Allégeances à la Duchesse Jaelle

A peine le pigeon de Dame Nebisa était il arrivé sur l'épaule de GdR , qu'il le renvoya avec la missive suivante :

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
nous, Geulederat, humble Seigneur de Crosmières en Anjou,

à toi, Jaelle, Duchesse d'Anjou par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Jaelle, Duchesse d'Anjou par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Jaelle, Duchesse d'Anjou, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Geulederat, humble seigneur de Crosmières en Anjou, a écrit et ratifié,

A Thouars, le 26/03/1457.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

(psit là maintenant c'est le moment ou les nobles arrivent, sinon le maréchal et la duchesse vont devoir s'occuper autrement )

(Quelle merveilleuse idée ! J'amène le pop corn ! )

[arrêtes de flooder et ramméne les fesses baronnales de Gerfriedounet !]

[ Gerf fait la tronche en ce moment, il ne viendra pas tout de suite. ]

Oublié, totalement oublié.. C’était bien la première fois que Jo oubliait une cérémonie d’allégeance.

Elle venait de quitter le domaine de Craon pour se rendre au Manoir « le poulailler doré », lorsqu’elle s’était souvenue de la cérémonie.
C’est donc simplement vêtue qu’elle entra en salle du trône.

Étonnement devant le peu de personne présente mais aussi grand soulagement.

Lorsqu’elle vit Kilia agenouillée attendant réponse, elle hésita un
instant, puis son sang d’angevine parla.

Elle s’avança jusqu’au trône , déposa terre de Segré et Beaufort-en-Anjou , puis s'agenouilla à coté de son amie et dit

Moi , Joffrey de Beaufort-Dénéré, Vicomtesse de Beaufort-en-Anjou, Baronne de Segré, prête allégeance en ce jour à Jaelle000 de Montmorency, Duchesse élue par et pour le peuple.
Je jure obsequium, auxilium et consilium, et de toujours servir notre beau duché.


C'est plus agréable d'attendre à deux ou plus , nop??dit elle à Kilia en souriant

Le coeur de Jaëlle s'illumina en voyant Marquise faire son entrée — éblouissante — et se diriger vers elle. Elle était brillante, lumineuse! Digne d'une princesse. Jaëlle lui fit un immense sourire, empoignant fortement le trône de ses deux mains afin de se retenir de se diriger elle-même vers son amie.

Elle écouta l'allégeance de la baronne, émue par ces paroles qui la touchaient vraiment.

Mon amie, te savoir toujours là, fiable, fière et dévouée, compte beaucoup en mon coeur. Merci, vraiment. De ma part, mais aussi de la part du peuple que je représente aujourd'hui.

Puis, sur un ton plus formel :

À toi, Marquise, Baronne de Durtal;
Moi, Jaëlle de Montmorency, Duchesse d'Anjou, te promets protection, justice et subsistance pour la durée de mon règne.

Puisqu'il n'y avait foule, la duchesse se permit de rajouter, tout bas et suivit d'un clin d'oeil complice:
Et bien plus longtemps encore...

Profitant d'un temps de latence, la Maréchale, aprés avoir remercié le messager, remet le pli à la duchesse Jaelle.

Voici, Vostre Grasce, l'allégeance épistoliére de vostre vassale la Baronne Alatariel.

la réponse de la nouvelle duchesse ne ce fit pas attendre.

Citation :

Clement_bourreau, j'entends ici votre serment.
À compté de ce jour,
par vos bons soins, les scélérats seront punis;
Soyiez fort et cruel,
Je vous promet dur labeur bonne pitance!

et clement n'en attendait pas moi! dur labeur et bonne pitance, quoi de mieux pour un gueux?
Être fort et cruel? La aussi c'était dans ses cordes!
Elle lui plaisait déjà cette nouvelle duchesse!

Clement ramassa sa hache, et ce redressa doucement en reculant, pas question de lui tourner le dos, ce serait mal polis!

Il recula donc suffisamment, puis s'installa dans un coin de la pièce, le buffet à porté de main, il n'allait quand même pas cracher sur un repas gratuit!

tout en goutant aux victuailles il regarda sa nouvelle maitresse, plus vielle que l'ancienne, mais pas si vielle non plus, bien habillé, avec de beau cheveux roux, mais pas très bien coiffé semble t il.....

l'avantage de la cagoule c'est sa aussi! On voix pas où vous regardez, ni que vous vous goinfrez.....

Aprés cette allégeance atypique, la Malemort s'évitant de préciser que devant une Dame on devait se découvrir, le Maréchal s'avance, venant de se souvenir qu'elle avait aussi des anoblissements à faire ce jour...

Duchesse, pouvons nous appeler à présent les personnes que vostre augustissime prédecesseuse a souhaité mettre à l'honneur ce jour ?

Jaëlle commençait à se tourner les pouces.

Comtesse, il me semble que c'est une excellente idée. Les nobles Angevins ne semblent pas presser de venir remplir leurs obligations ici...

Lambertine arriva en courant dans la salle du trône. Les mains moites, il glissa sur les dalles de la majestueuse salle jusqu'à arriver devant la Duchesse en titre. Sa mère.

Attendez!!! s'écria-t-il, entendant Nébisa et Jaelle proposer de passer à la suite.

Il mit un genou à terre. La main droite sur le coeur, les yeux dans ceux de celle qui l'avait mis au monde, il déclara:

Moi, Lambertine Verne, Baron de Mortiercrolles, te jure allégeance à toi, Jaelle de Montmorency, Baronne de Candée-en-la-Mée, Dame de Montreveau, et à mes yeux ma mère avant tout. Je jure de t'aider dans toutes les situations dans lesquelles je serai en mesure de t'apporter mon aide. Je jure devant toi aujourd'hui que pour toujours je serai fidèle à l'Anjou.

Lambertine lança à sa mère une bourse.

Cette bourse contient la terre de Mortiercrolles. Je n'oublie pas à qui elle appartient réellement. Ni les personnes qui m'ont permis de l'entretenir.

Pas de course dans le couloir, c'est Lambertine qui apparut à son tour dans la salle du trône, juste avant que Nebisa n'appelle ceux qui seraient anoblis sous peu.

"Attendez!!!" s'écria-t-il.

Un sourire titanesque apparut sur le visage de la duchesse. Elle pensais justement à lui. Comme souvent, un lien télépathique semblait unir la mère et son fils... Acceptant la bourse qu'il lui tendait Lambertine, elle lui répondit en ces mots :

À toi, mon fils Lambertine, Baron de Mortiercrolles;
Moi, Jaëlle de Montmorency, Duchesse d'Anjou, te promets protection, justice et subsistance pour la durée de mon règne. Et tant que maman, je te promet aussi protection, justice et subsistance, et cela aussi longtemps que Dieu me le permette.