensaient pouvoir instaurer au sein de notre France un État dans l’État, un Royaume du Ponant... Bientôt, si l'honneur revient, Nous unirons la France dans une Paix nouvelle, une stabilité retrouvée et un avenir prospère.
C'est pour cela que Nous Nous battons, pour cela que vous vous battez à Nos cotés, pour cela que Nous triompherons, ensemble.
Au Palais Royal du Louvre Le premier jour d'Octobre 1459
- lettre de Senctus, conseiller ducal tourangeau à Nebisa:
A Sa Majesté, Nebisa de Malemort, Reyne de France, A tous ceux qui liront ou se feront lire cette missive,
De nous, Senctus, conseiller ducal tourangeau et soldat de la Memento Mori,
J'espère que votre Majesté pardonnera la publication de cette missive mais, visiblement, vous ne daignez répondre à vos loyaux sujets que lorsque vous êtes directement remise en cause sur la place publique.
Pour tout vous dire, je suis l'architecte, côté tourangeau, du rattachement de Châteauroux à notre Duché. L'opportunité s'est présentée à notre Duché et nous l'avons saisi non seulement dans notre intérêt mais surtout dans l'intérêt des castelroussins et pour la stabilité du Royaume de France. L'opération a été menée magistralement et s'est traduite par une intégration sans heurt à notre Duché qui aurait pu être parfaite sans les hordes de mercenaires étrangers aux portes de la ville.
A ce titre, cette situation n'en serait pas arrivée là si votre Majesté avait daigné répondre au maire de la ville, Messire Fanfanlarose, lorsqu'il vous a contacté directement pour que vous rattachiez sa cité à un autre Duché. C'est grâce à cette lettre dont j'ai pris connaissance par l'intermédiaire de la noblesse de Châteauroux que j'ai osé proposer la Touraine comme nouvelle patrie pour la ville meurtrie de Châteauroux. Ville meurtrie par ailleurs par vos soins car vous avez infligé à la seule cité loyaliste du Berry le même traitement qu'à celles vous ayant tourné le dos et trahi allègrement sous la conduite du FIER.
En effet, je sais bien quelles sont vos motivations et pourquoi vous agissez ainsi. Vous pensez, faussement, que l'opposition à Châteauroux parviendra à reprendre à terme le contrôle du Duché pour en faire un fief royaliste. Qui sait, peut être espérez-vous inclure ce Duché à votre Domaine Royal ? Il serait dommage de l'amputer d'une bonne ville connaissant une belle situation économique, n'est-ce pas ? Cette idée est évidemment fausse, le FIER reprendra toujours le contrôle du Berry aussi sûrement que du ver ou de la pomme, c'est toujours le ver qui gagne. L'opposition berrichonne recule et se réduit à une peau de chagrin depuis de longs, très longs mois et ne croyez pas que la situation s'inversera simplement car vous portez au martyr une ville souhaitant échapper à son sort.
Oui, votre Majesté ne l'ignore certainement pas, l'opposition a été persécutée à tel point dans ce Duché que Vous n'avez même pas été en mesure de présenter une liste vous étant fidèle aux dernières ducales. Sa Grasce Vroqu a même refusé de constituer une liste à votre service faute d'envie. Pourquoi condamneriez-vous les derniers royalistes à travailler comme des forçats pour remonter un Duché qui, une fois sur pied, reprendra le chemin de la guerre contre vous et contre la Touraine ?
A la place, les partisans de la Touraine se verront bientôt chassé et suivront avec leurs bagages le corps expéditionnaire tourangeau pour s'installer parmi nous. La majorité silencieuse sera de nouveau sous l'influence unique du FIER et, dans moins d'un an, vous aurez face à vous une horde de FIER berrichons hurlant à tue-tête « indépendance » et, sous les remparts de Loches, la même vermine criera « Losses, Losses, annexion ! Annexion ! ». Bref, la Touraine en est encore réduite à mener une guerre inutile à vos cotés qu'elle devra bientôt reprendre pour simplement assurer sa survie.
Rassurez-vous, votre décision fera malgré tout avancer les choses car c'est la dernière guerre pour Châteauroux, enfin, pour la ville que nous connaissons car le maire de la Cité n'a pas ouvert gratuitement les portes pour nous faire plaisir ou pour vos beaux yeux. Il l'a fait dans l'intérêt de sa ville et uniquement pour elle car, depuis le début du conflit, nombreux sont les castelroussins à vouloir quitter ce Duché pour ne plus avoir à en supporter les frasques. En leur absence, Châteauroux perdra une majorité de ses conseillers municipaux, une large partie de sa noblesse et en sera réduite à une coquille vide que le FIER n'aura aucun mal à phagocyter. Connaissant d'avantage ce parti pour sa capacité à ruiner un Duché plutôt que pour lui apporter prospérité, je ne doute pas une seconde que la ville sera bientôt un repaire de brigand supplémentaire. Après tout, Saint-Aignan n'a pas été gratuitement livrée aux Renards...
Si votre Majesté se souvient de la proclamation d'indépendance de Calais, elle n'ignore en rien que le feu vert laissé aux artésiens pour la mater n'a en rien rendu à ce Duché un quelconque sentiment de gratitude à l'égard du Royaume de France. Ce ne sera guère différent pour le Berry.
Chateauroux, hier ville libre devient par votre annonce une ville martyr. Pour la Touraine, les choses ne sont guère différentes et, je vous l'avoue, son avenir est bien plus sombre qu'il ne l'était quand ses armées seules étaient assaillies par le Ponant tout entier. Mieux valait-il pour la France un trône stupide et faible qu'un trône stupide et fort... En effet, il eut été préférable pour la Touraine d'être ravagé et détruite par la Ponant plutôt que de connaître la vie de servitude que vous lui imposez en la tenant par la carotte et par le bâton.
Cette carotte, c'est l'argent que vous lui promettrez de lui verser pour ses bons services dans ce conflit... Argent qu'elle ne reverra jamais ou si tard que tous les belligérants seront morts entre temps. Le bâton, il s'agit des menaces que vous faites planer sur la Touraine en laissant libre de nuire un Berry qui s'en prendra demain à elle. Elle n'aura d'autres choix que de suivre, non pas une politique d'honneur et de droiture comme c'est le cas aujourd'hui, mais bien une politique de serpillière sur laquelle le DR essuiera ses pieds en échange d'une protection des plus incertaines.
En vérité, je regrette amerment de vous avoir accordé mes voix aux dernières élections royales. Je regrette d'avoir servi vos armées pour mener votre guerre. Je regrette les deux blessures subies pour votre prestige et je regrette d'avoir abattu quatre de vos ennemis. Je regrette également les fortunes dépensées par la Touraine pour vous et, par extension, les écus que je lui ai prêté pour vous voir les gaspiller. J'arrête désormais les frais et vous laisse mener votre guerre seule.
Hier, il y avait un consensus en Touraine autour de sa place de premier rempart de votre pouvoir. Il s'agissait certainement de l'un des derniers Duchés à encore l'entretenir mais, désormais, une brèche est ouverte.
Je vous laisse jouer, dans vos murs parisiens, un requiem pour la bonne ville de Châteauroux et pour vos partisans que vous contraignez à l'exil.
Senctus
Le 02 octobre 1459- bataille de Compiègne : l'armée artésienne "la Chimay bleue", menée par l'ancienne comtesse Zazaroyaume, poursuit les deux armées champenoises en déroute jusqu'à Compiègne et leur donne le coup de grâce. Le front artésien semble désormais libéré. - Du comte Fidos "Pour les hommes et femmes au front sur la France.":
- Citation :
Pour les hommes et femmes au front sur la France.
Artésiennes, Artésiens,
Par la présente, nous, Fidos, Comte d'Artois,
Le Ponant se fait chahuter et ca commence a bien nous gonfler.
Alors pour vous refiler le moral, en Artois on a fait un petit truc de rien, rien que pour vous les gars. La Reine nous attaquait depuis des jours sur Péronne, elle n’attaquera plus, elle n’a plus d’armée digne ce ce nom en Champagne.
On leur a foutu la misère de leur vie cette nuit par un mouvement simple et efficace quand on fatigue un Artésien…..
Tout droit et c’est dans ta tronche …
Qu’il soit dit que même mort un Artésien se battra encore pour la liberté qui est la sienne.
Artois rends toi !!! Qye nenni ma foy
Fait à Arras, le premier Octobre de l'An de grâce 1459
- Lettre ouverte de Fidos comte d'Artois:
Lettre ouverte de Fidos comte d'Artois A tous ceux qui liront ceci ou se le feront lire
Royaume de France, L'Artois indépendant s’adresse à toi
Les intrigues Parisiennes ont porté sur le Trône de France une femme qui a failli aux fondements même du Royaume. Elle a déclaré la guerre au Ponant pour soutenir ses amis de Touraine. Elle a lancé ses troupes sur tous les fronts et causé de nombreux morts pour satisfaire l’égo d’une poignée de Parisien hautains et suffisants. Elle a lancé toutes les forces Champenoise sur l’Artois pour tenter de nous écraser.
Nous avons tenté depuis quinze jours de raisonner la Champagne pour éviter un bain de sang inutile. Tous savent pourtant que personne ne pose le pied en Artois sans y laisser la vie. Il y a deux jours, je me suis résolu à donner de la voix et une partie de notre réserve est entrée au coeur des combats. Les Armées mandatées par l’usurpatrice ont été défaites et repoussées en Champagne.
Pour bien faire passer le message nous avons cette nuit attaquée les troupes restantes pour les annihiler, c’est chose faite, la Champagne n’a plus de défense.
Usurpatrice ta folie aveugle t’a fait oublié le plus important, Artois ce n’est pas qu’un mot c’est un peuple une âme et une détermination sans faille.
Pour un homme que tu feras tuer cent autres se lèveront. Pour une femme que tu feras tuer, mille hommes se lèveront.
J’avais annoncé que nous avions de quoi bouter hors d’Artois les troupes d’invasion, quand je l’ai décidé nous l’avons fait en sortant a peine la moitié de notre réserve.
J’ai dit que je prendrais Reims si la Champagne ne revenait à de meilleurs sentiments, le premier pas est fait vous ne disposez plus d’armée, Compiègne est sans défense.
Vous avez réussi ce que personne n’a réussi depuis des années, obliger l’Artois à démontrer qu’il n a qu’une parole.
J’ai retenu mes chiens de guerre mais c’est fini, vous allez subir la leçon que vous méritez, la destruction de la Champagne et la prise du Château Champenois pour une longue période.
Champenois, si vous voulez encore éviter la destruction de votre Duché par la folie de l’usurpatrice qui vous abandonne a votre sort, prenez le Château de Reims avant moi et je verrais si je retiens mes troupes.
Champenois de coeur ne suivez pas la folie de l’usurpatrice, révoltez vous pour une Champagne libre de son avenir.
Artois rends toi !!! Que nenni ma foy !!!!
Fait à Arras, le deuxième jour d'octobre de l'an de grâce 1459
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 05/10/11, 02:11 pm | |
| le 03 octobre 1459 - rectificatif artésien:
Lettre ouverte de Fidos Comte d'Artois
A tous ceux qui liront ceci ou se le feront lire
Au peuple Champenois,
Votre Duc tente honteusement de réécrire l’histoire à son avantage.
Il vous dit que nous avons attaqué et osé l’inavouable. Il est bon de rectifier la réalité des actions des uns et des autres.
La Reine a fait donner ses Ordres Royaux contre l’Artois et violé le sol Artésien.
Nous avons prévenu que ces armées seraient détruites si elles restaient. Ces armées ont détruit nos infrastructures et tué des Artésiens, aucune pitié de l’Artois à attendre dans ces conditions, ce sera ainsi pour tout ceux qui se dresseront devant nous.
Nous contrairement à votre Duc qui ne dit que balivernes et billevesées, respectons à la lettre nos dires.
Je parlais de la terre Artésienne violée et c’est le cas malgré les dires de votre Duc. Il prétend que l’Artois a trahi son appartenance au Royaume de France, l’Artois répond que c’est l’usurpatrice qui a fait avancer ses armées sur nos terres en pleine élection Artésienne. La fourberie est sienne par cette action qui va à l’encontre de tout ce que vous voulez représentez, rien de plus rien de moins.
Vous nous parlez d’une maxime se trouvant dans votre bibliothèque qui est, je cite : Dévouement envers une cause, une personne. L’Artois vous oppose celle-ci, Dévouement envers un peuple et l’idée qu’il se fait de sa liberté, qui se traduit de la façon suivante:
Artois rends toi !!! Que nenni ma foy !!!!
Vous finissez en nous accusant de cacher notre jeu, là faut avouer que j’en suis resté pantois, la bouche ouverte et ai failli du coup gober une mouche.
On ne cache rien et ca fait quinze jours qu’on vous explique de retirer vos armées sinon des représailles se feront, aucune surprise de notre part.
Que de mauvais stratèges de la part de l’usurpatrice qui envoie sans sourciller les habitants Champenois à la mort comme si c’était ses jouets.
Vous me promettez la potence et bien moi je la bénis car je serais l’exemple à suivre pour des centaines d’Artésiens, le bois de vos forets ne suffira jamais et vous serez submergé.
Moi, je vous promets de veiller à inscrire votre nom en gras dans la bibliothèque Royale, section Royauté sous section: Usurpatrice erratum erreur de l’histoire. La mouche je l’ai croquée comme je vais le faire avec vous. sous peu.
Champenois ne vous laissez pas diriger par ces imbéciles imbus de leur personne et qui vous tuent a petit feu!
Fait à Arras, le troisième jour d'octobre de l'an de grâce 1459
- propagande et insultes nébisiennes:
Des nouvelles des différents fronts Au peuple de France,
Nous constatons jour après jour, que les félons n’ont aucune limite dans la perfidie. Au fil du temps, tous les actes possibles, toutes les bassesses ont été exploitées afin de faire plier la couronne. La paix est entre les mains du peuple appartenant à l’alliance illégale du Ponant.
Rappelons-nous que le devoir d’un régnant est de protéger son peuple contre les maux, comme un père qui veille sur son enfant. Au lieu de cela, nous voyons un entêtement qui coule peu à peu l’économie de ses provinces. Alors ralliez vous au Royaume de France.
Montrons comme en Normandie, malgré les forces en surnombre à l’extérieur des remparts de Rouen, le 4ème corps de Normandie a attaqué vaillamment ses armées Ponantaises. Cela aura couté des vies, mais aussi que le Domaine Royal ne mettra pas un genou à terre face à l’envahisseur. La Normandie a subi plusieurs assauts, par les FSF, par les Bretons et par un groupuscule Irlandais. Il aura fallu toutes ses forces pour égratigner le mur de la capitale. L’important n’a jamais été le nombre, mais la qualité des soldats. La vaillance, le courage et la persévérance iront à bout de la félonie.
Montrons comme en Anjou, que la ténacité a permis aux forces alliées de pénétrer au sein de cette province. Malgré les pertes, ses braves soldats seront bientôt aux portes de la ville. Il ne restera qu’un pas pour la prise totale de cette cité.
Montrons comme au Poitou, les armées de la couronne qui s’obstinent à débusquer les gredins qui ont attaqué le Limousin. La Trémouille a été rapidement prise, à présent les armées se dirigent vers Poitier pour asseoir un véritable vassal à la couronne sur le trône.
Et enfin en Artois, depuis plusieurs jours, les armées royales de Champagne portent leurs coups sous les murs de Péronne, infligeant de nombreuses pertes à l'ennemi, parmi les victimes du juste courroux des serviteurs de la Couronne, on compte le pillard Normand ayant vidé les caisses du Duché royal et rempli celle du Ponant Julho et l'usurpateur Fidos.
Les forces alliées contre la félonie sont chaque jours de plus en plus en nombreuses. Les provinces françaises agissent en front commun à l’encontre des félons. Les félons qui s’imposent en martyr alors qu’ils crucifient leur peuple qu’ils ont juré de protéger.
Faict à Gueret, Le 01 octobre mil quatre cent cinquante neuf, Le 04 octobre 1459- Veneratio Vel Nex quitte la Guyenne pour remplir auprès de ses alliés l'engagement que la traitresse Guyenne se refuse à tenir. - Veneratio revient "Pour l'honneur":
Alors que votre duché se retrouve déchiqueté : - Marmande pourtant gardée par le vigilent Koyote a été prise par des pillards menés par le Chiffre, réputé ultra royaliste. Alors que l'armée du grand Pair de France Koyote se trouvait en ville, les pillards vidaient la mairie sans qu'on leur cause aucun tord ! Et le pire, c'est qu'ils sont encore là, sous les yeux complices de notre fier défenseur ! ; - Montauban est toulousaine, non par invasion mais par choix des habitants de rompre avec le pouvoir intolérant et violent d’Archybald Hatzfeld ; - Une mine est toulousaine ; - Cahors, carrefour commercial, pourrait bientôt être coupée de l’axe Cahors/Bordeaux et de la route commerciale vers l’Atlantique ; - Blaye et son port ont été promis au Périgord-Angoumois par Archybald Hatzfeld et Dragonet ; - Bazas pourrait bien être cédée à la Gascogne en rétribution de ses services.
Alors que les inégalités vont croissantes : - Le Conseil ducal autorise à La Teste de Buch les décrets qu’il refuse à la bonne ville de Bazas ; - Les mines sont fermées arbitrairement et sans aucun motif autre que d’affamer le peuple de Guyenne et le contraindre à s’engager dans les armées du Régnant Archybad et son Capitaine de Pacotille, en espérant toucher un bien maigre salaire contre leur soumission ; - Des procès illégaux, au regard des lois guyennoises aussi bien que du royaume de France, sont lancés à tout va par une procure asservie aux exigences écumantes d’un Régnant qui, non content d’être parjure, menace de viol tous ses opposants, hommes, femmes et enfants.
Alors que les sujets Guyennois ont résolus, pour notre plus grande honte et la leur assurément, de se ranger en nombre derrière un pouvoir qui sera leur bourreau,
Alors qu’une partie de la noblesse de Guyenne, la partie de la noblesse qui ne connait plus rien à la Guyenne à force de ne plus y mettre les pieds, s’autorise à donner des avis dont nul n’a cure,
Voici que Nous, Garzim Hyrglas-Blanquefort, commandant de l’armée ‘Veneratio vel nex!’, vous annonce que :
- Les troupes de ‘Veneratio vel nex!’ sont en ordre de combat et prête au départ ; - Nous quittons ce jour les terres de Guyenne afin de porter le fer et le feu dans les rangs des ennemis du Ponant, à qui nous demeurons, nous, fidèles par respect de la parole donnée du duché de Guyenne ; - Nous souhaitons ardemment que le peuple de Guyenne se réveille au plus vite, diminuant d’autant ses souffrances à venir ; - Nous prions pour que le sort réservé à la Guyenne et à ses sujets par ce Conseil ducal et son Régnant soit le plus doux possible ; - Nous saluons et encourageons dans leur résistance les fiers et courageux habitants de Montauban-la-Toulousaine, puissent-ils échapper longtemps aux intolérances et aux sévices des serviteurs du Parjure. Que le choix des Montalbanais fasse loi !
Pour que la parole de la Guyenne ne soit pas vaine, Pour qu'un jour notre duché puisse briller, Nous, fiers Guyennois, repartons au combat.
La parole donnée sera respectée, Le parjure par l'épée sera vengé, Nous, de Veneratio, en ce jour et en cette heure, le jurons.
Pour l'honneur.VENERATIO VEL NEX ! [/hide] [hide=La Champagne sous "curatelle" artésienne] Champenois,
L’Artois et la Champagne sont à la croisée des chemins. Votre Duc ne veut rien entendre et préfère la politique du pire en mettant sa fidélité envers l’usurpatrice devant toute raison objective. En tant qu’homme, je respecte son choix mais en tant que Régnant qui ne voit que l’avenir d’une paix durable, je ne peux rester sans réagir.
Vous avez tous vu que nos armées sont venues sur Compiègne en respectant tant que faire se peut les Champenois qui ne sont pas impliqués dans ce conflit. Nous avons dû au préalable combattre les troupes de l’usurpatrice bien sûr, pour libérer le chemin. Je m’engage à respecter l’honneur des combattants comme il se doit, je m’engage à causer le moins de gêne possible à tous ceux qui ne se mettront pas en travers de notre route.
Pourquoi je m’engage ? Tout simplement par ce que j’ai entendu les voix des Artésiens qui me disent que nous devons penser à l’avenir, mais aussi des Champenois qui m’ont adressé des courriers poignants qui m’ont conforté dans mon action.
Mon premier engagement est, vous l’avez vu puisque j’ai ordonné à mes troupes de ne pas prendre la ville de Compiègne, ni aucune mine, au contraire de votre duc, de ne pas procéder à une mise à sac, de respecter les habitants. C’est ainsi que cela se passe et se passera dans la mesure du possible. Vous savez maintenant que certaines de mes troupes ont quitté Compiègne et sont arrivées sur Sainte Menehould où le même comportement a été exigé. Je sais que tout ceci est un grand chamboulement dans vos vies mais je vais devoir provisoirement, pour assurer la sécurité de tous, devoir mettre sous curatelle quelques temps la Champagne jusqu'à ce que le calme revienne. Je suis conscient que le mot « curatelle » est lourd de mauvais présages et peut vouloir dire tout et n’importe quoi, je vais donc apporter quelques précisions qui seront plus approfondies dans un second temps après la prise du château.
J’entends par curatelle la prise de contrôle provisoire des institutions champenoises pour s’assurer que toute la gestion journalière et économique se fera dans de bonnes conditions. Vos mines seront entretenues, votre trésor ne sera pas pillé, vos stocks ne seront pas vidés. Je m’engage aussi à ce que tout ce qui se fera au niveau de la gestion du Château soit vérifié, comptabilisé par un groupe représentatif de Champenois afin qu’on ne puisse pas dire que l’Artois n’est pas conscient de ses responsabilités. Je préciserais à travers une autre communication comment nous pensons procéder pour rendre aux vrais Champenois le contrôle de leurs terres.
Je rappelle à tous que pour des raisons de sécurité, tout déplacement est fortement déconseillé mais que si c’est une obligation, il faut contacter le service de sécurité intérieur du conseil de curatelle qui pour le moment est représenté par le Capitaine Artésien, le Comte Groland. Champenois, boutons hors de Champagne ceux qui ne veulent que détruire et faisons en sorte de dire NON à ceux qui n’ont que haine pour leur prochain.
Vive la Champagne libre pour un avenir meilleur.
Fait à Arras, le quatrième jour d'octobre de l'an de grâce 1459
- Le comte Fidos s'adresse aux combattants champenois:
Combattants Champenois,
L’Artois sait reconnaître les hommes et les femmes de valeur. L’Artois a un profond respect de tout combattant quel qu’il soit, nous n’avons pas de haine envers votre engagement.
Vous devez savoir que mes troupes sont beaucoup plus importantes que les défenseurs présents sur Reims. Je vous conjure de me croire quand je dis que nous allons écraser toutes les défenses quel qu’en soit le nombre. Je vous demande humblement de réfléchir et de comprendre que ce combat n’est pas le vôtre.
Maintenant ce n’est plus le Comte d’Artois qui vous parle mais l’homme, je suis Fidos, un Artésien et un soldat. Soldat Champenois, tu es comme moi, quand on te dit « Combat ! », tu le fais car c’est un ordre et un soldat obéit quoi qu’il en coûte. Sur le champ de bataille, nous sommes frères et sœurs dans la mort et j’ai un profond respect pour chacun d’entre vous. Artésien ou Champenois ne veut plus rien dire dans ces conditions, le devoir avant tout. Mais après bien des combats et parfois pour des causes injustes, j’ai changé d’avis et décidé que la vie est une chose si fragile qu’il faut la préserver quand c’est possible. Mourir pour sauver la Champagne est une cause noble et je ne peux vous demander de ne pas le faire. Mais mourir au nom d’étrangers Parisiens qui n’ont aucun respect pour vous ce n’est pas le bon combat.
Quittez ce conflit qui n’est pas le vôtre, gardez votre âme de fier Champenois et battez-vous pour une Champagne libre de l’influence pernicieuse d’une usurpatrice qui était prête à donner Compiègne à l’Artois il y a quelques jours pour punir les Nobles champenois. Je vous promets que nous ne vous retirerons pas vos armes, que vous participerez ensuite comme avant à la défense d’une identité Champenoise lavée de ces mauvaises influences.
La Champagne est aux Champenois et à personne d’autre, quittez les troupes d’ici vendredi, mettez-vous en retrait le temps que le calme revienne, que nous puissions rendre la Champagne aux vrais Champenois de cœur. Sinon, mourez sur le champ de bataille, je vous promets en tant que soldat que l’Artois saura honorer, quelle que soit sa nationalité, tous les combattants qui meurent pour une cause quelle qu’elle soit.
Fait à Arras, le quatrième jour d'octobre de l'an de grâce 1459 Le 5 octobre 1459- Comme un silence avant l'orage : les armées se rassemblent et se préparent en Poitou pour une bataille qui sera décisive, quoiqu'il arrive... - - Pour le Ponant :
La légion des Ombres (Abbygael) An Alarc'h (Chikaka10) Les Aigles de Thouars (Nebuleuse.) Les Griffons de La Rochelle (Choupi22) Berrichonnae Libertalia (Kateline) Compagnie Che Guevarrec (Monsieurpatate) La Trérmouilloise (Tornade) Phenix de Saintes (Bbnem) ad gloriam Pictavium (Lanie) Venetario vel Nex! (Garzimlebo) Aude Vincere (Florelanne) Nil volentibus Pictavensis arduum (Baillant) ab Saintes (Theodebert)
- - Pour les Nébisiens :
La Petite Ours (Brunehautdartois) OR ô desespoir (Bess.scte.merveille) In Zya Memoriam (Patsy) les Bûcherons Assoiffés (Amaelle) Les Lames d'Amahir (Nanozevich) Ad Honores (Lekaiser) Le Lion Ruthénois (Alexandre*) Celle-là-tu-l'auras-pas-vu-venir (Bmos)
- La Memento Mori a fait tomber son étendard dans la nuit tandis que la Marguerite, armée limousine, aurait été rappelée à Limoges. | |
| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 12/10/11, 02:11 pm | |
| le 03 octobre 1459 - rectificatif artésien:
Lettre ouverte de Fidos Comte d'Artois
A tous ceux qui liront ceci ou se le feront lire
Au peuple Champenois,
Votre Duc tente honteusement de réécrire l’histoire à son avantage.
Il vous dit que nous avons attaqué et osé l’inavouable. Il est bon de rectifier la réalité des actions des uns et des autres.
La Reine a fait donner ses Ordres Royaux contre l’Artois et violé le sol Artésien.
Nous avons prévenu que ces armées seraient détruites si elles restaient. Ces armées ont détruit nos infrastructures et tué des Artésiens, aucune pitié de l’Artois à attendre dans ces conditions, ce sera ainsi pour tout ceux qui se dresseront devant nous.
Nous contrairement à votre Duc qui ne dit que balivernes et billevesées, respectons à la lettre nos dires.
Je parlais de la terre Artésienne violée et c’est le cas malgré les dires de votre Duc. Il prétend que l’Artois a trahi son appartenance au Royaume de France, l’Artois répond que c’est l’usurpatrice qui a fait avancer ses armées sur nos terres en pleine élection Artésienne. La fourberie est sienne par cette action qui va à l’encontre de tout ce que vous voulez représentez, rien de plus rien de moins.
Vous nous parlez d’une maxime se trouvant dans votre bibliothèque qui est, je cite : Dévouement envers une cause, une personne. L’Artois vous oppose celle-ci, Dévouement envers un peuple et l’idée qu’il se fait de sa liberté, qui se traduit de la façon suivante:
Artois rends toi !!! Que nenni ma foy !!!!
Vous finissez en nous accusant de cacher notre jeu, là faut avouer que j’en suis resté pantois, la bouche ouverte et ai failli du coup gober une mouche.
On ne cache rien et ca fait quinze jours qu’on vous explique de retirer vos armées sinon des représailles se feront, aucune surprise de notre part.
Que de mauvais stratèges de la part de l’usurpatrice qui envoie sans sourciller les habitants Champenois à la mort comme si c’était ses jouets.
Vous me promettez la potence et bien moi je la bénis car je serais l’exemple à suivre pour des centaines d’Artésiens, le bois de vos forets ne suffira jamais et vous serez submergé.
Moi, je vous promets de veiller à inscrire votre nom en gras dans la bibliothèque Royale, section Royauté sous section: Usurpatrice erratum erreur de l’histoire. La mouche je l’ai croquée comme je vais le faire avec vous. sous peu.
Champenois ne vous laissez pas diriger par ces imbéciles imbus de leur personne et qui vous tuent a petit feu!
Fait à Arras, le troisième jour d'octobre de l'an de grâce 1459
- propagande et insultes nébisiennes:
Des nouvelles des différents fronts Au peuple de France,
Nous constatons jour après jour, que les félons n’ont aucune limite dans la perfidie. Au fil du temps, tous les actes possibles, toutes les bassesses ont été exploitées afin de faire plier la couronne. La paix est entre les mains du peuple appartenant à l’alliance illégale du Ponant.
Rappelons-nous que le devoir d’un régnant est de protéger son peuple contre les maux, comme un père qui veille sur son enfant. Au lieu de cela, nous voyons un entêtement qui coule peu à peu l’économie de ses provinces. Alors ralliez vous au Royaume de France.
Montrons comme en Normandie, malgré les forces en surnombre à l’extérieur des remparts de Rouen, le 4ème corps de Normandie a attaqué vaillamment ses armées Ponantaises. Cela aura couté des vies, mais aussi que le Domaine Royal ne mettra pas un genou à terre face à l’envahisseur. La Normandie a subi plusieurs assauts, par les FSF, par les Bretons et par un groupuscule Irlandais. Il aura fallu toutes ses forces pour égratigner le mur de la capitale. L’important n’a jamais été le nombre, mais la qualité des soldats. La vaillance, le courage et la persévérance iront à bout de la félonie.
Montrons comme en Anjou, que la ténacité a permis aux forces alliées de pénétrer au sein de cette province. Malgré les pertes, ses braves soldats seront bientôt aux portes de la ville. Il ne restera qu’un pas pour la prise totale de cette cité.
Montrons comme au Poitou, les armées de la couronne qui s’obstinent à débusquer les gredins qui ont attaqué le Limousin. La Trémouille a été rapidement prise, à présent les armées se dirigent vers Poitier pour asseoir un véritable vassal à la couronne sur le trône.
Et enfin en Artois, depuis plusieurs jours, les armées royales de Champagne portent leurs coups sous les murs de Péronne, infligeant de nombreuses pertes à l'ennemi, parmi les victimes du juste courroux des serviteurs de la Couronne, on compte le pillard Normand ayant vidé les caisses du Duché royal et rempli celle du Ponant Julho et l'usurpateur Fidos.
Les forces alliées contre la félonie sont chaque jours de plus en plus en nombreuses. Les provinces françaises agissent en front commun à l’encontre des félons. Les félons qui s’imposent en martyr alors qu’ils crucifient leur peuple qu’ils ont juré de protéger.
Faict à Gueret, Le 01 octobre mil quatre cent cinquante neuf, Le 04 octobre 1459- Veneratio Vel Nex quitte la Guyenne pour remplir auprès de ses alliés l'engagement que la traitresse Guyenne se refuse à tenir. - Veneratio revient "Pour l'honneur":
Alors que votre duché se retrouve déchiqueté : - Marmande pourtant gardée par le vigilent Koyote a été prise par des pillards menés par le Chiffre, réputé ultra royaliste. Alors que l'armée du grand Pair de France Koyote se trouvait en ville, les pillards vidaient la mairie sans qu'on leur cause aucun tord ! Et le pire, c'est qu'ils sont encore là, sous les yeux complices de notre fier défenseur ! ; - Montauban est toulousaine, non par invasion mais par choix des habitants de rompre avec le pouvoir intolérant et violent d’Archybald Hatzfeld ; - Une mine est toulousaine ; - Cahors, carrefour commercial, pourrait bientôt être coupée de l’axe Cahors/Bordeaux et de la route commerciale vers l’Atlantique ; - Blaye et son port ont été promis au Périgord-Angoumois par Archybald Hatzfeld et Dragonet ; - Bazas pourrait bien être cédée à la Gascogne en rétribution de ses services.
Alors que les inégalités vont croissantes : - Le Conseil ducal autorise à La Teste de Buch les décrets qu’il refuse à la bonne ville de Bazas ; - Les mines sont fermées arbitrairement et sans aucun motif autre que d’affamer le peuple de Guyenne et le contraindre à s’engager dans les armées du Régnant Archybad et son Capitaine de Pacotille, en espérant toucher un bien maigre salaire contre leur soumission ; - Des procès illégaux, au regard des lois guyennoises aussi bien que du royaume de France, sont lancés à tout va par une procure asservie aux exigences écumantes d’un Régnant qui, non content d’être parjure, menace de viol tous ses opposants, hommes, femmes et enfants.
Alors que les sujets Guyennois ont résolus, pour notre plus grande honte et la leur assurément, de se ranger en nombre derrière un pouvoir qui sera leur bourreau,
Alors qu’une partie de la noblesse de Guyenne, la partie de la noblesse qui ne connait plus rien à la Guyenne à force de ne plus y mettre les pieds, s’autorise à donner des avis dont nul n’a cure,
Voici que Nous, Garzim Hyrglas-Blanquefort, commandant de l’armée ‘Veneratio vel nex!’, vous annonce que :
- Les troupes de ‘Veneratio vel nex!’ sont en ordre de combat et prête au départ ; - Nous quittons ce jour les terres de Guyenne afin de porter le fer et le feu dans les rangs des ennemis du Ponant, à qui nous demeurons, nous, fidèles par respect de la parole donnée du duché de Guyenne ; - Nous souhaitons ardemment que le peuple de Guyenne se réveille au plus vite, diminuant d’autant ses souffrances à venir ; - Nous prions pour que le sort réservé à la Guyenne et à ses sujets par ce Conseil ducal et son Régnant soit le plus doux possible ; - Nous saluons et encourageons dans leur résistance les fiers et courageux habitants de Montauban-la-Toulousaine, puissent-ils échapper longtemps aux intolérances et aux sévices des serviteurs du Parjure. Que le choix des Montalbanais fasse loi !
Pour que la parole de la Guyenne ne soit pas vaine, Pour qu'un jour notre duché puisse briller, Nous, fiers Guyennois, repartons au combat.
La parole donnée sera respectée, Le parjure par l'épée sera vengé, Nous, de Veneratio, en ce jour et en cette heure, le jurons.
Pour l'honneur.VENERATIO VEL NEX !
- La Champagne sous "curatelle" artésienne:
Champenois,
L’Artois et la Champagne sont à la croisée des chemins. Votre Duc ne veut rien entendre et préfère la politique du pire en mettant sa fidélité envers l’usurpatrice devant toute raison objective. En tant qu’homme, je respecte son choix mais en tant que Régnant qui ne voit que l’avenir d’une paix durable, je ne peux rester sans réagir.
Vous avez tous vu que nos armées sont venues sur Compiègne en respectant tant que faire se peut les Champenois qui ne sont pas impliqués dans ce conflit. Nous avons dû au préalable combattre les troupes de l’usurpatrice bien sûr, pour libérer le chemin. Je m’engage à respecter l’honneur des combattants comme il se doit, je m’engage à causer le moins de gêne possible à tous ceux qui ne se mettront pas en travers de notre route.
Pourquoi je m’engage ? Tout simplement par ce que j’ai entendu les voix des Artésiens qui me disent que nous devons penser à l’avenir, mais aussi des Champenois qui m’ont adressé des courriers poignants qui m’ont conforté dans mon action.
Mon premier engagement est, vous l’avez vu puisque j’ai ordonné à mes troupes de ne pas prendre la ville de Compiègne, ni aucune mine, au contraire de votre duc, de ne pas procéder à une mise à sac, de respecter les habitants. C’est ainsi que cela se passe et se passera dans la mesure du possible. Vous savez maintenant que certaines de mes troupes ont quitté Compiègne et sont arrivées sur Sainte Menehould où le même comportement a été exigé. Je sais que tout ceci est un grand chamboulement dans vos vies mais je vais devoir provisoirement, pour assurer la sécurité de tous, devoir mettre sous curatelle quelques temps la Champagne jusqu'à ce que le calme revienne. Je suis conscient que le mot « curatelle » est lourd de mauvais présages et peut vouloir dire tout et n’importe quoi, je vais donc apporter quelques précisions qui seront plus approfondies dans un second temps après la prise du château.
J’entends par curatelle la prise de contrôle provisoire des institutions champenoises pour s’assurer que toute la gestion journalière et économique se fera dans de bonnes conditions. Vos mines seront entretenues, votre trésor ne sera pas pillé, vos stocks ne seront pas vidés. Je m’engage aussi à ce que tout ce qui se fera au niveau de la gestion du Château soit vérifié, comptabilisé par un groupe représentatif de Champenois afin qu’on ne puisse pas dire que l’Artois n’est pas conscient de ses responsabilités. Je préciserais à travers une autre communication comment nous pensons procéder pour rendre aux vrais Champenois le contrôle de leurs terres.
Je rappelle à tous que pour des raisons de sécurité, tout déplacement est fortement déconseillé mais que si c’est une obligation, il faut contacter le service de sécurité intérieur du conseil de curatelle qui pour le moment est représenté par le Capitaine Artésien, le Comte Groland. Champenois, boutons hors de Champagne ceux qui ne veulent que détruire et faisons en sorte de dire NON à ceux qui n’ont que haine pour leur prochain.
Vive la Champagne libre pour un avenir meilleur.
Fait à Arras, le quatrième jour d'octobre de l'an de grâce 1459[/hide] [spoiler=Le comte Fidos s'adresse aux combattants champenois] Combattants Champenois,
L’Artois sait reconnaître les hommes et les femmes de valeur. L’Artois a un profond respect de tout combattant quel qu’il soit, nous n’avons pas de haine envers votre engagement.
Vous devez savoir que mes troupes sont beaucoup plus importantes que les défenseurs présents sur Reims. Je vous conjure de me croire quand je dis que nous allons écraser toutes les défenses quel qu’en soit le nombre. Je vous demande humblement de réfléchir et de comprendre que ce combat n’est pas le vôtre.
Maintenant ce n’est plus le Comte d’Artois qui vous parle mais l’homme, je suis Fidos, un Artésien et un soldat. Soldat Champenois, tu es comme moi, quand on te dit « Combat ! », tu le fais car c’est un ordre et un soldat obéit quoi qu’il en coûte. Sur le champ de bataille, nous sommes frères et sœurs dans la mort et j’ai un profond respect pour chacun d’entre vous. Artésien ou Champenois ne veut plus rien dire dans ces conditions, le devoir avant tout. Mais après bien des combats et parfois pour des causes injustes, j’ai changé d’avis et décidé que la vie est une chose si fragile qu’il faut la préserver quand c’est possible. Mourir pour sauver la Champagne est une cause noble et je ne peux vous demander de ne pas le faire. Mais mourir au nom d’étrangers Parisiens qui n’ont aucun respect pour vous ce n’est pas le bon combat.
Quittez ce conflit qui n’est pas le vôtre, gardez votre âme de fier Champenois et battez-vous pour une Champagne libre de l’influence pernicieuse d’une usurpatrice qui était prête à donner Compiègne à l’Artois il y a quelques jours pour punir les Nobles champenois. Je vous promets que nous ne vous retirerons pas vos armes, que vous participerez ensuite comme avant à la défense d’une identité Champenoise lavée de ces mauvaises influences.
La Champagne est aux Champenois et à personne d’autre, quittez les troupes d’ici vendredi, mettez-vous en retrait le temps que le calme revienne, que nous puissions rendre la Champagne aux vrais Champenois de cœur. Sinon, mourez sur le champ de bataille, je vous promets en tant que soldat que l’Artois saura honorer, quelle que soit sa nationalité, tous les combattants qui meurent pour une cause quelle qu’elle soit.
Fait à Arras, le quatrième jour d'octobre de l'an de grâce 1459 Le 5 octobre 1459- Comme un silence avant l'orage : les armées se rassemblent et se préparent en Poitou pour une bataille qui sera décisive, quoiqu'il arrive... - - Pour le Ponant :
La légion des Ombres (Abbygael) An Alarc'h (Chikaka10) Les Aigles de Thouars (Nebuleuse.) Les Griffons de La Rochelle (Choupi22) Berrichonnae Libertalia (Kateline) Compagnie Che Guevarrec (Monsieurpatate) La Trérmouilloise (Tornade) Phenix de Saintes (Bbnem) ad gloriam Pictavium (Lanie) Venetario vel Nex! (Garzimlebo) Aude Vincere (Florelanne) Nil volentibus Pictavensis arduum (Baillant) ab Saintes (Theodebert)
- - Pour les Nébisiens :
La Petite Ours (Brunehautdartois) OR ô desespoir (Bess.scte.merveille) In Zya Memoriam (Patsy) les Bûcherons Assoiffés (Amaelle) Les Lames d'Amahir (Nanozevich) Ad Honores (Lekaiser) Le Lion Ruthénois (Alexandre*) Celle-là-tu-l'auras-pas-vu-venir (Bmos)
- La Memento Mori a fait tomber son étendard dans la nuit tandis que la Marguerite, armée limousine, aurait été rappelée à Limoges. - (AAP) 04-10 : Batailles décisives après un mois de guerre:
Rennes (AAP) - La fin septembre et les premiers jours d'Octobre auront été meurtriers pour les deux camps en présence dans ce conflit de longue haleine.
Cela fait en effet désormais plus d'un mois que le Royaume de France se déchire et guerroie avec la Bretagne. Un mois durant lequel la coalition des frondeurs de l'Alliance du Ponant affronte le pouvoir de la Reine de France Nebisa et les provinces loyales à la couronne.
Durant ces derniers jours, tous les fronts furent mis à l'épreuve.
Tout d'abord l'Anjou, où les troupes loyalistes ont pris Saumur. Après une première tentative infructueuse, les forces armées de la Reine ont finalement réussi à vaincre les défenseurs du Ponant. Les pertes pour ces derniers seraient importantes et une armée fut détruite, alors que les autres se sont repliées sur la route d'Angers. La défense s'organise ainsi au sein de la capitale angevine pour attendre un adversaire qui a fait la preuve de sa capacité de conquête.
En Artois par contre, les faveurs de Mars se sont davantage portées sur le camp ponantais. Les armées du Domaine Royal qui avaient déjà fait une incursion et pris possession d'une mine d'or, ont lancé, plusieurs jours durant, des charges répétées et particulièrement meurtrières contre les murailles de Péronne. Dimanche 2 octobre, au cours d'une grande bataille, les Artésiens parvinrent à anéantir et à repousser les armées champenoises, délivrant ainsi Péronne de son siège.
La Normandie est encore traversée par des armées bretonnes mais malgré la défaite militaire de l'armée de Fécamp, la capitale reste aux mains du duc pour le moment. Pour l'heure le duché normand profite de l'ouverture du front en Artois pour subir une pression moindre, sans pour autant se retrouver dans un rapport de force assez favorable pour faire face aux envahisseurs.
Au Poitou, les armées loyalistes ont réussi une percée importante en triomphant des défenseurs de la ville de la Trémouille dans la nuit du 27 septembre. Après d'âpres combats, la ville est tombée aux mains des assaillants. Ceux-ci portèrent alors le fer contre Poitiers, où s'étaient repliées les forces du Ponant. L'attaque de la capitale fut repoussée le 1er octobre : cinq armées faisant face à cinq autres. Les troupes loyalistes se replièrent par la suite à la Trémouille.
Reste la Guyenne, qui vient de subir des troubles intérieurs conséquents qui ont entraîné son départ de l'Alliance du Ponant. La gouvernement élu de la Guyenne avait refusé de suivre ses alliés dans la guerre contre Paris et adoptait donc une position neutre. Il décida en outre des mesures de dissolution contre les armées guyennoises engagées sur le front dans l'hypothèse de leur retour. Une rumeur circula, selon laquelle ces soldats seraient par ailleurs menacés de procès. Il n'en fallait pas moins dans un duché assez instable où s'opposent de manière fréquente royalistes et pro-ponant, aristotéliciens et hérétiques, pour déclencher une vive opposition. Cette dernière, incarnée par les pro-ponant, décida de prendre le château par la force. Ils reçurent pour ce faire l'aide de Poitevins et d'Angevins. Il faut également signaler une armée bretonne, d'une seule personne, qui força le port de la Teste-de-Buch, pénétrant illégalement en Guyenne, pour recruter des partisans. Pendant ce temps Toulouse menait son offensive dans le sud de la province. La crise fut intense, le gouvernement légitime de la Guyenne cria à l'ingérence étrangère, au coup d'Etat et parvint à contrer les manoeuvres rebelles. La Reine de France appelant de son côté Toulouse à renoncer à ses objectifs belliqueux.
De ce tableau général il est possible de retenir que l'Alliance du Ponant domine plutôt les combats dans le nord, grâce à son succès défensif en Artois et sa campagne en Normandie, alors que le camp loyaliste prend un net avantage dans le sud et au centre, en pénétrant au coeur du Poitou, en récupérant à sa cause la Guyenne et en étant aux portes d'Angers.
Les prochains combats vont donc s'avérer décisifs puisque plusieurs capitales sont menacées pour les deux camps.
Le Kozh pour l'AAP.
le 06 octobre 1459 - avancée des armées ponantaises sur Thouars. Les armées nébisiennes s'enfuient vers Saumur. - L'armée "la Chimay bleue", menée par l'héroïque Zaza, rejoint "Les Dragonniers" de Nico905 au pied des murs de Reims. - "La Marguerite" est au porte de Limoges, "gardée" par l'armée de son maire, Kartouche, dict "le Magnifique". le 07 octobre 1459 - avancée des armées nébisiennes vers Chauvigny. le 08 octobre 1459 - recul des armées nébisiennes à La Trémouille. Interrogation ponantaise : "Tu avances ou tu recules...?" Réponse nébisienne : "Un pas en avant, deux pas en arrière..." le 09 octobre 1459- Le comte Gueldnard fait tomber l'étendard de la Marguerite. - grâce à ses esclaves affamés et aux galériens qu'elle tue à la tache, l'"Infaillible" Amiral de France Harpege échappe à la flotte du Ponant. | |
| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 12/10/11, 02:15 pm | |
| Le 11 octobre 1459- échauffourées devant Reims - les forces alliées du Ponant&amis aux pieds de Rouen 2ème corps de la Bande de Normandie (Nuage) VS Les Scorpions du Chaos (Sirlabreck) Pennher Ar Lug (Anastriana) Legio X Equestris (Criandre)Le 12 octobre 1459- les troupes ponantaises entrent à la Trémouille, vidée des troupes ennemies "front est" qui ont fui. - les armées ennemies du "front nord" descendent de Saumur à Thouars. - le Comte Fidos propose une reddition honorable à la Champagne:
Champenois il est temps de parler concrètement et sans ambages, Nous allons investir votre château c’est acquis que ça plaise ou non, nos forces sont bien supérieures c’est maintenant établi par notre service de renseignement. L’Artois dès à présent honore les valeureux combattants des deux camps, il déplore que ce soit pour certains sur de fausses bases. Je vous avais parlé d’une mise sous curatelle de la Champagne, il est temps maintenant d’entrer dans les détails. Nous espérons que des personnes de valeurs vont se présenter à nous pour participer au Conseil de Régence qui mènera la Champagne vers son destin. Techniquement pour disposer d’une place au Conseil il est nécessaire de remplir les conditions suivantes : Pour ceux qui se trouvent sur Reims vous ne devez pas participer au combat, si vous êtes blessés il ne sera pas possible de vous intégrer dans notre armée et bénéficier d’un poste actif (IG). Pour ceux qui ne se trouvent pas sur place il faut se rendre dès maintenant à Reims pour réaliser la même opération. Pour tous ceux qui le désirent une escorte sera fournie, certains de nos hommes des services de renseignement seront à même de sortir de la clandestinité pour ce faire. Pour tous ceux qui sont trop éloignés, des postes d’observateurs non élus seront mis à disposition (non IG). Nous espérons vivement que les représentants actuels, élus lors des dernières élections se présentent en masse pour continuer à gérer la Champagne mais aussi discuter de la suite à donner pour une sortie de crise. L’Artois garantit qu’il mettra tout en œuvre pour organiser la sécurité sur les chemins. Pour ce faire il est primordial de disposer des noms et des localisations. Le Capitaine et Comte Groland est responsable des services de sécurité, merci de vous adresser à lui dans les plus brefs délais. Il est évident que rien ne peut se faire sans conditions des deux parties. Ne connaissant pas encore celles des Champenois qui seront au Conseil, voici celles qui pour nous ne sont pas négociables. Le Duc sera destitué puis emprisonné. L’Artois ne le jugera pas, sa condamnation a déjà été rendue à travers la mascarade de jugement portée à l’encontre du Duc Alleaume. Il ne devra la vie sauve que si la Reyne gracie le Duc Alleaume. La seule et unique contribution financière demandée à la Champagne devra couvrir les pertes subies lors de l’occupation de notre mine mais aussi les frais engagés pour sécuriser la Champagne pendant la période de régence. Le Conseil de régence devra confier la somme de 10000 écus à une autorité neutre, placée sous séquestre et remise pour tout ou partie à la fin des négociations. Pour éviter des polémiques inutiles, nous réservons au seul regard du Conseil de Régence nos autres demandes qui seront débattues en séance plénière. Nous pensons que les Champenois de cœur vont saisir cette opportunité de se libérer du joug parisien comme l’Artois vient de le faire. Notre but n’est pas de rester en Champagne, dès que la stabilité sera revenue nous repartirons. Si par malheur nous échouons dans cette tentative de donner aux Champenois l’occasion de se libérer, nous reviendrons encore et encore pour cette même raison, jusqu'à ce que ça réussisse. Nous sommes fous pour certains, visionnaires pour d’autres, nous n’en savons rien. Ce qui est sûr c’est que nous nous œuvrons maintenant pour un idéal et rien d’autre, le passé nous a appris les erreurs à ne plus reproduire.
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 17/10/11, 01:02 am | |
| Le 11 octobre 1459- échauffourées devant Reims - les forces alliées du Ponant&amis aux pieds de Rouen 2ème corps de la Bande de Normandie (Nuage) VS Les Scorpions du Chaos (Sirlabreck) Pennher Ar Lug (Anastriana) Legio X Equestris (Criandre)Le 12 octobre 1459- l'armée bourguignonne venue "défendre" Reims est renvoyée à domicile en petits copeaux. - les troupes ponantaises entrent à la Trémouille, vidée des troupes ennemies "front est" qui ont fui. - les armées ennemies du "front nord" descendent de Saumur à Thouars. - le Comte Fidos propose une reddition honorable à la Champagne:
Champenois il est temps de parler concrètement et sans ambages, Nous allons investir votre château c’est acquis que ça plaise ou non, nos forces sont bien supérieures c’est maintenant établi par notre service de renseignement. L’Artois dès à présent honore les valeureux combattants des deux camps, il déplore que ce soit pour certains sur de fausses bases. Je vous avais parlé d’une mise sous curatelle de la Champagne, il est temps maintenant d’entrer dans les détails. Nous espérons que des personnes de valeurs vont se présenter à nous pour participer au Conseil de Régence qui mènera la Champagne vers son destin. Techniquement pour disposer d’une place au Conseil il est nécessaire de remplir les conditions suivantes : Pour ceux qui se trouvent sur Reims vous ne devez pas participer au combat, si vous êtes blessés il ne sera pas possible de vous intégrer dans notre armée et bénéficier d’un poste actif (IG). Pour ceux qui ne se trouvent pas sur place il faut se rendre dès maintenant à Reims pour réaliser la même opération. Pour tous ceux qui le désirent une escorte sera fournie, certains de nos hommes des services de renseignement seront à même de sortir de la clandestinité pour ce faire. Pour tous ceux qui sont trop éloignés, des postes d’observateurs non élus seront mis à disposition (non IG). Nous espérons vivement que les représentants actuels, élus lors des dernières élections se présentent en masse pour continuer à gérer la Champagne mais aussi discuter de la suite à donner pour une sortie de crise. L’Artois garantit qu’il mettra tout en œuvre pour organiser la sécurité sur les chemins. Pour ce faire il est primordial de disposer des noms et des localisations. Le Capitaine et Comte Groland est responsable des services de sécurité, merci de vous adresser à lui dans les plus brefs délais. Il est évident que rien ne peut se faire sans conditions des deux parties. Ne connaissant pas encore celles des Champenois qui seront au Conseil, voici celles qui pour nous ne sont pas négociables. Le Duc sera destitué puis emprisonné. L’Artois ne le jugera pas, sa condamnation a déjà été rendue à travers la mascarade de jugement portée à l’encontre du Duc Alleaume. Il ne devra la vie sauve que si la Reyne gracie le Duc Alleaume. La seule et unique contribution financière demandée à la Champagne devra couvrir les pertes subies lors de l’occupation de notre mine mais aussi les frais engagés pour sécuriser la Champagne pendant la période de régence. Le Conseil de régence devra confier la somme de 10000 écus à une autorité neutre, placée sous séquestre et remise pour tout ou partie à la fin des négociations. Pour éviter des polémiques inutiles, nous réservons au seul regard du Conseil de Régence nos autres demandes qui seront débattues en séance plénière. Nous pensons que les Champenois de cœur vont saisir cette opportunité de se libérer du joug parisien comme l’Artois vient de le faire. Notre but n’est pas de rester en Champagne, dès que la stabilité sera revenue nous repartirons. Si par malheur nous échouons dans cette tentative de donner aux Champenois l’occasion de se libérer, nous reviendrons encore et encore pour cette même raison, jusqu'à ce que ça réussisse. Nous sommes fous pour certains, visionnaires pour d’autres, nous n’en savons rien. Ce qui est sûr c’est que nous nous œuvrons maintenant pour un idéal et rien d’autre, le passé nous a appris les erreurs à ne plus reproduire. Le 13 octobre 1459- des armées nébisiennes venant de Thouars arrivent devant Poitiers. - Supplique royale pour y croire encore...:
Ceci est un message à destination des Loyaux Sujets de la Couronne de France. Ceci est un appel pour toutes les femmes, tous les hommes qui ont pris les armes pour défendre leur terre. Ceci est l'expression de toute l'admiration, toute la gratitude et tout l'amour déposé au sein du cœur de votre Reyne.
Depuis de longues semaines maintenant, nous nous battons. Du Nord au Sud, la France a appelé à elle ses sujets, la Couronne a demandé à ses vassaux et sujets de se lever et de se battre, pas pour assouvir un désir inique de conquête, un besoin injustifié de chaos, une envie de rompre la routine mais parce que la France faisait l'objet d'une menace intestine, sournoise et inadmissible.
Tous, vous avez entendu cet appel, vous y avez répondu et avec votre rage, votre détermination, votre loyauté, vous avez frappé, en Berry, en Anjou, en Artois ou au Poitou, vous avez frappé. Malgré la douleur de devoir vous battre contre des frères et des sœurs, manipulés ou dévoyés par les mensonges et les promesses utopiques des ennemis de la France. Malgré la difficulté de quitter vos foyers, vos cités, vos provinces, vous êtes venus .
Aujourd'hui, je dois vous confesser combien votre loyauté et votre dévouement me sont précieux. Aujourd'hui, je dois vous dire qu'être la Reyne de tels sujets est le plus précieux des joyaux de ma Couronne car aucun Roy, aucune Reyne ne saurait régner sans l'appui de ses vassaux et de ses sujets et si nous combattons, si nous gagnons, face aux manœuvres, aux mensonges du Ponant, aux trahisons, ce n'est que grâce à vous tous.
Eux n'ont que des déclarations fumeuses et des articles achetés à une presse corrompues, nous... nous avons nos victoires et la certitude d’œuvrer pour la pérennité de notre France et pour la plus juste et la plus sacrée des causes.
Sujets du Domaine Royal... que vous dire ? Maine, Alençon, Orléans, vous ne cessez de me surprendre et de me rendre fière, de vous, de votre engagement, de votre unité... Depuis longtemps maintenant, je suis amenée à côtoyer le Domaine Royal et ses affaires, j'ai toujours espéré un Domaine Royal uni et fort... ce jour est venu et dans l'épreuve, savoir mes peuples capable de se transcender autour d'une même cause, une cause souveraine... On vous disais faibles, inutiles et perdus d'avance... Vous prouvez qu'il n'en est rien et qu'aucune félonie ne sera, par vous, cautionnée.
Sujets de Normandie, depuis des semaines vous résistez à l'invasion, vous mettez en échecs des armées venues vous écraser, unis derrière votre Duc, vous démontrer la force et la puissance d'un peuple qui refuse de rompre ou de plier. Vous êtes un exemple pour tous les peuples de ce Royaume et, pour moi, une force supplémentaire pour continuer le combat. Je sais vos souffrances, vos difficultés, je peux vous promettre que tout cela ne sera pas vain et que la France n'oubliera pas vos sacrifices et votre courage.
Sujets de Champagne, vous connaissez la même menace et le Ponant se rengorge de réussir chez vous ce qu'ils n'ont pu réussir en Normandie. Mais vous luttez aussi, vous résistez et tenez bon... Je vous supplie de continuer ainsi, de ne pas écouter les voix mal intentionnées qui vous incitent à céder, à écouter les mensonges de l'ennemi et ses promesses mensongères... Prenez les armes, défendez vos terres, vous êtes la Champagne, vous êtes chez vous et vous devez leur faire rendre gorge pour oser penser que vous vendriez votre terre .
Sujets de la Couronne de France, vous aussi n'avez pas oublié l'importance du lien qui vous lie à la France, point n'est besoin de titres ou d'un ordre pour vous voir accourir quand la France est menacée. Point n'est besoin de promettre des récompenses, de l'or ou des terres, au contraire de ce que négocient nos ennemis pour recevoir de l'aide... Votre dévouement est à l'image de votre grandeur, de la pureté de vos cœurs.
A toutes, à tous, je tenais à vous témoigner mon estime, la conscience que j'ai de vos peines et douleurs... Soyez assurés que votre engagement ne fait que renforcer ma détermination d'être une Reyne à la hauteur de tels sujets.
Au nom de la France que je sers, au nom de la Couronne que je porte, je vous fais la promesse solennelle, et que le Très Haut qui m'a désignée comme la Souveraine destinée à la France à ce jour me foudroie de son ire si je venais à manquer à mon serment, de ne pas faillir dans ma mission sacrée.
Recevez avec ces mots l'hommage d'une Reyne à son peuple et, ensemble, poursuivons le combat que l'Honneur nous conduit à mener.
Que vive le Royaume de France,
Fait ce jour de Notre royale main, le 13 Octobre 1459 au Palais Royal du Louvre
Le 14 octobre 1459- bataille de Poitiers. Les troupes du Ponant chargent héroïquement les armées nébisiennes qui se contentent de défendre leur position sous les murs de la capitale poitevine. Avantage Ponant (~23 vs 8 pertes). Victimes notables parmi les suppôts de la Sanguinaire : Guillaume de Jeneffe, Grand Écuyer de France. "La Petite Ours" dirigée par Brunehautdartois (N) "In Zya Memoriam" dirigée par Kalimalice (N) "OR ô desespoir" dirigée par Ethan. (N) "ab Saintes" dirigée par Theodebert (P) "Berrichonnae Libertalia" dirigée par Kateline (P) "An Alarc'h" dirigée par Chikaka10, (P) "Les Griffons de La Rochelle" dirigée par Choupi22 (P) "Compagnie Che Guevarrec" dirigée par Monsieurpatate, (P) "La légion des Ombres" dirigée par Abbygael, (P) "Les Aigles de Thouars" dirigée par Nebuleuse. (P)- La Trémouille relève son étendard poitevin face aux cinq armées de couards nébisiens revenus planter des choux devant ses murs. Le 15 octobre 1459- après leur défaite la veille, les armées nébisiennes s'enfuient à nouveau de Poitiers et reviennent à Thouars. - à la Trémouille, les cinq armées portant étendards royaux entrent dans la ville et massacrent le porte-drapeau des "Phenix de Saintes". Certains prétendent que c'est de la stratégie... Le 16 octobre 1459- La Trémouille est à nouveau ville franche pour satisfaire l'égo du "gouverneur royal", le mal nommé Alexandre, le petit. - Les armées du Ponant avancent jusqu'à Thouars tandis que les armées nébisiennes courent le marais poitevin. - Nouvelle communication du Comte Fidos au Champenois.:
Champenois que je suis déçu, réveillez vous !!!!
Peu se sont présentés, pourtant j’ai respecté à la lettre ce que je vous disais.
Certains passéistes forcenés ont remonté des armées sur Compiègne, l’usurpatrice a obligé la Bourgogne a ramener des troupes fraîches pour aider son caniche de mari. Nous avons du exterminer l’armée Bourguignonne qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. Nous avons du retourner à Compiegne pour réduire à rien les deux armées qui ne sont plus maintenant qu'une coquille vide pour l’une et complètement détruite pour l’autre. L’Usurpatrice a fait appel à des troupes externes, je vais donc devoir changer mes projets pour m’adapter. Elle ramène des troupes extérieures, je reconstitue des troupes aussi. Elle tente de monter des armées dans les villages, je vais l’en empêcher. Votre Château je vais le prendre ca ne fait toujours aucun doute.
Champenois votre Duc est gravement blessé et caché quelque part dans Compiègne, si nous le trouvons il sera soigné, subira le sort réservé au Duc du Berry. Champenois je ne peux laisser mes arrières non sécurisés, je me vois dans l’obligation de prendre le contrôle des villes, nœuds et mines jusqu'à ce que votre Duc comprenne qu’il n’a pas le choix. Concernant les mines, elles seront ou fermées ou continuerons leur activités mais nous ferons les comptes pour que chaque écus soit rendu aux vrais Champenois.
Reprenez tout ce que j’ai déjà annoncé et rendez-vous compte que je le fais dans les moindres détails.
Vive la Champagne libre de son avenir!
Fait à Arras, le seizième jour du mois d'octobre de l'an de grâce mille quatre cent cinquante neuf.
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 18/10/11, 06:54 pm | |
| Le 17 octobre 1459- la Trémouille pillée au nom de la "Reyne" ou comment la honte a trouvé son champion. - le pseudo gouverneur royal justifie son pillage de la Trémouille ! "On vole au nom de la Reyne, aimez-nous!":
Au Peuple de la Trémouille, Les armées du Poitou ont eu peur et sont reparties en vous laissant de nouveau tomber. La Trémouille est de nouveau sous autorité Royale pour son bien et le votre. Nous n'aurons de cesse qu'une fois Poitiers tombée ce qui ne saurait tarder. Les fonds récupérés de la Mairie appartiennent à la Reyne que je représente en ma qualité de Gouverneur Royal et ce en dédommagement de la présence des armées Royales afin de démettre le félon qui se fait passer pour Comte du Poitou. Ces fonds d'ailleurs étaient du à la présence de la noblesse de France, il est donc normal que nous les ayons récupéré. Nous avons par contre constater que le Maire de La Trémouille s'en etait mis plein les poches sur votre dos tout en laissant le marché vide. Mais il fut bien puni puisque mes hommes l'ont débusqué et laissé pour mort. Vive la Reyne de France, Vive La Trémouille, Terre de France. Faict à La Trémouille, le 17 octobre 1459 Alexandre de Demessy Gouverneur Royal de La Trémouille, Commandant de l'armée Royale "Le Lion Ruthénois"
Le 18 octobre 1459- les forces ponantaises entrent en Touraine. | |
| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 21/10/11, 08:59 pm | |
| Le 19 octobre 1459 :- avancée des forces ponantaises jusqu'à Loches. - les nébisiens quittent la Trémouille. - nouvelle victoire artésienne en Champagne. - l'Artois parle aux champenois:
A tous ceux qui liront ou qui se feront lire, qu'il soit entendu et su de tous
Champenois,
il est de temps de vous donner quelques nouvelles car visiblement ce n’est pas le cas chez vous.
Nous étions aux portes de votre capitale pour la prendre, l’usurpatrice a décidé d’envoyer des troupes venues de Bourgogne pour défendre. Dans le même temps elle a lancé la formation de deux armées sur Compiègne. Je constate avec un certain déplaisir qu’elle a enfin décidé de s’entourer de stratèges compétents. Je vais devoir coller quelques baffes a mes stratèges qui n’ont pas envisagé que l’usurpatrice aurait un éclair de lucidité mais ca ne fait qu’ajouter un peu de piquant au final!
Fort de cette notion, nous commençons à faire des plans de parts et d'autres en oubliant encore deux notions importantes. En premier, c’est que l’usurpatrice n’a eu qu’un éclair de lucidité visiblement. Elle a volontairement menti à la Bourgogne et envoyé cette armée vers un désastre. Désastre qui s’est bien réalisé pour eux car les troupes retranchées dans le château n’ont pas participé à l’attaque contrairement a la promesse de l’usurpatrice. Non contente de renier sa parole, elle a fait tuer tous les renforts Bourguignons qui sont arrivés ensuite. Le résultat est que le duc Bourguignon très très fâché a rappelé ses troupes en expliquant qu’a partir de maintenant l’usurpatrice se dé*bip* sans eux.
En second, c’est que nous ne pouvons prévoir tous les plans, mais des fois ils foirent bizarrement. Apres avoir défait les troupes Bourguignonnes, j’ai du prendre la décision de revenir à Compiègne pour sécuriser la place et chasser ces deux armées montés par Tristan et Siva la vilaine. Nous avons remporté une victoire éclatante en détruisant l’armée de Tristan et repoussé l’armée de Siva. Content de cet état de fait nous nous sommes mis à rechercher cette armée en fuite et là une mauvaise surprise nous attendait. Siva dispose d’une boussole en mauvais état de marche et ne connaissant pas bien le terrain, pas étonnant vu le peu de temps qu’elle consacre à la Champagne, s’est enfoncée par forts détours vers Peronne.
Je n’en veux même pas a mes stratèges de n’y avoir pas pensé tellement c’est stupide, donc c’est ainsi. Apres une savante analyse on se rend compte qu’elle est partie dans une opération suicide qui consiste à foutre le bordel en Artois jusqu'à ce qu’elle soit détruite. Elle saute d’un endroit à un autre avec une journée d’avance sur mes troupes et en profite pour faire le maximum de dégâts sans aucune considération. Bien évidement elle va se faire acculer dans un coin et résister jusqu'à la mort, c’est bien dommage et inutile. Cette situation toutefois à un coût et ce coût je vais le répercuter si la Champagne ne lui dit pas de se calmer pour revenir à des considérations différentes. C’est pour moi une action stupide qui déssert plus la Champagne qu’autre chose au vu de ce qui se passe sur les fronts en France.
La dernière fois que l’usurpatrice a communiqué vers le Royaume c’était pour dire que ses troupes avançaient victorieusement et faisaient reculer celles du Ponant. Maintenant elle devrait communiquer pour expliquer que les Troupes Royales se sont faites repousser de partout, que nous avons franchis Saumur pour entrer en Touraine et que nos troupes sont maintenant devant Tours. La réalité c’est qu’elle perd la guerre et que tous les fronts sont en notre faveur. Malgré cet état de fait elle refuse toujours de se lancer dans une négociation de paix malgré notre insistance, ceci afin d’éviter la faillite économique du Royaume mais aussi des morts inutiles. Donc pour en revenir à la Champagne, je m’occupe de Siva la vilaine puis je reviens à Reims pour reprendre là ou j’en étais resté.
Champenois libérez vous du joug Parisien au plus tôt afin d’éviter des morts inutiles.
Fait à Arras, le dix-neuvième jour du mois d'octobre de l'an de grâce mille quatre cent cinquante neuf. Le 20 octobre 1459- les armées nébisiennes attaquent les armées ponantaises devant Poitiers ad gloriam Pictavium (Lanie), (P) An Alarc'h (Meerclaw), (P) Les Griffons de La Rochelle (Choupi22), (P) ab Saintes (Theodebert), (P) La Trérmouilloise (Tornade), (P) "Ad Honores" (Lekaiser), (N) "Celle-là-tu-l'auras-pas-vu-venir" (Bmos), (N) "Le Lion Ruthénois" (Alexandre*), (N) "Les Lames d'Amahir" (_jasmine_), (N) "les Bûcherons Assoiffés" (Amaelle.) (N)- les armées ponantaises entament le siège de Tours. Semper Fi (Tayabrina.reudi), (N) *Memento Mori* (Namaycush), (N) *Myosotis* (Cassius), (P) La légion des Ombres (Abbygael), (P) Venetario vel Nex! (Garzimlebo), (P) Compagnie Che Guevarrec (Elven), (P) Berrichonnae Libertalia (Kateline), (P) Les Aigles de Thouars (Nebuleuse.), (P) Nil volentibus Pictavensis arduum (Baillant), (P)le 21 octobre 1459 : - Poitiers : la bataille fut furieuse et sanglante des deux côtés, de nombreux morts nébisiens (~15 à 10 et de nombreux blessés des deux côtés). - Tours : le Ponant prend un large avantage malgré un combat un peu tiède des deux côtés. Les armées nébisiennes sont à Chinon, prêts à prendre les assaillants à revers. - Artois : les dernières forces champenoises en passe d'être nettoyées - Normandie : les armées irlandaises et bretonnes se positionnent. - Massacre de Montauban : l'ancien sicaire et parjure Archybald Hatzfeld finit de payer son accession au trône de Guyenne dans le sang des rebelles montalbanais et se livre au massacre des résistants qui s'étaient interposés entre Toulouse et les armées des désormais alliés officiels : Périgord-Angoumois, Gascogne et Guyenne royaliste, définitivement traitresse au Ponant. - l'appel au carnage du Tyran de Guyenne sur Montauban:
Grâce aux efforts et aux sacrifices consentis par les armées de Guyenne et leurs alliés du Sud, la bonne ville de Montauban retourne sous tutelle Guyennoise.
Le rattachement sera opéré dimanche matin.
Avis à tous les montalbanais fidèles à la Guyenne et aux bannerets du Sud : purgez chaque maison, chaque paillasse, chaque auberge et chaque ruelle de la souillure réformée. Par le fer ou par le feu.
Avis aux toulousains tombés au combat : n'ayez crainte pour vos vies, vous serez rançonnés.
Réformés, félons, traitres, rénégats, votre règne s'achève.
Le 21 octobre 1459,
Archybald, Duc de Guyenne Gouverneur de Montauban
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 25/10/11, 01:49 am | |
| Le 22 octobre 1459- Tours : 27 morts côté nébisen dont Namaycush. 16 morts Ponant dont SA Riwan, Baillant, Mael de Morrigan-Montfort dict Coldtracker, Isambre de Blanquefort. - Poitiers : les Ponantais se regroupent dans la ville, sacrifiant les glorieux étendards des armées "An Alarc'h" dirigée par Slicer et "Les Griffons de La Rochelle", longuement menées Choupi22. Tandis que l'"Ab Saintes" de Théodebert opère une retraite, la Trémouilloise menée par Messire_chlas, se retrouve à la Trémouille... - Nebisa proteste contre l'attaque en Normandie et cherche à provoquer une réaction flamande:
Au peuple de France, A tous les sujets loyaux de la Couronne
Qu'il soit su que l'incursion en Normandie d'une poignée de sujets flamands ne nous a pas échappée. L'organisation les regroupant, connue sous le nom de forces spéciales flamandes, jouissant d'une reconnaissance officielle de la part des Flandres, Nous avons décidé d'attendre la réaction de Notre dévoué vassal pour répondre à Notre tour.
A présent que le Comte des Flandres a, officiellement, réagi, en retirant à cette organisation mercenaire son lien avec le Comté des Flandres, à Notre tour, Nous Nous exprimons.
Qu'il soit établi que chacun des traitres ayant pris les armes contre Nos sujets de Normandie se voit, ce jour, déclaré ennemi du Royaume de France, que nous les considèrerons comme des bandits ne pouvons prétendre à séjourner sur les terres du Domaine Royal sans se voir, sur le champ, traqués et conduits en geôles.
Qu'il soit su, également, que les membres de la dicte organisation qui ne se sauraient pas compromis dans cette ignoble action à l'encontre du Domaine Royal et de la Couronne, restent sujets du Royaume du France considérés comme loyaux et honnêtes et n'ont à craindre aucune mesures de rétorsion à leur encontre. La Couronne sera implacable à l'encontre de ceux qui l'attaquent mais elle sait se montrer juste envers ceux qui lui sont fidèles et soumis.
Qu'il soit su que tout noble de France surpris à attenter à la pérennité de Notre Domaine Royal ne peut attendre que Notre plus extrême sévérité, c'est pourquoi, Nous déclarons le retour à la roture immédiat de la Dame Malycia, jusqu'alors Vicomtesse de Renaix pour avoir porté les armes contre le Duché de Normandie au sein d'une armée ennemie du Ponant, pour avoir agit contre Sa Reyne, contre le Duché de Normandie et contre le peuple Normand en bafouant les lois les plus simples de la noblesse.
D'autre part, Nous portons à la connaissance de chacun que le Comté d'Artois, entre les mains de félons que nous n'aurons de cesse de réduire à néant, a ce jour envahi le Comté des Flandres, assurément parce que la loyauté de Notre vassal et de Nos sujets flamands aura fini par susciter leur convoitise. Une armée ennemie se trouve à présent sous les murs de la bonne ville de Tournai et Nos pensées se tournent vers la population locale que Nous appelons à la cohésion et à la fermeté face aux félons . La France ne cesse de montrer à ceux qui se dressent contre elle qu'elle n'aura de cesse de mettre fin à leur folie... Les Flandres, comme chacune de nos provinces, ont fait le choix de la Loyauté et de l'Honneur, Nous ne doutons que l'avenir se présentera sous les mêmes auspices et que le chantage, la menace ou la corruption, qui sont les armes de l'Artois, n'auront sur eux aucune prise.
Flamands, Flamandes, levez vous, prenez les armes et montrez à l'Artois qu'il n'est pas maitre chez vous et que vous n'êtes pas un troupeau dont il joue selon sa volonté, que vous ne recevez pas d'ordres du Ponant tels de vulgaires serviteurs et que ceux qui ont rejoint les troupes ennemis n'ont de Flamands que le nom et se moquent de l'intérêt de votre Comté, de vos vies ...
Pour la France et sa grandeur,
rédigé de Notre main agile Ce jour du 22 Octobre 1459
Le 23 octobre 1459-Tours : les armées nébisiennes viennent se fracasser sur les armées du Ponant qui les réceptionne en force... (18 morts à 4 environ). Plus de 70 %de pertes infligées aux Ordres Royaux et autres suppôts de la Sanguinaire, forcés de faire retraite jusqu'à Chinon. - (AAP) 22-10-1459 : La guerre se déplace au nord du royaume:
Tournai (AAP) - Les Flamands sont en émoi depuis que des troupes champenoises et artésiennes ont apparemment décidé de transformer Tournai en champ de bataille.
Ces deux armées s'affrontaient depuis quelques jours en territoire artésien avant que les troupes royalistes, menées par Jezabel d'Appérault Von Frayner d'Azayes, mieux connue sous le surnom de Siva, aient décidé de se replier plus au nord en franchissant les frontières du Comté de Flandres. La légion In Appérault Spero fut immédiatement poursuivie par La Tribu Panachée Artésienne, commandée par le sieur Tiberre, un Arrageois proche du pouvoir comtal.
Immédiatement, l'Ost flamand dépêcha son armée comtale sur place, Les Lions des Flandres, sous la direction du Lieutenant Rosa de Leffe, Vicomtesse de La Motte au Bois, de Lannoy et de Poperinge, et les effectifs militaires affluent maintenant vers la Cité des Cinq Clochers.
Le pouvoir comtal flamand réprouve cette incursion sur son territoire, alors que la Reyne leur avait promis le respect de leur neutralité dans le conflit. Sa Grandeur le Comte Karlheinz de Dampierre a d'abord demandé à la Compiégnoise de bien vouloir démanteler son armée et rejoindre son Duché, trouvant un arrangement avec les troupes artésiennes qui s'engageaient à les laisser passer. A l'heure actuelle, on ne sait si Sa Grandeur la Reyne de France l'entendra de cette oreille.
La ville la plus peuplée des Flandres, frontalière avec Arras et Cambrai, espère encore que le bain de sang n'aura pas lieu dans ses murs. Et cela ne tient qu'au bon vouloir des belligérants, d'autant que nul ne sait où se positionnera la population tournaisienne, connue pour être le fief des Forces Spéciales Flamandes (FSF), actuellement en guerre du côté... du Ponant.
Reisleider, pour l'AAP
le 24 octobre 1459- Nebisa tonne contre la fuite de ses prérogatives:
Au peuple de France Aux sujets loyaux de la Couronne Aux sujets félons à la Couronne qui restent et resteront sujets de la Couronne
Il a été porté à Notre connaissance que certaines provinces félonnes ont cru bon de se doter de Hérauderies parallèles, soit disant détachées de la Hérauderie Royale. Malgré le divertissement que fut pour Nous cette nouvelle, devant les questions soulevées par Nos sujets sur ce point, Nous tenons à apporter quelques petites précisions afin de clarifier, dans tous les esprits, ce qu'il adviendra à ce sujet.
Les demandes portées à la Hérauderie Royale par des sujets de la Couronne ayant porté une allégeance infondée à une personne reconnue Félon ou représentant un pouvoir illégitime au sein du Royaume de France, se verront suspendues .
La noblesse loyale, dans les Provinces frappées de Félonie, continueront à jouir des services de la Hérauderie sans que cela ne pose le moindre soucis.
Toutes les décisions, actes, modifications nobiliaires émanant des fausses Hérauderies Ponantistes sont, bien entendues, nulles et non avenues aujourd'hui et à jamais.
Tout noble refusant de prêté allégeance à un Félon ou un représentant de pouvoir usurpé ne saurait se voir menacé de destitution ou de mesure de restriction puisque la seule et unique hérauderie légitime sur le sol de France est la Hérauderie Royale.
Par sécurité, Nous invitons la noblesse loyale au sein de ses provinces à se manifester auprès de la Hérauderie Royale, du Héraut ou Maréchal légitime lié à sa province.
Nous rappelons que dans les provinces félonnes, afin d'établir leur fausse autorité, les traitres refusent les accès aux Officiers Royaux de la Hérauderie mais que cela ne saurait les empêcher de faire leur travail correctement. Le pigeonnier de Nos Hérauts est grand et n'attend que les demandes que la Noblesse de France lui souhaite présenter.
Faict ce jour du 24 Octobre 1459
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 26/10/11, 01:23 am | |
| le 24 octobre 1459- Trève dominicale sur les fronts. - Nebisa tonne contre la fuite de ses prérogatives:
Au peuple de France Aux sujets loyaux de la Couronne Aux sujets félons à la Couronne qui restent et resteront sujets de la Couronne
Il a été porté à Notre connaissance que certaines provinces félonnes ont cru bon de se doter de Hérauderies parallèles, soit disant détachées de la Hérauderie Royale. Malgré le divertissement que fut pour Nous cette nouvelle, devant les questions soulevées par Nos sujets sur ce point, Nous tenons à apporter quelques petites précisions afin de clarifier, dans tous les esprits, ce qu'il adviendra à ce sujet.
Les demandes portées à la Hérauderie Royale par des sujets de la Couronne ayant porté une allégeance infondée à une personne reconnue Félon ou représentant un pouvoir illégitime au sein du Royaume de France, se verront suspendues .
La noblesse loyale, dans les Provinces frappées de Félonie, continueront à jouir des services de la Hérauderie sans que cela ne pose le moindre soucis.
Toutes les décisions, actes, modifications nobiliaires émanant des fausses Hérauderies Ponantistes sont, bien entendues, nulles et non avenues aujourd'hui et à jamais.
Tout noble refusant de prêté allégeance à un Félon ou un représentant de pouvoir usurpé ne saurait se voir menacé de destitution ou de mesure de restriction puisque la seule et unique hérauderie légitime sur le sol de France est la Hérauderie Royale.
Par sécurité, Nous invitons la noblesse loyale au sein de ses provinces à se manifester auprès de la Hérauderie Royale, du Héraut ou Maréchal légitime lié à sa province.
Nous rappelons que dans les provinces félonnes, afin d'établir leur fausse autorité, les traitres refusent les accès aux Officiers Royaux de la Hérauderie mais que cela ne saurait les empêcher de faire leur travail correctement. Le pigeonnier de Nos Hérauts est grand et n'attend que les demandes que la Noblesse de France lui souhaite présenter.
Faict ce jour du 24 Octobre 1459
- "L'héroïsme du Ponant, à l'image de ses princes":
euple d'Armorique,
Voici les dernières nouvelles du front.
A Poitiers, le Comte a ordonné aux paysans de se mettre en sûreté dans sa capitale. Les troupes du Ponant sur place ont protégé ce rapatriement. Une fois tous les paysans, les civils, les femmes et les enfants mis à l'abri derrière les murs de Poitiers, il a été décidé d'abandonner les faubourgs et campagnes avoisinantes à la soif de destruction des hordes de la Malemort. Ainsi, les troupes du Ponant composées de poitevins, d'angevins de bretons et de nombreux guyennois, sont rentrés à Poitiers afin d'assurer la protection des murailles et ainsi garantir la vie des habitants. La capitale du Poitou est donc désormais fortement protégée et devrait pouvoir tenir face aux assauts incessants de nos ennemies.
Dans la forteresse ennemie de Tours, des vagues d'assaut ont été lancés contre la ville. Les ordres sont clairs: épargnez tout les civils et donc cibler les assauts. Après quelques pertes nos vaillants soldats ont réussi à prendre l'avantage en faisant subir de lourds dégâts dans la garnison fortement armée. Cependant, alors que nous prenions pied sur les remparts, l'ordre a été donné de refluer. En effet, les éclaireurs venaient de signaler l'arrivée des armées ennemies stationnées à Chinon. Nous ne pouvions les combattre tout en conservant l'avantage sur les murs de Tours. Afin d'assurer un repli en bon ordre de braves soldats ont sacrifiés la vie, sauvant ainsi celles de leurs camarades. Son Altesse Riwan Nathan de Brocéliande, Duc & Prince breton, fut le dernier à quitter les remparts. Il ne céda qu'une fois assuré que tous avaient pu regagner le campement pour se préparer à l'affrontement avec les armées tourrangelle de Chinon. Toutefois, cet acte de courage immense que certains qualifient déjà d'héroïsme historique, lui coûta énormément. En effet, le Prince retrouvait à peine le sol ferme quand plusieurs carreaux d'arbalètes traversèrent les points faibles de son armure. D'aucun parle déjà de sabotage. A l'heure actuelle, les médicastres sont réservés sur le sort de ce dernier, bien qu'ils fassent preuve d'optimisme. Que vos prières intenses l'aide à reprendre ses esprits !
Grâce à la bravoure du Duc de Brocéliande, nos forces purent faire face à l'assaut des armée de Touraine et les repousser leur infligeant d'importants dégâts. Durant cette seconde bataille, il est à souligner l'héroïsme des guyennois qui se battent si loin de chez eux alors même que leurs terres sont en proie à une guerre civile, fruit des manœuvres de la Couronne de France visant à affaiblir le Ponant tout en supprimant tout droit à la parole du peuple.
Par ailleurs, on nous informe qu'un blocus naval a été mis en place autour de la ville normande de Fécamp. Toute la flotte du Ponant y prend une part active.
D'autres nouvelles du front normand. Les bretons, artésiens et irlandais qui composent nos forces alliées sur place ont de nouveau tentés de faire sauter le verrou de Dieppe. Cet assaut a permis d'éliminer en totalité le troisième corps de Normandie, composés de soldats normands parmi les plus aguerris.
Bretons, soyez fiers de votre noblesse qui rend honneur à notre pays ! Bretonnes, soutenez nos soldats par vos pensées les plus fortes ! Vous tous aidez-nous à défendre notre pays et nos terres, participez à l'histoire et rejoignez nos forces ! La Bretagne vous réclame. Nous avons besoin de vous !
D'ar Sul 23 a viz Here 1459
le 25 octobre 1459- Tours : attaque timide des forces du Ponant sur la ville. Statut quo très maigre. - siège de Rouen : le Ponant allié aux irlandais pris entre deux groupes d'armées normandes. - "Après des semaine de fausseté hypocrite, la traitresse Guyenne quitte le Ponant, sous des prétextes fallacieux pour justifier sa lâcheté".:
À tous présent et à venir, salut, Nous, Archybald de Louvelle, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple et du conseil, Duc de Guyenne, annonçons, avec l'approbation à la majorité du conseil ducal, le départ de la Guyenne de l'alliance du Ponant. Lors de l'entrée de la Guyenne dans cette alliance en janvier 1458, la Duchesse en exercice, Melior de Lioure, avait clairement exprimé auprès du Ponant et avec l'approbation des dignitaires d'alors, sa volonté de voir la Guyenne privilégier ses liens vassaliques à la Couronne de France en cas de conflit. L'alliance, présentée comme essentiellement diplomatique, judiciaire et commerciale, devait être un mur de protection face à l'Atlantique. Il s'est malheureusement avéré que les débats portaient sur des considérations moins enclines à la prospérité et au développement des provinces membres et qu'une véritable visée belliciste animait un groupe restreint de ses décideurs. La démission de la Duchesse Melior de Lioure au poste d'intendante du Ponant en septembre 1458 est explicite à ce sujet (1) : « Voyant en cette Alliance les possibilités qu'elle offrait en diplomatie, en développement maritime, j'avais désiré y contribuer. Force est de constater que, seule, la voix des armes est privilégiée. N'adhérant pas à telle vision, et n'apportant rien au Ponant, je me retire donc. »
La composition obscure du conseil des feudataires du Ponant, avec des gens siégeant sans aucun poste officiel, tels que Smurf, ou George le Poilu à l'époque où le Berry n'était point membre du Ponant de l'alliance, renvoie plus l'image d'un groupuscule criminel que celle d'une véritable alliance cadrée par des textes et des règles. Lorsque l'armée des nains, dirigée par Smurf, attaqua le Périgord-Angoumois, les réponses des feudataires du Ponant étaient que ledit Smurf n'agissait pas pour le compte de l'Alliance. Or il siège au Ponant, et un an auparavant il exposait ce projet. La guerre se déclare, on ne se retranche pas derrière des mercenaires pour éviter d'assumer les conséquences de ses actes. L'alliance du Ponant a fait ingérence dans les affaires Guyennoises. Une annonce de Datan l'Epervier, chancelier du Ponant, affichée le vingt-quatrième jour du mois d'août en place publique guyennoise appelait le peuple de Guyenne à la révolte (2) : « Peuple de Guyenne, lève-toi et prends en main ta destinée, ta province est à toi et à nul autre et tes alliés ne sont pas loin, le Ponant ne pouvant laisser la Guyenne alliée aux mains de ses voisins profitant honteusement de la situation ! Ce qu'on te vole, reprend-le ! »
Les arguments évoqués concernant le Régent Koyote étaient qu'il n'avait point été élu par le peuple, alors que nous avons nous-même siégé parmi les dignitaires de l'alliance en mai dernier en qualité de Régent de Guyenne après avoir repris par la force le trône au Duc Drykern. Lorsque nous, Archybald de Louvelle, élu par la voix des urnes puis reconnu par les conseillers de Guyenne et par la Reine de France comme Régnant légitime, nous présentâmes aux portes de l'alliance, nous nous sommes vu refuser les accès au Conseil du Ponant sous prétexte que nous souhaitions renouveler la vassalité de la Guyenne envers la France. Force est de constater que le Ponant n'agit pas selon une ligne de conduite déterminée légalement, mais selon les intérêts d'un groupuscule. Pis encore, l'ingérence Ponantaise dans les affaires politiques de Guyenne a pris une tout autre tournure le mois dernier, voyant le Ponant soutenir les rebelles Guyennois dans leurs desseins de faire la guerre au conseil légitimement élu, ainsi dénoncée dans notre annonce du 27 septembre (3) : « Le 26 septembre 1459, l'armée agrémentée bretonne "Pennmarc'hed" a été débarquée à La Teste-de-Buch par une cogue marchande de Breizh, sans l'approbation du conseil ducal de Guyenne et sans l'approbation des feudataires du Ponant, le 27 septembre, l'armée agrémentée poitevine "Veneratio Vel Nex" dirigée par un angevin a forcé la frontière, détruit l'armée Guyennoise "Libertad" et blessé à mort messer Fradou, Seigneur de Sabadel-Lauzès et vassal du Duché de Guyenne. »
Cette intrusion illégale a vu les deux armées incriminées répandre le sang de leurs frères par deux assauts infructueux contre l'armée ducale stationnée aux portes de la capitale, occasionnant morts et blessures parmi nos concitoyens, assauts qui se sont soldés par la destruction de l'armée bretonne et le repli de Veneratio Vel Nex et des rebelles sur le front poitevin où ils se battent, à ce jour, aux côtés de leurs soutiens Ponantais. Malgré notre volonté de voir la Guyenne reprendre le dialogue avec une alliance qui réprouvait la destitution d'un conseil ducal majoritairement excommunié par les ambitions d'un seul homme, malgré la main tendue au Ponant en vue de préserver la Paix, celui-ci a fait s'introduire une armée bretonne sur notre sol sans notre aval, celui-ci a laissé l'agrément poitevin à une armée rebelle, celui-ci, lâche et hypocrite, s'est défaussé de toutes ses responsabilités. (4) Dès lors il n'a plus été question seulement d'ingérence du Ponant à l'égard de la Guyenne, mais de trahison et de crime de sang. Le Ponant, soutenant le traître Garzimlebo, a contribué à la fragilisation de la Guyenne, permettant ainsi au Comté de Toulouse de s'emparer de la bonne ville de Montauban et de notre mine de fer tandis que nous essuyons des pertes aux portes de Bordeaux. Les torts de l'alliance du Ponant à l'égard de la Guyenne sont grands :
- Refus de respecter la parole donnée à la Guyenne lors de son entrée dans le Ponant
- Ingérence
- Trahison
- Crime de sang
Les discours Ponantais visant à défendre l'idée d'une liberté ne sont que ceux de gens s'assimilant à des brigands, justifiant par là leur refus de se plier aux lois, aux fondements d'une société de droit. La Guyenne ne saurait s'associer aux mensonges répétés du Ponant, à leur manque de parole, à leurs infâmes magouilles, qui ne servent ni le Peuple de France, ni le Royaume. Le texte de l'Alliance du Ponant dit : La vocation de l’Alliance
Article 1 L’Alliance du Ponant se donne pour but d’assurer la paix, l’ordre et la prospérité au sein de son périmètre, pour assurer la stabilité et le développement du grand ouest.
Article 2 L’Alliance du Ponant s’inscrit dans la lignée de la paix du Mont Saint Michel. A savoir en renforçant les liens d’amitiés et la coopération existant et en prônant la paix ainsi que le respect des peuples et de leur droit. Tout cela dans l’esprit d’enrichissement mutuel et de concorde entre les provinces françaises et la Bretagne. Le traité de paix du Mont Saint Michel a été foulé aux pieds par le Grand Duc Elfyn. Le Ponant ne respecte même pas son propre traité fondateur. Qu'il soit su dans tout le Royaume de France, Que la Guyenne quitte le Ponant. Fait à Montauban le vingt-cinquième d'octobre 1459.
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 30/10/11, 05:14 am | |
| le 26 octobre 1459- Tours : Victoire totale pour le Ponant au pied des murailles tourangelles ; les armées nébisiennes venues de Chinon s'empalent sur les forces ponantaises. C'est la déroute absolue, les 4 armées sont défaites. (env. 42 morts pour les nébisiens et 12 pour les ponantais). - Poitiers : assaut sanglant des nébisiens sur les murs pictaves. A l'aube, on comptait une vingtaine de morts de chaque côté dont le Chancelier sortant Datan et l'ancien comte Jake. - Rouen : nouvelle bataille. - (AAP) 26-10 : Evolution de la guerre entre le Ponant et le Royaume :
Honfleur (AAP) - La guerre perdure et va arriver à son second mois, sans qu'aucun camp n'ait vraiment pris le dessus pour le moment. Ce conflit, le plus important depuis la grande guerre avec la Bretagne il y a maintenant plus de trois ans, continue de mobiliser les troupes des Flandres jusqu'à Toulouse, de Brest jusqu'à Dijon. Il a surtout pris une ampleur européenne, puisque ce sont des Irlandais, des Portugais et des Provinçaux que l'on voit arriver en France, sous les bannières du Ponant.
Le Royaume est donc toujours déchiré entre ses provinces loyales à la Couronne et les provinces frondeuses qui réclament pour certaines l'abdication de la monarque, tandis que l'Artois revendique désormais son indépendance.
Militairement les forces s'équilibrent assez et les fronts restent stables. Les troupes loyalistes continuent de menacer Poitiers, où elles remportent des succès continus, l'Anjou s'est recroquevillé sur Angers, capitale pour l'heure toujours défendue, la Guyenne est sortie du Ponant et est en proie à des différends armés avec Toulouse, alors que le Berry reste occupé et sous l'autorité royale.
Au nord par contre l'avantage reste au Ponant, dont les troupes continuent de sillonner la Normandie, qui offre une résistance farouche, ainsi que la Champagne, dont les armées ont échoué lors de leur offensive en Artois. Une armée champenoise a été repoussée jusqu'aux Flandres, province neutre dans ce conflit pour le moment.
Un nouveau front s'est ouvert en Touraine, où les armées ponantaises se sont postées devant la capitale. Prises à revers par quatre armées loyalistes, elles ont repoussé ces dernières sur Chinon, avant de les détruire complètement. La bataille de Tours semble donc tourner pour l'instant à l'avantage du Ponant.
Sur les mers, l'Amirale de France a mis à mal la domination initiale du Ponant grâce à sa puissante caraque de guerre "la Perle". Toutefois, après d'âpres combats, elle s'est réfugié dans un port normand pour réparer son navire endommagé, tandis que le reste de la flotte adverse continue de chasser l'arme ultime de la marine royale. L'issue de la bataille des mers est incertaine.
A l'heure actuelle, aucune solution diplomatique ne semble envisageable, puisque les négociations entre les deux camps sont interrompues. Il est probable que chacun attend d'obtenir un ou plusieurs succès décisifs avant d'envisager le retour à la paix. Dans cette optique, les batailles de Poitiers, de Normandie, , de Champagne, d'Anjou et de Tours vont certainement être déterminantes pour l'avenir du Royaume de France tout entier.
A moins que la fatigue et le manque de moyens, qui commencent à se faire ressentir compte tenu de la durée du conflit et du nombre colossal de personnes mobilisées, n'amènent à un épuisement général dans les provinces aux économies déjà fragiles, et à un fin de guerre sans véritable vainqueur.
Le Kozh, pour l'AAP
le 27 octobre 1459- les nébisien poursuivent le siège de Poiters. Quelques escarmouches durant la nuit. - les forces ponantaises se redéploient autour de Tours - Champagne : des renforts bourguignon s'attaquent aux armées artésiennes sans leur faire grand mal. - Normandie : réorganisation des forces du Ponant & allés sur ce front le 28 octobre 1459- Victoire en Champagne des deux armées artésiennes "Artois Independanzza" menée par Crysline et "Les Dragonniers" de Nico905 face à la très bourguignonne "Legio Burgundiae" dirigée par Didier de Sars lequel a été contraint à la reddition tandis que l'armée "In Appérault Spero" dirigée par Siva est arrivée sous les murs d'Azincourt. - Poitiers : résistance pictave face à un nouvel assaut des armées nébisiennes : quelques escarmouches et quelques morts chez les assaillants. (7 à 2 pertes). - L'armée 'La limougeaude", dirigée par Kartouche a annexé la mine près de la Trémouille. - la Guyenne royaliste poursuit sa conquête alliée à ses ennemis d'hier et entame le siège de Toulouse.[/quote] | |
| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 31/10/11, 08:23 pm | |
| le 29 octobre 1459- Poitiers résiste toujours malgré d'assez lourdes pertes (15 morts à 8.). Durant l'assaut, l'armée "Ad Honores" menée par Lekaiser, est repoussée vers Chauvigny mais Lanie, blessée grièvement, cède le commandement de "ad gloriam Pictavium" à son Comte, Ventreachoux. - prise de Vendôme par les troupes ponantaises. Le 31 octobre 1459 :- trève dominicale respectée - Sa Grâce Kilia de Mauleon-Penthièvre, nouvelle Chancelière du Ponant:
A tous ceux qui liront cette missive, De nous, Membres alliés et unis du Ponant,
faisons savoir que le mandat de Son Excellence Datan l'Epervier, Vicomte d'Aulnay de Saintonge, à la tête de la diplomatie du Ponant étant arrivé à échéance et celui-ci ne souhaitant pas se représenter à cause d'un état de santé précaire, Sa Grâce Kilia de Mauleon-Penthièvre lui succède à la tête de la diplomatie de notre alliance.
A ce titre, elle sera ainsi la personne à contacter par toutes personnes désirant se rapprocher ou discuter avec le Ponant et sa voix sera la notre.
Cette affectation lui est confiée pour une durée de 4 mois.
Nous remercions chaleureusement le Vicomte d'Aulnay de Saintonge pour le temps, le talent et l'énergie qu'il a consacré à sa tâche en cette période difficile.
Son Excellence Kilia a souhaité s'entourer de Son Excellence Yoshilas au titre de Vice-Chancelier. Son Excellence Joffrey de Dénéré, Duchesse de Beaufort-en-Vallée, au titre de secrétaire de Chancellerie.
Fait à Cholet le 29 octobre 1459Pour l'Anjou Vendettal Charnée-Chandos de Penthièvre Pour l'ArtoisFidos Pour la BretagneElfyn de Montfort Pour le PoitouVentreachoux de Beaupin l'Aizenay, Comte du Poitou. Avec l'approbation du Berry.Alleaume de Niraco, Duc de Berry
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 02/11/11, 11:51 pm | |
| Le 1 novembre 1459 :- l'armée "la Limougeaude" commandée par le Magnifique Kartouche se casse les dents sur les murs de la Tremouille... ( l'auteur de ces chroniques redevable à qui me fera parvenir son blanc chapeau...!). Le 2 novembre 1459 :- Victoire à la bataille de Poitiers. Après plusieurs jours de résistance héroïque des pictaves et de l'armée "ad gloriam Pictavium" menée par le Comte Ventreachoux lui-même, quatre armées ponantaises font sauter une partie du siège de la capitale poitevine, repoussant ou mettant en déroute 3 des 5 armées nébisiennes qui n'ont, désormais, plus aucune chance de prendre Poitiers, se retrouvant désorganisées en pleine campagne.. La bataille fut sanglante et les laissés pour morts sont nombreux (25 à 15 hs dont 14 à 5 "morts")dont Della de la Mirandole, épouse de Keridil d'Amahir-Euphor, Grand Ambassadeur de France. "Sourire BA , poutrage Auvergnat" dirigée par Theraph, (N) "les Bûcherons Assoiffés" dirigée par Legowen, (N) "Les Lames d'Amahir" dirigée par Zelenka, (N) "Le Lion Ruthénois" dirigée par Syerry, (N) "Celle-là-tu-l'auras-pas-vu-venir" dirigée par Thibali (N). "La Couleuvrine Saumuroise" dirigée par Ecurey (P), "Alea Jacta Est" dirigée par Rozane, (P) "ab Saintes" dirigée par Theodebert, (P) "Aude Vincere " dirigée par Florelanne. (P)- l'armée normande "Normania" est entrée en Artois, devant la ville de Bertincourt. - Sa Grâce Vendettal à la tête de son armée "Buse l'éclair" s'est emparée d'une mine d'or entre Chinon et Loches. - le Domaine Royal a beau je de "renouer ses relations diplomatiques" avec la Guyenne Nebisienne et le Berry occupé. Quel humour!:
De nous, Feudataires du Domaine Royal, De nous, Chambellans et Chanceliers du Domaine Royal, Au peuple du Berry et de Guyenne, Salutations, Qu’il soit su que le Domaine Royal a entendu la demande de Sa Grasce Ellesya de la Louveterie, Chambellan du Berry et y répond favorablement. Dès ce jour et après discussion au sein du Salon des Diplomates, nous décidons de rouvrir nos relations diplomatiques au Berry. Remarquons avec une grande joie, que le peuple du Berry ne meurt plus de faim. L’action bénéfique de la Couronne porte enfin ses fruits. De plus, suite au retrait de la Guyenne de l’alliance illégale du Ponant. Annonçons que les portes de la diplomatie du Domaine Royal sont dès à présent ouvertes à ce Duché. Assurons que la diplomatie est un premier pas vers la paix et que le Domaine Royal ne restera pas muet devant des efforts en ce sens. Que le Très Haut protège le Royaume de France, Faict à Paris, Le 2 novembre mil quatre cent cinquante neuf, Pour Alençon, Pour la Champagne, Cerberos de Malemort d'Armantia,Roy de France, Duc de Champagne Son Excellence Brylastar von Holtz, Chambellan de Champagne. Pour le Maine : Comtesse du Maine. Son excellence Tommaso di Monteroni, dict Tomnissa666, Chancelier du Maine Pour la Normandie, Pitt de Brécey Duc de normandieSon Excellence Adeline de Courcy, son Chambellan, Pour l’Orléanais, Alexandre de Chéroy, dix-neuvième Duc d’Orléans. 20Liloute de Rozières, Chambellan d’Orléans.
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 05/11/11, 02:26 am | |
| Le 3 novembre 1459 :- Poitiers libérée ! après leur défaite écrasantes, les troupes nébisiennes s'enfuient. - Dernière main tendue du Ponant.:
De nous, membres unis de l'Alliance du Ponant et du Berry, A ceux qui se battent sous un triste étendard de ruine, Depuis maintenant quatre mois, nous subissons les attaques des armées nébisiennes et de ses courtisans, Depuis maintenant quatre mois, nous repoussons ces assauts dans l'espoir que des négociations de paix décentes nous soient proposées : en vain. Une fois encore, nous rappelons que l'Alliance du Ponant n'est pas une alliance guerrière et que nous n'avons fait que nous défendre, pendant longtemps. Une fois encore, nous rappelons que notre seul but est de vivre en paix, dans la prospérité et la sécurité. Nous avons toléré avec une relative patience que les armées nébisiennes assiègent, pillent, annexent, massacrent sans scrupule, ne faisant que rendre coup pour coup. Visiblement, la leçon donnée aux pieds de Tours par la destruction de quatre armées nébisiennes n'a pas suffi... Nous avons donc, encore une fois donné une leçon de dignité à nos adversaires. Ainsi, alors que les troupes du Limousin venaient essayer de s'attribuer la ville de la Trémouille, s'y cassant les crocs bien peu affutés, nous avons, nous, libéré la ville de Vendôme que nous avions pourtant prise, sans coup férir, sans piller, ni abuser de notre position. Car la puissance ne se mesure pas à l'aune des corps empilés ni des ressources volées : elle se mesure dans son contrôle. Voilà la différence entre la barbarie et la civilisation. Le coup de grace vient d'être donné par la Victoire à la bataille de Poitiers. Après plusieurs jours de résistance héroïque des pictaves et de l'armée "ad gloriam Pictavium" menée par le Comte Ventreachoux lui-même, quatre armées ponantaises font sauter une partie du siège de la capitale poitevine, repoussant et mettant en déroute 3 des 5 armées nébisiennes qui n'ont, désormais, plus aucune chance de prendre Poitiers. La bataille fut sanglante et les laissés pour morts sont nombreux. Nous demandons aux armées nébisiennes de se retirer hors du Poitou ainsi que de toutes les provinces ponantaises y compris du Berry et il en sera de même pour nous, dans l'optique de discuter un accord de paix juste et qui nous permettra de vivre ensemble dans le futur. Ainsi que vous en avez eu la preuve, c'est la mort qui vous attend aux pieds de Poitiers. C'est la désolation qui éclora dans les murs de Tours. C'est la ruine qui subsistera en Champagne. Et pour quel avenir?... Pour le Ponant, le trente-et-unième jour d'octobre 1459, Kilia de Mauléon Penthièvre Chancelier Le 4 novembre 1459 :- Tours : reprise des assauts du Ponant contre la forteresse llyrienne. Leçon n°2. Les défenseurs semblent fuir le combat. Quelques escarmouches seulement ( laissés pour morts : 5 à 2). - Poitou : désormais libérée de ses occupants qui ont fui plutôt que d'accepter la défaite ou d'affronter la mort en face, les armées ponantaises arrivent aux portes de la Trémouille. - comme l'éclair, la "Buse" a encore frappé ! Sa Grâce Vendettal, à la tête de son armée s'est abattue sur une mine de fer tourangelle, deuxième prise en quelques jours.- Le Ponant saura accueillir la noblesse d'honneur:
Aux nobles de France et d'ailleurs, le bras levé, l'épée à la main, Un jour pas si lointain, des hommes et des femmes se sont réunis pour former une alliance. Ils ont durement travaillé pour faire comprendre au Roy puis aux différents régnants du Royaume que c’était une formidable opportunité pour défendre nos côtes mais aussi étendre au-delà des mers l’influence Française. Peine perdue, la nouvelle Reyne, en se levant un matin de fort mauvaise humeur et ne sachant quoi faire, décida de se lancer dans un conflit dévastateur, guidée en cela par des porteurs de discorde, avides de sang et de pouvoir. Elle se mit à retirer les titres des uns et des autres, ceci sans vergogne et des plus arbitrairement. Certains d’entre vous ont choisi de défendre les valeurs que porte le Ponant et qui ne sont que celles du Royaume que nous connaissons tous. La Félonne pourtant les rejette sans vergogne et veut imposer le Royaume des compromissions, des intrigants de la pire espèce qui sont prêts à tout pour grignoter à sa table. Nobles de France qui vous battez pour le Ponant alors que vos terres n’y sont que de cœur, le Ponant s’engage à vous accueillir en son sein, à vous chérir comme ses frères. Certains pensent comme la tyrannique qu’un titre se donne et se retire comme on déchire un vulgaire parchemin. Dans nos contrés ces valeureux qui se battent pour nous afin de sauver l’unité du Royaume seront récompensés à la hauteur des titres perdus, car la noblesse est d'abord d'honneur. Pour le Ponant, le trente-et-unième jour d'octobre 1459, Kilia de Mauléon Penthièvre Chancelier
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 07/11/11, 01:42 am | |
| Le 5 novembre 1459 :- Chute de Tours. Au deuxième assaut, la capitale tourangelle tombe aux mains des armées ponantaises : une nouvelle victoire éclatante pour le Ponant et une défaite cuisante qui devrait faire réfléchir les suppôts de Nebisa. La Memento Mori et la Semper Fi, perdues dans la nature... - les dernières armées nébisiennes du front poitevin se sont repliées sur Limoges. - le Ponant s'adresse aux vaincus et dresse un bilan cruel:
A l'actuelle occupante du trône de France, Nebisa de Malemort Armentia. A tous ceux qui meurent et luttent en son nom, A tous ceux qui liront ou se feront lire, Nous, membres unis et victorieux du Ponant, faisons savoir que : En ce jour du 5 novembre 1459, nos armées ont glorieusement pris possession de Tours. Il y a trois jours, vos armées ont connu un désastre historique sur les murailles de Poitiers. Il y a 13 jours, les armées de Chinon menées par les Ordres Royaux ont été totalement écrasée. Comme nous l'avions prédit. En moins de deux semaines, le Ponant a balayé toutes vos prétentions à une quelconque victoire. Alors, en ce jour et en cette heure, nous reposons notre question : Et maintenant, quel avenir? Allez-vous encore vous entêter dans cette folie meurtrière qui n'a pour but que de satisfaire des égos visiblement surévalués puisque vous n'avez pas la dimension nécessaire à vos prétentions? Ou allez-vous recouvrer la raison et assumer vos fautes devant votre peuple meurtri, déchiré, affamé? Car nous le répétons, avec l'assurance qui sied aux vainqueurs qui voient naturellement le succès couronner une cause juste : c'est votre seule folie qui nous a menés ici. A vous Llyr di Maggio, Thibaud-Xavier de Ludgarès, Armoria de Mortain, complice et soutiens de celle que vous avez portée sur le trône de France, nous attribuons l'origine de la division fratricide du Royaume que Sa Très regrettée Majesté Beatriz avait laissé plus uni et solide que jamais. Mais plus encore, nous le déclarons solennellement, c'est vous Nebisa de Malemort Armentia, qui êtes coupable de la ruine du royaume qui vous est échu. C'est vous qui êtes la seule responsable de cette tuerie qui aurait pu cesser bien plus tôt sans un acharnement qui confine à la déraison mégalomane et criminelle. En entrainant derrière vous des gens qui se veulent fidèles à une couronne que vous avez ternie, à des lys de France qui n'ont jamais été aussi fanés qu'aujourd'hui, vous êtes la seule et unique responsable de l'échec cuisant qui vous est infligé ce jour. Une leçon de plus à votre orgueil déplacé. Combien en faudra-t-il? Devons-nous prendre Compiègne? Nous le ferons si nécessaire. Devons-nous abattre les murailles de chaque capitale du Domaine Royal? Nous le ferons si vous nous y contraignez. Que Sa Grandeur Vonafred approche donc ses armées de Saintes pour satisfaire aux caprices de sa reyne, c'est Périgueux que nous prendrons. Qu'Alexandre le petit se prétende encore une fois gouverneur "royal" de La Trémouille et c'est Ruthènes qui chutera. Et, naturellement, nous reprendrons Bourges à ses occupants illégitimes. A notre tour de vous retourner cette question : "A tous, ouvrez les yeux, demandez pourquoi vous vous battez quand il ne vous est rien demandé que le respect des points naturels et fondamentaux... Demandez vous si le poids de promesses utopiques l'emporte sur le fait de vous couvrir du sang de vos frères." Alors, à Nebisa de Malemort Armentia, portée sur le trône par "ses" pairs, nous demandons : avez-vous eu assez de sang pour vous en couvrir et vous y baigner ? Avez-vous eu assez de morts pour graver à jamais votre nom en lettres écarlates dans l'Histoire où la seule trace que vous laisserez sera rouge mais vide de sens? Car vous n'avez rien construit. Rien. Vous n'avez fait que détruire. Tout. Tout. Sauf une chose : le Ponant. Fait à Cholet, le 5 novembre 1459
- (AAP) 05-11-1459 : Une princesse en danger:
Tours (AAP) - Un nouveau rebondissementest survenu dans le conflit opposant la France au Ponant, avec des conséquences potentiellement importantes sur le futur de cette guerre.
Le trente octobre de cette année, une missive en provenance d'Artois a été adressée à Paris. Elle informait la Reyne de la mise en détention de l'une des princesses de France, Son Altesse Louise de Malemort. Ce moyen de pression, ayant été obtenu après une escarmouche opposant les forces royales aux armées artésiennes lors de laquelle la princesse a été gravement blessée, a été aussitôt utilisé. La vie de la princesse tient à présent à plusieurs conditions, directement liées au contexte de conflit actuel.
La cessation du conflit déchirant les provinces françaises est exigée. La libération intégrale du duché du Berry ainsi que la grâce de son duc déchu également. Alleaume de Niraco a en effet été condamné à la potence par les forces loyalistes. Enfin, l'Artois en profite pour demander la reconnaissance de son indépendance. Le comte non reconnu d'Artois, Fidos, semble ne pas vouloir hésiter à faire exécuter la prisonnière de sang royal si ses exigences ne sont pas satisfaites par la Couronne.
Les regards sont tournés vers l'Artois qui attend la décision de la Reyne. Celle-ci n'a à l'heure actuelle réagi que par le rassemblement de plusieurs armées en Normandie, dont elle a pris la tête lors de leur entrée en Artois. Le doute plane donc sur la santé de la jeune princesse.
S. d'Escayrac, pour l'AAP
- (AAP) 05-11-1459 : Un nouveau front s'ouvre entre la Normandie et l'Artois:
Bertincourt (AAP) - Une nouvelle bataille décisive se prépare à la frontière entre l'Artois et la Champagne. Alors que l'issue de la guerre reste incertaine, un nouveau front s'ouvre à Bertincourt et risque de se révéler déterminant pour la suite du conflit.
Il est possible d'affirmer actuellement que la campagne militaire menée par le Ponant en Normandie fut un échec. Les forces coalisées de Bretons, d'Artésiens, d'Irlandais et d'autres soldats provenant de l'alliance de l'ouest, ne sont pas parvenues à profiter de leur avantage initial et ont échoué à faire chuter Rouen. Grâce à leur résistance, les Normands ont saisi l'opportunité de lancer une contre-offensive contre leur voisin artésien.
Ainsi, deux armées ont fait mouvement à Dieppe, dont l'une sous la gouverne de la Reyne de France elle-même. Une autre armée a déjà franchi la frontière et a mis le siège devant Bertincourt, prête à en découdre.
L'heure est donc à la mobilisation pour les Artésiens, dont les effectifs sont pour le moment en majorité engagés en Champagne aux côtés de troupes berrichones. Il faut rappeler que l'Artois avait tout d'abord été attaqué par les Champenois, qui prirent une mine et assiégèrent en vain Péronne, avant d'être repoussés jusqu'à Reims, qu'ils défendent toujours actuellement.
Quelle que soit la tournure des évènements, ce nouveau front aura probablement un impact considérable sur l'avenir de la guerre. Une défaite artésienne remettrait totalement en cause les avancées ponantaises en Champagne et ferait basculer l'avantage des forces au nord de la France, pour l'instant plutôt en faveur du Ponant. A l'inverse, une défaite Normande relancerait peut-être les chances de la Bretagne de venir à bout de son ennemi juré. Par ailleurs une victoire ou un échec de la Reyne de France en personne aurait sans nul doute des conséquences sur le moral des troupes.
Le Kozh, pour l'AAP
Le 6 novembre 1459 :- Limoges : alors qu'elles poursuivaient les armées nébisiennes fuyant Poitiers, les armées ponantaises ont vaillamment combattu aux pieds de la capitale limousine, repoussant deux armée adverses mais ont du soudain faire face à un surnombre d'adversaires, fortifiés par l'aide de "voyageurs" les attaquant sournoisement par le flanc et bloquant leur retraite, forçant les armées "Ab Saintes" et "La Couleuvrine Saumuroise" à un nouveau combat au rapport de force totalement déséquilibré. De lourdes pertes côtés Ponant (18 à 5). Par bonheur, toutes nos armées n'étaient pas dans la bataille. - Le MAO maintient son soutien au Ponant:
Aux autorités de l'Alliance du Ponant,
C'est avec grande tristesse et affliction que le Comté de Provence et le Marquisat des Alpes Occidentales ont pris connaissance de la blessure mortelle du chancelier sortant du Ponant, son excellence Datan L'Epervier, tombé en défendant les murs de Poitiers.
A cette occasion, la chancellerie de Provence et du MAO, le Comté de Provence et le Marquisat des Alpes Occidentales tiennent à exprimer [leur souhait de prompt rétablissement au chancelier et leur solidarité avec ses proches ainsi qu'avec les hautes instances de l'Alliance du Ponant. Nous souhaitons un prompt rétablissement à Son Excellence Datan.
Respectueux de l'engagement des duchés actuellement en guerre contre un Royaume de France belliqueux et despotique, nous tenons également à témoigner notre plus profond soutien à tous les hommes et les femmes qui ont donné leur vie ou sacrifié une partie de leur santé dans cette juste lutte qui les occupe actuellement.
Par là même, nous réaffirmons notre amitié à l'Anjou, la Bretagne, l'Artois, au Poitou et au Berry et ne doutons pas qu'ils sortiront vainqueurs de ce conflit. L'histoire retiendra que ces provinces se sont dressées contre l'oppressant suzerain ou voisin qui fit verser le sang sans vergogne ni remords.
Que le Très Haut vous bénisse et vous prenne en sa protection.
Fait en Avignon le 3e de Novembre 1459.
Marquise des Alpes occidentales
Chancelière du Marquisat des Alpes Occidentales
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 11/11/11, 04:23 am | |
| Le 7 novembre 1459 :- Tours passe sous le contrôle ponantais. Un berrichon sur le trône tourangeau, beau symbole. - Trêve dominicale relativement respectée. - (AAP) 7-11-1459 : Tours tombe aux mains des armées du Ponant:
Tours (AAP) - La capitale tourangelle est tombée, dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 novembre, aux mains des armées alliées du Ponant. La bataille de Touraine, commencée il y a quelques semaines, prend une tournure prévisible mais décisive pour l'alliance de l'Ouest.
Prévisible, parce que l'effectif des forces en présence laissait entrevoir depuis près d'une semaine l'issue du combat. Les quatre armées loyalistes opérant dans les environs ont récemment été anéanties par les troupes du Ponant dans les environs de Chinon. Les défenseurs de Tours étaient donc seuls face aux assaillants.
Décisive, dans la mesure où la Touraine fait figure d'acteur principal de ce conflit. Pour rappel, ce sont en grande partie les démêlés entre celle-ci et le Berry qui ont entraîné, par le jeu des alliances, le début de la grande guerre dans laquelle le Royaume de France et le Grand Duché de Bretagne se trouvent plongés actuellement. La défaite de cette province totalement investie dans le conflit depuis le début sera sans nul doute lourde de conséquences, tant pour des questions pratiques d'agréments des armées loyalistes que pour des raisons politiques et stratégiques. Tours est ainsi, après Bourges, la seconde capitale provinciale à être tombée.
Pour les Tourangeaux, le premier résultat de la chute de la ville sera l'instauration d'un gouvernement d'occupation. Pour l'heure aucune annonce n'a encore été faite par les vainqueurs sur le devenir politique de la province, mais il est absolument certain que le duc Llyr, farouche adversaire du Ponant, ne sera associé à rien. Ironie de l'histoire, c'est une armée berrichone qui est entrée la première dans les locaux du conseil pour y prendre le pouvoir.
Sur le plan politique, il s'agit de la plus importante défaite accusée par le camp des provinces loyales à la Reyne de France. Les jours à venir permettront de dire si la position de cette dernière sera fragilisée ou au contraire renforcée par la tournure critique des évènements. Mais d'ores et déjà, l'impact est très positif sur le moral du camp du Ponant.
Sur le plan militaire enfin, la chute de la Touraine complique la tâche des forces royalistes. Les armées ponantaises sont en effet bien situées pour reprendre le Berry, pour ouvrir un nouveau front contre le Domaine royal, pour faire une offensive contre les provinces du centre et du sud qui leur sont hostiles, ou tout simplement pour revenir sur leur propre territoire afin de le défendre. Car la guerre est loin d'être gagnée, et cette victoire pourrait n'être qu'éphémère.
Myrlin, pour l'AAP
Le 8 novembre 1459 :- la "Veneratio Vel Nex!" affronte et anéantit les restes de la "Semper Fi!" entre Tours et Chinon. - Proposition de trêve émanant de la Primatie de France et de Paris adressée au Ponant. - (AAP) 08-11-1459 : Entrevue avec la Reyne de France:
Bonjour Votre Majesté, et avant tout merci d'avoir sollicité l'AAP pour cette entrevue.
Merci à vous de Nous offrir l'opportunité d'une telle rencontre.
Le sujet qui occupe tous les esprits évidemment, c'est la guerre opposant la Couronne de France et les provinces loyalistes à l'alliance du Ponant. Êtes-vous inquiète de la tournure du conflit ?
Concernant la guerre, bien entendu, Nous sommes inquiète. Nous l'étions dès l'instant ou Nous avons compris que le Ponant allait Nous contraindre à poser Notre scel sur le parchemin de la déclaration de guerre. Inquiète de savoir Nos peuples dans la tourmente, inquiète de voir les Français se battre contre les Français, inquiète des souffrances que cette division engendre...
Inquiète, mais déterminée, plus que jamais, à servir Notre Royaume et à mettre fin aux coupables exactions d'un Ponant né pour détruire la bannière à la fleur de lys. La peur et la souffrance que Nous ressentons ne sont rien face à celles de Nos soldats, de Nos sujets... pour eux Nous avons le devoir sacré de ne point faillir, mais de tendre la main, de pouvoir pardonner le moment venu.
Sur un plan militaire, après plusieurs mois de relatif équilibre, la prise de Tours porte un coup décisif aux forces royalistes. Ne craignez-vous pas la défaite ?
On ne fait pas la guerre si l'on n'est pas préparé à perdre une bataille. Tours est tombée, mais Tours a résisté avec tant de vaillance, d'énergie et de courage que personne ne peut douter que Tours se redressera, plus forte et digne que jamais. Tours est tombée, en effet, mais cela ne remet pas en cause la légitimité de la guerre. Quoi qu'en dise la propagande ennemie, cette prise n'est jamais que la premiere et la seule victoire du Ponant en quelques trois mois de conflit.
Il est fort dommage que le Ponant ne s'en soit pas tenu à couler les navires de ses propres mercenaires, à poutrer ses propres renforts ou encore à disperser ses propres armées, brillantes manoeuvres nous ayant bien diverti au fil des semaines mais... Nous avons la bonne grasce de leur reconnaître qu'ils ont su prendre leur carte dans le bon sens et localiser Tours.
Pour le reste, sur le plan militaire le conflit continue, demain, le Ponant tremblera pour Poitiers, pour Angers, pour Arras. Et peut-être que certaines provinces commenceront alors à se demander pourquoi leur amie la Bretagne demeure la seule à ne pas craindre pour sa terre. Pourtant exposer ses sujets, pardon, ses alliés, en première ligne, en bonne chair à canon, pardon, en avant-garde, ne leur pose aucun souci.
Oh, puis j'allais oublier, "relatif équilibre" me semble une bien forte litote, si vous me permettez. Bilan des victoires royales : Normandie nettoyée des armées félonnes, Champagne résistant toujours aux assauts artésiens, Berry tombé et pacifié, Poitou occupé des semaines durant avec sa capitale assiégée, Saumur balayée par les armées royales... coté Ponant, eh bien uniquement Tours, mais avec quelles difficultés, et en si longtemps !
Doit-on en déduire que vous espérez toujours une victoire militaire ? Si elle survenait, quelles conséquences aurait-elle à court et moyen terme ?
Qu'appelez-vous une "victoire militaire" ? Voir tomber toutes les provinces du Ponant ? Peut être... mais il n'est pas besoin d'en arriver là. Lorsque les provinces félonnes auront ouvert les yeux, la Paix viendra naturellement, seul le temps que cela prendra demeurre un mystère. Avoir pris Tours leur fait pousser des ailes aujourd'hui, ils ne sentent plus uriner, comme on dit en taverne, mais s'ils oublient le mal qu'ils ont eu à y parvenir, tel n'est pas Notre cas. Il suffira de quelques batailles, de nouvelles défaites, pour qu'ils soient mieux disposés, même si les communiqués de la duchesse Killia, la traîtresse, laissent croire le contraire.
Vous escomptez donc plutôt que le Ponant sera le premier à se lasser. Pourtant, la situation n'est brillante nulle part, l'exemple de la Champagne dans le Domaine royal montre que la population des deux camps est de plus en plus réticente à poursuivre le conflit. Ne faut-il pas commencer à envisager de nouvelles négociations faute de vainqueur clair ?
La Champagne est une province divisée à la base, sur tous les sujets d'ailleurs. S'ils peuvent se disputer sur la meilleure couleur pour une paire de rideaux, les Champenois le feront. Par contre, quand il s'agit de se défendre contre l'ennemi, ils se serrent les coudes. Les querelles ne cessent pas mais passent au second plan.
Pour ce qui est de la négociation, Nous l'avons dit, Nous pouvons toujours discuter, mais la France ne retirera pas les conditions simples et légitimes qui ont été posées dès le premier jour et qui ne visent qu'à faire respecter la souveraineté naturelle du Royaume de France. Nous n'exigerons pas de têtes ou de réparations, dont Nous n'avons que faire, mais Nous ne céderons pas sur cela. Quand Nous entendons le Ponant ergoter sur ses liens militaires avec la Bretagne, Nous dire en substance "on veut que les Bretons puissent envahir la France pour venir attaquer les autres provinces qu'on n'aime pas", comprenez que Nous n'ayons pas envie de faire des concessions.
Le conflit ne pourra ainsi se terminer qu'avec la défaite d'un camp, ou la dissolution du volet militaire de l'alliance du Ponant ?
C'est cela oui. Ou bien sûr, dans le cas où les provinces du Royaume diraient "on ne veut plus la guerre, laissez le Ponant venir nous attaquer dès qu'il le souhaite". Ce qui n'est, heureusement, pas à l'ordre du jour.
Et si ces provinces disent "donnez-leur cette fichue indépendance et laisser-les se débrouiller avec la Bretagne, ils ne veulent plus de la France et ça tombe bien, la France n'en veut plus non plus" ?
Alors Nous Nous réveillerions, le souffle court, pour Nous apercevoir que Nous avons fait un cauchemar bien étrange et totalement farfelu. La France est une, elle est éternelle, elle transcende chacun des individus qui la composent et ne font que passer quand Elle demeure.
Puisqu'il est question de cauchemar, qu'adviendra-t-il si en vous réveillant vous trouvez les provinces loyalistes vaincues et le Domaine royal envahi ?
C'est impossible, cela voudrait dire la France entière, défaite, anéantie, impuissante. Autant imaginer que demain Nous Nous relevions sans un cheveu sur le crâne !
Vous pouvez toutefois concevoir qu'aucun des deux camps ne semble avoir envie de céder, et que le conflit risque de s'éterniser jusqu'à ne plus vous laisser grand chose à gouverner. Il est probable qu'un compromis doive être trouvé tôt ou tard, la Couronne y est-elle ouverte ?
Nous l'avons déjà dit, compromis, discussions, négociations, oui, mais pas sur un "Ponant Français", pas sur l'intégrité des frontières du Royaume, pas sur le droit de la France à refuser de voir des armées ou des navires étrangers venir semer le chaos sur son sol. Encore une fois, est-ce là trop demander ? Est-ce une exigence démesurée ? Est-ce un souhait impossible ? Non, ce n'est que le plus basique, naturel et légitime des droits.
Au sujet du droit, s'il appuie effectivement les revendications de la Couronne, pourquoi l'avoir contourné à l'occasion ? Le pillage et le rattachement de Châteauroux à la Touraine, ou encore la destitution de la vicomtesse Malycia effectuée contrairement au droit héraldique, sont des ombres difficilement compréhensibles au tableau royaliste.
La Couronne n'a jamais rattaché Châteauroux à la Touraine, et il n'a jamais été question de pillage. Nous avons suffisamment énoncé que Nous ne reconnaissions pas ce rattachement comme légitime ou destiné à perdurer. La destitution de cette Flamande est, en revanche, parfaitement légitime ainsi que l'énonce Notre édit du 17 septembre. Le Codex héraldique n'a pas encore été amendé, mais la charte d'un grand office est inféodée aux lois royales, ce n'est donc point un souci, ni un argument pour excuser l'acte d'agression de cette dame sur le duché de Normandie. Quand on est noble et que l'on décide, librement, de son plein gré, d'attaquer le Domaine royal, de bafouer la Couronne, on ne peut se plaindre, ensuite, d'en subir les conséquences largement méritées.
Vous continuez donc à demander aux autorités tourangelles de rendre son intégrité territoriale au Berry ? Quid du vote organisé dans la population locale, ayant donné vainqueur le rattachement à la Touraine ?
A l'heure actuelle, Nous Nous inquiétons d'avantage du sort de la population civile en Touraine, de la population berrichone de Châteauroux et des périls que pourraient leur faire encourir les oppresseurs du Ponant. Nous continuons à penser que chacun peut librement décider de devenir tourangeau et non berrichon, mais que dans ce cas-là, on déménage, on ne déplace pas sa ville. Nous avons déjà eu du mal à l'expliquer à la population de Montauban et à certains Toulousains, Notre avis n'aura pas changé là-dessus.
Un mot à rajouter au sujet du conflit, ou pouvons-nous aborder le reste de votre règne ?
Nous souhaiterions assurer à chacune des femmes, chacun des hommes qui ont pris les armes pour la France de Notre profonde et incommensurable estime, de Notre détermination à leur faire honneur et à les servir aussi longtemps que le Très-Haut Nous le permettra.
Avez-vous le temps de penser à autre chose qu'au conflit, et si oui, à quoi ?
Nous dormons peu, cela Nous laisse du temps pour penser. Aux réformes que Nous souhaitons voir mises en place, aux changements dont la France a besoin, aux travaux déjà lancés, à ceux qui viendront, aux difficultés que Nous devons surmonter, à Notre fille prisonnière en Artois, à l'enfant que Nous allons mettre au monde... bref, en effet, Nous pensons, et tâchons d'agir au moins autant.
Pourriez-vous détailler les réformes et travaux en question ? Quelle vision du Royaume avez-vous ?
Nous voulons aborder tout ce qui est considéré comme "acquis" ou "impossible à changer" pour le discuter et le repenser. Nous avons déjà demandé aux feudataires de se positionner sur l'avènement de marquisats au sein du Royaume, hors Domaine royal et Isle de France où cela est déjà possible. Il est apparu au final que les provinces ne souhaitaient pas voir cette mesure mise en place, le projet est donc abandonné. Nous voulons également aborder le cas de la Cour d'appel et celui d'éventuels ordres de chevalerie en province. En marge de ces points là, Nous oeuvrons, avec la très noble assemblée des Pairs de France, à la rédaction de la Charte royale, qui sera soumise bientôt, Nous l'espérons, aux Feudataires pour aval. Une profonde réforme des conditions d'accession à la très noble assemblée des Pairs de France devrait également voir le jour.
D'une manière générale, Nous voulons donner plus de voix aux feudataires, les associer à la conduite du Royaume, en faire les gardiens et les défenseurs de ses lois. Nous voulons gouverner en associant Nos ministres, les grands officiers et Nos Pairs de France, à la conduite de l'Etat. Nous espérons avoir le temps et l'énergie de réparer les plaies d'une France affaiblie, et insuffler une nouvelle énergie pour la conduire vers le progrès et la modernité qu'elle mérite.
En parlant des grands officiers, la nomination d'Ingeburge à la charge de Roy d'Armes a surpris ceux qui se souviennent qu'elle n'était pas votre plus fervent soutien au début de votre règne. Est-ce une façon d'oeuvrer pour la réconciliation ?
Nous n'avons jamais prétendu exiger de quiconque une dévotion aveugle ou une adoration païenne. Nous attendons de Nos officiers leur loyauté, mais surtout leur intégrité, Nous aimons que l'on Nous dise "non" ou "c'est stupide" ou "Vous vous trompez", quand c'est appuyé d'arguments raisonnés. Nous ne sommes jamais aussi bien aidée que lorsque Nous devons affirmer Nos positions et les débattre. Parfois, souvent peut-être, reconnaître comme valables les arguments qui nous sont opposés, et adapter Nos décisions en conséquence.
Vous n'êtes donc pas à court de projets malgré la guerre. Pour finir, pourquoi le choix d'Argael Devirieux comme Dauphin ?
Nous avons fait le choix de l'expérience, du mérite et de l'intégrité. En sus, Nous voulions quelqu'un qui connaissait le Royaume de France, le fonctionnement de ses institutions, ses forces et ses faiblesses. Pas quelqu'un d'inexpérimenté, fort de ses seuls préjugés et qui aurait dû "apprendre" quand Nous voulions quelqu'un d'actif sur le champ, pour Nous seconder et Nous assister. Nous avons mûri ce choix en notre for intérieur, et lorsque Nous fûmes convaincue de Notre raisonnement, Nous le lui avons fait connaître. Il a pris à son tour le temps de réfléchir avant d'accepter, de songer à ce que cela impliquait, de se demander s'il se sentait à la hauteur de cette charge, de s'interroger sur ses capacités... cette remise en question personnelle ne fit que Nous conforter et Nous rassurer. Nous avons trouvé là un vrai Dauphin pour la France, pas juste un nom creux sans rien derrière.
Un mot en conclusion ?
Un seul ? J'en vois trois qui s'imposent. Vive la France, je dirais même plus, vive la France qui se dresse et s'unit, vive la France à l'honneur retrouvé, et béni soit chacun de ses loyaux sujets. Vraiment, un seul mot, c'était trop bref !
Propos recueillis par Nicolas de Firenze, pour l'AAP
Le 10 novembre 1459 :- les forces artésiennes poussent une attaque sur Compiègne sans grand dégât d''un côté ou de l'autre tandis que les armées normandes semble vouloir attendre. - réponse du Ponant à la proposition de trêve:
Après avoir eu cette demande venant de Paris - Citation :
Proposition de Trêve entre le Royaume de France et les provinces affiliées au Ponant
Article 1 : les combats
Qu’à compter de cette date de signature, tous combats et mouvements doivent cesser pour une durée d’une semaine par tacite reconduction. Que le Royaume de France ainsi que l'ensemble des provinces affiliées au Ponant s'engagent sur l'honneur en ce sens
Article2 : les blessés
Que toutes les provinces doivent prendre soins des blessés de chaque camp comme s’il s’agissait des leurs. Que des blessés de guerres ne sauraient nulle part se retrouver en procès pour leurs actes, ni jugés à partir du moment ou ils se conforment au Corpus des provinces.
Article 3 : la diplomatie
Que durant la trêve, la diplomatie se devra d’être active afin qu'aucun sang humain ne puisse couler à nouveau dans la volonté d'être en accord avec les préceptes Aristotéliciens.
Article 4 : Respect de la vie et de l’honneur
Tout manquement à ce traité communément et librement accepté entraînera un procès qui sera sanctionné de la plus grande sévérité pour défaut manifeste à la confiance portée à l'auteur des faits répréhensibles et défaut de transparence des actes réalisés.
Le Royaume de France ainsi que tous les membres du Ponant s'engagent à l'arrêt total de la barbarie des combats et s'engagent à poursuivre au mieux une procédure d'engagement de la paix.
Pour la France, le 7 Novembre de l'an de Grasce 1459
Son Altesse Argael Devirieux Dauphin de France
Pour l'Eglise de France, le 7 Novembre de l'an de Grasce 1459
Monseigneur Lyonis d'Appérault, Primat de France. voici notre réponse - Citation :
- A Monseigneur Lyonis d'Appérault, Primat de France.
A Nebisa de Malemort Armentia, porteuse de la Couronne de France, A Argael Devirieux, A tous ceux qui liront ou se feront lire,
De nous, membres unis de l'Alliance du Ponant.
Le huitième jour de novembre fut pour nous un jour de grande confusion. Peut-être même pourrions-nous parler de consternation. En effet, ce jour voit se poser sur la grande table de réunion du Conseil de Cholet deux documents, côte-à-côte, et complètement contradictoires ! Le premier, arrivé en catimini dans la nuit s'appelle "Proposition de Trêve entre le Royaume de France et les provinces affiliées au Ponant" et propose une mise en place de négociations, un arrêt des combats, semble donner des leçons sur la façon de se bien conduire vis-à-vis des blessés comme si nous avions pour habitude de les donner à manger à nos chiens... De l'autre côté, nous découvrons un entretien donné à l'AAP, par la même Nébisa de Malemort Armentia, occupante du trône de France, dans lequel chacun peut lire : "Pour le reste, sur le plan militaire le conflit continue, demain, le Ponant tremblera pour Poitiers, pour Angers, pour Arras."... Alors, bien entendu, l'on se demande quelle Nebisa croire... Auprès de qui veut-on faire illusion? L'Église? Après l'avoir rejetée d'une "blanche main" sale de sang une première fois? Est-ce que finalement, on tremble en prétendant le contraire pour garder la face? Ou est-ce qu'il s'agit encore plus vraisemblablement d'une manœuvre de diversion pour mieux rassembler des troupes éparses et isolées? Car, bien entendu, lorsque les armées du brave Ponant honnête et honorable seront immobilisées, les troupes adverses, elles, se déplaceront en groupes et lances, ayant beau jeu de dire : "mais c'est pour faire du commerce, visiter ma grand-mère qui est malade, aller rejoindre mon époux" et tout autre mensonge à deux deniers qui ne tromperont personne mais pourront faire croire à toutes les bonnes consciences que le vilain Ponant est méchant. Il en faut des mensonges pour servir la Perfidie et se persuader qu'on verse le sang pour une juste cause. Évidemment, nos adversaires ont beau jeu de ne pas souhaiter des mouvements d'armée durant une semaine : ils n'en ont plus. Alors le Ponant échaudé se fait méfiant pour avoir été déjà trahi lors des précédentes soit-disant négociations qui n'étaient que mascarade : cette fois encore, allons nous assister à une mise en scène vide de volonté de paix et uniquement destinée à gagner du temps? Incapables de mener leur guerre de façon propre, ceux qui se disent "royalistes" mais qui servent la pire ennemie que le Royaume de France ait connu, vont-ils encore user de ce subterfuge grossier au lieu d'envisager un réel arrêt de combats? Est-ce qu'un matin, Belial cessera de les inspirer?
Aussi, comme nous souhaitons plus que tout que cette guerre se termine et cela durablement, nous avons demandé à l'Église son assentiment. Nous lui demandons de se faire la sévère garante de ces entrevues qui se dérouleront après serment sur le Livre des Vertus et, si il s’avère que la trêve soit rompue par calcul militaire d’une des deux parties, qu'elle prenne toute les mesures nécessaires pour que soient punis les traitres et les menteurs. Nous lui demandons d'être la Gardienne d’une trêve qui s’inscrira dans la durée et afin qu’elle ne devienne pas une basse manœuvre politique de nos adversaires qui, déjà par le passé, se sont servis des périodes de négociations pour reformer leurs troupes et nous attaquer avec la perfidie qui les caractérise.
De notre côté, nous promettons que les différents régnants de l'Alliance du Ponant vont prendre en considération cette proposition de trêve uniquement pour ce qu'elle est co-signée par la Primatie de France et que nous nous engageons à y répondre et à formuler des conditions honnêtes pour parer toute nouvelle trahison pour ce dimanche.
Pour le Ponant, le dixième jour de novembre 1459, Kilia de Mauléon Penthièvre Chancelier
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| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 13/11/11, 02:26 am | |
| Le 11 novembre 1459 :- Berry/Touraine : pas le même traitement:
Au peuple du Berry, dont certains pensent être en sécurité sous l'égide de Nebisa et de ses sbires, Aux royaumes de France et d'ailleurs, demandant des preuves de la perfidie d'une femme sans parole, Tandis que nous lisons dans un article de l'AAP que Nebisa voit le Berry comme étant libéré et pacifié, nous apprenons avec effarement que les mines berrichonnes sont dans un état de ruine absolue qui nécessitera une véritable fortune pour les remonter. Fortune que le Berry n'a plus puisque ceux qui l'ont envahi sous le prétexte de faire respecter une décision royale qui n'a jamais été exprimée par Sa Très Regrettée Majesté Beatriz, l'ont allégrement pillé montrant là leurs réelles intentions. Ce jour, devant les rapports qui nous sont parvenus des infrastructures berrichonnes, nous sommes atterrés et affligés de voir qu'au-delà de la prise de guerre, ces gens se sont livrés à une mise à terre ignoble d'un duché, le dépouillant non seulement de ses richesse mais lui infligeant également une dette colossale dont il ne se remettra sans doute pas avant des années. Par simple mesquinerie croyant ainsi montrer leur puissance. Ils ne font que montrer leur bassesse et le manque d'honneur qui les caractérise eux, ainsi que celle qu'ils servent. Alors que celle qui est assise sur le trône de France propose une trêve d'un côté et refuse toute négociation possible de l'autre, Alors qu'elle prétend dans un article de presse qu'elle ne cautionne pas les exactions au Berry tout en éructant devant ses sbires qu'elle veut " ruiner le Poitou, ruiner le Ponant, qu'ils ne se relèvent jamais..." -belles paroles pour celle qui se prétend aristotélicienne et reyne de toute la France-, Alors qu'elle proclame libérer ses peuples de l'oppression ponantaise qui n'a jamais existé que dans ses fantasmes hystériques, Alors qu'elle menace des pires avanies ceux qui ne la suivent pas dans sa folie sanguinaire et promet richesse et terres à ses chiens fidèles, croyant pouvoir jeter en pâture à ses sbires ce qu'elle ne possède pas, Nous, membres unis du Ponant, déclarons ce jour que nous entretenons les mines de Touraine qui ont été rouvertes. Que nous ne pillerons rien ni ne chercherons à le faire. Il faut d'ailleurs bien avouer que même si telle avait été notre volonté, le trésor de Touraine avait été complètement vidé par Llyr et ses conseillers. Que nous ne prendrons que ce qui est nécessaire à la survie de nos armées. Que nos soldats se conduiront avec correction et dans le respect des habitants. Que nous prions pour le repos des défunts et pour le rétablissement des blessés. Que nous attendrons de voir où mène la proposition de trêve proposée par Paris mais que c'est avant tout avec le peuple de Touraine que nous voulons discuter. Ainsi nous tenons à alerter le peuple du Berry que la "régence" imposée par les armes et par Nebisa, ruine son avenir en toute impunité, sans aucun scrupule ni considération pour les souffrances qu'ils vous infligent. Vous n'êtes, pour ces gens là, que les jouets de leur mesquine puissance, l'assouvissement de leurs frustrations. Des pions. Des comptes. Des "distractions" puisque madame aime à se distraire de la guerre ainsi qu'elle le confie à messer de Firenze. Nous tenons à rappeler à ceux qui se rangent de son côté qu'ils avalisent sans vergogne cet état de fait : qui ne dit mot, consent. Vos rangs, vos titres, vos places valent-ils la perte de votre honneur? Car il n'y aura ni reconnaissance, ni remerciement, ni estime de la part de celle que vous servez aveuglément. Mais à l'heure du Jugement, vous devrez face à votre conscience et assumer seuls le poids de vos péchés et des crimes que vous avez cautionnés, même par votre silence. Peuple du Berry, lève-toi, et reprend le pouvoir sur les terres qui t'appartiennent ! Redresse la tête et souris ! Nous sommes là. Nous arrivons. Pour le Ponant, le dixième jour de novembre 1459, Kilia de Mauléon Penthièvre Chancelier Le 12 novembre 1459 :- de la guerre du Ponant et des mines de Touraine:
Aux Tourangeaux et Tourangelles, braves parmi les braves, avenir de la Touraine. A l'ancien Conseil élu mais déchu par les armes. A tous ceux qui pleurent leurs morts et qui soignent leur blessés, Nous ne dirons point de mensonge, n'enroberont point les faits de fausses vérités. Nous serons gestionnaires de votre province tant que ses anciens élus ne signeront pas une armistice séparée, reconnaissant leur défaite, s'engageant à se retirer du conflit et à accepter pour les quelques mois à venir et tant que durera ce conflit, une tutelle ponantaise chargée de s'assurer que la Touraine ne cherche pas à reprendre les armes. Voilà nos seules conditions. Car jamais le Ponant n'a voulu la conquête. Ceux qui le disent veulent nous faire porter un chapeau qu'ils ont trop honte d'arborer au jour de la défaite. La preuve en est que nous avons amorcé notre campagne militaire offensive depuis seulement un mois. Pour prendre votre capitale. Sans doute vous demandez-vous pourquoi c'est vers la Touraine que se sont tournées nos armées en premier lieu? Pour deux raisons : votre Duc est le premier avec Tixlu du Bourbonnais-Auvergne et Armoria de Bourgogne, sans le consentement de Sa Très Regrettée Majesté Beatriz, à avoir décidé d'écraser le Berry et de défier le Ponant. Durant plusieurs mois, nous n'avons fait que nous défendre à Saumur, à la Trémouille, en Berry. Les armées assaillantes bénéficiaient de deux agréments : Touraine et Bourbonnais-Auvergne. La Touraine menaçait directement l'Anjou, servait de refuge à plusieurs armées, stratégiquement, nous devions faire tomber Tours. Voilà qui est fait. Vae Victis. Désormais, nous espérons que Sa Seigneurie Llyr di Maggio, toujours Pair de France, saura conseiller la Couronne ainsi qu'il est de son devoir de le faire et engager la Sanguinaire à renoncer à ses folies meurtrières... Voilà la vérité et tout le reste n'est que mensonge, calomnie, diffamation. Néanmoins, une autre vérité se fait jour après que le conseil de régence a établi son premier bilan : l’heure est grave. L’ancien conseil de Touraine est parti avec toutes les marchandises, et les coffres de Touraine. Et les provinces du Ponant ayant supporté quatre mois de guerre ne peuvent en aucun cas soutenir l'économie de la Touraine dépouillée par ses anciens dirigeants. Le Ponant dépense beaucoup par l'intermédiaire de l'Anjou qui a fait amener tout ce qu'il avait en matériaux afin que les états des mines restent bons en épuisant ses propres réserves. Nous sommes ainsi bien loin d'un pillage organisé comme le prétendent ceux qui s'allient aux criminels de Berry pour se donner bonne conscience en osant parler de l'endettement berrichon ; à ce propos, nous tenons à rappeler que l'actuel Commissaire au Commerce du Berry sous régence "royale" se nomme Thael, un Tourangeau, et que depuis des semaines il met tout en oeuvre pour ruiner le Berry, détruisant deux mines en les faisant s'ébouler une quinzaine de fois* ce qui demandera des mois au Berry pour reconstruire tous les paliers. Avant cette occupation, Berry était prospère. Vae Victis. Le Ponant, se jurant que jamais il ne se comporterait ainsi s'évertue à garder vos mines en l'état. Car le peuple de Touraine, brave et fier, ne mérite pas d'assumer les actes de ses dirigeants et moins encore la folie destructrice d'une furie couronnée ; même si de notre côté nous ressentons une grande amertume face à des gens sans scrupule, sans aucun respect de leur prochain, bien loin des valeurs Aristotéliciennes, dirigeants qui torturent tout un peuple, qui mettent à terre une province et qui affament la population. Nous refusons de nous comporter de la sorte. Car demain, nous l'espérons, nous vivrons en paix. Nous devrons le faire. Et le Ponant fera tout pour que Paix règne entre nos peuples. Pourtant, malgré nos bonnes intentions, si dimanche le stock de pierre n'est pas rendu, aucun entretien ne pourra plus être fait sur les mines, les réserves Ponantaises étant bien trop loin pour arriver à temps. Ceci n'est pas un ultimatum. Ce n'est pas une menace. Ce n'est pas un chantage. C'est un constat. Si les membres du conseil déchu ont encore le désir de servir leur peuple, je sais qu'ils prendront la bonne décision, celle que moi j'aurais prise. Pour mon peuple. De notre côté, avec ce stock nous nous engageons devant le Très-Haut à entretenir les mines de Touraine. Pour la paix. Que Dieu nous Juge. Pour le Ponant, le douzième jour de novembre 1459, Kilia de Mauléon Penthièvre Chancelier *perte de 15 niveaux.
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 14/11/11, 02:44 am | |
| Le 13 novembre 1459 :- "l'Aleae Furor IV" de Thoros s'empare de Châlon. - dans le milieu des artisans forgerons, on raconte qu'une commande spéciale aurait été passé pour satisfaire la reine et ses besoins, basée sur la description d'objets servant à certaines pratiques occultes d'une hongroise nommée Erzebeth Bathory, et appelée la Vierge de Fer. - après l'Artois, l'Anjou proclame son indépendance.:
Angers, le 13 novembre 1459 Prenant acte de l'hostilité injustifiée et répétée envers son territoire et ses habitants, Constatant que la rupture du serment vassalique ne fait que mettre un terme à l'hypocrisie diplomatique qui prévalait jusqu'alors, Saluant les pas effectués en cette direction par Kirke de Penthièvre, Vendettal Charnée-Chandos de Penthièvre et nombre de leurs prédécesseurs, L'Anjou proclame haut et fort son indépendance vis-à-vis du royaume de France.Ne sont en conséquence plus reconnus comme légitimes sur le sol angevin les institutions françaises et leurs représentants. N'est plus reconnue la couronne de France qu'en tant qu'État étranger au même titre que l'Artois, la Bretagne et le Marquisat des Alpes Occidentales. Sont reconduits le traité fondateur de l'Alliance du Ponant, le traité d'entente et de collaboration avec le Berry ainsi que le traité d'Angers relatif à la Hérauderie. Que chacun se fasse le porte-parole de la liberté proclamée ! Qu'aucune frontière ne vienne faire obstacle à la bonne nouvelle ! Que tous enfin retroussent leurs manches, car le plus beau reste à bâtir... Ni Français, ni Bretons, Angevins nous sommes, Angevins nous resterons ! Par Dieu et pour le peuple, Sous l'égide de son Duc bienveillant, Brennus de Reikrigen, Le Conseil Ducal d'Anjou réuni en assemblée : Clélia, Globs, Leandre, Le Fou, Linon, Marquise, Regort, Salebete et Shiwan.
- L'ancien conseil de Touraine refuse de rendre les matériaux nécessaires à l'entretien de SES mines:
A Kilia de Mauléon Penthièvre Aux forces ponantaises Aux Tourangeaux et Tourangelles Nous, Llyr di Maggio et d’Astralgan, duc légitime de Touraine, entouré de ses Conseillers, prenons acte de votre proposition de paix séparée. Nous avouons à l'égard du ton de cette proposition notre grande surprise car vous n'hésitez pas à remettre en cause l'honneur des personnes avec lesquelles vous désirez négocier. Nous craignons d'ailleurs que cette offre ne soit jamais que poudre aux yeux destinés à démobiliser les tourangeaux servant dans nos armées en exil. Cependant, nous passerons outre ces propos fort peu diplomatiques pour répondre au contenu de cette offre. Déclarons qu’une reddition sans condition telle que proposée est inacceptable. Demandons que le Ponant fasse preuve de sa bonne volonté et de sa foi aristotélicienne: - En retirant sans délai ses forces armées du territoire tourangeau
- En restituant la salle du Conseil à ses occupants légitimement élus.
- En abandonnant tous les procès politiques et iniques orchestrés par les usurpateurs du Trône de Touraine
- En restituant les mines à la Touraine ou tout au moins en les fermant immédiatement.
Nous avouons être circonspects au sujet de l'annonce selon laquelle le Ponant entretenait nos mines et nous ne pouvons que l’en remercier si tel est effectivement le cas. De notre côté, anticipons la destruction des nôtres comme il l’avait fait à Bourbon. Par ailleurs, comme la Touraine paie la moitié des salaires des mineurs, l'Anjou produit donc du fer à moitié prix ce qui rend tout de même très confortable sa situation mais ayant pratiqué de même sur les mines berrichonnes lors de la première phase du conflit, nous ne pouvons pas légitimement nous dire outrés. Au final, déclarerons la victoire du Ponant sur Tours si celui-ci reconnaît officiellement la ruse qu’il a utilisée pour se faire ouvrir les portes de la ville par la Mairie, acte d’une ignominie sans nom prouvé par de nombreux rapports de défense et témoignages. Ces conditions une fois remplies, veillerons à déclarer une trêve pendant laquelle les armes tourangelles reviendront en Touraine. Ainsi, et ainsi seulement, de véritables négociations pourront être envisagées. Nous sommes liés au Royaume de France, par des serments vassaliques, des serments féaux que l'honneur et le devoir nous demande de respecter. Nous sommes liés donc à son devenir et nous ne pouvons donc pas abandonner sa Majesté que ce soit dans la victoire ou dans la défaite, dans l’allégresse ou le dépit. Il est des causes, comme la France, qui méritent toutes les abnégations... Plus que quiconque le Ponant devrait connaitre les notions de la Parole donnée et des serments échangés. Renier de tels serments c'est être déshonorant, traitres à la parole donnée. C’est une Touraine libre qui négociera, et non pas une Touraine occupée, assiégée et pillée. Fait à Tours, ce treizième jour de novembre MCDLIXLlyr di Maggio et d’Astralgan Duc légitime de Touraine et son Conseil
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 16/11/11, 11:21 pm | |
| le 15 novembre : - faible assaut sur Orléans - arrivée de deux armées nébisiennes en Anjou - les troupes de volontaires irlandais se positionnent selon un ordre militaire très spécifique à leur culture. - l'Artois lève le siège de Compiègne et se prépare à faire face aux armées normandes commandées par Nebisa elle-même. le 16 novembre : - les armées nébisiennes sont devant Angers. Le retour du DR (Ethan), Le Royaume contre-attaque (Baile).- regroupement nébisien à Limoges La Castratrice - (Titca), Celle-là-tu-l'auras-pas-vu-venir (Thibali), Le Lion Ruthénois (Syerry), Les Lames d'Amahir (Zelenka), Sourire BA , poutrage Auvergnat (Theraph), - regroupement à Angoulême La FAV (Einigriv), La Dona LEIII (Leyah), Ad Honores (Lekaiser), - regroupement à Bertincourt Normania (Polissonne), la tourterelle sanguinaire (Mini_pous), In Appérault Spero (Siva), - tandis que le Ponant aligne 10 armées en Poitou, 10 armées en Artois, et d'autres en Bretagne, Anjou, Touraine, etc... - Bourges a été abandonnée par les armées nébisiennes parties courir le dahut-Thoros ; cette nuit, la mairie de la capitale berrichone a été récupérée par les citoyens du Berry. - le Duc Alleaume du Berry condamné à mort par le Juge Falco de Cartel, réformé et vassal de Llyr, lui-même en procès en Touraine.:
Juge: Falco de Cartel 15 novembre 1459
Une fois n'est pas coutume. Nous ne dirons point nous, mais je.
J'ai écouté l'accusation. J'ai compulsé le droit royal ainsi que nos latitudes légales. J'ai lu chaque courrier reçu relatif à cette affaire.
Haute Trahison. L'accusé est quasiment le générateur de l'actuel guerre qui ravage la moitié du Royaume. Quasiment, car nul ne peut oublier que bien des opportunistes ont suivis son exemple néfaste pour prétendre détacher leur Province de la Couronne.
Haute Trahison pour félonnie dans les actes ressentis au jour le jour. Par la captation du bien collectif du Berry, livrant la population à une précarité uniquement compensée par une Régencesoucieuse d'assurer le minimum vital aux Berrichons. Du Travail, du Bétail, le savoir, la sécurité et la liberté de dterminer son destin par les urnes.
Haute Trahison par des actes répétés et portant un scel illegal de Duc incitant population, nobles ou autres à s'engager sur la voie de la félonnie envers le Royaume.
Chacun de ces motifs a entrainé des morts sans nombres. Pire, ces actes ont portés durablement le déhonneur sur toute la noblesse de Berry ainsi que sur l'image de cette province.
Je reviens à ce parchemin pour le moins maladroit. Il entérine l'usurpation de titre. Il entérine un crime portant un grave préjudice financier à un duché entier. Il entérine le fanatisme nihiliste d'un homme qui fut Duc et qui n'est plus rien.
Un roturier ainsi criminel cela se pend.
Un Roturier qui se comporte en Noble pourrait gagner l'insigne honneur de périr en noble: par décapitation.
Je n'accorderai ni l'un ni l'autre à l'accusé. Juste la mort. Par les moyens immanents et puissants de la Justice du Royaume. Par cette puissance qui jette en cage le brigand au fond des bois. Cette puissance qui entrave le soldat caché dans les rangs par des menottes. Cette puissance qui volatilise les écus ou que se dissimule l'accusé.
Je suis Juge de la Régence Militaire de Berry et j'invoque et use de cette pissance pour condamner le sieur Alleaume au trépas.
Ou qu'il se trouve, il sera saigné jusqu'à ce que son coeur cesse de battre et son sang me sera rapporté dans une vasque scellée.
Puisse l'accusé profiter du délai imparti avant la peine pour mettre en ordre ses affaires avec Dieu et le Sans Nom. Si l'accusé est recraché sur terre par l'un ou l'autre qu'il se souvienne à jamais:
J'aurai ton sang , Alleaume, et si l'envie m'en prend je te noierai dedans si d'avenir tu portes préjudice à ma terre et la Couronne.
Que Grande Justice se Fasse! Un Félon va trépasser!
Vive le Royaume de France Vive les Provinces vassales Vive le Berry en paix.
A Dieu Vat!
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 22/11/11, 04:35 am | |
| le 17 novembre : - Thoros et l'Alea FurorIV aux pieds de Dijon. Vent de panique en Bourgogne. - en Anjou, les OR et nébisiens courent après les NNGO qui campent près de Laval. le 18 novembre : - les NNGO lance une petite attaque sur Le Mans pour tester les résistances adverses. - le Comte d'Artois s'adresse au peuple de France et à ses dirigeants :
Au peuple de France et à ses dirigeants,
Regardez donc ! La ruine qu’apporte cette reine ! Elle ment ! Elle vous ment !
Elle ment lorsqu’elle se prétend victime de turpitude ! Elle ne veut pas le dialogue, elle ne veut pas la paix Elle veut notre ruine, à la France comme à nous.
Je resterai un homme de paix, ainsi, si une province telle qu’elle soit désire la paix, je serai ouvert à cette proposition, cela vaut pour la Normandie et pour la Champagne.
Ainsi, si vous refusez de vous battre, j’en ferai de même !
Ce n’est pas un appel à la désobéissance, mais à la raison.
Qu’est ce qui est le mieux pour la France ? Une guerre pour tout un mandat ? Ou une demande ferme pour la paix ?
Réfléchissez donc !
La France s’affaiblit, la guerre n’en finira pas !
Réfléchissez aux conséquences de la continuité de la guerre ! Est-ce bon pour la France ? Aux intérêts supérieurs ?
Aux dirigeants, Ducs, Comtes, Pairs de France, à la Curia et à l’Eglise !
Réfléchissez aux actions de cette reine ! Faites le bilan !
Comptez donc les morts ! Comptez donc le coût global !
Et ne vous faites aucune illusion, cette guerre continuera jusqu’à la fin de son mandat ! Vous pouvez donc multiplier les couts globaux dès à présent pour compter ce que cela coutera à la France au final, à son royaume.
Elle laissera un royaume très affaiblit, c’est un fait ! Un royaume en danger, il l’est déjà malgré ce qu’elle chante !
Elle ne laissera aucun dialogue possible, elle s’y refusera. Elle continuera à chanter que tout va bien… comptez vos morts, comptez les efforts de guerre !
Comptez donc !
Jusqu’ou cela va aller ? Vers une scission totalement définitive ? Vers un royaume envahit ?
Les comptes sont déjà très lourds.
Nous continuons car la reine ne nous laisse le choix ET que vous obéissez aveuglément !
Mais si vous considérez les intérêts supérieurs du royaume, il serait peut être temps que vous réfléchissiez bien aux conséquences finales de cette guerre.
Nous restons prêts au dialogue avec chacun de vous mais si vous continuez à obéir aux chants de la guerre, sachez qu’au final, nous aurons mal, vous comme vous ! Ce sera de la responsabilité de tout à chacun, ne vous cachez pas derrière cette allégeance.
Un vassal a le devoir de conseil, mais également de protéger les intérêts supérieur du royaume. Que restera t’il de votre royaume après six mois de guerre ?
Ruine et désolation !
Fait à Arras le 18 novembre de l'an de grâce 1459Comte d'Artois
- Le Comte d'Artois répond à Nebisa:
Reyne de France l’Artois vous parle,
Malgré les réticences et sachant les remous diplomatique que cause une possible trêve j’ai tenté une ouverture vers le Royaume pour le bien de tous.
Hier a 20 heure j’ai accepté une trêve pour discuter de l’avenir sans une pression militaire. Hier vous avez fait fit de cette trêve et avez déplacé l’Armée sur Reims et donnée l’ordre a vos troupes sur la ville de Bertincourt de tuer tout ceux qui veulent entrer ou sortir de la ville, nous déplorons des morts a l’heure ou je vous écris.
L’Artois vous a tendu la main et vous nous avez crachés dessus en répandant mort et mépris de la parole donnée. Sachez qu’a partir de maintenant, l’Artois n’aura de cesse de vous détruire, vous et votre clique de malfaisants qui ternissent a jamais l’honneur du royaume de France. Lancez vos troupes sur Arras, battez vous, casser vous les dents sur nos murs. De notre coté on vous renverra vos morts sans les langues pour que vous compreniez bien une chose.
Vous avez craché sur l’Artois, ce sera la dernières fois a partir de maintenant l’Artois tuera tout les étrangers sur notre sol qui se réclameront de votre bannière.
Vous vouliez jouer un jeu diplomatique honteux, vous venez de perdre votre âme jusqu'à la nuit des temps en reniant votre parole et la parole de la France.
Honte à vous honte à la France qui ne respecte pas la parole donnée. Yann baol Doussadour, un Comte d'Artois meurtrie et trahie qui mourra avec son peuple si tel est le désir d'Aristote
Fait à Arras le 18 novembre de l'an de grâce 1459Comte d'Artois le 19 novembre : - le FIER remporte les élections. Après l'abandon des armées nébisiennes, le Berry retourne aux bérrichons et Alleaume est largement élu:
19-11-2011 Elections au conseil du Duché du Berry : F.I.E.R recueille la majorité absolue des sièges PARIS (AAP) - La liste Force Ideal Ensemble Respect est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché du Berry, et obtient la majorité absolue des sièges. Elle pourra donc gouverner seule.
Répartition des suffrages exprimés :
1. "Force Ideal Ensemble Respect" (F.I.E.R) : 64.6% 2. "Union du Berry" (USB) : 35.4%
La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :
1 : Alleaume (F.I.E.R) 2 : Retz (F.I.E.R) 3 : June (F.I.E.R) 4 : Poumona (F.I.E.R) 5 : M1ne (F.I.E.R) 6 : Rapha13 (F.I.E.R) 7 : Asterie (F.I.E.R) 8 : Charles.henri (USB) 9 : Claire_g (USB) 10 : Bardas (USB) 11 : Ezack (USB) 12 : Piercy (F.I.E.R)
Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.
le 20 novembre : - attaque sur Saintes des armées "Peiregors é Engolmes Patria Nostra" dirigée par Tadek et "La FAV" dirigée par Einigriv. Attaque largement repoussée par "IIème Armée du Ponant" dirigée par Xavix et "Veneratio Vel Nex!"au prix du sang du Duc Garzimlebo, vaillamment tombé durant l'assaut. - les armées NNGO détruites dans le Maine. - Thoros fait tomber Joinville. - Des évènements en Anjou:
"Dans mon verre comme dans mon cœur, l'Anjou apporte le bonheur"
Nébisa ! Un peuple qui ose se piquer de liberté Ne s'embarrasse pas de quelques Mainois, De la perte de quatre coquilles de bois, Car l'Anjou ne se peut jamais couler.
Revenons en ce dix-neuf novembre sur les évènements des jours derniers.
Le quinze au matin, la Flèche sonna le tocsin : deux armées au lys parisien avaient perdu leur chemin et campaient devant la ville en attendant les ordres de leurs lieutenants. Et quels lieutenants... Ethan le Cornu brûlait de se venger des amis d'un Poitou qui l'avait déchu d'une noblesse usurpée ; Baile n'en était plus à un énième un bain de sang pour faire oublier ses revirements d'allégeance et ses mœurs douteuses.
Invasion planifiée de longue date, caprice d'une reine rageant de la force d'un pays qu'elle comptait annihiler ?
Toujours est-il que les hordes ennemies s'amusèrent des heures entières à courir après le gonfanon que le duc Brennus agitait du haut de son cheval blanc, et crièrent naïvement victoire lorsqu'il leur faussa compagnie pour rejoindre l'armée ducale sise en la capitale. Naïvement ? Oui ! Les officiers français comprirent le lendemain que la fréquentation de la cour de Paris ne leur valait pas diplôme de stratégie. Aux cris sauvages des envahisseurs répondait la clameur d'autant de défenseurs déterminés ! Le duché envahi avait en une nuit mobilisé plus d'hommes que le domaine royal en plusieurs semaines...
Dans le même temps, une caraque tourangelle détruisait une poignée d'embarcations de pêche mouillant dans nos ports, croyant probablement que l'Angevin privé de poisson se rendrait à la murène parisienne. Elle fut rapidement mise en déroute par les navires de l'Alliance et n'eut pas le temps de débarquer sur notre sol les mercenaires engagés avec l'or volé au peuple berrichon.
Puis, alors qu'Angers s'apprêtait à frapper mortellement ses assaillants, ceux-ci renoncèrent finalement à se fracasser sur les murailles de la cité. Des ordres affolés leur parvenaient en effet du nord : le Ponant avait su tirer parti de leurs mouvements inconsidérés et portait une contre-attaque en territoire mainois ! Les Français paniqués se replièrent en désordre et quittèrent immédiatement l'Anjou pour tenter de défaire l'étendard noir des Irlandais...
Ils s'y essaient aujourd'hui encore ! Ce fut une victoire, et une victoire d'autant plus belle que cela montre une nouvelle fois à quel point nous avons su fédérer des peuples multiples en ce combat : y en a-t-il un seul pour soutenir réellement Nébisa, si ce n'est celui qui se prélasse dans l'orgueil des palais dorés ?
Nous entendons maintenant une petite comtesse mainoise s'insurger publiquement des conséquences de ses actes et brailler en privé à l'incompétence de ses subordonnés : plaignons-la avec toute la pitié qu'il est de notre devoir d'éprouver envers le premier des paillassons royaux. Viendra peut-être un temps où le Maine choisira ses dirigeants dans les rangs des plaideurs de paix et non dans ceux des charretiers ou des prostituées... qu'il sache cependant que toute agression commise jusqu'à ce jour heureux ne sera pas oubliée. Nous sommes debout, la Touraine est neutralisée et le Berry est officiellement libéré du joug étranger ; ne l'oublions pas, la cessation des hostilités ne tient plus qu'à la volonté des états-majors de la Malemort...
Vive le Ponant, vive l'Anjou indépendant !
Le Fou, Chambellan.
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