L'Archiduché d'Anjou
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| Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE | |
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Auteur | Message |
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Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 28/11/11, 06:15 am | |
| le 21 novembre 1459- trêve respectée. le 22 novembre 1459- attaque de la "FAV" seule sur Saintes facilement repoussée. De nombreuses pertes périgourdines (15 à 4) dont Einigriv et Alix du Vivier dans les rangs nébisiens . - Péronne : carnage dans les rangs royalistes. On évoque les chiffres de 22 morts à 4 en faveur des artésiens. Dieu est du côté des justes : la Sanguinaire fut blessée cette nuit par le Comte d'Artois en personne. le 23 novembre 1459- Poitou : les armées périgourdines fuient devant la "Veneratio Vel Nex!" et la "IIème Armée du Ponant". La "FAV" abandonne son étendard dans sa fuite. - Artois : les armées nébisiennes s'enfuient vers Bertincourt. - "23-11 : Entrevue avec le Vice-chancelier du Ponant":
ARRAS (AAP) - Suite à l'entrevue avec la Reyne, et à cause de la difficulté d'obtenir une entrevue avec le Grand-duc de Bretagne, l'AAP a choisi de laisser la parole au Vice-chancelier du Ponant, le sieur Yoshilas, artésien de son état.
"AAP : Bonjour Yoshilas, et en premier lieu, merci d'avoir sollicité l'AAP pour cette entrevue. Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs ?
Yoshilas : C'est gentil de votre part de me donner la parole. Je suis un pur Artésien de souche qui est passé par toutes les étapes dans l'exercice bien difficile de gérer un Comté. Par la suite j'ai affronté politiquement au sein de TECAP les fameux Bourrins pour en réduire l'influence. Tout ceci pour rétablir la pluralité en Artois. La tâche faite et par lassitude, je suis parti voguer quelques temps,visiter des contrées éloignées et me retrouver un jour en plein milieu de la guerre. Ma fibre artésienne s'est réveillée quand le comte Fidos m'a proposé de l'aider, en représentant l'Artois au sein du Ponant. Par la suite, le Chancelier Datan prenant de la distance, je suis devenu le Vice-chancelier du Ponant sous l'égide de dame Kilia.
AAP : En quoi consiste ce rôle exactement ?
Y : Le Ponant est une association, mais pas encore une institution, quoi qu'en disent certains. Les régnants se réunissent pour décider des grandes orientations et de certains points importants. Autour d'eux, il est nécessaire de disposer de personnes qui préparent les dossiers, relancent les différents intervenants sur des avis à donner, font le lien avec les feudataires, etc. Je dirais que je suis, avec d'autres, l'huile qui fait que les rouages ne se bloquent pas.
AAP : Pas encore une institution ? C'est prévu ?
Y : L'avenir est plein d'incertitudes, qui sait. L'Artois est sorti hélas du Royaume, le Ponant n'a pas vocation à devenir un Etat mais il doit se doter au moins d'une administration afin d'ètre efficace. Nous venons de publier les premiers textes qui régissent la noblesse ponantaise, les prochains seront la Cour d'appel du Ponant, ensuite d'autres viendront si le Royaume ne veut pas comprendre notre position. C'est comme un enfant, il apprend de ses victoires mais aussi de ses échecs.
AAP : Pourquoi nier la transformation du Ponant en Etat malgré la création d'institutions pour remplacer leurs équivalents français ?
Y : Je sourirais si nous n'étions pas en guerre en vous entendant. Le Royaume ne reconnait pas un peuple entier qui le rejette, c'est une drôle d'expression. Je me permets de revenir sur cette notion. L'Artois a fait des erreurs mais l'Artois a changé depuis plus d'un an maintenant. Le Royaume n'a toutefois pas changé malgré plusieurs changements de souverain. Blocus et mépris ont succédé aux accusations les plus fantaisistes au point que les modérés dont je faisais partie ont basculé dans le camp des indépendantistes. Le Royaume ne veut pas de l'Artois, l'Artois en prend bonne note et décide de vivre sa vie de son côté.
AAP : Le thème de la Couronne hostile a la vie dure en Artois, et les anciens font souvent remonter le problème aux guerres de Compiègne. Mais vous semblez parler de vexations plus récentes ?
Y : Oui, le refus d'accepter des Artésiens dans les institutions. Le dernier évènement s'est passé lors de la dernière élection. La Reyne prône le respect des institutions et la loyauté envers la Couronne. Que penser de son ordre d'envoyer deux armées au sud de Péronne en pleine passation de responsabilité ? Cela n'a pas été vu en Artois comme une intelligente manoeuvre militaire, mais plutôt comme un mépris total des institutions. Tous les récalcitrants ont dit d'une seule voix, ça suffit nous en avons marre.
AAP : Le refus d'accepter quels Artésiens dans quelles institutions ? Et n'est-il pas exact que des troupes artésiennes appuyaient le Ponant en Touraine bien avant l'attaque royale ?
Y : Nous n'allons pas refaire l'histoire artésienne, mais je confirme effectivement l'Artois a des troupes mises à disposition du Ponant dans le cadre de l'accord militaire.
AAP : L'accord militaire que vous mentionnez est justement la raison de la guerre, pourquoi l'avoir maintenu ?
Y : Le Ponant est à l'origine une association économique pour tenter d'organiser le commerce entre ses membres. Qu'il soit maritime ou terrestre. La question s'est posée de savoir comment protéger nos marchands. Le Royaume s'en désintéressait depuis bien longtemps, nous avons donc décidé d'organiser une entraide militaire entre nous dans un but purement défensif. Avons-nous abusé de cette organisation, je ne pense pas trouver un exemple qui le prouverait.
AAP : Le motif de refus de dissolution de l'alliance militaire est donc l'incapacité de la Couronne à garantir la sécurité sur les routes ?
Y : C'est plus compliqué mais c'est une des raisons oui.
AAP : Comment expliquer alors que les grands groupes brigands, qui sont la raison principale de cette insécurité, soient systématiquement alliés au Ponant lors des conflits qui l'opposent à la Couronne ?
Y : Quand une guerre se déclenche, chacun se positionne suivant ses convictions. Le sang des morts n'a pas de couleur différente en fonction de l'étiquette donnée aux uns et aux autres. Les vrais brigands comme vous l'énoncez sont plutôt en train de chercher le moyen de profiter de la situation, mais ne se lancent pas au combat pour une noble cause. J'ajouterais que nous avons eu vent que la Reyne tentait de recruter ceux qu'elle pourchassait il y a peu.
AAP : Pour un conflit déclenché à cause de marchands craintifs, celui-ci a pris une certaine ampleur. Quel est votre avis dessus ?
Y : Je ne peux laisser passer votre remarque sur des marchands craintifs comme vous dites. Nous ne mettons pas à feu et à sang le Royaume, nous nous défendons quand nous sommes injustement agressés. Sur le conflit maintenant... c'est une catastrophe humaine et économique. Je suis effaré de voir où nous en sommes. Comment la Reyne a pu déclencher ce conflit ? Cela restera un mystère pour moi. Et alors qu'au début chacun était poussé par la certitude d'être dans son bon droit, à présent la haine est la seule motivation.
AAP : Puisque vous affirmez que la Reyne a déclenché le conflit, comment qualifieriez-vous les combats ayant précédé de plus d'un mois son arrivée sur le trône ? Problèmes frontaliers ?
Y : La Touraine est intervenue en Berry en parlant d'une affaire privée. La Reyne une fois élue a donné les troupes royales pour les aider à ne pas se faire écraser par les forces de sécurité du Ponant, à qui le Berry avait réclamé aide et assistance face à l'indifférence du Royaume. Cela aurait pu s'arrêter grâce à une Reyne fraîchement élue, consciente des ses responsabilités, et qui aurait pu imposer à tous d'arrêter les combats et de libérer le Berry de toute intrusion. Mais non, elle a choisi de soutenir les agresseurs du Berry au lieu d'apaiser la situation.
AAP : La Couronne n'avait-elle pas davantage vocation que le Ponant à intervenir dans la destitution d'un félon ? A moins que cette dernière ne soit une entrave au commerce ?
Y : Vous êtes une association de commerçants, qui par sa puissance force le respect et fait en sorte que ses affaires soient entre de bonnes mains. Quand l'un de vos membres explique qu'il est en train de mourir, votre premier réflexe est de faire pression pour éviter ça. C'est ce que nous avons tenté de faire en massant des troupes afin de forcer les agresseus du Berry à se retirer. En outre, ce n'était certainement pas à une province voisine, en l'occurrence la Touraine, de se substituer à la Couronne.
AAP : Donc en résumé, le Ponant est intervenu militairement pour protéger un partenaire commercial, estimant que l'action militaire tourangelle en vue de la destitution du duc félon n'était pas légitime puisque non demandée par la Couronne ?
Y : C'est une lecture possible effectivement, mais il faudrait demander à chaque régnant la raison qui l'a poussé à confier des troupes au Ponant. De l'autre côté, je pense que certains ont peur de perdre leur influence aupres de la Couronne. Le Ponant est considéré par eux comme un adversaire politique et financier. Ils ont donc monté toute cette histoire de félonie suivie d'une intervention militaire pour forcer le Royaume a s'opposer au Ponant.
AAP : La dernière en date à avoir "monté" cette histoire de félonie est feue Béatrice de Castelmaure, pourtant quasi-adulée par le Ponant.
Y : Je parlais surtout de la Touraine qui s'est mise a interpréter les intentions non exprimées de feue Béatrice.
AAP : Lorsque vous dites que le Ponant est considéré à tort comme un adversaire financier, faut-il comprendre qu'il n'a pas été monté pour faire face au Domaine royal ?
Y : Certainement pas, et je vous engage à vous renseigner auprès de ceux qui ont co-écrit les textes fondateurs, dont l'ancien comte du Poitou Jehan de Proissy est un digne représentant.
AAP : Voilà qui ne manquera pas de rassurer ceux qui s'en inquiétaient. Sur un plan militaire, comment évaluez-vous le conflit ?
Y : Pas bien du tout, ni pour le Ponant, ni pour le Royaume. Ce conflit va continuer à voir des fronts qui vont se déplacer en fonction des renforts. Toutefois il est évident qu'après que la Reyne a fait donner toutes ses forces, le Ponant est encore debout et reprend petit à petit le terrain perdu. Nous avons pris Tours pour preuve. Mais c'est maintenant que les choses difficiles commencent. Que faire de la victoire, si on en sait pas arrêter l'ecalade qui s'annonce ?
AAP : La victoire, celle du Ponant ?
Y : Une victoire sur quelles bases ? Envahir le Royaume et prendre le pouvoir a Paris, peut-être ? Soyons sérieux, ce n'est pas ce qui va se passer. La Reyne va revenir à des considérations plus terre-à-terre en cherchant à trouver une sortie de crise honorable pour tous. La raison en est simple, elle est là pour fédérer et ne pas détruire le Royaume par des luttes intestines. Pour l'Artois, c'est toutefois trop tard, il est maintenant indépendant.
AAP : Et quelle serait cette sortie de crise honorable selon vous ?
Y : L'enfermer dans une pièce avec les régnants du Ponant, qu'ils se disent leurs quatre vérités, et ne pas les laisser sortir sans un accord durable. Quitte à les priver de nourriture, d'eau, et de tout ce qui peut s'apparenter à un élément de confort.
AAP : On sait que la Couronne a posé comme condition non-négociable la dissolution du volet militaire de l'alliance, qu'en est-il côté Ponant ?
Y : Comment demander ça en voyant l'exemple du Berry ? C'est absurde. Adapter le volet militaire est une possibilité, mais faire de sa disparition pure et simple un prérequis, c'est surtout dire qu'aucune négociation n'est possible. La Reyne devrait plutôt demander une modification concertée du texte, ne laissant plus la place aux ambiguïtés qui semblent la gêner actuellement.
AAP : Les ambiguïtés étant la possibilité pour des troupes étrangères d'entrer en France ?
Y : Visiblement.
AAP : Un mot pour la fin ?
Y : Tout le monde en a marre, j'espère juste que les combattants des deux côtés vont se mettre à faire grève en meme temps pour un avenir de paix."
Propos recueillis par Nicolas de Firenze, pour l'AAP
le 24 novembre 1459- Poitou : la "Veneratio Vel Nex!" et la "IIème Armée du Ponant" poursuivent les restes des armées périgourdines et nébisiennes jusqu'à Angoulême.et prennent pied devant la ville. Les anciens Comtes Yodea et Cerise parmi les victimes. - "Du Ponant au peuple de Touraine":
Au peuple de Touraine, A ceux qui se battent contre nous, A ceux qui se battent avec nous, A tous ceux qui liront ou se feront lire, Nous, membres unis de l'Alliance du Ponant, Tenions à faire savoir au peuple de Touraine que malgré le manque de pierre et surtout le refus des membres du conseil déchu de nous rendre ce qu'ils ont emporté dans leur fuite, le conseil de régence du Ponant a réussi pour l'heure un grand numéro d'équilibriste qui a permis de préserver les mines d'un éboulement. Cependant, soyons honnête, cela risque fort de ne pas durer. De plus, ceux des Ordres dicts "Royaux" et leurs affidés, ont visiblement décidé de s'en prendre à l'Anjou, coupant nos routes et l'acheminement de matières premières. En aucun cas, nous ne voulions ruiner la Touraine comme il fut fait au Berry et nous tacherons, aussi longtemps que possible, de préserver votre économie. Mais cela risque d'être délicat et de cela, nous nous excusons auprès du peuple de Touraine. Nous compatissons de fait sincèrement devant le peu de cas fait par celle qui porte la Couronne du Royaume de France et qui prétend aimer tout son royaume et "souffrir" avec eux en constatant qu'elle préfère déchainer sa folie meurtrière en Artois et s'attaquer à l'Anjou, plutôt que de faire envoyer les Ordres dicts "Royaux" pour délivrer Tours : l'on pourrait dire que c'est parce qu'ils savent que nous, nous gérons une province conquise avec humanité et respect. L'on pourrait aussi penser que seule la destruction lui importe : détruire l'œuvre de Sa Très Regrettée Majesté Beatriz et détruire l'œuvre de quelques visionnaires qui ont su faire la paix avec leur voisin. Et heureusement que nous, nous savons faire la paix avec un ancien ennemi. Cela nous permettra demain ou dans quelques semaines de vivre en paix avec vous. "L'objet de la guerre, c'est la paix". (Aristote) Pour le Ponant, Sa Chancelière : Kilia de Mauléon-Penthièvre. Faict à Cholet le 24 novembre 1459. le 25 novembre 1459- Compiègne : les troupes normandes ayant reculé, les armées artésiennes poussent leur avantage jusqu'à Compiègne. L'armée "Hypérion" commandée par Polibe est mise en déroute alors que les forces artésiennes qui n'ont attaqué qu'à 2/3 de leurs capacités sont presque indemnes. le 26 novembre 1459- Champagne: poursuite des combats à Compiègne ; large avantage ponantais. Thoros continue de semer son "Alea Furore" partout où il passe. - Anjou : une mine annexée par le Maine - PA : annexion d'une mine par le Poitou - proposition de trêve Ponant-EA à la couronne:
À l'actuelle occupante du trône de France, Nebisa de Malemort Armentia. À tous ceux qui meurent et luttent en son nom, À tous ceux qui liront ou se feront lire, De nous, membres unis de l'Alliance du Ponant et du Berry: Tout d'abord, concernant la "trêve" proposée par Nebisa de Malemort Armentia et Argaël de Virieux. Comme annoncé, nous attendions des garanties de l'Eglise Aristotélicienne afin qu'elle se pose en arbitre impartial. Nous avons eu une oreille très attentive mais nous nous tournions vers une institution qui demande du temps pour prendre une décision aussi importante. Voilà pourquoi le délai que nous nous étions fixé n'a pu être respecté. Ce jour, les efforts ne furent pas vains et le Ponant répond favorablement à la Trêve proposée sous l’arbitrage de l’Eglise Aristotélicienne. Notre souhait est de pouvoir signer en étant convaincus de sa viabilité, et l'arbitrage de l' Église Aristotélicienne nous fait croire qu’il ne pourra y avoir supercherie. À vous, Nebisa de Malemort Amantia Tous les dirigeants du Ponant ont posé leur sceau sur cette promesse de trêve. Ce jour vous pouvez la repousser pensant que nous vous avons fait affront en rejetant votre précédente proposition et vouloir en faire de même. Mais en ces temps où les représentants du Très-Haut s'inquiètent avec raison pour un monde ravagé, nous vous invitons sincèrement à accepter la main tendue par le Ponant et par l'Église sacrée. - Citation :
- Proposition de Trêve entre le Royaume de France et les provinces affiliées au Ponant
Article 1 : Les combats
Qu’à compter de la date de signature, combats et mouvements offensifs doivent cesser pour une durée initiale de deux semaines, tacitement reconductibles à chaque échéance faute de dénonciation officielle et publique de la trêve par l'une des parties. Celles-ci se donnent par ailleurs une semaine pour qu'aucune de leurs armées ne se tienne à moins de deux jours du front franco-ponantais et ce tant que la trêve n'aura pas été dénoncée.
Article 2 : Des blessés, prisonniers, et soldats démobilisés
Que toutes les provinces doivent prendre soin des blessés et prisonniers de chaque camp comme s’il s’agissait des leurs. Que les blessés de guerre, les prisonniers et les soldats démobilisés ne sauraient nulle part se retrouver en procès pour leurs actes durant le conflit, ni jugés à partir du moment où ils se conforment aujourd'hui aux lois des provinces concernées.
Article 3 : De la médiation
Les deux parties s'engagent à s'asseoir sans délai et sans faute à la table des négociations à Rome en vue de trouver un accord de règlement du conflit sous la médiation de l’Église Aristotélicienne.
Article 4 : De la garantie du présent accord
L’Église Aristotélicienne se porte garante du présent accord. Tout responsable politique, militaire ou affilié transgressant le présent accord sera ipso facto reconnu devant tous comme parjure et aussitôt frappé d'interdit. Les Saintes Armées veilleront à l'intégrité physique et à la pleine sécurité des négociateurs.
Pour le Ponant, le 24 Novembre de l'an de Grasce 1459
Pour l'Anjou Brennus de Reikrigen
Pour l'Artois Yann Baol Doussadour
Pour le Berry. Alleaume de Niraco Duc de Berry
Pour la Bretagne Elfyn de Montfort
Pour le Poitou Ventreachoux de Beaupin l'Aizenay
le 27 novembre 1459 :- Compiègne : les dernières troupes nébisiennes sont dispersées, offrant une victoire décisive aux forces ponantaises. - Artois : les troupes Nébisiennes se replient sur Bertincourt. - les troupes nébisiennes prennent pied devant Tours alors que la dernière armée ponantaise baisse son étendard en écho à la trêve proposée sous le regard vigilent de l'EA. Durant ce temps,les OR continuent de courir entre Saumur et Chinon, tel le furet du bois, mes dames... Limoges : les armées nébiesiennes,se regroupent à Limoges, abandonnant l'idée folle d'attaquer Saintes et préférant se concentrer en menace sur la Trémouille. - Nouvelle proposition de trêve ratifiée par les deux parties.:
- Citation :
- Proposition de Trêve entre le Royaume de France et les provinces affiliées au Ponant
Article 1 : Les combats
Qu’à compter de la date de signature, combats et mouvements offensifs doivent cesser pour une durée initiale de deux semaines, tacitement reconductibles à chaque échéance faute de dénonciation officielle et publique de la trêve par l'une des parties. Celles-ci se donnent par ailleurs trois jours pour leurs armées se retirent des différents fronts du conflit, les armées dans les villes frontières demeurant dans l'enceinte des murs de la ville et ce tant que la trêve n'aura pas été dénoncée. Cela signifie clairement : les armées royales sur le sol des provinces loyales, les armées du Ponant sur le sol des provinces françaises en guerre contre la Couronne. Les soldats blessés dans une province hostiles pourront regagner un sol ami sans encombre. Pas d'attaques maritimes ou de mouvements dans les eaux des camps belligérants de la part des flottes des différents camps ou de leurs alliés étrangers.
Article 2 : Des blessés, prisonniers, et soldats démobilisés
Que toutes les provinces doivent prendre soin des blessés et prisonniers de chaque camp comme s’il s’agissait des leurs. Que les blessés de guerre, les prisonniers et les soldats démobilisés ne sauraient nulle part se retrouver en procès pour leurs actes durant le conflit, ni jugés à partir du moment où ils se conforment aujourd'hui aux lois des provinces concernées. Que tous les procès en cours contre les soldats des deux camps soient annulés sur le champ.
Article 3 : De la médiation
Les deux parties s'engagent à s'asseoir sans délai et sans faute à la table des négociations à Rome en vue de trouver un accord de règlement du conflit sous la médiation de l’Église Aristotélicienne.
Article 4 : De la garantie du présent accord
L’Église Aristotélicienne se porte garante du présent accord. Tout responsable politique, militaire ou affilié transgressant le présent accord sera ipso facto reconnu devant tous comme parjure et aussitôt frappé d'interdit. Les Saintes Armées veilleront à l'intégrité physique et à la pleine sécurité des négociateurs.
Pour la France, le 27 Novembre de l'an de Grasce 1459
Son Altesse Royale Argael Devirieux Dauphin de France
Dotch de Cassel, Grand Maître de France
Julien Giffard Connétable de France
Pour le Ponant, le 27 Novembre de l'an de Grasce 1459
Pour l'Anjou Brennus de Reikrigen
Pour l'Artois Yann Baol Doussadour
Pour le Berry. Alleaume de Niraco
Pour la Bretagne Elfyn de Montfort
Pour le Poitou Ventreachoux de Beaupin l'Aizenay
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| | | Tiss Duc(hesse),régnant(e)
Nombre de messages : 5364 Localisation : Toujours là oui il ne faut pas ! Fonction : Râleuse pro Date d'inscription : 17/05/2008
| Sujet: Re: Ponant-Berry vs Touraine, BA, etc : GUERRE 01/12/11, 08:37 pm | |
| Le 28 novembre 1459- Tours rendu aux "nébisiens". - quelques échauffourées et cafouillages dans la nuit, notamment aux pieds de Chinon. Gageons qu'il s'agissait d'erreurs. - L'Église signe et acte la trève:
Trêve entre le Royaume de France et les provinces affiliées au Ponant Article 1 : Les combats Qu’à compter de la date de signature, combats et mouvements offensifs doivent cesser pour une durée initiale de deux semaines, tacitement reconductibles à chaque échéance faute de dénonciation officielle et publique de la trêve par l'une des parties. Celles-ci se donnent par ailleurs trois jours pour leurs armées se retirent des différents fronts du conflit, les armées dans les villes frontières demeurant dans l'enceinte des murs de la ville et ce tant que la trêve n'aura pas été dénoncée. Cela signifie clairement : les armées royales sur le sol des provinces loyales, les armées du Ponant sur le sol des provinces françaises en guerre contre la Couronne. Les soldats blessés dans une province hostiles pourront regagner un sol ami sans encombre. Pas d'attaques maritimes ou de mouvements dans les eaux des camps belligérants de la part des flottes des différents camps ou de leurs alliés étrangers. Article 2 : Des blessés, prisonniers, et soldats démobilisésQue toutes les provinces doivent prendre soin des blessés et prisonniers de chaque camp comme s’il s’agissait des leurs. Que les blessés de guerre, les prisonniers et les soldats démobilisés ne sauraient nulle part se retrouver en procès pour leurs actes durant le conflit, ni jugés à partir du moment où ils se conforment aujourd'hui aux lois des provinces concernées. Que tous les procès en cours contre les soldats des deux camps soient annulés sur le champ. Article 3 : De la médiationLes deux parties s'engagent à s'asseoir sans délai et sans faute à la table des négociations à Rome en vue de trouver un accord de règlement du conflit sous la médiation de l’Église Aristotélicienne. Article 4 : De la garantie du présent accordL’Église Aristotélicienne se porte garante du présent accord. Tout responsable politique, militaire ou affilié transgressant le présent accord sera ipso facto reconnu devant tous comme parjure et aussitôt frappé d'interdit. Les Saintes Armées veilleront à l'intégrité physique et à la pleine sécurité des négociateurs. Pour la France, le 27 Novembre de l'an de Grasce 1459 Son Altesse Royale Argael DevirieuxDauphin de France Dotch de Cassel, Grand Maître de FranceJulien Giffard Connétable de France Pour le Ponant, le 27 Novembre de l'an de Grasce 1459 Pour l'Anjou Brennus de Reikrigen Pour l'ArtoisYann Baol Doussadour Pour le Berry.Alleaume de Niraco Pour la BretagneElfyn de Montfort Pour le PoitouVentreachoux de Beaupin l'Aizenay Pour la Sainte Eglise Aristotélicienne, le 27 Novembre de l'an de Grasce 1459 Son Eminence Tibère de Plantagenêt, dict RehaelCardinal-Archidiacre de l'Eglise Aristotélicienne Cardinal Chancelier des Saintes Armées Archevêque de Rouen Son Eminence Clodeweck de Montfort-ToxandrieCardinal Chancelier de la Sainte Inquisition Primat de Bretagne Archevêque de Tours Monseigneur Lyonis d'Appérault, dict P27kwPrimat de France Evêque de Périgueux Monseigneur Yvon-Ulrich de Taschereau-Diftain, dict YutProtonotaire de la Nonciature apostolique Vice-Primat de France Evêque du Mans le 30 novembre 1459- petites précisions par rapport à la trêve:
À Nebisa de Malemort Armantia À l'Église Aristotélicienne Aux soldats du Ponants Aux soldats Royalistes À tous ceux qui liront ou se feront lire, Nous, membres unis de l'Alliance du Ponant, Depuis dimanche, nous avons signé une de trêve avec la Couronne de France. Dans la nuit de Dimanche, en guise de nos bonnes intentions nous avons décidé de faire baisser l’oriflamme de l’armée de la duchesse Vendettal dans la capitale de Touraine. Nous pensons qu’il y a déjà eu trop de morts. Que ce geste soit pris comme un gage de paix et témoigne de notre envie de trouver une solution autour d’une table. Nous assurons que nos armées ont toutes reçu ordre de regagner terre Ponantaise. Nous regrettons, l’attaque à Tours dans la nuit de lundi à mardi, de soldats Ponantais voulant regagner leur domicile. Demandons aux armées Nebisiennes de réussir à tenir leurs soldats, en espérant que nos blessés bénéficient du meilleur traitement, nous nous tenons à la disposition de la Sainte Église Aristotélicienne pour lui faire un rapport sur ces faits. Quand à l'armée Nebisienne "In Appérault Spero" en Artois, nous rappelons que pour faire mouvement il est indispensable de se mettre en ordre de marche, chose qui n’était pas encore effective ce jour. D’autres soldats, voulant regagner leur terre, on envoyé missive auprès du Capitaine des armées Tourangelles et commandant d'armée afin d’avoir assurance d’un passage sans heurt. Le même Capitaine que celui qui a attaqué les nôtres, celui de l'armée ""Guerre et Paix"" dirigée par Joachim_, leur à répondu que leur demande n'était pas recevable et qu'il fallait pour cela passer soit par le duc soit par le soi-disant capitaines des armées Tourangelles ; ce dernier contacté ayant annoncé qu'il ne l'était plus depuis un mois. Nous craignons donc que les consignes n'aient pas été transmises. Malgré les rumeurs nous ne voulons pas croire que sa Seigneurie Llyr ait fait une demande aux armées Tourangelles de non retrait des listes d'ennemis de la capitaine Ponantaise Lafarmacienne et de ses hommes. Nous souhaitons que les problèmes à Tours et celui du non retrait des armées à Châteauroux soient résolu au plus vite et nous vous demandons la plus grande vigilance. Nos propres armées rentrent lentement chez nous mais doivent avoir assurance des chefs d'armée Nebisiens afin de se protéger d’éventuelles agressions, leurs listes d'ennemis ayant été vidées depuis l'annonce de la Trêve. Nos armées à Loches et celles en Périgord vont, elles aussi, regagner les terres Ponantaises. Souhaitons le plus de communication possible sur les mouvements de nos armées afin de rester vigilants et demandons qu’il soit fait de même dans l’autre camp. Nous voulons que cette trêve révèle l’intelligence des hommes et non leur duplicité alors même qu'ils sont sous le regard de Dieu. Pour le Ponant, Sa Chancelière : Kilia de Mauléon-Penthièvre. Faict à Cholet le 29 novembre 1459.
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