Allégeances à la Duchesse Jeoffrey

Voyant Lucasd s'approcher , Jo lui fit un grand sourire et reçu son allégeance avec joie .

Elle connaissait l'homme et l'appréciait beaucoup.

Messire Lucasd , Dame Jaëlle a voulu par ce geste , mettre à l'honneur vos hauts faits pour notre duché.

J'en suis heureuse et surtout fière de vous remettre cette terre.

Je connais votre valeur et ne doute point de votre fidélité à l'Anjou.

C'est donc avec sérénité que :

Nous , Joffrey de Beaufort-Dénéré, Duchesse d'Anjou, vous promettons protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

portez haut vos couleurs pour l'Honneur , pour l'Anjou.

Alors qu'elle s'apprêtait à donner lecture du contreseing, la Malemort eut le malheur de relever la tête... Sarmite... des poitevins ? Ben mince... C'était pas les allégeances angevines ici ? Ou était la Comtesse Olivyaa ? Le Coms Strakastre ? Quoi ? Elle était en Comminges ? Mais qu'est ce que... Ou s'était-elle levée ce matin ? Toutes ses marches héraldiques défillaient sous les yeux vitreux de la Chieuse qui s'attendait presque à voir passer le Duc George avec la Gouverneur du LD...

Se reprenant peu à peu, la raison lui revint... allégeances angevine... Patente... lire... Seigneurie de Messire Lucasd...

Nebisa a écrit:

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal en l'absence du Roy d'Armes de France, et avec la jouissance de son blanc seing, faisons acte de la demande de Sa Grasce Jaelle de Montmorency Duchesse d'Anjou quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres d'Anjou, fief nommé Thouarcé, à Messire Lucasd de Kervanech.

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messire Lucasd de Kervanech.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Thouarcé est bien Seigneurie du Duché d'Anjou.

Après consultation des registres, il est avéré que le seigneur de Thouarcé porte de gueules au chevron d'argent accompagné de trois lions du même, soit, après dessin :

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques .

Faict le 021 eme jour du Mois de Mai 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.

Bon... Messire Lucas, Seigneur de Thouarcé toutes mes félicitations !

Et je demance à présent à Dame Jaelle de s'avancer pour recevoir la récompense de son mandat à la tête du Duché d'Anjou, puis je rappelle que le trucidage en pleine allégeance c'est hautement dérogeant aussi...

Bon fallait être honnète, le baiser, il ne s'y attendait pas, mais alors pas du tout !
Et en pleine salle du trône d'Angers de surcroit en pleine cérémonie.
Il dégusta la douceur des lèvres de son aimée sans réserve mais sa tête se mis à bourdonner sitôt le délicieux moment passé.
Ce n'était pas qu'il ne connaissait pas les recoins de l'endroit mais là, y'avait du beau linge et ça irait en cancanant sous peu...Déjà, il voyait les fronts bas des habituels obtus Angevins qui se plissaient de haine.
Il fallait faire quelque chose aussi il décida de hâter ses projets.
Farfouillant dans ses poches, il sortit discretement un écrin qu'il avait compté ne produire que plus tard puis il prit Mck gentiment par le bras et ils les entraina tout deux vers Nebisa.
Il implora des yeux l'amie qu'il avait sollicité pour l'assister et qui pour l'heure, demeurait discrètement dans l'assemblée, espèrant qu'elle le rejoigne.

Dame Nebisa, eut égard aux circonstances vous comprendrez que, profitant de votre présence en ces lieux, j'ose vous interpeler toute affaires cessantes...ce ne sera pas long mais c'est important. il repris son souffle
Je souhaite me fiancer à cette ravissante personne ci présente...et si elle en est d'accord, que la Comtesse Lady nous chaperonne. Qu'en dites vous ?


Il attendit la suite, partagé entre la jubilation et la crainte qu'une trappe ne s'ouvre sous ses pieds...
mais selon ses souvenirs, la trappe était 5 mètres sur la gauche

Jo écouta les paroles de 19 tout en acquiesçant discrètement

Puis alors que Jo s'apprêtait à répondre au Duc Chiffré , un homme se permit d'interrompre la cérémonie de façon plus que discourtoise.

Jo lui jeta un regard noir puis avant de se diriger vers lui, elle répondit à sa Grace XIX.

Mon ami, je te répondrais du fond du coeur et pourtant avec les parole protocolaires car je me dois de les prononcer.. et pourtant si il est bien une personne ici qui pour moi n'a point besoin de faire allégeance à l'Anjou c'est bien toi , ta fidélité n'est plus à prouver .

Nous Joffrey de Beaufort-Dénéré, Duchesse d'Anjou, vous promettons protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

Elle lui sourit puis se dirigea vers l'homme.

-Messire , que vos affaires de coeur vous soient d'importance , je peux le comprendre , mais je ne permettrais pas que celles-ci viennent à troubler cette cérémonie .. je vous prierai donc d'attendre moment plus opportun pour votre demande.
Auriez vous l'obligeance de prendre place et de patienter?

Puis Jo se tournant vers Mckagan,

Baronne , j'espère que votre joie ne troublera pas plus la cérémonie , ce n'est certes pas l'endroit et ..

Enfin, je pense qu'il devait y avoir lieu bien plus romantique à cette demande .. sauf si l'on veut par devers tout attirer l'attention sur soi .

Jo les planta là et retourna à sa place .

Revenue à sa place , jo essayait de faire descendre la colère qui l'animait.
Que l'on fasse faute si grande lors d'une cérémonie dans un duché voisin , lui laissait un gout amer dans la bouche.

Elle se redressa , tête haute et corps droit.

Regard à sa soeur, sourire de complicité et d'amour fraternel.

C'est avec joie que je reçois tes paroles , Rosebudy.

Nous Joffrey de Beaufort-Dénéré , Duchesse d'Anjou nous te promettons protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

Puis en riant, elle ajouta

Je souffre , ma chère soeur , je souffre ..ta demande.....mais j'espère que tu attendras un peu.

Mck s’était laissée attiré vers la maréchale sans mot dire, ne soupçonnant pas un instant ce que son tendre amour avait dans la tête. Elle le regarda intensément son visage s’empourprant au doux son de ses mots.

Citation :

Je souhaite me fiancer à cette ravissante personne ci présente...et si elle en est d'accord, que la Comtesse Lady nous chaperonne. Qu'en dites vous ?

Mon dieu, ici lieu il se lançait dans sa demande, parmi ce par terre de nobles angevins, lui qui les savaient si hostiles à leur présence au château. Bien sur ils en avaient déjà vaguement parlé, mais cela n’était point possible jusqu’alors. Elle admirait tant son courage d’ainsi laisser parler son cœur devant tous, elle savait que ce n’était point son fort de montrer ainsi ses sentiments en public, et de surcroit en terrain hostile. Elle alla répondre mais n’en eut pas le temps, la Duchesse pris la parole.

Citation :

-Messire , que vos affaires de coeur vous soient d'importance , je peux le comprendre , mais je ne permettrais pas que celles-ci viennent à troubler cette cérémonie .. je vous prierai donc d'attendre moment plus opportun pour votre demande.
Auriez vous l'obligeance de prendre place et de patienter?

Elle regarda l’assemblée qui semblait bien dépité et se remémora la cérémonie d’allégeance à Jaelle, perturbée par des hurlements causé par une souris, et un brouhaha d’enfants inopportun, mais que diable, il est vrai que les choses sont opportune ou non suivant la position où l’on se place. Mais elle se devait d’être respectueuse, elle savait les devoirs liés au rang qu’elle venait d’accepter. Elle regarda donc la duchesse et pris la parole.

Ma Duchesse, je vous sais juste et humaine, je sais que vous saurez comprendre que malgré les usages, parfois le cœur s’enflamme et prend le pas sur la raison. Car il s’agit là d’un cœur qui aime profondément une de vos sujets, une de vos nobles de surcroit. J’espère que vous saurez accorder à Sarmite votre pardon pour avoir voulu laisser parler son cœur. Je sais bien que ce n’est ni le lieu ni le moment, mais voyez vous je l’admire d’avoir osé me faire sa demande ainsi, sans détour, dans la droiture qu’il a vis-à-vis de moi depuis que nous nous connaissons. Je ne voudrais point perturber ce qui pour vous est une cérémonie de la plus haute importance, car je vous respecte profondément. Cet homme je l’aime, plus que tout, elle le regarda dans les yeux, et je souhaite plus que tout joindre mon destin au sien, pour le reste de mes jours, et je sais que vous connaissez aussi ce sentiments si fort, vous qui aimez tant votre tendre époux. Mon cœur n’a pas de frontière et s’est épris d’un homme né selon vous du mauvais côté de votre frontière, pas de la mienne. Je ne voudrais point déranger plus avant votre grâce, je souhaitais juste vous faire comprendre que le cœur est ce qui nous fait vivre et que cet homme est mon cœur.

Elle souffla quelque peu serrant fort la main de Sarmite, la tirant un peu pour lui dire qu'il était temps de s'éloigner un peu du trône. Elle était restée elle même et avait donné sa réponse à son tendre amour, mais elle avait aussi souhaité rester la plus respectueuse du monde envers la Duchesse, elle le devait.

Lonia arriva devant le château au galop, et dans un grand cliquetis de rames et d'épée, descendit de sa monture et courra en Salle.
Plein de monde était là. Elle les salua de la tête, sourit à Lucasd et se dirigea vers Jean.

Bonjour! Mon Seigneur, vous qui êtes venu me secourir et me soigner dès le premier jour de mon amnésie, je vous doit beaucoup.
-Votre femme, qui a demander de mes nouvelle saluer la de ma part...

Lonia sourit à Jean s'en va vers le trône, posa un genou à terre et poing sur le coeur...

Nous vous reconnaissons Duchesse d'Anjou, reconnue par les urnes, et vous devons désormais Obsequium, Auxilium et Consilium. Si un conflit éclate entre votre Grâce et un tiers, nous jurons de prendre cause pour vous.

-Mais cela ne veut pas dire de prendre sur soi les bétises des nobles présent et non présent. Donc...

Lonia se releva sourit de toutes ses dents à la Duchesse , ramassa son fourbi et s'en retourna d'où elle était venue.

Rose venait de se relever lorsque Fifounijoli se présenta.

Jo reprit sourire amical et regarda la Rousse penthièvérique lui donner allégeance.


Ma chére Fifou te savoir à mes cotés est souvent source d'apaisement et de sérénité. je t'en remercie.

et comme le protocole le veut :

Nous Joffrey de Beaufort-Dénéré, Duchesse d'Anjou, vous promettons protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

A peine eut elle finit que La neuve Barone prit la parole.

-Je peux comprendre les élans du coeur , et la fougue de jeunes amoureux .. mais ... il me semble que vos rangs et votre pratique de la diplomatie auraient du vous faire comprendre certaines choses. si il est vrai que nous supportons la turbulence de jeunes enfançons , il est aussi vrai que nous attendons certain respect des adultes

Il lui fallait reprendre la cérémonie. Elle ajouta

Pour moi, cet incident est clos

Sarmite se racla la gorge avec ostentation et, resistant à la traction de la baronne, prit la parole:
Ce n'est pas pour troubler la cérémonie mais bien parcequ'il me semble approprié de profiter de cette occasion Angevine, pour demander à une Angevine et en présence d'une autorité Héraldique suprème, un aval pour une union qui était jusqu'alors totalement inenvisageable.
Laissez partir Dame Nebisa sans son aval pourrait laisser nos amours si tristement inachevés que j'en serais navré et qu'Apollon, Mars ou Mercure pourraient en prendre ombrage.

Qui parmi cette assistance pourra aller à leur encontre ? Pour l'instant aucun incident n'est éclos...pourvu que ça dure.

Nous partirons sitôt la réponse obtenue et peut être vers des cieux radieux.

Un genou toujours au sol, Lucasd écouta la réponse de la Duchesse et l'en remercia d'un large sourire.

Puis ce fut au tour de la Maréchal de lui lire et de lui remettre sa patente.

Un fois cela fait et les remerciements d'usage donnés, Lucasd se releva afin de laisser la place à celle qu'il appréciait tant et qui avait souhaité que cette reconnaissance de l'Anjou lui soit permise.

Mais avant même que Jaelle ne s'avance au devant du trone, des allégeances reprirent et la tension déjà perceptible jusqu'à maintenant ne fit que s'accroitre.

Cependant alors qu'il rejoignait ses amis présents en salle du trône, il apperçu sa dulcinée entrant et se dirigeant vers la Duchesse afin d'à son tour prêter allégeance.

Il lui sourit et de par sa présence, les discordes naissantes en ce lieu lui parurent maintenant bien secondaires